Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Je quitte les terres Navniks à toute allure. J'ai besoin de réfléchir, de m'isoler pour le faire. Le vent de la guerre se lève à nouveau sur nos terres. C'est à croire que le retour à la prospérité et à l'abondance de mère nature enfièvre nos esprits et nous pousse à ouvrir une nouvelle ère. Une ère sanglante et sombre marquée par des conflits incessants reposant sur des fondements plus que bancals. Comme s'il ne nous fallait finalement qu'une petite raison pour nous entre tuer. L'or des rois je suppose. Oh, je sais pertinemment que nous l'avons bien cherché. Atom a voulu bâtir un empire alors même que nous n'étions pas prêts pour cela. Nous manquions de tout. Qu'il s'agisse de troupes, d'expérience ou même d'alliés mais n'allez pas croire que je lui en veux car je ne lui en veux nullement pour cela. Oh, je peux lui en vouloir pour bien des choses mais pour celle ci non. La louve blanche m'a donné une vision à long terme, un idéal à atteindre. Elle avait par là même redonner un sens à ma vie en quelque sorte. J'ai bien changé et c'est en partie grâce ou à cause d'elle, je suppose que c'est une question de point de vue. Mais, son attitude agressive et impérialiste nous avait crée des ennemis. Des ennemis mortels j'imagine. Le genre d'ennemi qui ne voudrait pas s'arrêter avant de nous avoir anéanti. Ce qui ne peut vouloir dire qu'une seule chose. Les prochains mois seront cruciaux. Car, ce n'est pas un duel qui s'est engagé mais bel et bien une lutte à mort. Une confrontation inévitable entre deux systèmes que tout oppose. D'un coté nous avons une meute à l'idéologie guerrière qui a la conquête dans le sang, une meute jeune mais fière voire orgueilleuse, une meute qui a un idéal à atteindre. Un projet à mettre en place, une mission à accomplir. Et de l'autre coté, nous avons une des deux plus vieilles meutes de cette terre, une meute "pacifiste" prônant la tolérance et la paix. La plus grande différence entre nos meutes ne vient pas du fait que nous pensons de manière radicalement différentes mais du fait que nous Navniks, acceptons notre nature lupine et l'embrassions. Tandis que les bienveillants Esobeks se cachaient derrière de nobles valeurs pour camoufler leur soif de grandeur. Nous, nous ne sommes pas des hypocrites. Notre devise pourrait être "nous sommes des Navniks , nous prenons ce que nous voulons et on se fiche du reste".
L'affrontement était inévitable et s'annonçait rude, sale et impitoyable. Mais peut être moins déséquilibré que ce que ces Esobeks s'imaginaient et espéraient surement de tout leur cœur. J'étais persuadé qu'ils voudraient avoir le moins de pertes et de dégâts possible. Ils allaient tomber de haut et apprendre une dure vérité connue de tous les braves de ce monde. La guerre fait mal et ce à tout le monde, aux vainqueurs comme aux vaincus. Personne ne peut en sortir indemne. Personne. Et je m'en assurerais personnellement. Pour chaque tombé dans mon camp, pour chaque frère et sœur blessé. Je leur infligerais le triple. J'aurais pensé que le fait d'être père de famille et compagnon m'aurait affaibli mais c'est le contraire. Cela ne fait que me galvaniser davantage car je sais ce que j'ai à perdre. Non pas ma vie qui est bien insignifiante mais celles des membres de ma famille. Elerinna, Nyssa, Ghoul et Dante. Je serais un bouclier pour les miens. Un rempart face aux envahisseurs.
Perdu dans mes sombres pensées, j'arrive enfin dans un lieu de solitude. Le serpent de bitume n'a pas changé depuis la dernière fois que mes pattes avaient foulés ce sol dur et abrupte. La tristesse s'empare de mon esprit lorsque les souvenirs l'assaillent. Ici, c'est ici que j'avais fait la rencontre de cette jeune solitaire nommée Mistral. La solitaire était rapidement devenue une sorte de petite sœur à mes yeux mais avait disparu comme elle était apparue dans ma vie. Je secoue la tète de droite à gauche car le passé ne compte pas. Seul, l'avenir a de l'importance. Je bondis sur une carcasse de fer et m'installe en son sommet. Je ferme les yeux et entreprends de faire un petit somme mais une odeur désagréable attire bien vite mon attention. Un seul mot, Esobek. Je dévoile les crocs et me retourne. Un male au pelage roussâtre remonte le long de la route détruite. Je le détaille un instant et estime qu'il ne représente pas un grand danger pour moi. Et puis, je vais démolir des Esobeks dans un futur relativement proche alors aucun intérêt. De plus, je n'agresse pas mes semblables pour mon bon plaisir. Si je me bats c'est toujours pour une cause. Qu'elle soit bonne ou mauvaise. Alors, je range mes crocs et m'allonge de nouveau tout en surveillant l'Esobek du regard.
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Dim 13 Sep - 18:32
Je ne suis pas beaucoup sorti ces derniers temps. La fatigue a eut raison de mon corps meurtrit de blessures. Celles ci ont déjà bien cicatrisées. Seule celle au niveau de l'épaule met du temps à se refermer et me fait encore souffrir lors de mes déplacements. Être enfermé dans une cave a baisser mon moral. Même si le petit louveteau vient me voir souvent, je n'ai plus qu'une envie. Sortir de ces murs. Sortir de ce tombeau. On ne m'a laissé qu'errer dans le territoire, et quelque fois partir en chasse. J'en ai réussis quelques unes malgré mes déplacements encore boiteux, et mon endurance toujours aussi limité. Pourtant, aujourd'hui, je décide de sortir. Loin. Sans permission, sans prévenir personne. J'ai besoin de sentir l'air sur mes babines, de respirer loin d'ici.
Mes pas m’emmènent sur ce même lieux. Celui qui porte désormais en son sol, les stigmates de ce combat. Mon sang, et celui de Tybalt. J'ai besoin de réveiller en moi la haine que je voue à ce loup. Elle doit me rendre plus fort, plus puissant. Ce lieux doit me rappeler que je ne devrais plus perdre. Toujours me relever.
Je ne tarde pas à trouver les traces du combat. Le sang n'a pas été effacé. Il gît à mes pattes. Témoins de ma défaite. Témoin de ma faiblesse. Je reste assis à les contempler en pensant. Durant ma période de récupération, de nouveaux événements se sont produits. Notre alpha a déclaré la guerre. Guerre que je n'approuve pas. Je ne comprend pas. Je ne comprend toujours pas. J'ai beau y penser. Réfléchire encore et encore, je ne comprend pas! Pourquoi s'entre tuer? Pourquoi une guerre? Je sais que je ne suis pas l'exemple de pacifisme avec mes cicatrices, et ma vie passé. Mais je ne sais pas pourquoi, les loups se battent en meute les uns contre les autres plutôt que de coexister. Pourquoi me suis-je battu moi ? Par rage incontrôlé. Sûrement. Je suis blessé de l'intérieur, depuis des années. Mes démons intérieurs rongent peu à peu mon âme. Mais mon cœur ne peut se résoudre à s'abandonner à toute cette violence sans raison. Mon côté solitaire combat mon côté animal. Vie d'errance contre la raison du plus fort qui sommeil en chacun de nous.
Je scrute le ciel. Ferme les yeux. Je ne veux rien de tout ce qui m'entoure. Rejoindre la meute ne m'a guère plus avancé qu'avant. Je n'ai toujours pas trouvé ma raison d'exister. J'ai frôlé la mort pour la deuxième fois, mais ne trépasse pas. Qu'est-ce qui m'attend dans ce monde? Quand est-ce que la solitude intérieur que je ressens prendra fin? J'entend soudain du bruit. Je me dirige en sa direction. A une cinquantaine de mètres sur la route de béton, une carcasse de fer rongée par la rouille gît, cicatrice du passé des humains. En son sommet, je remarque un animal. Sans aucuns doutes un loup. J'avance, curieux, vers celui-ci. Le vent derrière moi souffle, et je vois le chasseur relever le museau. Nos yeux se croisent. Il ne semble pas que l'odeur lui plaise car je le vois dévoiler les crocs. Il finit par se raviser, et les rentre de nouveau.
Je l'observe, sans bouger. Je ne sais pas quoi penser. Je m'assois, spectateur du loup noir comme la nuit. Il me fait penser à Reny. Il me fait penser à la mercenaire que j'ai croisé, Noire. Il me fait penser à Tungstene. Ils ont tous un point commun. Malgré leur couleur, ils ont un bon fond. Est-ce ton cas aussi. Je te regarde. Partagé entre curiosité, et envie de partir. Qui es-tu?
Spoiler :
Force: 22 Agi: 11 Endu: 9
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Ven 18 Sep - 10:34
Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100
L'Esobek semble être un guerrier au vu de sa carrure. Il s'assoit et m'observe. Je prends le temps de l'observer attentivement depuis mon promontoire. Un bien piètre guerrier au vu des blessures qui ornent son corps et sa fourrure roussâtre. J'observe les environs dans la foulée et constate la présence de sang aux pattes de l'Esobek. Je reconnais facilement l'odeur de ce sang car il appartient à un ancien ennemi devenu ami, allié et bientôt frère de meute. Mais, la plupart du sang collé sur ce bitume craquelé n'appartient pas à Mange Lumière. Ainsi, Tybalt a renoué avec ses penchants pour le sang et la violence. En voilà un qui me remerciera de l'avoir empêché de devenir une loque lupine. Il m'en doit une ce con. Un sourire moqueur étire lentement mes babines alors que j'imagine Tybalt écraser ce guerrier Esobek aussi facilement qu'on balaie une feuille d'automne par un matin pluvieux d'une morne grisaille. Etonnamment, le fait d'être à l'origine de la renaissance de Mange Lumière me procure un sentiment de fierté intense. Réveiller la fureur d'un des pires démons de ces terres a été un plaisir. Surtout quand ce démon est l'un de vos amis. Cela pourrait surement faire une belle histoire avec une morale tout aussi belle sur le pardon. Mais peu de loups de ces terres ne s'y connaissent en pardon tout comme ils ne savent rien de l'honneur. Ah, que faire lorsque l'on a pas assez de mépris pour le nombre d'êtres méprisables sur la surface de ce monde. Un dilemme cornélien n'est ce pas ?
Je me lasse finalement d'observer ce loup roussâtre. Quelle idée de revenir sur les lieux d'une raclée. Si j'étais devenu aussi puissant à force de travail c'était suite à une victoire et non une défaite. Quand bien même, j'avais méchamment morflé lors de cette victoire. Avais je eu besoin de revenir sur le champ de bataille sur lequel la horde avait été défaite pour me rendre compte que j'avais besoin de progresser ? Non. Quel attitude étrange. Mais peu étonnante venant d'un Esobek. Je dévie alors mon regard vers l'horizon et reprends le fil de mes pensées. Qui sait peut être que ce loup s'en ira de lui même sans que je n'ai besoin de faire couler plus de son sang en ce lieu. Je tente d'ignorer la présence de l'importun.
Elerinna et moi nous étions énormément éloignés l'un de l'autre ces derniers temps. Je ne savais pas quelles en étaient les raisons. Certes, mon grade de bras droit m'occupait énormément mais il ne pouvait pas y avoir que cela. Non, la louve devait surement avoir honte d'elle même, et s'en vouloir pour le petit mort né. Quant bien même, je lui avais pourtant dit que je ne lui en voulais pas et que ce n'était nullement sa faute. Aujourd'hui, seuls les petits nous unissaient encore. Un lien inébranlable entre deux êtres qui furent des amants passionnés. Ah, les louves je vous jure. Comme le disait Asmar "les femmes ont tendances à compliquer les choses."
Je me tire finalement de ma réflexion pour regarder si l'Esobek a détalé mais il est encore là, assis devant son sang séché sur le serpent de bitume. Bon et bien si je dois me le coltiner, autant que ce soit pour une raison valable. Il va pouvoir me dire pourquoi sa meute est devenu si belliqueuse et pourquoi mes petits méritent une vie d'exil et de solitaire. Je lui lance : Toi le guerrier Esobek approche. Viens près de moi. Il faut que l'on ait une petite discussion. Face à son air inquiet et suspicieux, je reprends : Allez viens là. Crois moi si j'avais voulu t'abattre tu serais déjà étendu dans ton sang au même endroit ou tu en as visiblement déjà perdu beaucoup.
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Ven 18 Sep - 12:02
Las. Oui je me sentais las de toute cette animosité dans le regard de mes semblables. De celle qui hantait ton regard. Je t'observais depuis quelque temps et tu me rappelais l'être méprisable qui a ce même endroit avait eu raison de mon être. Oui. Dans ton regard luisait la même haine profonde, et bien installée. Ainsi qu'une fierté et un ego sûrement comparable à Tybalt.
Non, tu étais différent des autres loups noirs de nuit que j'avais croisé jusqu'à aujourd'hui. Tu n'étais pas différent des monstres qui peuplaient ces terres. Je le sentais. De ton aura émanait une intensité perturbante.
J'allais me lever pour partir. Quitter ce lieux maudit. Retrouver ce qui s'appelait "maison". Mais le son de ta voix apparut, curieux, provocateur?
-"Toi le guerrier Esobek approche. Viens près de moi. Il faut que l'on ait une petite discussion.Allez viens là. Crois moi si j'avais voulu t'abattre tu serais déjà étendu dans ton sang au même endroit ou tu en as visiblement déjà perdu beaucoup."
Je n'aimais pas son ton. Je n'aimais pas ses mots. Il me semblait que son corps allait craquer sous le poids de tant d'estime de soi. Je le trouvais pitoyable, envahit par un si grand sentiment de supériorité. Je le regarde de nouveau, mais cette fois d'un oeil mauvais. Qui est - ce loup pour se permettre de parler ainsi? Encore l'un de ceux qui pensent que la terre leur appartient? Et si c'était un de ces loups dont j'avais entendu parler. Un Navnik. L'idée me parut plausible, et elle me donna encore moins envie de m'approcher de cet ennemis de mon peuple.
Peut être avais-je même en face de moi le futur meurtrier de mes amis. Si tel était le cas, je devais en savoir plus sur lui, sur eux. Comprendre de quoi ces loups sont fait. De quelle sorte de noirceur.
-"Que veux-tu?"
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Ven 18 Sep - 17:27
Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100
J'attends patiemment que le guerrier ennemi s'approche et s'installe près de moi sur ce promontoire improvisé afin que nous puissions discuter tranquillement comme deux loups civilisés mais visiblement les Esobeks étaient devenus si belliqueux que même une simple invitation à la discussion leur était agressive. Décidemment, cette meute avait malheureusement bien changée depuis le départ de Yroen. L'ancienne alpha Esobek méritait tout mon respect et toute mon admiration et les avait d'ailleurs tout deux. Je me rappelle encore de l'arrivée dans la bataille face à la horde de la vieille alpha. J'avais été si impressionné par cette louve qui utilisait sa puissance mortelle pour de bonnes raisons et toujours à bon escient. J'avais d'ailleurs opposé dans mon esprit de jeune loup, la puissance qui émanait de Yroen à celle émanant de loups comme Tybalt, Isha ou Skull. Et, j'aurais voulu rencontrer cette louve pour lui témoigner tout mon respect. Mais, les évènements en avaient décidés autrement. Tout s'était passé si vite. J'ai du faire des choix et ce très rapidement. Des choix pour le bien de ma famille. Et, je m'étais finalement liés avec des anciens hordiens. Un crime aux yeux de certains. Mais qu'est ce que cela pouvait me faire. J'ai toujours agi comme je le voulais même alors que je n'étais qu'un nouveau Sekmet. Je défiais ces mêmes hordiens dès que je l'estimais nécessaire. Oui, j'avais rejoint les Navniks certes pour moi mais aussi et surtout pour Elerinna. Je ne doute nullement du fait que si ma compagne était née Esobek du temps de Yroen, elle n'aurait jamais subi ce qu'elle a vécue chez les Sekmets. J'ai rejoint cette meute pour le bien des miens et aujourd'hui, je devais me montrer impitoyable pour les mêmes raisons. Une chose que le roussâtre face à moi ne pouvait certainement pas comprendre. Car, si ce guerrier avait des petits il ne serait pas aussi agressif avec un loup inconnu pour la simple raison qu'il est d'une autre meute. Bon d'accord, je l'ai chambré parce qu'il a été vaincu en combat. Et alors, s'il n'aimait pas se battre il n'avait qu'à ne pas devenir un guerrier. Et puis quoi encore, il ne faut pas déconner non plus. Si je m'étais énervé pour la même raison que lui, je pense que je serais devenu dépressif à une autre époque. Peut être me trouve t'il arrogant ? Je ne vais pas le nier, je peux tout à fait l'être. Mais, je ne suis pas né arrogant contrairement à certains. Non, je le suis devenu et je ne vois pas ou est le mal. Pour moi, le mérite provient du travail et j'ai beaucoup travaillé pour devenir le loup que je suis. Alors oui encore heureux que je sois fier de moi. Décidemment, moi qui admirais les Esobeks à une époque, plus le temps passait plus je les trouvais détestable. Pour qui se prenaient ils ces canidés ? Pour qui se prenaient ils pour juger les autres de la sorte ? J'attends encore que le loup s'approche mais il ne le fait pas. Alors, tout en observant le loup je repense à Tungstene la seule louve Esobek que je connaisse et apprécie énormément. Nous nous étions rencontrés lors d'une escapade en ville alors que j'étais Sekmet et j'avais pris sa défense face à deux membres de ma meute. Que devient elle ? Que devient cette louve qui représente à mes yeux le véritable esprit des Esobeks. Je me le demande. Désormais, il semblerait que cette meute soit rongée par ses préjugées. Il est aisé de se justifier d'une guerre commis avec des œillères. Il est aisé d'utiliser l'histoire pour cacher son propre intérêt. Voilà, ce que m'inspire toute cette situation. J'éclate finalement de rire en voyant le loup roux me fixer d'un œil mauvais d'où filtre aisément mépris et haine. Visiblement les parents de ce loup ne lui avaient pas appris que même des ennemis peuvent se respecter. Je l'invite à s'approcher de la patte. Avant de prendre la parole : Ecoute je suis conscient que l'on est parti sur de mauvaises bases toi et moi. Mais, je t'assure que je souhaite simplement tenir une discussion courtoise et civilisée. Si cela te parait inenvisageable tu peux partir. Je marque une courte pause avant de reprendre : Je veux bien des choses. Mais, je n'en désire aucune plus ardemment que la paix. Je veux voir mes petits grandir, je veux les voir profiter de leur enfance, je veux les voir s'amuser et faire des bêtises. Voilà, ce que je veux guerrier. Quand, je pense que j'ai toujours pensé que les bipèdes devaient être notre seul et unique ennemi. Me voilà maintenant à la veille d'une guerre meurtrière face à mes semblables.
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Lun 21 Sep - 14:20
-"Ecoute je suis conscient que l'on est parti sur de mauvaises bases toi et moi. Mais, je t'assure que je souhaite simplement tenir une discussion courtoise et civilisée. Si cela te parait inenvisageable tu peux partir.Je veux bien des choses. Mais, je n'en désire aucune plus ardemment que la paix. Je veux voir mes petits grandir, je veux les voir profiter de leur enfance, je veux les voir s'amuser et faire des bêtises. Voilà, ce que je veux guerrier. Quand, je pense que j'ai toujours pensé que les bipèdes devaient être notre seul et unique ennemi. Me voilà maintenant à la veille d'une guerre meurtrière face à mes semblables."
La surprise de son discours me laissa muet. Ce loup dont je me méfiais quelques minutes auparavant venait tout juste de tenir le même discours que moi face aux Esobeks. Je ne voulais pas d'une guerre. A quoi bon? La terre était assez grande pour partager! Pourquoi s'en prendre à nos semblables? En agissant de la sorte, nous ne nous différencions pas de l'espèce humaine. Je ne savais plus trop quoi penser du loup face à moi, un coup malfaisant dans son attitude, tantôt pacifique. Que voulait-il réellement? Je m'assied face au monstre de fer sur lequel il est perché.
-"Je suis Esobek, mais je ne désire pas la guerre. Pourquoi votre peuple a t-il provoqué ainsi les miens? Désirent-ils a ce point que le sang de nos semblables coule? Est-ce là, l'héritage que nous allons laisser aux générations futurs? Une terre dévastée par les hommes puis ensuite par nous? Notre espèce est-elle vouée a disparaître pour la cupidité et l'avidité de certains loups?"
Je regardais le loup face à moi écouter mes paroles avec intérêts. La discutions semblait l’intéresser.
Edit: désolé c'est court, mais j'ai pas sû quoi rajouter O_O
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Jeu 24 Sep - 22:39
Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100
L'Esobek m'écouta avec attention sans faire une seule remarque sarcastique, ni rire moqueur. Non, il m'écouta entièrement en silence. Ce loup roussâtre n'est pas comme les autres. Je le sais, je le sens. Mon instinct me souffle qu'au fond le guerrier n'est pas bien différent de moi. Un loup emporté contre son gré dans les tourments de la guerre, de la souffrance et des larmes. Et, mon instinct ne me trompe que rarement. Enfin, j'ai beau ne pas être heureux de cette guerre et de ce sang qui sera irrémédiablement versé je combattrais et ce jusqu'à ce que mort s'en suive s'il le faut parce que je le dois pour mes petits, ma compagne, mes alphas quand bien même je ne les considère pas encore comme tels, mes amis et mon honneur. Si je meurs dans cette guerre, je veux que l'on souvienne de moi comme le bouclier des Navniks. Non pas l'épée mais le bouclier et c'est là toute la différence. Certes, je ne pourrais m'empêcher de trouver tout cela d'une stupidité affligeante mais le ferais tout de même parce que c'est mon devoir. C'est par le respect de ces engagements aussi compliqués ou difficiles à accepter soient ils que l'on reconnaît un loup d'honneur. Mais savoir qu'un guerrier ennemi est d'accord avec moi est un maigre réconfort mais un réconfort tout de même. La surprise pure se lue sur son visage et je devine rapidement que ce loup se demande sur quel pied danser avec moi. Tantôt arrogant et agressif tantôt sincère et ouvert. Je viens de te donner mon vrai moi et non pas mon image de loup impitoyable que je me dois d'entretenir. Alors ne gâche pas tout guerrier. L'Esobek roussâtre s'assoit face à la carcasse sur laquelle je me trouve avant de me dire : -"Je suis Esobek, mais je ne désire pas la guerre. Pourquoi votre peuple a t-il provoqué ainsi les miens? Désirent-ils a ce point que le sang de nos semblables coule? Est-ce là, l'héritage que nous allons laisser aux générations futurs? Une terre dévastée par les hommes puis ensuite par nous? Notre espèce est-elle vouée a disparaître pour la cupidité et l'avidité de certains loups?" J'écoute les paroles de mon congénère avec attention. J'apprécie les discussions posées qui permettent de comprendre bien des choses. Je ne suis pas le plus loquace des loups mais j'aime bien discuter parfois. Et aujourd'hui, c'est visiblement le cas. Je réponds : Je suis heureux de voir un Esobek qui croit encore à cette belle valeur qu'est la paix. Ils sont de plus en plus rares à ce que j'en sais. Tu me demandes pourquoi ma meute a provoquée la tienne. Je te réponds que nous nous sommes montrés très brutaux et déterminés dans nos propos parce qu'ils nous fallait absolument cette dune. Notre meute compte un tiers de louveteaux. Un tiers guerrier retiens le. Les esobeks ont ils autant de jeunes bouches à nourrir ? Je suis complètement d'accord avec toi sur la cupidité et l'avidité de certains loups et le fait que nous ne valons ainsi pas mieux que les bipèdes. Mais qui sont les plus avides ? Ceux qui se montrent avides pour de bonnes raisons ou ceux qui le sont par orgueil mal placé. Quant à l'héritage, que veux tu que j'enseigne à mes petits ? Que la guerre c'est mal et qu'il faut être bon. Crois tu vraiment qu'ils y croiront quand ils auront vu ta meute décimer la mienne. Non, si cette guerre se produit le sang appellera le sang et cela à jamais et tu le sais aussi bien que moi.
HRP : Pas grave t'inquiètes
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Ven 2 Oct - 12:00
Le loup semble apprécié parler. Je ressens qu'il écoute mes paroles attentivement. Me serais-je donc tromper sur sa personne de loup? Est-il meilleur qu'il n'en a l'air, ou plutôt qu'il n'en donne l'air. Je finis mon monologue, et attend sa réaction qui ne t'arde pas à venir.
-"Je suis heureux de voir un Esobek qui croit encore à cette belle valeur qu'est la paix. Ils sont de plus en plus rares à ce que j'en sais. Tu me demandes pourquoi ma meute a provoquée la tienne. Je te réponds que nous nous sommes montrés très brutaux et déterminés dans nos propos parce qu'ils nous fallait absolument cette dune. Notre meute compte un tiers de louveteaux. Un tiers guerrier retiens le. Les esobeks ont ils autant de jeunes bouches à nourrir ? Je suis complètement d'accord avec toi sur la cupidité et l'avidité de certains loups et le fait que nous ne valons ainsi pas mieux que les bipèdes. Mais qui sont les plus avides ? Ceux qui se montrent avides pour de bonnes raisons ou ceux qui le sont par orgueil mal placé. Quant à l'héritage, que veux tu que j'enseigne à mes petits ? Que la guerre c'est mal et qu'il faut être bon. Crois tu vraiment qu'ils y croiront quand ils auront vu ta meute décimer la mienne. Non, si cette guerre se produit le sang appellera le sang et cela à jamais et tu le sais aussi bien que moi. "
Le loup est sage. Et j'écoute ses paroles, qui m'enseignent plus de choses que j'ignorai que le contraire. Ainsi donc, les Navniks était une meute jeune. Comptant un tiers de louveteaux, un tiers de petits, qui comme Reny, ne comprenait pas ce qu'il se déroulait en ses lieux. Et seulement un autre tiers de guerrier. Certe, ils se sont montré brutaux, mais quand bien même je comprenais leur motivation première: survivre. Comment pourrions nous réellement nous battre contre des congénères qui ne cherchent qu'à survivre. Je ne suis pas d'accord. Je ressens un soudain mépris pour la hiérarchie de ma meute et de la sienne. LEs choses vont mal. Bien plus mal que je ne le pensais. Nous ne pouvons nous détruire comme ça. Nous devrions partager, trouver un accord. La guerre soudain, me fait ressentir un sentiment de mépris, de dégoût. Les jeunes vies qu'abritaient nos tribus ne devrait pas connaître ça. Je devais changer les choses. Je devais faire bouger les éléments. Une décision murit dans mon esprit. Général. Le recrutement d'un général allait avoir lieux au sein de ma meute. Une place importante. Peut etre assez pour faire bouger les choses. Oui, j'avais un nouveau but qui venait de naître en moi. Empêcher la mort de s'abattre sur nos terres, et les leurs.
-"Guerrier, je te fais une promesses. Je ne cesserai de me battre pour arrêter cette guerre que quand mon propre palpitant cessera de pomper mon sang. Je ne veux pas que les générations futurs aient pour exemple un bain de sang qui ne devrait avoir lieux. Nos tribus ont fauté. Toi par fierté, vous n'avez pas su parler comme un peuple civilisé, et la notre qui ne voit plus que par intérêt, et gourmandise. Même si le gibier s'amenuise, nous sommes assez nombreux pour le chasser. Alors que vous, c'est de la survie qu'il s'agit."
Je me releva, fier, et fort dans le regard et dans l'attitude.
-"Je ferais de mon mieux pour que nos tribus apaisent leur tourment. Toi, guerrier noir, puissant et sage, je te promet que je ne laisserai pas votre meute se faire massacrer, ainsi que vos petits, ils sont ce que notre terre à de plus précieux. Ce dont notre race à besoin pour survivre face à cette terre si hostile."
Je sentais une flamme nouvelle bruler en moi. J'avais enfin trouver une conviction, un chemin à suivre. De ma vie de solitaire, et de guerrier, jamais je n'avais sû quoi faire. Et aujourd'hui, j'avais trouvé.
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Mer 7 Oct - 20:34
Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100
Le loup au pelage roussâtre m'écoute en silence attentif à mes paroles et je ne peux que me réjouir d'avoir en face de moi un loup aussi noble que moi. Un loup capable de mettre ses idées reçues de coté et de faire fi de la propagande ambiante qui ne cesse d'embaumer notre air comme une odeur putride et insidieuse de tombeau. En cet instant précis bien plus que d'apprécier une conversation sage et réfléchie empreint de vérité et de révélation sincère, j'ai l'impression d'avoir trouvé un loup bien plus proche de moi que je n'aurais pu l'imaginer. En effet comment aurais je pu imaginer que mon âme sœur au niveau de la morale, de l'honneur et de la sagesse se trouverait chez les loups qui veulent mon anéantissement. La vie nous réserve donc réellement bien des surprises. La plupart sont mauvaises mais il arrive parfois que l'une d'entre elle surpasse toutes les autres et qu'elle permette d'oublier toutes les autres. Je ne savais pas si celle ci en était une mais une chose était certaine celle ci en était une bonne. Après m'avoir écouté le guerrier Esobek prit la parole et me dit : -"Guerrier, je te fais une promesses. Je ne cesserai de me battre pour arrêter cette guerre que quand mon propre palpitant cessera de pomper mon sang. Je ne veux pas que les générations futurs aient pour exemple un bain de sang qui ne devrait avoir lieux. Nos tribus ont fauté. Toi par fierté, vous n'avez pas su parler comme un peuple civilisé, et la notre qui ne voit plus que par intérêt, et gourmandise. Même si le gibier s'amenuise, nous sommes assez nombreux pour le chasser. Alors que vous, c'est de la survie qu'il s'agit." Je me contente d'hocher la tète car tout cela n'est que pure vérité et je suis suffisamment intelligent pour reconnaître mes tords dans l'équation. Les tords de ma meute certes mais tout ce que ma meute faisait était ce que je faisais. Enfin, depuis que j'étais bras droit. Le loup se releva droit comme un i, la fierté et la force de la volonté était visible dans ses yeux. Elles y brillaient comme un feu ardent. -"Je ferais de mon mieux pour que nos tribus apaisent leur tourment. Toi, guerrier noir, puissant et sage, je te promet que je ne laisserai pas votre meute se faire massacrer, ainsi que vos petits, ils sont ce que notre terre à de plus précieux. Ce dont notre race à besoin pour survivre face à cette terre si hostile." Je me relève prestement et descends de mon promontoire pour me porter au coté de mon interlocuteur. Puis, alors que je pose une patte sur son épaule je lui dis le visage grave : Tu es un loup honorable et sage guerrier et pour cela tu as tout mon respect. Tu as raison quand tu dis que nos meutes ont fautés. Je n'étais pas encore bras droit à cette époque aussi je n'ai rien pu faire d'autre que de suivre les ordres en silence. Mais, je te fais la promesse que je ferais tout mon possible pour empêcher cette aberration vers laquelle nous nous dirigeons. Vos petits comme les nôtres méritent de grandir innocemment, de profiter du bonheur éphémère de l'enfance et de vivre avec ses deux parents. Tu as raison il y a bien assez de gibier sur toutes ces terres pour nous tous et ce monde est bien assez vaste pour nous tous. Si seulement, tout le monde était aussi sage que toi mon ami. Mais j'ai bien peur que nous soyons deux sages parmi les fous. Puis, je retire ma patte et m'assois face au guerrier Esobek avant de lui demander : Quel est ton nom vaillant guerrier ? Avant de reprendre, curieux de savoir comment va la jeune louve : Comment se porte Tungstene, cela fait si longtemps que je n'ai vu cette louve ?