Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 La peur au ventre fait courir plus vite. [ entrainement ]

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Lun 21 Sep - 14:38

J'avais besoin de me sentir vivant. De me sentir exister. Les récents événements m'avaient affectés trop profondement. Je n'en pouvais plus de ces murs, de cette cave. J'en avais marre de ne plus me sentir vivre libre, enivré par l'air de la vie de solitaire. Par les risques qui vous pousse à sentir chaque manque de votre corps. J'avais besoin de ressentir de nouveau ces montées d'adrénaline. Puissantes, vivifiantes. Elles me rappelaient à quel point j'étais vivant dans ce monde de désolation.
Mes pas me portèrent dans un lieux que la guerre avait ravagé. Les tranchées et ses boyaux. Lieux de danger, lieux de mort. Je marchais, silencieux, observant les alentours. Mon épaule était toujours douloureuse. Mais aujourd'hui, elle ne m'arrêtera pas. 
Surplombant l'un des boyaux sinueux je m'élança en son sein. Courant parmi les cadavres pourrit, je sentais mon coeur battre à tout rompre. Je sautais, grimpait, esquivait. 
L'extase de celle course rapide et effraînée au milieu des cadavres emplie mon coeur. Je me sentais revivre. Excité. Je respire au rythme de la course dans ce lieux de désolation et de mort.


Alors que je courais, une ombre face à moi réagit. Un coup de feu retentit. J'eu le temps de sauter sur le côtés, sans ralentir la dite course. J'entendis un cris de peur. Et l'ombre se coucha au sol quand je bondis par dessus lui. Un nouveau coup de feu retentit, et frola mon oreille droite. Mon épaule devint lourde, mais ne m'empêcha pas d'accelerer encore plus fort. 
La mort me donnait des ailes. Le danger me faisait revivre. Ainsi pendant plusieurs minutes je couru traversant ce champ de guerre.


Force : 25 Agi :13 Endu : 11
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Lun 21 Sep - 14:47

J'étais parvenu à traverser les tranchées. Atteignant l'autre rive, je me coucha épuisé le souffle court. J'avais réussis. Je n'y avais pas laissé un poils ni un crocs. J'avais couru, couru pour survivre. Couru pour me sentir exister. Le ic était que je me retrouvais désormais coincé entre deux zones de danger. Je n'avais pas réfléchis à cette partie là. Je devais donc rebrousser chemin.
L'exercice me parut infranchissable, alors je me reposa encore quelques minutes. Je pouvais y arriver. J'avais fais l'aller alors le retour serait possible? Je chercha le chemin le plus court vers le retour. M'approchant à pas feutré vers les boyaux, vérifiant la présence d'humains. 


La voie était libre. Je m'élança de nouveau au coeur de cette terre creusée, défrichée, empoisonnée. L'odeur de cette tranchée était plus forte. Rancit, moisit, pourriture. Tout ce mélange m'écoeura, et je dû encore accéléré ma course. Cette tranchée était plus sinueuse. Je tournais, droite gauche, courant encore, gauche droite. Le souffle court cette fois. L'épuisement commencais a se sentir en moi. 
Je ne devais pas ralentir. Droite gauche.
A une intersection, je tomba nez à nez avec un groupe d'hommes. Ils eurent juste le temps de m'apercevoir que je fonçais deja tete baissée sur eux. Je m'encastra dans le premier, pris appuis sur le second, et sauta par dessus le reste du groupe. L'un d'eux aggripa ma patte et me fit tomber. Ils criaient, alors je grogna a mon tour. L'homme qui me tenait me lâcha de surprise et je bondis de nouveau pour fuir. J'entendis des pas me suivre dans ma course, des hommes rechargeants des armes. Je me retourna pour vérifier la distance entre eux et moi. Elle était trop courte. Je sauta derrière un cadavre quand les coups retentirent. L'esquive fut precise et nette. Je rampa jusqu'a la prochaine biffurcation qui donnait sur la sortie du boyau, et je me remis a courir. 


J'avais survécu. Je me sentais fort, et vivant. Enfin 
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Ven 2 Oct - 12:09

1er OCTOBRE 


La peur qui m'avait animé avait été si puissante, si calcinante, que j'en étais devenu ivre. Ivre d'avidité. J'en voulais plus. Je voulais me sentir encore puissant, encore vivant. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas remis les pattes chez les esobeks, fuyant mes sentiments comme un enfant égoiste, ignorant le mal que ce depart pourrait causer. 
Non, je n'étais pas encore prêt. Je devais être plus fort, plus puissant, me battre, avec encore plus d'ardeur, devenir un vrai guerrier. 

Alors je retourna en ces terres de désolation.
Fit face de nouveau au vermisseau. Boyaux de flammes, qui annoncent la mort. 
Et je bondis en son creux. Les tranchées empestaient toujours autant la boue, et le sang.
Mais je courais, pour ma vie, pour ma survie.
Je courais.
Bondissant par dessus les délabres, et les vestiges du passé.
Par dessus les corps calcinés, empestant la décompostion, je bondissais.
Mon coeur tambourinant en ma cage thoracique, je me sentais vivant.
Encore, toujours plus. La traversée dura un moment, mais étrangement, elle fut plus calme que la précédente. Ou du moins l'aurais-je esperer.

Un tank fit sont apparition au bout du boyaux dans lequel j'avais tourné. Monstre de fer, perdu errant au dessus d'un trou géant. Cadavre sanglant. 
En son ombre, trainait des humains, essayant de le dégager de la boue. 
Ils ne me virent pas de suite, ils n'entendirent pas mes pas galopant dans la boue.
Ce ne fut que mon grognement rauque et puissant qui les firent s'écarter, me laissant la place de bondir assez haut pour chevaucher le monstre de fer. 
Du haut de mon perchoir, je les regardais.

33/27/23
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Ven 2 Oct - 12:18

1er OCTOBRE 

Ils se mirent à hurler des phrases dans un langage étranger. L'un d'eux se précipita sur son arme, et je réagis enfin. Je leur bondis de nouveau dessus, l'un d'eux pris la fuite. Les deux restants hurlaient. J'arracha l'arme du bras de celui qui essayait de tirer, et la jeta contre le tank, sur lequel l'arme se brisa avec force. L'autre m'attrapa la queue pour me détourner de son collègue. Je me detournis et montrant les crocs, lui sauta au visage. 
Je sentis sa chair se diviser sous mes griffes acérées. Des hurlements sortaient de son gosier, encore plus puissant. Mais il était maintenant trop occupé a pleurer ses blessures que defendre son camarade. Celui ci cherchait dans un sac en toile de quoi se défendre, mais je fus bien trop rapide pour lui. Je sauta sur son pauvre corps absent d'outils de défense. Il s'écrasa avec bruit dans la boue qui jonchait la tranchée, hurlant de peur. Je le mordis a l'épaule, il m’asséna un coup de poing dans la truffe auquel je repondis en mordant le dit poing. 

Les deux hommes étaient désormais en train d'agoniser et de pleurer. Je me sentais puissant. Vengeance de toutes les chasses volées par vos soins. Je haissais les humains, et les blesser me faisait me sentir imposant face à leur corps trop faible pour se defendre sans armes métaliques. Qu'allaient-ils faire maintenant? Je me tenais face aux deux corps qui se roulaient dans la boue, imbibés par la peur. 
Mais un cliquetis me fit sortir de ma torpeur. 
Loin, face à moi, plusieurs hommes armés firent leur apparition. 
Ils me mirent dans leur champs de vision, et je savais que le jeu avait assez duré. Je bondis au dela du tank de fer contre lequel des balles retentit, et fuit, loin de tout ce sang que j'avais fais coulé, et du chaos que j'avais créer.
Mon coeur bondissait dans ma poitrine. Je suis toujours vivant.

33/27/23
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