Des retrouvailles indésirables [Pandémonium]

Ven 11 Sep - 12:28

S'ennuyer

force 28 - agilité 29 - endurance 27

La gueule grande ouverte dans un bâillement, sommeillante, la blanche était couché sur le sol poussiéreux de la forêt aux pendus. Se laissant basculer, elle se roula sur le sol, se fichant pas mal de salir son pelage noir par la terre humide par endroit, elle prendra le temps de se laver plus tard … Aujourd'hui, Manîthil n'avait envie de rien, elle n'avait aucune envie de se bouger pour chasser ou trouver des plantes, non, elle s'ennuyait à mourir ces derniers temps et cet ennuie la rend fainéante en ce moment même. Pourquoi n'y a-t-il aucun loup de blessé ? Pourquoi les Mercenaires ne viennent pas demander ses services ? Quoique … La dernière fois une nouvelle recrue était venue la voir, pourquoi ? Pour une blessure à la patte car cet idiot s'est prit dans un piège à loup ! Qu'il regarde où il met les pattes celui-là, en plus, soigner les Mercenaires ne lui faisait rien gagner donc au final, ça l'ennuyait, de plus, Silence Ardent ne porte que trop bien son nom et cela est irritant … Oh elle n'a pas cessé de le faire réagir mais, rien, il ne réagissait pas, agaçant … Enfin au moins, si elle a envie de s'amuser elle saura qui aller voir, à force il finira peut-être par réagir, ça serait amusant …

Pour l'heure, elle continue de se rouler avant de ne plus bouger, couché de côté elle laissa échapper tout l'air de ses poumons en un soupir. Si seulement il pouvait y avoir quelque chose d'intéressant aujourd'hui ! Si seulement elle pouvait croiser un loup ! Même le plus con des loups ne la dérangerait pas, tant que cela lui fait une occupation et, dans le pire des cas, elle n'aura qu'à le rembarrer, le faire dégager à coup de croc et si il ne veut pas, elle n'aura qu'à laisser les Mercenaires s'occuper de son cas, après tout, tel est son contrat avec eux …

Elle ferma les yeux, quitte à ne rien faire, autant dormir. Oui la blanche n'a nullement peur de s'endormir n'importe où car, qui pourrait lui faire du mal ? Hormis un autre prédateur ou les Hommes ? Après tout, elle est inoffensif, ou presque … Enfin, son repos ne fut pas de longue durée car, à peine réussi-t-elle à se détendre qu'une odeur désagréable à son museau se rapproche d'elle …

« Dites-moi que je rêve ... »

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Sam 12 Sep - 19:25

i'm still alive

f e a t . M a n î t h i l

F. 30 | A. 30 | E. 30

Cette entrevue avec le Mercenaire noir avait été très productive. Une nouvelle aventure s’annonçait pour le jeune loup. Cependant, il avait largement eu le temps d’y penser au cours des derniers jours qui s’étaient écoulés, mais ses pas l’avaient reconduit à la forêt aux pendus, comme une piqûre de rappel. Il était parti pour chasser un peu, mais il s’était rappelé que le fruit de sa chasse irait certainement dans le garde-manger Navnik et que, tant qu’il ne reprenait pas ses bonnes vieilles habitudes de solitaire, il était tranquille en ce qui concernait la nourriture : il n’avait qu’à se servir.
D’où lui venait ce tempérament opportuniste, il n’en savait trop rien. Mais dès qu’il pouvait éviter de se fatiguer inutilement, il le faisait sans se gêner ! Après tout, il pouvait bien profiter un peu des bienfaits de la vie en meute, encore quelques temps avant de se tirer. De toute façon, avec la guerre qui s’annonçait, il n’allait pas faire long feu. Il n’avait aucune intention de se battre pour des idéaux qui n’étaient pas les siens, et encore moins pour des alphas qui n’étaient que des imposteurs. Les autres pouvaient bien se faire prendre pour des cons si ça leur chantait, mais Pandémonium se savait plus malin pour ne pas tomber dans ce piège. Aucun Navnik ne s’était rebellé. Aucun n’avait ouvert la gueule pour protester. Seuls quelques uns avaient osé geindre à peine plus fort que des nouveaux nés pour exprimer leur déception. Mais qui était parti ? Qui avait grogné ? Personne. Résolument personne. Une tripotée de lâches et de bons à rien, voilà ce qu’ils étaient tous. Ce genre de tempérament se révèle à l’occasion des grands changements et ils étaient en plein dedans ! Pandémonium serait le seul à s’imposer, dominant cette masse crasseuse de couards.

Mais, en parlant de crasse, quelle est cette odeur singulière qui parvient soudain à sa truffe sensible ? C’est un fumet assez désagréable, qui est pourtant loin de lui être étranger. Il faut quelques millièmes de secondes à son cerveau pour identifier l’effluve. Et au moment même où tout se reconnecte, son cœur manque un battement. Elle est là. Il se revoit, tétant ses mamelles avec l’entêtement du dernier survivant, celui qui ne veut pas crever comme les autres de sa portée. Il se revoit se réveiller un matin, et ne plus la trouver nulle part. Evaporée. Oh, il n’avait pas mis beaucoup de temps à comprendre ; il n’était pas stupide. Elle l’avait purement et simplement abandonné, parce qu’elle n’avait pas pu assumer la charge d’un enfant. La rançon de la sauterie, voilà ce qu’il était. Un sourire lui vient lorsque cette pensée le traverse : et oui, chère maman. Tu croyais pouvoir prendre ton pied et ne rien retirer en retour ? Dommage. Tout a un prix.
Il est tiraillé entre passer son chemin et suivre l’odeur. Juste « pour voir ». Voir ce qu’elle est devenue, si elle est toujours fidèle à ses souvenirs. Voir si c’est un cadavre ambulant, ou si elle a intégré une meute. Il cède donc à la curiosité, et poursuit l’odeur à travers la forêt. Elle n’était pas bien loin, il n’a marché qu’une centaine de mètres. Il se retrouve soudain face à elle, vautrée sur le sol dans une attitude de paresse poussée à l’extrême. Il ne sait pas trop quoi penser. Doit-il la détester, doit-il se sentir trahi, humilié ? Doit-il être triste ? Dans le doute, il sourit d’un air insolent.

« Salut, "maman". », lâche-t-il d'un ton moqueur.

Tu croyais que je mourrais, pas vrai ? semblent dire ses yeux étincelants.

Mar 15 Sep - 0:16

S'ennuyer

force 28 - agilité 29 - endurance 27

Manîthil leva la tête au moment où le louvard vint se planter devant elle. Ses yeux gris dans les siens, les siens … Il a donc hérité de ses yeux cendré ? Voilà une caractéristique qui ne peut en aucun cas la tromper sur ses origines. Il devrait être ravi, de pouvoir porter de tel yeux ! Après tout, ne sont-ils pas magnifique ? Unique ? Ou presque … Enfin, elle aurait préféré garder cela rien que pour elle plutôt que d'offrir ce gêne à cet idiot indésiré … Enfin, que pouvait-il y faire ? Le mioche semble aussi têtu qu'elle à vouloir survivre mais, elle se demande bien comment il a fait pour survivre d'ailleurs. Une louve l'aurait-il ramassé peu après qu'elle l'ai abandonné ? Dans les jours qui ont suivis ? Possible mais, chose sûr, cela ne lui fait en aucun cas plaisir de le savoir là et sa façon de lui parler … Ce sourire … Oui, elle n'a qu'une envie pour le coup, le choper entre ses crocs pour lui apprendre le respect à ce petit bâtard mais, fort heureusement pour lui, elle n'en avait pas le courage, pourquoi se fatiguer pour un rebut pareil ? Un sourire en coin se dessine alors sur les babines de la blanche.

« Oh mon fils, mon cher Pandémonium ! Quel plaisir de te revoir ! Moi qui me demandait où tu étais passé tout ce temps ! »

D'un ton acerbe et ironique, la louve resta coucha sur le sol, ne prenant nullement la peine de se lever pour les beaux yeux de ce chiot errant, pourquoi le ferait-elle après tout ? Bâillant sans le moindre pudeur, elle ouvrit grand la gueule, ses crocs blanche et aiguisés luisant de bave avant qu'elle ne referme la gueule, passant sa langue râpeuse sur ses babines puis secoua la tête. Bah, elle allait se redresser, pas totalement, juste la tête au moins pour ne plus avoir besoin de se tordre le coup pour regarder le chiot présent..

« Comment as-tu réussi à survivre tout ce temps ? »

Cela n'était que pur curiosité car, en soit, elle se fiche de savoir dans quel état il se trouvait mais, l'ayant abandonné à à peine quatre mois, sachant qu'elle ne s'est jamais donné la peine de lui apprendre à chasser, comment ce chenapan a-t-il fait ? Bon au moins, il aura le mérite de la divertir un peu, même si elle aurait préféré ne pas voir sa gueule, d'autant qu'elle sent qu'elle risque bien de s'attirer les foudres d'une certaine louve si elle apprend que le gamin est toujours en vie ...

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Mer 16 Sep - 21:13

i'm still alive

f e a t . M a n î t h i l

F. 30 | A. 30 | E. 30

Le regard de la « mère » demeure froid. De toute façon, à quoi pouvait-on bien s’attendre de la part d’une telle égoïste ? Au fond, Pandémonium se fichait un peu de ce qu’elle ressentait, tout comme elle s’était fichu qu’il survive ou non. Il n’éprouvait même pas la moindre once de haine envers elle. Les liens du sang n’étaient pas sacrés, il n’était qu’un vulgaire spermatozoïde qui n’avait pas daigné crever, et elle n’était qu’une génitrice indigne. Elle l’avait mis au monde, c’était déjà pas mal. Il ne pouvait pas se plaindre, dans la mesure où il avait survécu. Et même, elle lui avait plutôt rendu service : il était devenu plus fort que tous les autres louvards de son âge, et il était un jeune adulte un peu maigrichon certes, mais intelligent et plein de ressources. Et elle avait pris une part – infime, faut pas pousser hein, mais une part tout de même – dans ce développement. Mais rien, sinon leurs prunelles de la même couleur, ne les liait à présent. Il ne lui devait rien du tout.
« Oh mon fils ! Mon cher Pandémonium ! Quel plaisir de te revoir ! Moi qui me demandais où tu étais passé tout ce temps ! » Le sourire de la blanche est là juste pour le narguer, le provoquer, il le sait bien. Mais il ne se départit pas de son calme et ses yeux brillent toujours de la même lueur malicieuse. Quelle hypocrite. Mais elle jouait fort bien son jeu, il fallait l’avouer. Quelque chose dans cette louve lui plaisait bien, au fond elle n’était pas sa mère pour rien. L’ironie étant à son comble, Pandémonium décida de poursuivre dans la même lancée qu’elle, pourquoi contrarier une nature si douce et agréable ?

« Oh je suis vraiment désolé si tu t’es inquiétée… Je vadrouillais ça et là, errant seul et sans but, en espérant te retrouver… », réplique-t-il d'un air faussement mélancolique.

La chercher ? Jamais ! Dès l’instant où il s’était éveillé, il avait compris. Rien de bien compliqué, en soit. Elle avait fait son devoir, ceci dit. Elle aurait très bien pu l’abandonner à la naissance, alors qu’il était encore petit comme un rat, et c’en aurait été fait de lui. Elle avait été d’une bonté hors normes, semblait-il. Elle se tourne lentement vers lui avec un air paresseux.
« Comment as-tu fait à survivre tout ce temps ? »
Il fronce légèrement les sourcils. Elle se souciait de ce qui avait bien pu lui arriver, réellement ? Il la croyait moins faible que ça, quand même ! Eprouvait-elle des regrets ? Il lui suffit de croiser ses prunelles froides pour comprendre que non, évidemment. Il secoue lentement la tête, conservant cet air malheureux qui lui donne un peu l’air du chien battu qui quémande un bout de viande. Mais rapidement, son tempérament réel reprend le dessus et c’est avec un œil fier et orgueilleux qu’il ouvre la gueule, lui répondant avec une insolence totalement assumée.

« Oh, il s’est avéré que j’étais assez doué pour tirer profit de toutes les situations. Ton chiard n’était visiblement pas si faiblard et si stupide que tu le pensais, hein ? »

Il cligne exagérément des paupières, la mettant au défi. Puis, il s’assoit tranquillement face à elle, contemplant sa silhouette svelte vautrée sur le sol. A quelle meute appartient-elle ? que fait-elle de ses journées ? Autant de questions qui se pressent dans sa cervelle que de réponses inintéressantes.

Ven 18 Sep - 11:33

S'ennuyer

force 28 - agilité 29 - endurance 27

Quel adorable petit chiard, c'est qu'il a du répondant, le merdeux, encore quelque chose qu'il a tiré de sa mère. Visiblement, Pandémonium est le portrait craché de Manîthil, enfin presque … Jamais il ne pourra être complètement comme elle et, elle se doute qu'il ne le souhaite pas tout comme elle ne le souhaite pas. Que ce petit bâtard s'amuse à jouer les grands si cela le chante, elle s'en fichait complètement, il n'était qu'un passe temps en ce jour ennuyeux, rien de plus. Oh il y a fort à parier que, plus tard, le fait d'avoir croiser sa propre chaire l'irrite mais, pour le moment, elle préférait s'amuser de la situation. Le jeune insolent semblait essayer de jouer au même jeu que sa mère biologique mais, finalement, il finit par montrer une autre part de lui. Ah c'est qu'il essayait d'avoir du caractère le petit ! Mais Manîthil ne s’offusqua nullement de ses paroles, pourquoi devrait-elle l'être de toute manière ? Dès le moment où elle l'a laissé pourrir dans cette tanière, ce n'était plus son problème.

« Ravis de l'entendre ! D'ailleurs, si je ne m'abuse, tu tires profit des Navnik, ai-je tord mon cher fils ? »

Oui, il sentait l'odeur des Navnik. Au début, lorsqu'elle a décelé son odeur, elle cru qu'il s'agissait de sa sœur Leikn qui venait la trouver mais, au final, ce n'était guère le cas et rapidement elle reconnu l'horrible odeur de l'avorton qu'elle avait abandonné en espérant qu'il y passe. Enfin, on fait tous des erreurs ! L'importance c'est qu'elle a pu vivre sa vie comme bon lui semble, quoique, elle ne doute pas que cette découverte va lui compliquer la vie … Oh elle ne craint pas que ça vienne du louvard rachitique qui lui fait face, non, elle craint plutôt que la foudre tombe de sa sœur. Ah … C'est que cela tombe mal, elle qui avait d'autres plans en tête … Enfin peut-être qu'elle s'en fait pour rien, peut-être ne reconnaîtra-t-elle pas l'odeur du môme ainsi que l'expression de ses yeux qui, il faut l'avouer, en plus de la couleur, à une légère ressemblance dans leur arrogance et leur cynisme.

HRP. Sorry c'est court D=

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Ven 18 Sep - 21:06

i'm still alive

f e a t . M a n î t h i l

F. 30 | A. 30 | E. 30

Il la regarde avec cet air de défi plein d’insolence, la fixant droit dans les yeux sans ciller un instant. Croyait-elle que les gènes qu’elle lui avait refilés n’étaient pas assez forts ? Il avait survécu, et mieux que quiconque. Chaque étape de sa courte existence n’avait fait que lui confirmer qu’il était fait pour se battre, et bien plus encore : il était fait pour triompher. Sa rivalité avec Ragnar’k, les combats qu’il avait toujours gagné, aussi bien que l’admiration de ses mentors pour son adresse et sa maturité, les tromperies qu’il mettait en œuvre pour duper les adultes – les adultes sont si crédules, mon dieu – tout, absolument tout avait fonctionné jusqu’ici. Hormis le fait que la quasi-totalité des Navniks le détestait à présent, maigre ombre dans son ascension chatoyante dont il se fichait comme de sa première déjection, tout avait été parfaitement tracé. Et à présent, un avenir rayonnant lui souriait. Il suffisait d’attendre la défaite cuisante des traîtres qui suivaient Sageeth, et tout serait parfait.

« Ravie de l’entendre ! D’ailleurs, si je ne m’abuses, tu tires profit des Navnik, ai-je tord mon cher fils ? »
Un sourire malin relève les babines du jeune loup, dévoilant un croc indiscipliné. Il regarde sa mère avec fierté. Pas de cette fierté qu’on accorde aux gens qu’on aime, vous vous en doutez bien, mais d’une fierté où tout le narcissisme s’exprimait en force. Il était tellement fier de lui, après tout. Il avait maintes fois fait ses preuves et à présent il était là, planté face à sa génitrice, la toisant dans le plus grand des calmes, liés par une conversation des plus cordiales qui soit. Comme s’il s’était agit de deux parfaits inconnus, qui pourtant se connaitraient… comme si l’une avait fait l’autre.

« Je ne tirais pas réellement profit d'eux, jusqu'à l'instant où cette traîtresse qui se prétendait être notre alpha a mit les voiles. A partir de là, je squatte leur garde-manger autant que possible et ensuite... »

Son œil change littéralement d'expression lorsqu'il laisse un silence planer. C'est comme s'il s'apprêtait à faire la révélation du siècle, celle qui allait bouleverser le monde entier. Le silence perdure, le suspense monte - ou pas d'ailleurs, puisque Manîthil le regarde toujours d'un air désabusé.

« ...et ensuite je me tire chez les Mercenaires ! »

Il avait tenté de calmer l’ardeur de son ton qui avait presque failli virer dans les aigüs, tant l’excitation était grande. Mais rien à faire, il trépignait presque de joie sur place, tandis que la nouvelle explosait aux oreilles de sa mère. Insatiable relent enfantin qui faisait frissonner les poils de son échine à chaque fois qu’il repensait aux yeux dorés qui le fixaient avec fierté, et cette apostrophe que jamais plus il ne pourrait oublier « fiston ».

Dim 20 Sep - 17:47

S'amuser

force 28 - agilité 29 - endurance 27

Non il ne tire pas profit d'eux ? Pas jusqu'à maintenant ? Qu'est-ce qui a changé ? Ah, le changement d'Alpha, elle en avait entendu parlé, sa sœur lui en avait parlé. L'ancienne Alpha - quel est son nom déjà ? Atom ? - a décidé d'abandonner sa meute et a donné sa meute à deux Sekmet, enfin, ancien Sekmet désormais … Que de remue ménage sur ces terres ! Mais tout ceci est amusant, vraiment amusant. Toutefois, la blanche se demande pourquoi soudainement, son « fils » se désintéresse complètement de sa meute. Bah, sûrement une raison stupide ! Ils sont tellement idiot à cet âge là et change de modèle du jour au lendemain. Puis soudain, l'attitude du louvard changea et la fierté semblait rayonner dans ses yeux, une excitation mal dissimuler, un plaisir immense. Il va être Mercenaire ! Face à cette déclaration, Manîthil ne put s'empêcher d'éclater de rire en se roulant sur le sol terreux. Lui ! L'espèce de crevette ?! Mercenaire ?! Elle aura tout entendu ! Calmant peu à peu son rire, la louve se redressa, tout en restant couché et lâcha un soupire.

« Ainsi Koschei recrute même chez les louveteaux. Il doit vraiment manquer d'effectif. Enfin plus rien ne m'étonne venant de lui. »

Tant qu'il peut avoir ce qu'il veut, il recrutera tout et n'importe qui, même cet avortons qui ne ressemble à rien si ce n'est un chien mouillé. Enfin ma foi ! Au moins il se rendra peut-être utile ! Son existence servira à quelque chose ! Du moins espérons le pour lui car, concernant Manîthil, elle se fiche complètement, ce ne sont pas ses affaires, elle se contente de soigner mais oh … Cela veut dire qu'il risque de devoir le revoir, de le soigner ? Cette idée ne lui plaît guère et son regard s'assombrit soudainement avant qu'un sourire carnassier ne s'affiche sur ses babines.

« Oh mais, cela veut dire qu'on va pouvoir passer du temps ensemble ! Après tout, j'ai un pacte avec ces chers Mercenaires … Oh tu ne le savais peut-être pas ! C'est moi qui m'occupe de vous ramasser à la petite cuillère quand vous êtes blessés, contre votre protection. Ahh ! Tu devras protéger ta chère mère lorsqu'elle en aura besoin ! Nos liens familiaux vont enfin pouvoir s'étoffer ! J'en suis tellement … Répugné. Mais rassure toi, j'essayerais de ne pas mettre le moindre poison dans tes soins, mon cher fils. »

Oh oui, un peu de poison, et le pauvre se tordrait de douleur ! Beaucoup de poison et l'enfant non voulu mourra enfin pour de bon ! Mais Koschei lui en voudrait de tuer l'un de ses pions et, la blanche n'a aucune envie de perdre son contrat avec le learder des Mercenaires ...

Lun 21 Sep - 21:10

i'm still alive
feat. Manîthil

« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »

F. 30 | A. 30 | E. 30

Et là, elle éclate de rire. Le jeune loup en perd immédiatement son sourire guilleret. Serait-elle en train de lui faire l’affront de se moquer ? Il gronde en sourdine, pas assez fort pour qu’elle ne l’entende. Pour qui se prend-t-elle, à jouer les grandes dames méprisantes ? Ses petits yeux gris jettent un regard noir au tas de fourrure qui se roule à nouveau dans la terre.
Elle finit par l’ouvrir, une fois que son rire insupportable se soit enfin tu.
« Ainsi Koschei recrute même chez les louveteaux. Il doit vraiment manquer d’effectifs. Enfin plus rien ne m’étonne venant de lui. »

Là, c’est le comble ! Elle était réellement en train de le rabaisser, ouvertement, alors qu’il n’avait pas encore été une seule fois impoli avec elle ! Elle l’avait tout de même abandonné aux renards et aux corbeaux, et voilà qu’à présent elle se permettait de critiquer ses choix et son existence ! Pandémonium hésite un instant à lui sauter dessus immédiatement, pour qu’elle ferme sa gueule baveuse un peu trop grande ouverte, mais au vu de la corpulence de sa mère, il renonce bien vite à l’idée. Elle semble inoffensive, vautrée sur le sol comme un vulgaire chien de garde, mais qui sait de quoi elle est capable ? Le jeune loup ne préfère pas tenter l’aventure, et l’écoute déblatérer à nouveau d’une oreille distraite, mimant un bâillement pour lui signifier qu’elle l’ennuyait à mourir. Mais en réalité, il n’eut pas le temps de mettre ce stratagème dissuasif en application que déjà, elle lui annonçait la terrible nouvelle.
« Après tout, j’ai un pacte avec les Mercenaires […] » Le jeune Dragon lève les yeux au ciel en lâchant un soupir consterné. En réalité, où qu’il aille, il ne serait jamais tranquille. Soit c’était son alpha qui le rabaissait, soit c’était la meute qui le dénigrait, soit c’était son père qui mourait, soit c’était sa mère qui débarquait… Mais ne connaîtrait-il donc aucun moment de répit, sur lequel il pourrait paresser à jamais ?
« Mais rassure-toi, j’essayerai de ne pas mettre le moindre poison dans tes soins, mon cher fils. » Le museau de Pandémonium se fronce à l’énonciation du mot « poison ». En serait-elle capable, réellement ? Il lui suffit de lui jeter un coup d’œil, à elle et son air narquois, pour savoir que oui. Mais il affiche une moue méprisante, et recule d’un pas significatif.

« Trop aimable. », réplique-t-il d'un ton dédaigneux.

Être contraint et forcé de venir quémander ses soins, à elle, voilà qui était tristement rabaissant. Il avait fallu que de tous les guérisseurs de ce monde chaotique, ce soit elle que Koschei choisisse, quelle tristesse... quelle humiliation... plutôt crever que de gémir à ses pieds.

Mar 22 Sep - 17:09

S'amuser

force 28 - agilité 29 - endurance 27

Le sourire lupin de la louve s'étira davantage face à la mine de se rejeton. Que se passe-t-il dans sa petite tête ? Croit-il sa mère capable d'une telle horreur ? Oh il devrait ! Manîthil est prête à tout pour avoir la paix, même tuer sa propre chaire ! Après tout, c'est si facile … Pourquoi s'encombrer inutilement de chiard ? Oh certes, dès le moment où elle a abandonné sa crevette de fils, elle avait tiré une croix sur leur relation mais … Cela est tant amusant que de jouer sur cette corde avec lui ! Il semble si inoffensif, si innocent et pourtant il ne l'est pas, elle le sait, elle le voit mais, s'amuse tout de même, sans la moindre honte, pourquoi en aurait-elle après tout ? Pandémonium recula, Manîthil se délecte de sa réaction. Oh oui ! Crains la ! Crains ta mère jeune loup car, derrière ses airs inoffensives, un démon se cache, un démon qui n'aura aucun scrupule de se délecter de ta chaire encore chaude !

Elle se redresse, s'avance d'un pas lent vers lui. Ses yeux argenté pointé sur le louvard, ne le lâchant pas du regard, insistant, elle se met à lui tourner autour, l'observant sur tout ses coutures. Non vraiment, il est complètement raté ! Il n'a rien pour lui si ce n'est ses yeux et son caractère de merde similaire à sa génitrice. Rien de père, quel dommage ! Son père est pourtant un loup séduisant et elle même est magnifique alors, pourquoi a-t-elle mit cette horreur au monde ? Le ménagement, la mise bas douloureuse, la sous alimentation. Oui, cela doit être dû à tous ces facteurs, quel dommage pour lui …

« Aller maintenant, dégage, j'ai assez vu ta gueule pour aujourd'hui. »

Finit-elle par lui cracher au visage en s'arrêtant juste devant lui. Elle fit claquer sa mâchoire à quelques centimètres de sa truffe avant de se reculer.

« Mais on se reverra probablement bientôt, mon adorable fils. »

Ajoute-elle d'un ton mielleux car, aucun doute qu'elle le reverra bien assez tôt si il devient un Mercenaire ...

Mar 22 Sep - 19:38

i'm still alive
feat. Manîthil

« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »

F. 30 | A. 30 | E. 30

Et voilà qu’elle daigne enfin se lever ! Vraiment, il ne fallait pas se donner cette peine… Pandémonium la couve d’un œil faussement compatissant. Grand effort, pour une pareille loque…
A présent, elle tourne autour de lui comme un vautour autour d’une carcasse. Il peut sentir ses yeux gris brûler sa nuque, ses épaules, sa colonne vertébrale jusqu’au sommet de sa croupe. Il a une furieuse envie de se retourner, pour être sûr qu’elle ne l’attaque pas en fourbe par derrière, mais sa fierté le retient. Il s’assoit, affichant un air décontracté alors qu’il est absolument tout sauf détendu. Il n’a qu’une seule envie, qui fait trembler ses mâchoires, c’est celle de lui sauter à la gorge et d’y planter fermement ses crocs pointus. Mais il se contient, c’est sa mère quand même ! Cette pensée le détend et même le fait sourire. Quelle douce ironie, « c’est sa mère quand même ! » Vous l’avez entendue, cette connerie-là ?

Elle se plante brusquement devant lui, à deux centimètres de sa gueule.
« Aller, maintenant dégage, j’ai assez vu ta gueule pour aujourd’hui. » Il peut sentir son haleine chaude et répugnante sur sa truffe. Il s’apprête à répliquer vertement que si elle croit l’impressionner, elle se plante et qu’elle peut crever si elle croit lui venir en aide un jour, et que surtout, elle peut se brosser si… Les mâchoires claquent net devant son museau, coupant court à toutes ses objections. Passé un instant de surprise – il n’a pourtant pas sursauté, c’est l’essentiel – il la regarde avec une irritation non dissimulée. Pour qui se prend-elle au juste ? La reine de ces sous-bois ? Croit-elle l’impressionner avec quelques rangées de crocs semblables aux siennes ? Il darde sur elle un œil menaçant.
« Mais on se reverra probablement bientôt, mon adorable fils. » Là encore, un flot d’injures se déverse dans le crâne du jeune Dragon. Crève donc, vieille peau ! Plutôt mourir de souffrances que de me faire soigner par toi ! Mais après une réflexion de quelques secondes supplémentaires, le jeune loup se dit que cette colère ne ferait que satisfaire la louve d’ivoire. L’ignorance était le seul traitement qu’elle méritait réellement. Il relève donc la tête avec un air méprisant et, lui tournant ostensiblement le dos pour amorcer son départ, lâche vaguement ces quelques mots en guise d’adieu :

« On fait comme ça. »