Force : 13 Agilité : 16 Endurance : 19

C'était la première fois que je m'approchais si près d'un repère humain depuis mon arrivée sur ces terres. Je n'avais pas peur non loin de là. Les seuls sentiments qui percent ma carapace corporelle en ce jour sont la colère et la haine. Cela fait deux ans que j'ai perdu ma mère et le reste de ma meute dans ce massacre sans nom. Mais, la douleur est toujours aussi forte. J'admire Ebène qui a réussi a passé outre notre passé sanglant. Mon frangin a même réussi à construire une famille avec cette louve aussi noire que lui. Le gamin a toujours été plus lucide que moi. Je n'ai jamais eu sa discipline et sa maitrise. Moi, j'ai toujours été impulsif. Il faut croire que j'ai le sang chaud comme on dit. Cela m'a apporté plus de tords que de bénéfices mais qu'est ce que j'y peux. On ne peut rien face à sa nature. Alors, je me mets à grogner de colère à l'orée des bois. Toutes ces odeurs humaines réveillent mon instinct primaire le plus bestial et je n'ai qu'une seule envie. Me jeter dans ce repère de bipèdes et en tuer le plus possible. Je secoue la tète fermement. Non, je ne dois pas être aussi con. Je ne dois pas crever bêtement alors que j'ai retrouvé mon frérot. Alors, je me calme peu à peu et étudie la configuration des lieux tout en humant l'air afin d'évaluer le nombre de défenseurs et leurs natures.

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'Dé de Pillage' : 11

Force : 13 Agilité : 16 Endurance : 19

Il n'y a pas beaucoup de bipèdes. J'en renifle à peine une dizaine. Par contre, je sens une poignée de molosse disséminés ca et là. Cela ne me dit rien qui vaille, je peux surement faire face à un chien en un contre un mais je ne pourrais surement pas faire le poids face à un groupe de clébards bien décidé à me faire la peau. Il va falloir que je trouve un moyen de ne pas me faire repérer. Je m'apprête à m'élancer jusqu'au moment ou je me dis que j'ai oublié l'essentiel. Je lève le museau vers le ciel et profite d'une bourrasque de vent pour humer les effluves de bétail émanant du village. Je vais me contenter de ce que je pourrais attraper. Il ne vaut mieux pas que je sois trop gourmand. Je repère ainsi le chemin le plus rapide jusqu'aux enclos. Je m'élance au trot en faisant bien attention à ne pas me trouver dans le sens du vent. Il ne faudrait pas que les chiens détectent ma présence avant même mon entrée dans le village. Je me cache derrière un mur en très mauvais état. Afin d'attendre que le bipède soit passé. Bordel, au lieu de nous pourrir la vie ces imbéciles feraient mieux de rénover. J'ai l'impression que ce mur va s'effondrer sur mon dos. Une fois débarrassé de la sentinelle, je m'élance à toute allure entre les battisses bipèdes. Je ne m'attarde pas sur l'étrangeté de leurs constructions parce que si je commence je serais encore ici dans dix ans. Et, je préférais être loin dans les minutes qui viennent. Je ralentis l'allure et me cache de nouveau dans un coin sombre. Allez mon vieux plus que quelques mètres et c'est bon. Je m'élance à toute vitesse et bondis par dessus la barrière de l'enclos de la volaille. Je tourne la tète et distingue un chien dans l'autre enclos posté au milieu des moutons. Il semble m'avoir repéré. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne signale ma présence. Je bondis sur une dinde et lui broie le cou d'un coup de croc. Puis, j'enfourne mon butin dans la gueule et déguerpis au moment ou le chien se met à aboyer furieusement. Trop lent le toutou. Trop lent !

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'Dé de Pillage' : 10

Force : 13 Agilité : 16 Endurance : 19

Une fois la dinde ramené au garde manger je reviens sur mes pas et me poste de nouveau à l'orée du village des hommes. Cette fois, ce n'est pas la haine qui brule dans mes pupilles mais l'envie. Ce pillage m'avait apporté une dose d'adrénaline que je n'avais plus ressenti depuis mes derniers combats de solitaire. Une sensation si grisante que l'espace de quelques instants je me sens pleinement vivant. Le gout du risque, une chose que j'ai su inculqué à Ebène dès son plus jeune âge. Et, je dois reconnaître qu'il ne l'a pas perdu puisque j'ai senti son odeur dans les environs tout à l'heure. Je m'élance de nouveau en direction du village des bipèdes. Un sourire victorieux sur les babines comme si la proie pendait déjà dans ma gueule. Je prends le même chemin que tout à l'heure pour plus de sureté. Ce qui est une très bonne idée car les sentinelles font visiblement le même parcours que tout à l'heure. Une fois en vue des enclos, j'entends un grondement rauque. Le molosse de tout à l'heure. Il faut absolument que je l'empêche de l'ouvrir. Je m'élance et bondis agilement par dessus la barrière de bois et j'atterris lourdement sur le chien qui s'apprêtais à ouvrir sa grande gueule pour signaler ma présence. Nous roulons sur le sol et échangeons coups de crocs et de griffes dans un mouvement rageur. Je plante mes crocs dans son épaule et me relève. Je lui décoche un coup de griffe dans l'œil. Le sang se met à couler. Je crois que je lui ai percé l'œil. Je me détourne bien vite du canidé et bondis par dessus l'autre barrière. Je lance un coup de patte vers un poulet. Mes griffes labourent la volaille qui s'écroule. Je bondis et lui brise le cou avant de le saisir entre mes crocs. Le chien se mets à aboyer comme un fou furieux. Et les bipèdes émergent des rues de la ville. Je m'élance et quitte les lieux à toute allure au moment ou moment ou les balles sifflent au dessus de ma tète.

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