Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
« La vertu, comme le corbeau, niche dans les ruines »
Raven
force 10 - agilité 7 - endurance 5
♣ Sous les sifflements des sauterelles, se levait le soleil, affichant ses premières couleurs tu le regardais s’élever au sommet du quartier de ta meute, en soupirant longuement, tu n’avais pas dormi cette nuit,rêve par-dessus rêve. Non pas que tu considérais que c’était un cauchemar, mais tout cela te rendait mal à l’aise, de revoir mon visage si innocent et le coup de crocs que tu utilisas sans gêne pour m’anéantir et me trainant,morte.Devant tous ces loups ébahi que tu aies osé tuer ta propre sœur sans presque remord. Le second rêve t’apparaissait comme un nuage sur un fond, la seule chose dont tu te souvins fût une voix que t’ordonnait de te lever, que tu n’étais qu’un lâche. Il n’en fallut pas plus, tu t’étais réveillé en sursaut avant que le soleil ne pointe son bout de nez et avait décidé d’aller prendre l’air en prenant garde du mieux que tu pus, de ne pas écraser le museau d’un de tes compagnons. L’épave était un endroit digne pour observer tous les choses inutiles de la vie, comme, Le lever du soleil.
Un bourdonnement pour te ramener au présent. Ton ventre t’envoyait un message d'assouvir son besoin d’être nourri. Tu bayais, cherchant à t’approuver que la journée allait être comme tous les autres. Pas à pas vers le garde – mangé, tu croisais quelques loups dont tu n’avais toujours pris soin de demander le nom ; D’ailleurs on s’en foutait tu n’étais là que pour défendre et servir. Au moment où tu vinsses pour t’approcher de l’endroit où vous entreposiez la nourriture, le manque d’odeur te fît sourciller. C’est une blague ou quoi ? Tu arrivas à l’entrée et vît, qu’en n’effet… Ce n’était pas une blague, au beau milieu du garde-manger, au sol, se trouvait.4 proie. Non mais merde, les loups de cette meute ne chassent jamais ? Tu grognais, insatisfait à la vue de cette maigre réserve.À ce rythme vous alliez tous mourir à petit feu,comme de vulgaire chien.Pendant que tu chialais, un corbeau passa proche de toi, tellement proche d’ailleurs qu’il faillit ébouriffer ta fourrure, saleté de corbeau! Puis un éclair de génie traversa ton esprit. Non loin de là tu te rappelais de la présence d’un nid de corbeau,non surveiller. Petit encas, mais c’est déjà mieux que ces loupiots qui ne faisait qu’attendre que le repas leur arrive sur un plat d’argent.
Tu t’engageas dans la grande forêt, saluant du même coup les loups qui te faisait un signe de tête,en guise de respect probablement. Ce ne fût pas long que tu trouvas ce que tu cherchais. Un nid perché, sur une branche. Cela n’allais pas être facile ma foi. Jetant,un rapide coup d’œil vers les alentours tu décidas de t’élancer vers le nid et faisant un bond…Pitoyable oui. Et merde.Il fallait une branche, une façon quel qu’elle soit d’atteindre le nid et de t’emparer de la progéniture, tu n’eus pas le temps de penser bien longtemps plus que rapidement, au coin de ton œil tu visses un rapide éclair noire. Non ne me dît pas que. En une fraction de seconde un bec te becqueta, la mauvaise cote. Tu grognas par reflexe en observant ton agresseur calmement perché sur son arbre, qui devait probablement ricaner, comme si sa l’allait être aussi facile. La tension était palpable, soit tu attaquais à nouveau son nid sois, ses compagnons rappliquait et tu allais manger des becs à la grandeur du corps. Ces simples secondes te suffisaient pour bondir à nouveau et t’enfuir en courant, un énorme corbeau à tes trousses. Hurlant de lâcher sa proie. Tu tenais bon,tu mieux que tu pu mais il était trop tard, tu sentais un gout amer et visqueux dans ta bouche.Merde.