Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Broken dolls (solo)

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Dim 20 Sep - 18:42

Force : 13 Agilité : 16 Endurance : 19

Une nouvelle journée débute et je sais qu'elle sera bien remplie. Entre mes entrainements, mes chasses et mes recherches de plantes, je ne sais plus ou donner de la tète. Aux premières lueurs de l'aube, je m'éveille et quitte ma tanière. Je prends la direction des terres de l'est. Une route que je connais désormais par cœur. J'arrive sur mon terrain d'entrainement au moment même ou le soleil se lève. Je m'installe sur une carcasse afin de profiter de ce spectacle d'une beauté incomparable. Mais, je me rappelle bien vite la raison de ma présence en ce lieu.
Je me détache alors de ce spectacle majestueux et me dirige vers un morceau de cuir fixé sur une pièce métallique ressemblant vaguement à un siège se trouvant à quelques pas de la carcasse de la grande roue. Je m'élance et percute de plein fouet l'objet devant moi. Ce qui le fait légèrement vaciller. Puis, je recule de quelques pas en grognant. Je me mets à tourner autour de la pièce de cuir. Puis, je bondis et plante mes crocs acérés dans le cuir dur. Je fais un bond en arrière avant de me lancer dans une série d'esquive. L'agilité n'a jamais été mon fort alors j'imagine que mes bonds ne sont pas des plus gracieux mais ce n'est foutrement pas le but. Un bond à droite, un bond à gauche suivi d'une roulade puis une esquive de l'épaule. Je me jette en avant et me mets à lacérer mon ennemi matinal. Les lambeaux de cuir brun volent dans tous les sens alors que je laisse libre cours à ma furie. Je lance un coup de patte vers le sommet du siège de manège. Puis, un revers de patte avant de bondir en arrière. Je recule de quelques pas sans quitter la pièce de cuir et de métal des yeux comme si elle allait se lever et se jeter sur moi d'un moment à l'autre. Je m'élance à toute allure et bondis quelques secondes avant l'impact final, une technique que j'ai enseigné à mon petit frère jadis. Je ne dois pas y penser, je ne dois plus y penser. C'était dans une autre vie. J'ai même l'impression que c'était dans un autre monde. Je reprends bien vite ma concentration. Et une fois de l'autre coté, je lance un coup de griffe sur le métal rouillé ce qui a pour effet de produire un crissement à vous bousiller les tympans. Je me jette de coté puis en arrière. Puis, je m'élance de nouveau et bondis une nouvelle fois au dessus de la cible obstacle. Je lance un coup de patte arrière sur le sommet du siège. Puis, je pivote sur mes pattes et plante mes crocs dans le cuir. Je les retire aussitôt avant de bondir en arrière. Je m'élance une dernière fois et percute la pièce de la défunte grande roue de toutes mes forces qui cette fois s'effondre sur elle même dans un bruit sourd. Je bondis et lacère frénétiquement le cuir avant de planter mes crocs et de secouer la gueule comme un fou furieux. Je m'arrête quelques instants plus tard, trempé de sueur et haletant. Je m'allonge sur le flanc afin de me remettre de cet entrainement intensif et épuisant. Tout en savourant, la fraicheur du sol forain je réfléchis au prochain exercice que je pourrais effectuer.
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Dim 20 Sep - 18:55

Je me relève finalement quelques minutes plus tard et me mets en quête d'un objet métallique que je pourrais porter ou tirer. Il ne faut pas qu'il soit trop lourd sinon cela finira comme la dernière fois. Je traverse les restes de la fête foraine, le museau vers le sol à l'affut de l'objet qui pourrait faire l'affaire. Je tombe sur la pièce idéale quelques instants plus tard. Il s'agit d'un tube métallique aussi long qu'une branche mais je dois d'abord vérifier que celle ci n'est pas trop lourde pour moi. Je tente de la saisir de mes crocs mais elle s'avère être trop lourde pour moi. Alors, je la laisse retomber sur le sol dans un bruit sourd et me remets à chercher. Je finis par tomber sur un tube métallique de taille bien plus modeste. Je la saisis entre mes crocs ivoire et entreprends de trainer ce poids à travers la fête foraine. Je tire la barre sur une soixantaine de mètres en marchant le plus vite possible mais je ne vais pas plus vite qu'une limace centenaire. Je traine mon poids pendant quelques mètres supplémentaires avant de le lâcher dans un fracas sonore qui brise le calme et le silence matinal. Je suis déjà trempé de sueur mais mes muscles ne me font pas si mal que ca. Les efforts paient après tout. Le plus dur était de reprendre l'entrainement mais une fois cela fait, mon corps retrouve ses sensations. Après, une courte pause je reprends la barre métallique entre mes crocs et fait volte face afin de refaire le parcours en sens inverse. Je tire mon poids sans me presser car cela ne servirait qu'à risquer d'écoper d'une vilaine blessure. Et je déteste m'auto soigner. C'est terriblement barbant. De plus essayer d'aller plus vite que la musique ne me facilitera pas la tache bien au contraire. J'avance pas après pas sans porter attention à la douleur grandissante de ma mâchoire. Je peux sentir mes muscles se tendre à leur maximum sous ma peau. La douleur commence à envahir mon esprit. Non, je n'abandonnerais pas. Je n'abandonnerais pas.Un éclair de détermination traverse mes yeux d'une clarté éclatante et je me remets en marche lentement mais surement. Une fois arrivé, je dépose délicatement le métal et me laisse tomber sur le flanc tout en haletant comme un buffle en train d'agoniser. Je suis assez fier de moi car je sais que plus j'ai mal plus l'entrainement a été efficace. Après un repos bien mérité, je prends la direction de la forêt aux pendus pour une petite chasse matinale.
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Ven 25 Sep - 16:35

Cela fait bien trop longtemps que je ne suis pas revenu m'entrainer en ce lieu. Le temps file, file entre nos pattes sans que nous puissions y faire quoi que ce soit. Que sommes nous fasse à la puissance immortelle du temps. Simples mortels que nous sommes. Je vais vous le dire. Rien nous ne sommes rien. Mais assez tergiverser et philosopher sur l'immensité de l'éternité, j'ai une séance d'entrainement à effectuer. Je fais le tour de la fête foraine au trot afin de vérifier que je suis bien seul d'une part et d'autre part afin de m'échauffer comme il faut. Tout en réfléchissant aux types d'exercice que je pourrais effectuer. Je cours ainsi à une allure modérée pendant une bonne quinzaine de minutes avant d'entrer à proprement parler dans ces ruines humaines qui semblent avoir été façonné pour servir de terrain d'entrainement pour mon espèce. Quelle belle ironie ou alors il s'agit juste d'une mauvaise blague du cosmos. Je ne saurais me décider en ce cas. M'enfin, rien à foutre au final. Allez, il est temps de se remettre au travail. Je vais commencer par un parcours d'obstacle puis j'enchainerais avec un entrainement au combat. Je m'élance au trot et parcours les lieux à ce rythme léger avant de redoubler d'efforts et d'accélérer à chaque foulée. Je vais de plus en plus vite à chaque mètre effectué. Je galope à présent au milieu de ce champ de ruine ou je deviens chaque jour plus fort plus endurant et plus agile. Je double la cadence et bondis au dessus d'un panneau de métal qui me bloque le passage. Je suis contraint de ralentir un peu. Ce que je fais à contre cœur. Puis, je bondis de nouveau devant un autre obstacle. Je me remets à galoper au milieu des débris en tout genre. Je bondis une fois de plus au dessus d'un empilement de débris me barrant le passage. Puis, je percute volontairement un tas de déchets. Le tas s'effondre et les déchets volent dans tout les sens. Une trainée de poussière me fait tousser bruyamment mais je continue mon parcours à toute allure un grand sourire sur les babines. Bordel que c'est bon de faire des efforts comme celui ci. J'avais oublié à quel point. La vie de guérisseur m'a vraiment ramolli on dirait. Je me lance dans une série de bonds et de slaloms entre des monceaux de métal de la même taille que moi. Je bondis puis esquive avant de bondir de nouveau puis de ramper dans un tunnel de fer dont je ressors quelques instants plus tard. Je bondis sur une caisse en fer avant de bondir sur une pile de déchets en tout genre qui s'effondre au moment même ou je bondis sur une pile de copeaux de bois avant de terminer en bondissant sur un tonneau dont la peinture s'écaille inexorablement. Je bondis une dernière fois et retrouve la terre ferme avec un plaisir non dissimulé. Mon cœur bat très vite et je suis trempé de sueur mais je m'en fous, je me sens bien. Je prends tout de même le temps de me remettre de ce parcours infernal avant de passer à la suite.Je repère une pièce de cuir qui a du se détacher d'un siège de manège on ne sait trop comment et m'élance vers cette cible idéale. Je me jette de sur la pièce de cuir rouge et la lacère de mes griffes avant de bondir en arrière puis sur le coté. Je bondis de nouveau en arrière et m'élance pour percuter ma cible quelques instants plus tard. Le choc fait basculer le siège qui tombe. Je me jette sur son sommet et lance des coups de griffes acharnés dans tous les sens avant de planter mes crocs brutalement et de secouer la tète comme un fou furieux afin d'arracher le maximum de cuir. Je m'arrête pour recracher des lambeaux de cuir et bondis sur le sol. Je me lance dans une série d'esquive avant d'effectuer une roulade devant le siège renversé. Je me retourne d'un bond et décroche un coup de patte avant vers le sommet de ma cible. Voilà pour ton œil ennemi imaginaire. Puis, je mords le coté du fauteuil puis recule et tourne autour de la pièce de cuir avant de mordre le coté opposé. Je continue mon manège et mords une autre partie. Puis, j'esquive des coups de pattes imaginaires avant de m'élancer et percuter de nouveau ma cible ce qui la fait à peine bouger. Je conclus mon entrainement en bondissant de nouveau sur le siège retourné et en y plantant mes crocs tout en le lacérant. Je m'arrête quelques minutes plus tard, épuisé et trempé de sueur.
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Ven 25 Sep - 17:04

Le moins que l'on puisse dire c'est que cet entrainement a été très intense. Je suis réellement épuisé alors je me rends jusqu'à une vieille carcasse d'un monstre de fer qui devait surement être là depuis bien avant ma naissance. Et bondis jusqu'à son sommet avant de m'y installer le plus confortablement possible. Une fois installé, je pose ma tète sur mes pattes avant et ferme les yeux dans la foulée. Je tombe bien vite dans le sommeil et profite d'un repos bien mérité. Je me réveille une heure plus tard, frais et dispo. Bien décidé à m'entrainer de nouveau. Je m'ébroue et lèche mon pelage fait de mille nuances argentés tout en réfléchissant à la suite des évènements. Qu'est ce que je pourrais bien faire maintenant ? Je sais je vais combiner deux exercices différents pour en faire un bien plus efficace. Alors, commençons par trouver un bâton. Je bondis de mon promontoire et me mets en quête de l'outil idéal. Je tombe quelques minutes plus tard sur un tube métallique de petite taille. Bon, j'imagine que je vais pouvoir le porter dans ma gueule contrairement aux autres barres métalliques auxquelles j'ai eu affaire. Je le saisis délicatement entre mes crocs le plus lentement possible afin de ne pas me briser la mâchoire si jamais il se révèle trop lourd pour moi. Mais contre toute attente, il est parfaitement équilibré. Oh, cela tire un peu ma mâchoire mais ce n'est pas très douloureux pour autant. Je marche au pas sur quelques mètres, mon poids dans la gueule afin de vérifier que je peux effectuer cet exercice sans risquer de lâcher le tube toutes les cinq minutes. Ca a l'air d'aller alors je m'élance au trot et fais le tour de la fête foraine avec mon poids entre les crocs. J'accélère alors la cadence et passe à une allure plus soutenue. Je galope mon poids me ralentissant légèrement et je reprends mon parcours d'obstacle là ou je l'avais arrêté. Je cours à une belle allure avant de bondir par dessus un obstacle. J'esquive de peu un débris métallique avant de bondir sur un tas de ferraille. Je bondis sur une caisse à quelques mètres de là puis sur un tonneau et pour finir sur un autre tas de ferraille. Je retrouve le sol quelques instants plus tard et me lance dans une séance de slalom. Les débris sont suffisamment proches les uns des autres pour rendre l'exercice compliqué. J'esquive du mieux que je peux mais ne peux pas m'en tirer sans quelques éraflures. Je m'arrête au bout du parcours et dépose le tube métallique à mes pattes pour prendre un moment pour souffler. J'ai bien travaillé aujourd'hui.
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Sam 26 Sep - 16:50

Un nouveau jour vient de commencer ce qui signifie une nouvelle session d'entrainement. Et, je ne connais pour le moment pas de meilleur terrain d'entrainement que cette ruine particulière. C'est pourquoi, je m'y rends le plus souvent possible. La vie de solitaire m'avait vieilli, usé et permis d'évoluer aussi car le guerrier avait cédé la place au guérisseur. Mais, une chose était sure, je n'étais plus le loup massif d'autrefois. Les années et les périodes de disettes s'en étaient en partie assurées. Cependant, il n'y avait pas que cela. Je ne m'étais pas entrainé une seule fois durant cette vie d'exil marquée par les combats incessants. Et, d'ailleurs cela avait failli me couter la vie quand on y pense. En même temps, à cette époque je n'étais qu'une ombre errant dans ce monde en ruine. Une de plus vous me direz mais malgré le désespoir, je m'étais accroché. Je ne savais pas vraiment pourquoi jusqu'à ce que je retrouve ma famille. Alors, ma détermination à reprendre du poil de la bête est parfaitement logique. Voilà, pourquoi je passais tant de tant en ce lieu que je voyais comme bien plus qu'un simple terrain d'entrainement. Je ralentis l'allure en arrivant aux portes de la fête foraine. Enfin, les portes c'est une expression parce que cela fait bien longtemps qu'il n'y a plus de portes ici. Bref, j'entre dans les ruines au pas comme si le silence des lieux était trop solennel pour être brisé. Mais, je repère bien vite un siège en cuir qui fera une cible d'entrainement parfaite alors je m'élance vers lui à toute allure. Le fauteuil est en piteux état mais tout ce qui se trouve ici l'est et peut être même tout ce qui se trouve en ce bas monde. Mes coussinets crissent dans un dérapage contrôlé avant que je bondisse et percute la cible de plein fouet dans mon élan. Ce qui le fait légèrement vaciller. Puis, je recule de quelques pas en grognant. Je me mets à tourner autour de la pièce de cuir. Puis, je bondis de nouveau et plante mes crocs acérés dans le cuir dur et tendre à la fois. Je fais un bond sur le coté d'un mouvement de corps agile avant de me lancer dans une série d'esquive. Un bond en arrière, un bond à droite, j'enchaine avec une roulade puis une esquive de l'épaule. Je me jette en avant et me mets à lacérer mon ennemi imaginaire. Les lambeaux de cuir brun volent dans tous les sens alors que je laisse libre cours à ma colère matinale. Il ne restera plus rien de cette pauvre pièce de cuir, rien que des lambeaux et des monceaux. Je lance un coup de patte vers le sommet du siège de manège. Je me lance dans une série de feinte de corps en plongeant tantôt mes griffes d'un coté ou d'un autre sans jamais toucher le siège de cuir. Puis, je décoche un revers de patte avant de bondir en arrière. Je toise la pièce de cuir brune d'un œil concentré tout en tournant autour de ma cible d'entrainement afin de reprendre mon souffle. L'adrénaline du combat pulse dans mes veines. Et, je savoure pleinement cette sensation grisante. Puis, je m'élance à toute allure et bondis quelques secondes avant l'impact final. Arrivé de l'autre coté, je lance un coup de griffe sur le métal rouillé ce qui a pour effet de produire un horrible crissement. Je me jette de coté puis en arrière. Puis, je m'élance de nouveau et bondis une nouvelle fois au dessus de la cible obstacle. Je lance un coup de patte arrière sur le sommet du siège. Puis, je pivote sur mes pattes et plante mes crocs dans le cuir. Je les retire aussitôt avant de bondir en arrière. Je bondis et lacère frénétiquement le cuir avant de planter mes crocs et de secouer la gueule comme un fou furieux. Je m'arrête quelques minutes plus tard, trempé de sueur et haletant. Un grand sourire étire mes babines alors que je constate que cela ne m'a pas fatigué tant que cela. Les entrainements portent donc leur fruits. Encore heureux !
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Sam 26 Sep - 17:27

Je prends tout de même le temps de me reposer avant de me remettre à travailler car il ne faut jamais être présomptueux de ses capacités. Croyez moi une telle attitude peut vite se transformer en défaut mortel si vous ne faites pas attention. Et, étant donné que j'ai faillis y rester une fois, je ne voudrais pas retenter le diable. J'ai pu tromper la faucheuse une fois mais je préfère ne pas me monter présomptueux. Vous me suivez. Enfin bon, que de palabres pour dire que je suis simplement aller m'allonger dans un recoin baigné de pénombre de la fête foraine. J'ai fermé les yeux mais le sommeil n'est pas venu. Il faut croire que présomptueux ou non, l'exercice précèdent ne m'avait pas épuisé, loin de là. C'est la raison pour laquelle je me relève après une dizaine de minutes de repos d'un ennui complet. Mais alors que je m'ébroue et me prépare à effectuer un parcours d'obstacle particulièrement corsé une odeur canine frappe mon museau vigoureusement. Je crois dans un premier temps qu'il s'agit d'un de mes congénères mais un examen plus poussé m'indique qu'il d'agit d'un chien. Mon sang ne fait qu'un tour et je ne réfléchis pas une seconde avant de m'élancer à toute allure dans sa direction. Qu'importe qu'un homme soit là quelque part en train de chercher son sale cabot. Qu'importe les risques, il est hors de question que je le laisse quitter ce lieu vivant. Cela fait maintenant deux ans, deux longues années depuis l'anéantissement des miens mais malgré tout cela la douleur n'a pas diminué en mon cœur, la rage et la colère non plus. J'ai juste appris à vivre avec mais la présence de ce canidé ici près de moi me brouille les idées. J'arrive à quelques mètres de l'intrus qui dévoile ses crocs dégoulinant de bave à mon intention. Je le détaille un instant. Il n'a rien d'un molosse. Il s'agit plutôt d'un solitaire en bien piètre état. J'étais surement comme lui avant ma rencontre avec Almo. Mais cela ne fait aucune différence. Le fait qu'il n'y a aucun bipède dans les environs me rassure. Je vais pouvoir mettre mon entrainement en pratique. Tu ne pouvais pas mieux tomber. Je me mets à grogner tout en faisant des mouvements circulaires autour de mon ennemi de fortune. Le chien suit mes mouvements et tourne sur lui même sans me quitter des yeux une seule seconde. Tu es moins débile que tu en as l'air, le chien. Aucune faille, aucune ouverture alors pas la peine de tourner autour du pot. Je bondis sur mes pattes et m'élance vers le chien qui s'élance lui aussi. Nul doute que le choc sera rude. Nous nous percutons lourdement dans un bruit sourd quelques secondes plus tard. Nous roulons sur le sol sur plusieurs mètres tout en échangeant coups de crocs et de griffes brutaux mais imprécis. Le chien noir se remet sur ses pattes plus vite que moi et tente de me mordre le flanc. Je lui envoie un coup de patte dans l'œil. Puis, lui balaie les pattes d'un mouvement habile. A mon tour de passer à l'offensive, je bondis sur mon adversaire et m'apprête à planter mes crocs reluisants dans la chair tendre de son ventre mais le chien me projette à quelques mètres d'un mouvement de pattes. J'atterris lourdement sur le sol et reste groggy durant quelques instants. Le chien me bondit dessus mais une roulade sur le coté me permets de ne pas finir bloqué sous son poids. Je me relève prestement et le percute de toute mes forces. Nous roulons une nouvelle fois sur le sol sableux de ces ruines tout en décochant des coups de griffes et de crocs d'une rare violence. Je sens le sang couler sur mes crocs mais je sens aussi une douleur dans l'épaule. Nous nous relevons en même temps sans lâcher nos prises respectives. Je tire de toutes mes forces sur ma prise au niveau de la gorge du canidé. Et un torrent pourpre s'écoule de son cou. Je regarde le chien égorgé se vider de son sang et mourir dans un ultime soubresaut avant de regarder mes blessures. Elles sont heureusement pour la plupart superficielles. Je lèche tout de même ma plaie de l'épaule afin d'accélérer la cicatrisation.
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Dim 27 Sep - 12:29

Je prends le chemin de la fête foraine au galop. J'aimerais y être avant l'après midi. Je préfère éviter de m'entrainer dans une chaleur excessive. Heureusement pour moi qui n'appréciais pas énormément la chaleur, l'automne arrivait lentement mais surement. Au moins, une bonne chose dans un avenir qui s'annonçait peu reluisant. J'étais conscient que je privilégiais mes entrainements à ma fonction de guérisseur mais soyez logique. Si je meurs dans cette guerre, qui restera t'il pour soigner la meute. Réponse personne alors il valait mieux que je sois capable de me défendre moi même durant le conflit. J'arrive en vue des ruines de la fête foraine une vingtaine de minutes plus tard. Enfin, j'imagine je n'ai pas chronométrer non plus. Pas que cela à foutre ! Je ralentis progressivement l'allure et pénètre les lieux au pas. Je prends le temps de savourer ce silence intemporel que je vais bientôt briser de mes bruits d'entrainement. Je décide de commencer l'entrainement par un petit parcours d'obstacle. Oui, c'est l'exercice idéal pour délier mes muscles et les faire travailler comme il faut. Je secoue la tète pour faire le vide dans mon esprit afin d'être pleinement concentré sur mon entrainement et m'élance au trot. J'accélère un peu plus à chaque foulée. Je galope à une belle allure sans pour autant aller à toute vitesse, ce n'est pas un sprint non plus. Il ne faudrait pas que je sois épuisé avant même d'avoir bien entamé on parcours. Je ralentis un peu la cadence et me dirige vers un tonneau rouillé, je bondis par dessus d'un bond gracieux pour un loup de mon poids. Mes pattes retombent lourdement sur le sol. Et la poussière s'élève devant mes yeux clairs. Nom, d'un chien mais c'est quoi cette foutue poussière. On est à la plage ou quoi ! Je tousse doucement avant de me concentrer de nouveau sur le parcours. Je cours de nouveau au même rythme puis bondis une fois de plus par dessus un obstacle fait de copeaux de bois avant d'esquiver un tas de déchets et de débris. Ce mouvement me contraint à ralentir, et je prends le temps de redoubler la cadence avant de bondir par dessus ce qui me semble être une sorte de siège en cuir en très mauvais état. Ce pauvre siège a du me servir de cible d'entrainement par le passé. Je jette un coup d'œil autour de moi et remarque une belle série de débris éparpillés sur une ligne droite. J'avais raison quand je disais que ce lieu est taillé pour l'entrainement lupin. Je ne vois pas à quoi cela pourrait servir d'autre au final. Je bifurque dans un crissement de pattes et de griffes vers ma gauche et me lance dans un slalom étroit et difficile entre des morceaux de débris rouillés bien trop proches les uns des autres. Mon corps touche les débris à plusieurs reprises mais de toute manière ce slalom est passablement compliqué. Je dirais qu'il est en réalité impossible sauf pour un jeune louvard en pleine croissance. Une fois mon parcours terminé, je sens ma respiration se faire saccadée et décide de me reposer avant de continuer. Je termine l'exercice en rampant sous un pan entier de l'immense roue d'une paleur cadavérique. Puis, je m'élance de nouveau et enchaine une série de bonds au dessus de divers obstacles en tout genre. Puis, je bondis sur une caisse de bois avant de bondir sur un tonneau qui vacille sous mon poids et se renverse au moment ou je bondis sur une carcasse de monstre de fer. Je m'arrête et m'allonge le plus confortablement possible.
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Dim 27 Sep - 13:06

Je pose la tète sur mes pattes avant et entreprends de piquer un petit somme avant de reprendre l'entrainement un peu plus tard. Le sommeil me vient assez rapidement et je profite d'un repos bien mérité pour me ressourcer pleinement. Une fois réveillé, je soupire en sentant les rayons du soleil sur mon pelage. Je préfère le froid que le chaud contrairement au frangin. Bon, au final il ne fait pas si chaud que cela alors je me lève lentement et entreprends de nettoyer frénétiquement mon pelage argenté. Avant que je ne me lance dans un autre exercice ce pelage sera plus propre que propre je puis vous l'assurer. Ben quoi, j'aime me sentir parfaitement propre en toutes circonstances. Ce n'est pas un crime si ? La petite voix de la conscience (cette petite merdeuse) se glisse dans mon esprit et me souffle que je suis complètement stupide car je serais de nouveau plein de poussière dans quelques instants. Alors, je m'arrête d'un coup sec. Car, elle n'a pas tord la garce. Je réfléchis ensuite au type d'entrainement intéressant que je pourrais effectuer. Mais, ma réflexion tourne court lorsque je tourne la tète vers ma droite et que mes yeux se posent sur une montagne de débris en tout genre. Je bondis de mon promontoire et m'élance à toute allure vers cette montagne artificielle dont l'ascension ne manquerait pas d'être un défi passionnant. Je m'arrête juste devant et m'étire un long moment avant de commencer. J'esquisse un léger sourire avant de m'élancer à toute allure. Je bondis sur cette pile de déchets et parviens à atteindre un niveau supérieur. Enfin supérieur c'est un bien grand mot étant donné que je ne suis qu'à quelques centimètres au dessus du sol Je plante mes griffes dans cette masse de pourritures en tout genre qui soit dit en passant me donne un haut le cœur et me hisse dessus à la force de mes pattes. J'ai encore de beaux restes, faut pas croire. Bon, soyons honnète cela m'a presque demander un effort surhumain et j'halète comme un bœuf mais l'important est que j'y sois arrivé. Je prends néanmoins quelques secondes bon d'accord quelques minutes pour reprendre mon souffe avant de poursuivre l'ascension en bondissant un peu plus haut. Malheureusement, ma patte ne s'accroche pas là ou il faut et je me ramasse lamentablement il convient de le dire. Je jette un coup d'œil aux alentour histoire de vérifier qu'il n'y ait eu aucun témoin de cette bourde humiliante. Je tombe jusqu'au niveau d'où je venais de bondir. Ma chute est amortie par tout ces déchets et je bondis sur mes pattes en poussant un  soupir rageur. Je m'élance de nouveau et cette fois place mes pattes au bon endroit, et progresse ainsi jusqu'au niveau supérieur. Je jette un coup d'œil vers le haut et constate que la pente se fait plus douce et moins ardue ce qui va grandement me faciliter les choses. Je m'élance et galope à toute vitesse jusqu'au sommet mais est contraint de me stopper net car je percute une plaque de bois qui se brise sous le choc. J'ai légèrement mal à l'épaule mais la douleur est tout à fait supportable. La sueur dégouline le long de mon visage gracieux et inonde mon pelage argenté. On dirait que je me suis déblayé le passage jusqu'au sommet et cela sans même le faire exprès. Mon cœur bat à tout rompre dans mon poitrail et le sang pulse dans mes veines. Je bondis droit devant et atterris sur une planche de bois maintenu verticale par les débris. Je pousse un cri de joie pure en voyant que je suis presque au bout de mon ascension. Je bondis de nouveau puis m'élance au trot jusqu'au sommet. Je trotte pendant cinq bonne minutes avant d'arriver essoufflé au sommet de ce tas de déchets. Un sourire victorieux étire lentement mes babines alors que je savoure pleinement mon exploit en admirant cette ruine.
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Lun 28 Sep - 13:44

C'est avec une joie non dissimulée que je prends le chemin des terres de l'est. J'ai pioncé comme un louveteau cette nuit et je me suis levé bien après le lever du soleil. Bah, cela ne fait jamais de mal de prendre un repos bien mérité. Honnêtement, si cela ne tenait qu'à moi, j'aurais pioncé toute la journée dans ma petite tanière bien douillette mais au vu du contexte actuel c'est une très mauvaise idée alors après une brève toilette je me suis élancé au galop vers mon terrain d'entrainement favori. Bon, il faut dire que c'est pour le moment mon seul terrain d'entrainement. Mais bon comme on dit, on ne change pas une équipe qui gagne. Après une bonne vingtaine de minutes et un nombre incalculable de foulées, j'arrive enfin aux abords de ces ruines moribondes. Je décide de commencer l'entrainement journalier par un exercice d'endurance et de force. C'est pourquoi, je traverse la fête foraine à la recherche d'un tube métallique que je pourrais trainer derrière moi. Ou mieux transporter entre mes crocs. Je traverse les restes de la fête foraine, le museau vers le sol à l'affut de l'objet qui pourrait faire l'affaire. Je tombe sur la pièce parfaite quelques secondes plus tard. Il s'agit d'un tube métallique de la même taille qu'une branche de bois mais je dois d'abord vérifier que celle ci n'est pas trop lourde pour moi. Je tente de la saisir de mes crocs mais elle s'avère être trop lourde pour moi. Je la laisse retomber lourdement sur le sol poussiéreux dans un bruit sourd. Mais, je décide de ne pas abandonner et d'effectuer l'exercice malgré ce fait. Je la saisis entre mes crocs d'un blanc éclatant et entreprends de trainer ce poids à travers la fête foraine. Je tire la barre sur une trentaine de mètres en marchant le plus vite possible mais je ne vais pas plus vite qu'un louveteau qui vient de naitre. Je traine mon poids sur une douzaine de mètres supplémentaires avant de le lâcher dans un fracas assourdissant qui brise le silence martial de ce lieu étonnant. Je suis déjà trempé de sueur mais mes muscles ne me font pas si mal que ca. En réalité seul ma mâchoire me lance énormément mais la douleur reste amplement supportable. Après, une pause de quelques minutes je saisis de nouveau la barre métallique entre mes crocs et fait volte face afin de refaire le parcours en sens inverse. Je peux sentir mes muscles se tendre à leur maximum sous mon pelage d'argent. Mais, un sourire étire mes babines contractés par l'effort car je suis conscient de progresser. Une fois arrivé, je dépose délicatement le métal et me laisse tomber sur le flanc tout en haletant comme une proie que l'on serait en train d'éventrer. Je suis assez fier de moi car j'ai de moins en moins mal après chaque entrainement. Notons que cela ne m'empêche pas de cracher mes poumons à chaque fois.
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Lun 28 Sep - 18:40

Je ne prends pas la peine d'aller me poster sur mon promontoire habituel pour me ressourcer avant de passer à la suite. Non, je reste allongé dans la poussière graveleuse des ruines de mon terrain d'entrainement. Je retrouve progressivement mon souffle et prends le temps d'observer ce ciel bleu qui me domine de sa hauteur. Une étendue d'un bleu ciel plus pure que l'océan lui même. Océan qui avait comme la plupart des choses se trouvant ici bas était souillé par la folie humaine. Mais, le ciel lui était toujours aussi pur, pur comme le jour de sa création. C'était relativement amusant dans un sens de voir qu'il y avait une chose qui échappait à la folie humaine. Ultime bastion insaisissable, à jamais hors de leur atteinte. Eternelle séparation entre le terrestre et le céleste. Oui, c'était amusant et cela constituait une belle leçon de morale pour les personnes susceptibles de comprendre. Mais assez divaguer sur tout ces sujets d'un ennui mortel, il est temps que je reprenne mon entrainement. Je décide finalement de m'entrainer au combat. Après tout quoi de plus logique avec la guerre qui approche. Je repère ma cible habituelle et m'y précipite au galop.Je le percute de l'épaule de toutes mes forces ce qui le fait vaciller. L'onde de choc se répercute dans mon poitrail mais je n'ai pas eu si mal que cela. Et c'est bien je suppose le principal. Je tourne autour de la pièce de cuir brune avant de bondir et de planter mes crocs dans le cuir tendre. J'arrache des lambeaux  à un rythme méthodique et précis tel une machine bien rodée. Puis, je bondis de nouveau me lance dans une série d'esquives, une à droite puis à gauche et ainsi de suite avant de m'élancer et de percuter de nouveau le siège de toutes mes forces. Je me jette sur le coté dans une roulade hasardeuse avant de bondir sur mes pattes afin de lancer une série de coups de griffes et de crocs sauvages et précis. Puis, je m'élance de nouveau et percute une nouvelle fois mon adversaire de fortune. Je me jette en arrière après le choc violent dont l'onde s'est répercutée dans tout mon corps et cette fois elle est bien plus puissante que la première. Je vacille légèrement mais me reprends bien vite. J'esquive un coup de griffe imaginaire. Puis, je m'approche de la pièce de cuir brun et lance des coups de griffes destructeurs. Je mets toute mon âme et toute mon énergie dans cette lacération qui dure de longues minutes. Avant que je n'effectue un petit bond de coté. Je tourne une nouvelle fois autour du siège ayant du appartenir à un manège bien que je serais incapable de dire lequel. Je jette des regards mornes à ma cible avant de feinter une attaque frontale. Je pars finalement à droite et envoie un revers de pattes avant dans ma cible. Puis, je bondis par dessus le siège et une fois de l'autre coté, je décoche un coup de pattes arrière vers le haut de la cible. Une technique que j'adore vous vous en doutez. Qui attendrait une telle agilité d'un loup de mon gabarit ? Je recule et crache un morceau de cuir brun avant de me diriger vers ma carcasse de ferraille habituelle et me poster à son sommet.
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