NOM : Odyssée.
AGE : 10 mois.
SEXE : ♀
MEUTE : Esobek.
RANG : Apprentie Sentinelle.
AUTRES INFORMATIONS : RAS pour le moment.

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 7
Agilité : 7
Endurance : 6


CARACTÈRE :
Odyssée est une battante. Odyssée ne lâche pas l'affaire facilement. Odyssée est obstinée. Odyssée est chiante. Elle se vexe facilement, fait des choix à l'emporte pièce. Puis, le truc le plus supra chiant ; elle n'assume pas. Un peu lâche sur les bords la demoiselle. Mais ah, elle tient la solution miracle pour éviter qu'on ne le découvre : elle ment. Pas des gros mensonges, elle ne se le permettrait pas, mais tout de même. Dans la collection des défauts qu'elle se trimballe, on peut y ajouter un égoïsme certain, une immaturité qui se pointe dans les pires moments. Enfin vu son âge, c'est logique. Cependant ce trait de caractère persistera à l'avenir. Elle est assez vindicative dans le genre et ne se laisse pas marcher sur les pattes. Une dernière chose, elle est incapable d'exprimer ses sentiments.

THE BRIGHT SIDE.

Odyssée n'est tout de même pas une chieuse à temps plein. Il y a les beaux jours, aussi. Elle se montre volontaire en toutes circonstances. Même pour les missions suicidaires de premier ordre. Non pas qu'elle soit exagérément stupide. Simplement, c'est qu'un vieux complexe d'infériorité la taraude depuis l'enfance et elle a besoin de se prouver en permanence qu'elle déchire sa maman. Même si ce n'est pas toujours le cas. Elle se montre loyale lorsqu'elle tient à une personne. Et loyale envers sa Meute, aussi. La jeune louve évite un maximum les prises de tête et est donc apte à déconner sévère de temps en temps, devenant loufoque sans qu'on ne comprenne pourquoi. Elle est aussi non violente, du moins elle évite de se battre un maximum, à moins qu'elle n'y soit obligée.

PHYSIQUE :
La caractéristique la plus frappante chez Odyssée, ce sont ses deux grands yeux aux pupilles d'un ambre clair tirant sur le orange vif qui font tout son charme. Ceux-ci sont très expressifs, changeant légèrement de couleur au gré de ses humeurs. Ainsi, lorsque ses orbes revêtent une teinte aussi sombre que la lave, il vaut mieux que vous vous éloigniez. Hormis cela, elle n'a rien d'exceptionnel. Étant donné son jeune âge, elle a une silhouette fine et élancée, les muscles noueux encore peu développés. Plus tard, elle s'épaissira sans doute pour devenir une fière guerrière. Sa taille semble déjà plutôt grande pour son âge, et ses réflexes vifs sont des atouts qu'elle compte bien utiliser.
Sa fourrure blanche nuancée de beige à la douceur moelleuse la protège des intempéries et du froid efficacement. De légères marques grises courent le long de sa colonne vertébrale et viennent s'estomper sur le haut de sa queue touffue. Son corps adolescent est pleine transformation et on voit déjà se profiler la brave dame qu'elle deviendra.

HISTOIRE :(7 lignes minimum)
Le début de l'histoire se déroule dans un tunnel sombre. Des bruits d'explosion se font entendre de part et d'autre, des loups affolés s’engouffrent par dizaines dans l'obscurité. Flash. Explosion. La terre entière semble s'ébranler, les plafonds tremblent, les murs se fissurent. Une odeur de peur empoisse l'air qui devient vite irrespirable. La poussière soulevée pique les yeux des canidés qui éternuent. Ils se stoppent tout à coup, se terrant sur les côtés, n'osant plus esquisser un geste. Des cris de guerre leur vrillent les tympans alors que les rafales des mitrailleuses déchirent la chair des soldats plus haut. On ne voit plus rien. Cette ambiance de terreur semble durer une éternité, les secondes s'allongeant jusqu'à sembler des heures ...

Puis, plus rien. Certains osent pousser un soupir de soulagement, mais les autres savent que ça ne vient que de commencer. En effet, les souterrains les abriteront pendant quelques longs mois.

Et si je prends la peine de vous décrire cette époque sombre de l'histoire lupine, c'est simplement que c'est une période charnière pour la louve. Sa naissance. Son enfance. Vous voyez, ces moments qui sont censés être ceux où on laisse libre court à son insouciance infantile. Mais essayez seulement d'être insouciant dans ce genre de situation, et vous finirez bientôt mort et enterré. Ou peut-être pas. Peut-être servirez vous de repas aux charognards de ces bas fonds.
Odyssée a donc du faire sa place rapidement. Son jeu favori consistait à chasser des rats, pour tout vous dire. Les acculer dans un coin, sentir la peur s'emparer de leur minuscule être, entendre leur cœur battre plus vite. Et puis les achever d'un coup de croc sec. Et le second sur le podium, c'était d'explorer les moindres recoins de ces boyaux sombres et sans fin. Parfois elle se rapprochait même de ce qui semblait être.. une autre Meute de loups.

Mais il semblerait que je néglige une part importe de l'histoire. La gamine avait-elle des parents ? Quelle question idiote, oui évidemment. Mais étaient-ils débordants d'amùr et d'attention ? Non.
La vérité c'est que sa mère l'a eue contre son gré, qu'elle n'était pas voulue. Mais elle l'a tout de même élevée, malgré le nombre de fois où elle a dû songer à simplement la laisser crever dans un coin sombre. Le père, trop absent, méprisant. Ils vivaient tout les deux sans même lui lancer un regard. Odyssée a dû en pousser des cris, péter des câbles, tenter de les tuer dans leur sommeil, pour qu'ils daignent seulement lui rire au nez. Ceci explique le complexe d'infériorité. La journée elle la passait à errer et à emmerder les autres louveteaux. Elle les détestait en secret, ceux sur qui elle voyait se poser des regards plein d'attention. Elle leur aurait tous fait la peau si cet enfer avait duré plus longtemps. Mais ! Miracle. La lumière fit son entrée dans l'histoire juste à temps, pile au moment où elle versait dans la folie. Dés qu'elle fut à l'extérieur, ce fut une révélation. Pourquoi en avoir quelque chose à foutre de tous ces gens, alors que tout cet espace s'offrait à elle ? Ce nombre incroyable de possibilités, de vies différentes ? C'était décidé, la louve deviendrait quelqu'un. Et elle enverrait chier ses géniteurs.

Il y a cependant un hic. Alors que les loups les plus censés étaient retournés à la surface après ces deux mois de temps écoulé dans ces boyaux puants, les parents d'Odyssée ne semblaient pas décidé à se bouger. Pourquoi ? La loupiote ne comprit pas. Dehors, la lumière lui chantait ses louanges, la berçait de promesses qui lui envahissaient le cerveau pour lui rendre le sourire. Sans doute la première fois de sa vie qu'une telle chose arrivait, elle souriait ! Et quoi, il fallait qu'ils gâchent tout. Sois disant parce que là, dans cet endroit plus noir que la nuit lui elle-même, ils étaient plus en sécurité. Jamais, ô grand jamais la louvette n'avait pu entendre pareille idiotie. Ils la séquestrèrent environ trois mois. Trois mois, quatre vingt neuf jours, deux mille cent trente six heures, 128160 minutes, 7689600 secondes. Ça lui avait paru une éternité. Parce qu'évidemment, ils l'avaient empêchée de partir. Trop jeune qu'ils disaient. Ils ne s'en s'étaient jamais occupés, mais ils s’arrogeaient encore le droit de la maintenir ici pour l'empêcher de rejoindre les autres Esobek.

Au bout de ces trois mois, ils relâchèrent leur attention. Peu importe qu'elle qu'en fut la raison, Odyssée fuit sans se retourner. A elle s'offrait la vraie vie, celle à laquelle elle aspirait depuis trop longtemps déjà.

MON PARRAIN / MA MARRAINE : aucun o/