Première proie:

Sa mère était partie au laboratoire, lui aussi d'ailleurs... En fait une grande majorité des loups étaient partit au combat pour libérer les prisonniers. Il avait eu peur, peur de ne pas revenir, peur de mourir, peur de perdre la seule mère qu'il avait et qu'il aimait plus que tout... Mais il l'avait fait, après tout il était un guerrier de la meute désormais et il ne pouvait pas se permettre de reculer quand il fallait y aller. Sortant du camp il était alors partit à la recherche d'un animal à attraper, et il était parvenu à en trouver un. Face à lui se tenait un sanglier... A croire qu'ils étaient de sortit ceux-là puisqu'Eclipse en avait ramené un la veille. Grognant quelques instants le loup sautait sur le coté pour s'attaquer au flanc gauche de la bête qui n'avait eu aucun mal à le repousser d'un grand coup de tête. Grognant il était retourné à l'assaut, sautant cette fois-ci au niveau de sa nuque pour provoquer une hémorragie. Descendant rapidement il attendait enfin que l'animal s'épuise, celui-ci s'éloignait alors pour tenter de fuir... Il l'avait donc suivit pendant de longues heures, jusqu'à ce qu'il décide de s'allonger et que le loup noir et blanc puisse atteindre sa gorge pour l'étouffer.

Deuxième proie:

Une fois le sanglier ramené Keres était tombé sur une biche, il était assez heureux de pouvoir chasser à nouveau et donc se dépenser... S'approchant alors discrètement de la biche le loup profitait du début de pénombre qu'offrait cette soirée pour passer inaperçu et donc prendre le cervidé par surprise. D'un bond il était parvenu à saisir la gorge de la brave bête usant de son poids pour le faire basculer et poser l'une de ses pattes avant sur sa tête pour la maintenir contre le sol. Elle se débattait quelques instants jusqu'à finalement ne plus bouger, et grâce à cela il savait que c'était fini...

Première chasse:

Il devait chasser, il avait besoin de se détendre, de faire autre chose de ses journées que d'attendre que le temps passe... Plaquant alors ses oreilles sur son crâne il était sortit de la tanière et c'était dirigé dans la forêt, humant l'air. Il avait finalement trouvé l'odeur d'un lapin, enfin quelque chose... Il avait manqué sa première proie donc bon il n'allait pas manquer la seconde, ce n'était pas possible. Se tapissant contre le sol il avait suivit le lapin jusqu'à s'élancer en sa direction et à lui bondir dessus, il l'avait attrapé ! Plongeant ensuite ses crocs dans sa nuque il le tuait avant de le ramener au camp.

Première chasse:

La nuit était tombée tandis que le jeune loup noir et blanc sortait du campement. Il faisait froid, depuis un moment d'ailleurs... Mais il ne devait pas rester terré dans la cave, il devait en effet s'activer pour aider les siens, comme toujours. Il s'était alors dirigé d'un pas rapide dans les landes reniflant les alentours. Au bout de quelques instants le loup noir et blanc était parvenu à isoler l'odeur d'un sanglier, enfin ! Se pourléchant les babines Keres remontait la piste, il allait devoir faire attention avec cette bête, les sangliers étaient des animaux rares et surtout dangereux... Une fois le cochon trouvé Keres fonçait en sa direction pour saisir la patte arrière droite de celui-ci entre ses crocs et tirer dessus afin de sectionner le tendon et donc faire boiter l'animal ou l'empêcher d'avancer. Reculant directement ensuite il tournait autour du sanglier qui tentait de lui foncer dessus. Haletant, Keres revenait à la charge s'attaquant cette fois-ci à la seconde patte arrière du cochon. Reculant encore une fois il l'observait, l'animal se couchait alors au sol offrant au loup la possibilité de l'achever ce que faisait alors le jeune en s'attaquant à sa gorge. Une fois le cochon mort il le ramenait en le trainant de toute ses forces chez les siens.

Première chasse:

Allaient-ils s'en sortir ? Il l'espérait... Les chiens étaient des êtres dangereux et sa mère en avait fait les frais, ils en avaient fait les frais... Rabattant ses oreilles il secouait sa tête, il devait penser à autre chose, oui, ou faire autre chose comme chasser. A cette idée il se dirigeait hors du campement, il allait pouvoir arrêter de se ronger de l'intérieur. S'élançant alors dans les landes il sautait par dessus un muret commençant à renifler le sol. Il avait réussi à dénicher l'odeur d'un lapin et en l'espace de quelque seconde il se retrouvait non loin de celui-ci. Il détendait donc ses muscles attendant le bon moment avant de courir en sa direction et de lui sauter dessus pour le saisir au niveau du dos avec ses crocs jusqu'à remonter à son cou pour l'étouffer. Secouant ensuite le tout il vérifiait que l'animal était bien mort ce qui était le cas. Il ramenait donc sa proie chez les siens en trottant, légèrement essoufflé mais il ne revenait pas la gueule vide.