Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
La guerre approche, elle n'est plus qu'à quelques mètres de nos territoires, à quelques heures de nos vies. Elle est là telle une ombre implacable qui plane au dessus de nos tètes. Nul négociation possible avec elle. Cette dernière n'est là que pour une chose et une seule. Et rien ne l'arrêtera. Nous savons tous ce qu'elle désire et sommes finalement prêt à le lui donner, ce lot de sang qu'elle vient réclamer. Oui, les tambours de guerre rythment nos vies et nous nous y faisons peu à peu. Désormais, seul l'attente est difficile à supporter. Mais, mes crocs se planteront dans la chair Esobek bien assez tôt. Mes griffes laisseront des cicatrices indélébiles dans leur peau. Et, ils se souviendront à jamais du châtiment. Mais, ce jour n'est pas arrivé. Pour, le moment j'ai besoin de prendre l'air. C'est pourquoi je prends la direction de la plage blanche. Alors, que je galope à travers les terres neutres je repense à ma conversation avec Sageeth, mon nouvel "alpha" et à l'allusion qu'il a faite vis à vis du fait que je devrais me sentir vexer d'avoir du accepter que le poste lui soit attribué et non à moi. Je lui avais répondu que je m'en moquais. Mais, le fait est que cette meute me revenait de droit. Heureusement, que la situation de la meute est critique et que je suis un loup bien plus noble que la plupart des chiens galeux qui parcourent ces terres sinon tout se serait passé autrement. Le sang aurait inondé le sable bien plus tôt que prévu. Je n'avais peut être pas fondé cette meute mais force est de constater que j'étais celui qui l'avait porté à bout de bras durant tout ce temps. Qui chassait ? Qui patrouillait ? Qui entrainait les membres de la meute ? Moi, mais cela Atom n'en avait eu que faire. Et elle était partie sans explications satisfaisantes telle une enfant lassée d'un jouet. Je double la cadence et vais aussi vite qu'une ombre dans une nuit lunaire. Mes foulées sont amples et mes pattes touchent à peine le sol. J'ai l'impression de voler. Cette sensation de vitesse est terriblement grisante et un sourire étire mes babines alors que j'atteins enfin la plage blanche. Je bondis par dessus les barbelés qui bloquent l'entrée de la plage . Je ralentis l'allure et prends la direction de la rive afin d'admirer le panorama mais une odeur frappe mon museau avec force. Je ne suis pas seul. Je repère rapidement la louve noire à l'autre bout de la plage. Je décide d'aller lui parler puisqu'elle est solitaire. Cela fera une alliée potentielle pour la meute si j'arrive à la convaincre. Une fois derrière elle, je m'apprête à la saluer mais la solitaire bondit sur ses pattes, se tourne vers moi et montre les crocs. Pourquoi une attitude si hostile ? Je ne l'ai pas agressé que je sache. Mauvaise idée ma jolie. Ce n'est franchement pas le moment idéal pour me faire chier. Je dévoile les crocs alors même que mon pelage s'hérisse sur mon dos ce qui augmente encore mon volume déjà impressionnant.
Tu avais décidé d'aller sur la Plage Blanche, un endroit dans lequel tu te rendais très rarement depuis le cauchemar que tu avais fait, il y a de cela plusieurs jours. Tu étais devenue tellement petite, que personne ne pouvait te voir, et tu avais fini par mourir noyée dans les vagues. Mais désormais, tu étais revenue au réel, et tu surplombais tout à fait la mer, te tenant tout de même à une distance respectueuse de l'eau. Tu n'avais pas spécialement envie que les vagues viennent te lécher les pattes, et préférais largement sentir le sable sous tes coussinets. Le regard perdu dans le lointain, tu semblais comme coupée du monde, le pelage remué par le vent qui soufflait beaucoup par ici. Mais ta tranquillité et ta solitude furent vite troublés, car tu entendis quelque chose s'approcher, derrière toi. Aussitôt, tu détachas ton regard de l'horizon, et te retournas, le pelage hérissé, les crocs découverts, dans une position d'hostilité. Le nouveau venu était un Navnik d'après l'odeur. Son regard jaune trahit un instant sa surprise, mais il ne perdit pas son temps à se poser de questions et te répondit par une attitude aussi hostile que la tienne, ne faisant qu'enflammer ta colère, due au fait que tu avais été dérangée. Tu n'étais pourtant pas spécialement heureuse de combattre, surtout que ton dernier combat t'avais laissé des séquelles. Mais si ce sale loup de meute voulait la guerre, il l'aurait sans problème. Tu n'aimais pas combattre, mais tu n'étais tout de même pas une pacifiste, il fallait le dire.
Nous nous regardons en chien de faïence, nos yeux lancent des éclairs. Ni elle ni moi ne nous rendons compte de la stupidité complète de cette situation. Non, car il est déjà trop tard. Les dés semblent jetés et seule la violence veut émerger à la surface comme un noyé dans un océan glacé. Je me mets à grogner et à tourner autour de la louve tout aussi noire que moi tel un prédateur autour de sa proie. Je jette un coup d'œil vers le ciel, les nuages sont nombreux mais le soleil monte peu à peu dans le ciel bientôt il atteindra son zénith. Je reporte mon attention sur la louve et cesse mes mouvements circulaires. La solitaire semble douée car elle ne me laisse pas une faille, pas une ouverture. Ce combat promet d'être intéressant même si on sait tout les deux comment cela va se terminer. J'esquisse un léger sourire avant de m'élancer vers la louve à toute allure mais je pile sèchement au dernier moment. Ce qui a pour effet d'envoyer une très grande quantité de sable dans les airs. Ben quoi, ce n'est pas parce que je trouve cela vicieux et non honorable que je ne peux pas m'y mettre. De toute manière, si je compte devenir solitaire un jour il fallait bien que je m'habitue à agir comme tel. Cette louve pathétique que j'avais combattu le long de la dune de sable m'avait au moins servie à quelque chose. Elle m'avait permis de comprendre que l'honneur ne sert pas à grand chose dans un monde comme le notre. D'où cette ruse bien huilée, la louve noire est momentanément aveuglée par un nuage de poussière qui doit lui avoir fait cracher ses poumons. Je me déplace vers la droite et m'élance. Je percute la louve par le flanc droit alors que la poussière s'est dissipée. Je laboure le flanc de la louve de coups de griffes acharnés.
Le Navnik ne se défila pas lorsque tu montras les crocs, mais tu ne comptais pas non plus lui laisser d'ouverture pour qu'il puisse t'attaquer. En tant que solitaire, tu ne pouvais pas te permettre de te blesser pour si peu. Car la moindre plaie, la moindre fracture, pouvait entraîner ta mort. Heureusement, tu connaissais un guérisseur, Reaven, avec qui, tu le pensais, tu avais conservé de bons termes. Mais bon, accepterait-il de te soigner si tu en avais le besoin... ? C'était une bonne question. Ton adversaire se mit à te tourner autour, comme un aigle qui s'apprêtait à plonger sur sa proie. Tu le suivais du regard, les muscles tendus, prête à contre-attaquer au moindre geste suspect à ton égard. Tes petits yeux jaunes, à moitié plissés, semblaient jauger le mâle noir. Il était plus fort que toi c'était certain. Plus agile aussi, plus rapide... Mais peut-être pas plus intelligent. Et ce serait peut-être cet atout qui ferait la différence. Soudain, il s'élança dans ta direction, mais au lieu de te bondir sur le dos, s'arrêta net, t'envoyant du sable en pleine figure. Tu fermais les yeux, aveuglée pendant un instant, toussant et crachant tandis que le sable s'invitait dans tes poumons, lorsque tu sentis ton museau s'écraser contre le sol. Le Navnik venait de bondir sur ton dos, et te labouras les côtes à l'aide de ses griffes. Tu pourrais un cri de douleur, et tentais de te dégager de son poids, mais il était bien trop lourd, bien trop imposant. Alors tu cherchas une prise contre lui, et une de tes pattes arrières lui griffa sa propre patte, si fort que, à cause de la surprise également, tu le sentais être déséquilibré. Ses coups de griffes s'arrêtèrent pendant un instant, et tu en profitas pour lui mordre l'une de ses pattes avant qui te maintenait contre le sol, avant de patauger dans le sable pour te relever et t'éloigner. Ta côte saignait abondement, maculant le sable jaune de traces rouges. Ce Navnik était fort, il fallait l'admettre. Mais tu refusais de te défiler, tu refusais de perdre. Tu combattrais jusqu'à la mort s'il le fallait, mais quoi qu'il en soit, tu partirais d'ici gagnante, c'était certain.
HRP pour Ebène:
En résumé (car j'ai mal expliqué dans mon rp), Noire te donne un coup de griffe dans une de tes pattes arrières, puis te déséquilibre en frappant une de tes pattes avant.
La louve noire poussa un cri de douleur perçant qui brisa le silence mortifère de ce banc de sable qui n'avait rien avoir avec le sable de la dune. Celui ci était épais et sale tandis que celui de la dune était doux et chaud. C'est relativement amusant de constater que deux choses pourtant sous tous bords identiques peuvent se révéler radicalement différentes pour peu que l'on ne les observe sous le bon angle. Deux loups noirs, deux membres de la même espèce en train de se battre pour une raison futile pour peu qu'il y ai même une raison. Cette plage n'est elle pas assez vaste pour tous ? Les navniks sont ils condamnés à combattre éternellement et à être détestés tout aussi longtemps ? Que de questions, que de questions qui resteront surement sans réponses. Pourquoi et bien parce qu'un loup a besoin de se défouler et que la louve se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Oh, le loup sait pertinemment que son attitude n'est pas digne et juste. Qu'elle est à l'opposé de ce qu'il est réellement. Certes, ce loup aime à penser qu'il fait ce qu'il veut et quand il le veut mais l'agression gratuite n'est pas un de ses passes temps habituels. Cependant, parfois il faut savoir laisser sortir l'instinct primaire qui est en chacun de nous et le laisser prendre le contrôle. Pourquoi cela ? Aucune idée, peut être que si le monstre reste dans sa cage trop longtemps, il explose et brise sa prison avant de prendre le contrôle. Ce n'est notez le bien qu'une simple supposition émanant d'un esprit divaguant. Quant à la louve, elle voulait surement être seule. Seule pour profiter d'un moment de calme et d'intimité. Seule pour admirer un paysage détruit mais magnifique à sa façon. Ou peut être seule pour se rappeler un être aimé parti bien trop tôt. Quoi qu'il en soit, elle a surement ses raisons. Mais, point de paroles en ces instants non seulement la violence, ultime instinct d'un monde qui se meurt à petit feu et se fane plus vite qu'une belle fleur d'été. La louve noire griffe furieusement ma patte avant qui la maintenait au sol. Et, l'espace d'un instant la douleur est forte trop forte, je suis contraint de reculer. Ce que je fais à contrecœur en silence. Car, c'est en silence que je me bats. Point de cris, point de grognements dans ma gueule. Non, le silence méthodique et implacable. Instrument éphémère de ma domination martiale sur mes adversaires peu importe leur nature, peu importe leur origine. La tentative de la solitaire d'ébène porta ses fruits. Je vacille durant une poignée de secondes. Juste une petite et ridicule poignée de secondes mais une poignée suffisante pour que la louve me lance un coup vers mes pattes arrières. Maline cette solitaire, je crois que je l'aime bien. Le mouvement me fauche les pattes arrières et pour la première fois je chute. Non décidément, je ne comptais pas tuer cette louve. Une combattante pareille ne pouvait que recevoir tout mon respect. Mais, ce qui était fait était fait et ce combat devait se terminer d'une manière ou d'une autre. A quoi serve les chutes Ebène ? Les chutes servent à apprendre à se relever, plus fort, plus rapide, plus puissant. Sans chute point de gloire me disait Trésor. Tu avais raison mère comme toujours. La louve pataugea dans le sable pour se relever laissant une trace pourpre derrière elle. Durant une seconde, je me demande comment tout cela a t'il pu arrivé. Mais, je me rappelle bien vite que dans ce monde tout va vite, trop vite. Je bondis sur mes pattes et m'élance vers la louve mais je m'arrête au dernier moment à quelques pas d'elle et lui lance : C'est une bien vilaine blessure que tu as là solitaire. Sois en fière, elle prouve que tu as combattue vaillamment. Je te propose de changer la nature de ce combat. De combat à mort passons à amical. Puis, je m'élance et plaque mes pattes sur le poitrail de la louve l'immobilisant par la même. Je fais attention à ce que mes griffes n'aggravent pas sa blessure et plante mes yeux dans les siens dans l'attente de sa réponse.
HRP : J'ai inversé les pattes mais au final cela ne change pas grand chose
Ta blessure te faisais souffrir, et tu sentis une de tes pattes se dérober sous ton poids. Tu repris vite tes émotions, remuant un peu la tête pour revenir au réel alors que celle-ci te tournait affreusement. Le sang s'écoulait, comme une petite cascade d'eau claire. Sauf que cette eau était rouge, rouge et poisseuse, sombre et douloureuse. Tu aimais l'odeur du sang, mais pas le tiens. Et ce Navnik allait payer pour l'avoir fait couler.
"C'est une bien vilaine blessure que tu as là solitaire. Sois en fière, elle prouve que tu as combattue vaillamment. Je te propose de changer la nature de ce combat. De combat à mort passons à amical."
Avant que tu ne puisses répondre, le loup noir s'élança sur toi et te plaqua au sol, sans pour autant te faire trop mal. Malheureusement, le simple fait de toucher le sol appuya sur ta plaie, et tu poussas un grognement de colère, pour cacher le gémissement de douleur qui te torturait la gorge. Il voulait combattre amicalement ? La bonne blague. Toi tu n'avais pas du tout envie de combattre pour le plaisir. Les combats d'amitié, c'était pour les faibles. Et tu n'avais pas du tout envie de te rappeler toute ta vie que tu avais cédé à un loup de meute en combattant contre lui amicalement.
"Jamais."
Tu étais bien consciente du danger dans lequel tu venais de te fourrer jusqu'aux oreilles. Ce Navnik était bien plus fort que toi, il gagnerait à coup sur. Mais tu préférais encore mourir sous ses coups, plutôt que de perdre avec cet affrontement amical sur la conscience. Comme il te maintenait au sol, tu en profitas pour lui griffer le ventre avec tes pattes arrières, contorsionnant ton propre ventre, ce qui appuya de nouveau sur ta blessure. La colère enflamma ton regard, et tes griffes raclèrent la peau fine du mâle, faisant couler son sang sur ton pelage. Pourtant, il te maintenait toujours. Et un seul coup à la gorge pouvait lui permettre de te tuer facilement.
La seule réponse de la solitaire fut un grognement de colère. Un sourire étira lentement mes babines au moment ou je me dis que cette louve aurait eu une place de choix dans la horde de Bourreau d'agonie. Elle avait tout de la hargne à l'opiniâtreté. Si nous étions quelques mois en arrière, cette louve serait surement hordienne et moi je serais encore Sekmet. Donc au final nous aurions toujours été ennemis. Je pouvais l'abattre là tout de suite. Il ne me suffisait que d'une seule chose à faire. Planter mes crocs dans sa jugulaire et tirer dessus d'un coup sec ou alors enserrer sa gorge entre mes crocs et l'étouffer lentement mais surement. Mais, personnellement je préfère la rapidité d'une exécution propre et nette à un long spectacle d'agonie sadique. Tout cela avait commencé d'un malentendu et j'étais suffisamment bon pour le comprendre et accepter mes tords si elle était prête à en faire de même. Mais, la louve avait refusée mon offre d'apaisement. Elle allait devoir en payer le prix et le prix fort. Aussi, je ne fus nullement étonnée d'entendre le mot jamais sortir de sa gueule dans un râle rauque de douleur. Le fait est que j'ai déjà gagné ce combat que tu veuilles bien l'admettre ou non mais quoi de plus normal entre deux adversaires de force inégale. Visiblement, la louve était lassée de vivre ce qui peut tout à fait se comprendre au vu de sa situation de solitaire. Puisqu'elle lacérait mon ventre de ses griffes et mon sang coula sur le pelage tout aussi noir que le mien de la jeune louve. Tu viens de signer ton arrêt de mort. Finalement, je crois que je me suis trompé vis à vis d'elle, elle est tout sauf maline. Et bien pour commencer défier un loup trois fois plus fort que vous est une belle preuve de stupidité. Enfin, bref tout ca pour dire que cette louve ne sera jamais une alliée de ma meute alors mieux vaut qu'elle soit morte plutôt que de devenir une ennemie potentielle. Je me déplace d'un bond avant de laisser libre cours à ma furie. Le monstre est sorti de sa cage. Je lui laboure furieusement tout le corps de mes griffes. Le ventre et les flancs surtout et bientôt la plage devient pourpre. J'esquive et pare la plupart de ses contre attaques avec une aise déconcertante. J'ai fini de jouer là c'est ta vie qui est entre mes pattes solitaire. La défense de la louve se fait chaque seconde de plus en plus faible. Ses blessures sont trop importantes et la fatigue doit la gagner. Je fais un bond par dessus son corps ensanglanté et une fois de l'autre coté. Je plante durement mes cocs dans son épaule. Puis, je me retourne et quitte la plage d'un pas nonchalant. Daante va devoir m'examiner mais je n'ai que des blessures superficielles. Je n'ai aucun regret car j'estime ne lui avoir donné que ce qu'elle désirait : de la violence gratuite. Elle en a eu pour son argent. Et je ne donne aux gens que ce qu'il mérite moi.
The end
HRP:
Je ne l'ai pas tué mais bien amoché mais bon tu l'as bien cherché aussi. Merci pour ce combat fort utile.
La colère sembla alors enflammer les prunelles de ton adversaire, et tu te rendis compte, trop tard, que tu venais de signer ton arrêt de mort. Cependant, tu préférais encore mourir debout, que vivre à genoux. Même si dans le cas présent, le Navnik te dominait largement. Il s'écarta alors d'un petit bond, et tandis que tu t'apprêtais à te relever, malgré ta blessure à la côte, il se jeta sur toi comme une furie. Ses griffes labourèrent des côtes, et le sang coula abondamment. La douleur était telle que tu poussas un hurlement de haine, de rage, d'horreur et de souffrance, tout cela mêlé à la fois. Tes pattes arrières battirent le vide tandis que le Navnik déchirait ta peau, mais tes griffes effleurèrent à peine le mâle sombre. Ses coups s'arrêtèrent pendant quelques secondes, secondes durant lesquelles tu te permis d'espérer qu'il en avait terminé, mais une affreuse douleur à l'épaule te fis comprendre le contraire. Le sang coulait, les larmes aussi. C'était bien la première fois que tu te permettais de hurler de douleur devant un loup, de te montrer si faible devant lui. La peur te torturait le coeur, et tu n'avais même plus la force de te débattre. Un voile noir s'abattit devant tes yeux, tandis que tout ton corps te faisait souffrir, puis soudain plus rien. La mort t'avait-elle emportée ?
HRP:
Beau combat, je vais demander nos points de jauges et l'archivage ! ♥