Ce sujet est un rp de chasse solo continu. Lorsque je le pourrai (min. une fois par semaine), je posterai un message de chasse avec un lancer pour tenter de rapporter à la meute des proies.

mémo chasse:

Les premières lueurs du jours venaient d'apparaître lorsque j'avais quitté mon doux foyer chaud. Ayant la ferme intention de mettre en pratique ce que m'avait appris mon mentor quelques semaines plus tôt, je me dirigeai vers une des terres du Nord particulièrement fertile en cette saison : les Marais. J'avais entendu les Anciens en parlaient comme d'une riche terre en fin de saison estivale, presque à l'automne. Je le savais depuis plusieurs jours déjà, mais j'avais réellement décidé de sortir le jour de mon sixième mois, comme pour fêter ma venue au monde. Le soleil était déjà levé lorsque j'arrivai enfin au lieu dit.

Je fis rapidement le tour du marécage en repérant quelques cachettes où je pourrai m'y dissimuler toute la journée. Durant ma ronde, le ciel s'était assombri, offrant une ombre loin d'être fraîche. Temps idéal pour chasser ! En revenant sur mes pas, je m'insérai sous le première buisson que j'avais repéré. Je n'eus aucun mal à me faufiler à travers les branches grâce à ma petite taille. Là, j'attendis ma première proie.

Quelques minutes suffirent à peine. Devant moi, près d'une bulle d'eau, un mulot avait décidé de sortir s'abreuver quelques minutes dans la brume matinale. Il s'était sans aucun doute dit qu'aucun prédateur ne viendrait l'embêter de si tôt par ce temps-là. Mais c'était mal connaître les loups. J'attendis le bon moment pour lui sauter dessus. Pas assez pour lui laisser le temps de finir de boire. D'un mouvement vif, je mis fin à l'écart qui nous séparait et d'un même geste, je le saisis au cou. Mes petites canines bien encrés dans sa peau, je serrai d'un coup sec pour ôter sa vie. Sur l'instant, une onde de remords m'envahirent et les larmes me montèrent aux yeux. Qu'avais-je fait à cet animal inoffensif ? Puis, l'instinct prit le dessus, oubliant tout sentiment de culpabilité.


Résultat du dé : 8 + 3 = 11

Plaçant l'animal sous le buisson, je me dirigeai vers une deuxième cachette, plus à l'évidence. On ne me voyait toujours pas sous l'épais manteau de feuillages que m'offrait le petit végétal. Ce coup-ci, j'attendis une bonne heure avant de voir un nouvel animal. Ou plutôt devrais-je dire des, puisque plusieurs lapins, peu habitués à un terrain aussi hostile, débarquèrent en bondissant. L'Alpha devant ouvrait le chemin, s'arrêtant plusieurs fois pour humer l'air. Il devait chercher sa direction pour trouver une meilleure terre que celle-ci pour sa troupe. Devant tout ce choix, mon arrière-train se mit à se dandiner doucement. Je ne pouvais pas les louper ! Ma langue passa plusieurs fois sur mes dents encore ensanglantés et l'excitation monta.

L'une des femelles s'arrêta un instant pour boire à son tour, comme l'avait fait ma précédente victime avant elle, laissant les autres avancer sans elle. Grossière erreur ! Avec la même vigueur, je fonçai vers elle, gueule ouverte. Mais je ne fus pas assez discret. En entendant le bruissement des feuilles, la lapine se retourna pour commencer à s'enfuir, alertant les autres par la même occasion. Je ne relâchai pas pour autant mes efforts. Me lançant à sa poursuite, je réduisai petit à petit la distance qu'il y avait entre nous. Plus que quelques centimètres....

Une fois assez proche, je tendis le cou pour lui choper la croupe. Raté. J'accélérai ma cadence et lui bondit sur le dos, l'écrasant de tout mon poids. Je mis fin à sa course et laissai les autres détaler. C'était elle qui m'intéressait. Un sourire lupin apparut sur mes lèvres et j'en fis ma deuxième victime. Je la pris par la peau du cou pour rejoindre ma première proie que j'empoignai également, avant de rejoindre mes terres.

Ma première chasse fut très bonne et j'en étais très fier !


Résultat du dé : 5 + 3 = 8

Hop ! Deuxième jour de chasse et toujours la même motivation. J'étais prêt à en découdre avec de nouvelles proies, qui cette fois-ci, je l'espère, seraient plus grosses. Je revins vers la marais au milieu de la journée, lorsque le soleil était à son zénith. Je trottinai joyeusement entre les flaques d'eau assez profondes, veillant à ce que rien avait bougé depuis la veille. Satisfait de ma ronde, je rejoignis bientôt une de mes cachettes, sous un buisson assez dense. Du moins, à première vue. De là où je me trouvais, on pouvait me voir non pas de la terre, mais des airs. Lorsque j'avais fait mon entrée dans les marais, je n'avais pas vu l'aigle au dessus de moi, guettant lui aussi sa proie. Il avait attendu que je m'installe confortablement dans mon abri pour fondre sur moi d'un coup vif. En voyant ses griffes acérées arrivaient dans mon champ de vision, je sortis du végétal, craintif. J'émis plusieurs couinements pour me défendre avant m'enfuir malgré moi. Je ne pouvais pas rivaliser contre un rapace plus fort et plus imposant que moi.

Je détalai alors dans les marres, m'engloutissant dans plusieurs d'elles, ce qui ralentit considérablement mon avancée. Je ne voulais pas mourir sous les pattes de ce volatile de malheur ! Les poils mouillés, je sortis enfin de la dernière flaque avant de m'échapper des marécage. La peur grandissait dans mon ventre. La traque me parut durer des heures alors que quelques minutes s'écoulaient à peine. Le prédateur m'abandonna subitement, comme s'il avait trouvé quelque chose de plus important qu'un maigre louvard comme moi. Mon allure se fit plus douce et je repris ma respiration. Que d'émotions ! Je rebroussai chemin et décidai de tout de même d'essayer d'attraper quelque chose pour pas que ma journée soit totalement perdue. Mais avant, je devais récupérer.


Résultat du dé : 4 + 3 = 7

Totalement épuisé, je choisis un nouvel endroit pour me cacher, prenant garde de ne pas me faire avoir de nouveau. Je profitai de quelques minutes réparatrices pour reprendre une respiration normale et détendre mes petits muscles. La course m'avait éreintée ! J'allais bien dormir ce soir, à coup sûr. Les nourrices allaient pas lutter pour m'endormir pour une fois. Fermant doucement les yeux sous le poids de la fatigue, je faillis louper la venue de ma seule et unique proie de la journée. Près d'une flaque, un faisan fit son arrivée. Un drôle de volatile à en juger ses couleurs vives et sa longue queue plumée. Instantanément, mes paupières se rouvrirent. Mes narines mémorisèrent la douce odeur sauvage de l'animal. C'était la première fois que j'en croisai un de si près ! Dès qu'il eut le dos tourné, je m'élançai à sa poursuite, les griffes sorties. Je profitai de l'effet de surprise pour lui barrer son chemin, ayant prédit le chemin de fuite qu'il aurait pris. Je le chopai entre mes deux pattes et m'amusai avec lui avec ma mâchoire. Son supplice ne dura que quelques secondes.

Plantant sauvagement mes ongles dans sa peau cuivrée, je lui tordis le cou d'un geste vif et direct. Aucun son n'échappa de son bec. C'était quand même une grosse victime ! Je décidai de la traîner jusqu'à l'épave et j'entrepris sur le champ le retour. C'était quand même loin de là où je me trouvais. Un vilain charognard pourrait me tomber dessus et me voler ma proie si je tardais trop !


Résultat du dé : 5 + 3 = 8

À ma plus grande joie, après avoir passé un mois entier sans pouvoir chasser, me voilà de retour sur les terres nordiques, prêt à tout pour attraper quelque chose à manger. Pour ma meute et moi, bien évidemment. J'étais loin d'être égoïste ! Les symptômes de l'épidémie se firent de plus en plus sentir, si bien que voilà plusieurs jours que je n'avais pas dormi. L'insomnie avait pointé le bout de son nez malgré la grosse fatigue que je cumulais. Par moment, il m'arrivait de me demander comment je réussissais à tenir debout tellement j'étais faible ! Aujourd'hui, j'avais réussi à réunir assez de forces pour tenter de chasser. Je ne pouvais plus passer à côté, ça remontait à trop loin la dernière fois que j'avais essayé d'attraper quelque chose ! C'était d'un naturel heureux que je rejoignis bientôt le marais empoisonné.

Il n'avait pas changé. C'était parfait. Au moins, je n'avais pas besoin de faire le tour du marécage pour me repérer puisque rien n'avait bougé. La seule chose qui avait évolué était le climat. Plus rude. Plus froid. Plus entreprenant. Heureusement que mon duvet d'été avait fait place à celui d'hiver si non, j'aurai pas pu tenir face à ce vent glacial. Près d'un buisson, je me tapis. Les oreilles dirigées vers l'avant, j'attendis qu'un animal se montre. Même un minuscule, je m'en fichais. Les minutes parurent longues. Une éternité. Je me mis rapidement à soupirer, n'en pouvant plus d'attendre. J'avais oublié que la chasse requérait une certaine patience, que je n'avais pas totalement encore. Par chance, plusieurs lièvres se pointèrent dans les marais, innocents. Ne pensant plus, je bondis au milieu du groupe, tentant d'en attraper au moins un pour assurer ma prise. Mais ils furent plus rapides que moi. J'en pris un en course, espérant l'avoir. Mais c'était trop beau pour être vrai.

Brutalement, une douleur envahit mes oreilles, me forçant à m'arrêter. Je me mis à gémir, à couiner. Le sang du cauchemar ? Je ne savais pas. Ma proie se réfugia dans son terrier, fier de ne plus m'avoir à ses trousses. À cause de ma maladie, je dus rentrer tout seul ! Pfffff !

Remis sur pieds, j'étais enfin en état pour pouvoir de nouveau chasser. Et je dois avouer que ça m'avait énormément manquer cette dernière semaine. Je ne pouvais plus craindre de perdre mes proies comme la dernière fois, à cause du Sang des Cauchemars. J'étais un louvard neuf depuis ce jour et je comptais bien en profiter au maximum.

Le Soleil était au Zénith, du moins le supposais-je lorsque je sortis enfin de mon abri, en plein cœur du territoire Sekmet. Je savourais pleinement les retrouvailles avec mes terres depuis ma libération. De nouveaux arrivants avaient fait leur entrée chez les Sek, dont une petite louve à l'apparence particulière qui piquait ma curiosité maladive. L'avenir nous dira si on est simplement amis ou peut-être plus qui sait. Je m'étirai enfin de tout mon long, profitant de l'effort pour bailler peu gracieusement. J'étais seul, je pouvais enfin être un vrai mâle dont l'élégance importait peu. Héhé. Je pris rapidement la direction du territoire nordique, imaginant ma potentielle chasse. Et si aujourd'hui je ramenai enfin un gros gibier ? La meute pourrait être fière de moi !

Je foulai bientôt les marécages. La traversée avait durée une bonne heure, au petit galop. Je m'étais échauffé pendant le trajet, donc inutile de le faire sur place, ce qui me permit de prendre tout de suite ma place. Près d'un buisson, je m'allongeai. Ma truffe, désormais humide, se mit à fonctionner, espérant trouver une odeur animalière. Mais rien. Je me déplaçai alors de végétaux en végétaux en prenant soin de ne pas rentrer dans ces marais poisseux et acides. C'était pas le moment de me salir, même si j'adorais patauger dans les flaques d'ordinaire. Derrière chaque buisson, je m'arrêtai un instant pour flairer, observer, guetter un quelconque signe de vie. L'expérience dura un bon moment avant que je ne franchisse un faible conifère assez grand pour pouvoir cacher tout mon corps.

Derrière celui-ci se cachait un amphibien qui croissait gaiement. Qu'est-ce qu'il était moche ! De dos, il ne pouvait pas m'apercevoir, sauf s'il se retournait ou si je faisais assez de bruits pour me faire remarquer. À pas feutrés, j'avançai vers lui jusqu'à sa hauteur. D'un bond, je bondis à côté de lui, réveillant en lui un sentiment de panique. En une fraction de secondes, il se dégagea de moi pour s'enfuir en sautillant. Il effectuait de trop grands bonds pour que je puisse le rattraper, mais je ne perdis pas aussi rapidement espoir. Me lançant dans un galop assez énergique, je le pris en course.

Ce n'est que lorsque je ne l'eus plus dans mon champ de vision que je stoppai ma course pour entrer dans un trottinement régulier, afin de refroidir mes pattes. Tant pis pour moi, mais au moins, je pouvais être satisfait de n'avoir pas eu un animal aussi hideux en guise de trophée ! Brusquement, alors que je franchisai une énième flaque, quelque chose attira mon regard. Immobilisant tout mouvement, je tournai ma tête vers celle-ci pour mieux observer l'intérieur. Un poisson, assez gros, nageait tranquillement à l'intérieur et avait fuit le bord lorsqu'il avait vu mon ombre frôlait son bassin. Je me léchai les babines. Il s'avérait être une meilleure proie que le crapaud. Sans trop réfléchir, je plongeai à l'intérieur de la mare saine - heureusement -, tentant de l'attraper avec mes griffes. Se débattant comme une anguille, il glissa entre mes coussinets et ceci plusieurs fois. Redoublant d'efforts, ma tête plongea à son tour, crocs bien en évidence. Je voulais absolument l'attraper !

Brusquement, le poisson se retrouva coincé contre un bord du marais. Les flaques, nombreuses, ne se rejoignaient pas toutes entre elles, comme c'était le cas de celle-ci, bien qu'elle soit toute de même de taille conséquente, sans pour autant être grande. Je profitai du cul de sac pour le coincer entre mes antérieures. Mon museau arriva bientôt près de l'animal pour que je puisse planter aisément mes dents à l'intérieur de ses écailles, coupant toute respiration. Je sortis enfin le poisson de l'eau, satisfait. Maintenant, je pouvais rejoindre les miens tranquillement.