Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Vestiges d'une autre vie (solo)

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Jeu 10 Sep - 19:06

Force : 6 Agilité : 6 Endurance : 8

Cela faisait très longtemps que je ne m'étais pas entrainé ou entretenu physiquement. La dernière fois remontait à bien des lunes. Il me semble que mon dernier entrainement remonte à quelques jours avant ma rencontre avec Almo. Mais contrairement à mon ancien mentor, je ne pense pas que les guérisseurs doivent se négliger physiquement. Non, les guérisseurs ne sont pas des êtres faibles et doux parce qu'ils ont fait le vœux de soigner. En tout cas, cela ne devait pas être le cas à mes yeux. Peut être était ce la norme en ces lieux. Ou peut être pas. Je n'en avais strictement rien à foutre. J'avais beau avoir changé de voie, ma nature était celle d'un guerrier. Ce n'est pas pour rien que j'avais choisi d'en devenir un alors que je n'étais qu'un louveteau. Oh, j'aime soigner les gens que j'aime ou les gens qui le méritent. Qu'il s'agisse d'un loup que j'ai vu faire une bonne action ou un loup qui a bon fond. Mais, si mon gout pour les combats a diminué depuis bien longtemps, il n'a pas disparu pour autant.  Et puisque je suis maudit. Une caractéristique que je partage avec mon petit frère, je ne pouvais que tomber au milieu d'un foutoir sans nom. Oui, évidemment c'était trop demander que de retrouver Ebène et profiter de la présence de mon frère. Oui, c'était trop demander. Bordel ! Je n'avais jamais vu une meute avec tant d'ennemis. Cela ne m'étonne pas de mon frangin. Il a toujours eu le chic pour se foutre dans la merde. Enfin bon, maintenant que je l'ai retrouvé il est hors de question que l'on se sépare alors je me prépare à faire face avec lui et sa famille. Une famille qui a surement du être plus soudée et aimante par le passé car j'ai remarqué que mon petit frère passait le moins de temps possible avec sa famille. Je sais bien qu'un rang de bras droit est une grande responsabilité mais je connais suffisamment Ebène pour comprendre qu'il évite sciemment sa compagne. Enfin, de toute manière cela ne me regarde pas. Et puis, est ce que j'ai une putain de gueule de thérapeute pour couple ?
J'arrive enfin devant la fameuse fête foraine abandonnée de ces ordures de bipèdes. On ne m'a décidemment pas menti, c'est l'endroit idéal pour un entrainement intensif. A une autre époque, je m'y serais précipité à toute allure mais là je sens que mes os vont me faire terriblement souffrir. A croire que la mentalité d'un guérisseur est faiblarde de nature. Je secoue la tète pour chasser toutes ces conneries de mon esprit et m'élance au trot. Il n'y a rien de mieux qu'un parcours d'obstacle pour commencer un entrainement. J'accélère un peu plus à chaque foulée. Je galope à une belle allure sans pour autant aller à toute allure. Il ne faudrait pas que je sois épuisé avant même d'avoir commencé. Je ralentis légèrement la cadence et me dirige vers un tonneau renversé, je bondis par dessus d'un bond gracieux pour un loup de mon gabarit. Mes pattes retombent lourdement sur le sol. Et la poussière s'élève devant mes yeux clairs. Je cours de nouveau au même rythme puis bondit de nouveau par dessus un obstacle fait de ferraille avant d'esquiver un tas de déchets et de débris. Ce mouvement me contraint à ralentir, et je prends le temps de redoubler la cadence avant de bondir par dessus ce qui me semble être une sorte de siège en cuir décharné. Je jette un coup d'œil autour de moi et remarque une belle série de débris éparpillés sur une ligne droite. Comment refuser une telle invitation ? Je bifurque dans un crissement de pattes et de griffes vers ma droite et me jette dans un slalom étriqué et exigeant entre des morceaux de métal rouillés bien trop proches les uns des autres. Mon corps touche les débris à plusieurs reprises mais de toute manière ce slalom est vraiment difficile. Une fois ma besogne terminée, je sens ma respiration se faire saccadante et estime que je vais devoir prendre une petite pause avant de continuer. Je termine l'exercice en rampant sous un pan entier de l'immense roue cadavérique. Mes os commencent à me lancer. Décidemment, c'est à croire qu'Almo m'a transmis son corps de vieillard. Une fois de nouveau sur mes pattes, je m'assois et reprends mon souffle en observant cet étrange lieu.
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Jeu 10 Sep - 19:57

Force : 6 Agilité : 6 Endurance : 8

Je prends le temps nécessaire afin de me remettre du parcours d'obstacle. Quand, je pense qu'à une autre époque je m'enfilais ce genre d'exercice à la chaine du matin au soir et je trouvais encore la force de mettre des raclés à mon petit frère. Ebène était bien moins fort que moi dans le temps et un bien piètre combattant. Mais, contrairement à moi qui n'avait pas progressé depuis, il était devenu un autre loup. Il se battait désormais comme un démon sorti des enfers, il chassait avec talent, il patrouillait sérieusement. C'est très ironique quand on y pense car de nous deux c'est moi qui devais devenir alpha de notre meute. Oh, j'aurais bien évidemment nommer mon frère au rang de bras droit mais le fait est que nul ne peut prévoir ce qu'il sera dans plusieurs années. Car, c'est ce monde qui nous façonne à son image. Et il peut faire de nous ce qui lui plait. Moi par exemple si on m'avait dit que je deviendrais un jour guérisseur, je me serais tordu de rire dans les fourrées. Pourtant, j'étais bel et bien devenu guérisseur. Comme quoi de prince guerrier à solitaire suicidaire puis guérisseur atypique il n'y a qu'un pas. Bon d'accord, peut être deux ou trois. Mais vous voyez ce que je veux dire. C'était comme si mon frère et moi avions interverti nos places. Et bien soit qu'il en soit ainsi. Dans le temps, c'était mon petit frère qui me contenait, et qui veillait sur moi bien plus que je ne le faisais pour lui. Il semblerait que les choses soient devenus logiques. Un grand frère calmant son petit frère. Enfin, bref penser à mon frangin ne me fera pas progresser plus vite bien au contraire. Ca c'était du temps perdu bêtement. En même temps, j'ai encore du mal à réaliser que je l'ai retrouvé. Ceci explique cela, j'imagine.
Je me relève finalement quelques minutes plus tard et me mets en quête d'un objet métallique que je pourrais porter ou tirer. Je traverse les restes de la fête foraine, le museau vers le sol à l'affut de l'objet qui pourrait faire l'affaire. Je tombe sur la pièce idéale quelques instants plus tard. Il s'agit d'un tube métallique aussi long qu'une branche. Je la saisis entre mes crocs ivoire et entreprends de trainer ce poids à travers la fête foraine. Je tire la barre sur une centaine de mètres en marchant le plus vite possible mais je ne vais pas plus vite qu'un escargot avec cent kilos sur le dos. Je traine mon poids pendant quelques mètres supplémentaires avant de le lâcher dans un fracas sonore qui brise le calme environnant. Je suis déjà trempé de sueur et mes muscles me lancent énormément. Mais, si j'ai déjà réussi à faire cela plus jeune je vais réussir à le refaire aujourd'hui peu importe à quel point ce sera difficile. Après, une courte pause je reprends la barre métallique entre mes crocs et fait volte face afin de refaire le parcours en sens inverse. Je tire mon poids sans me presser car cela ne servirait qu'à risquer d'écoper d'une vilaine blessure. Croyez moi, je m'y connais en blessures, parole de guérisseur. De plus tenter d'aller plus vite ne rendra pas l'exercice moins difficile bien au contraire. Et oui, j'ai des restes de ma vie de guerrier. Et quelques bons restes si vous voulez mon avis. J'avance pas après pas sans porter attention à la douleur grandissante de ma mâchoire. Je peux sentir mes muscles se tendre à leur maximum sous ma peau. Je ne suis plus qu'à quelques mètres de mon point de départ. Mais, je ralentis peu à peu. La douleur commence à envahir mon esprit. Non, je n'abandonnerais pas. Je n'abandonnerais pas. Un éclair de détermination traverse mes yeux clairs et je me remets en marche lentement mais surement. Cependant, le poids est trop lourd et mon corps encore trop faible pour cet exercice alors je lâche de nouveau mon poids, définitivement cette fois et m'effondre sur le flanc. J'halète comme un louveteau pendant de longues minutes si longues que j'ai l'impression d'avoir passé des heures ainsi. Puis, je quitte finalement les lieux alors même que le soleil est en train de se coucher.
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Ven 11 Sep - 18:32

Force : 6 Agilité : 6 Endurance : 8

Je suis de retour dans ce champ de ruine qui était autrefois un lieu de joie et de plaisance pour les hommes. J'ai du mal à imaginer les bipèdes autrement qu'en monstres grimés de métal et armés de leurs bâtons de feu. Alors, l'idée de bipèdes se promenant ici sous le soleil, un sourire aux lèvres me parais inconcevable mais il ne faut pas jeter tout le monde dans le même panier. Les préjugés et les généralités sont bien mauvais conseillers. Malheureusement, leurs poids est énorme ici bas et nous ne faisons rien pour nous en cacher. Oui, nous jugeons nos semblables bien trop vite et bien trop arbitrairement mais qu'y pouvons nous. Ce monde hostile est impitoyable. Dans de telles conditions faire confiance à la mauvaise personne peut signer votre arrêt de mort. Personnellement, je ne faisais confiance qu'à une seule et unique personne et j'estimais cela bien suffisant. Je bondis et m'installe sur une carcasse dont la peinture est tellement écaillée que la couleur de la chose n'est plus identifiable. Est ce du gris ? Du bleu, je n'en sais fichtre rien et je m'en moque complètement. Je ne suis pas venu ici pour refaire la décoration mais pour m'entrainer sérieusement.
Qu'est ce que je pourrais bien faire ? Les possibilités sont vastes tant ce lieu regorge d'opportunités. Il ne tient qu'à moi de les saisir. Je repère un fauteuil de cuir brun en piteux état. A dire vrai, il est en lambeaux. Quelqu'un a du déjà s'en servir comme cible d'entrainement. Peu importe, je ne vais pas faire le difficile. Je n'en ai pas les moyens. Je m'élance à toute allure vers ma cible. et percute de plein fouet l'objet devant moi. Ce qui le fait légèrement vaciller. Puis, je recule de quelques pas en grognant. Je me mets à tourner autour de la pièce de cuir. Puis, je bondis et plante mes crocs acérés dans le cuir dur. Je fais un bond en arrière avant de me lancer dans une série d'esquive. Un bond à gauche, un bond à droite, j'enchaine avec une roulade puis une esquive de l'épaule. Je me jette en avant et me mets à lacérer mon ennemi imaginaire. Les lambeaux de cuir brun volent dans tous les sens alors que je laisse libre cours à ma furie. Il ne restera plus rien de cette pauvre pièce de cuir. Je lance un coup de patte vers le sommet du siège de manège. Puis, un revers de patte avant de bondir en arrière. Je toise la pièce de cuir brune d'un œil morne tout en tournant autour de ma cible d'entrainement afin de reprendre mon souffle. L'adrénaline du combat pulse dans mes veines et l'espace d'un instant, je me revois dans ma vie d'avant. Je me revois en train de me battre comme un fou furieux face à des solitaires tout aussi désespéré que moi. Je me rends soudainement compte que cette adrénaline était à l'époque une véritable drogue pour moi. Puis, je m'élance à toute allure et bondis quelques secondes avant l'impact final. Arrivé de l'autre coté, je lance un coup de griffe sur le métal rouillé ce qui a pour effet de produire un horrible crissement. Je me jette de coté puis en arrière. Puis, je m'élance de nouveau et bondis une nouvelle fois au dessus de la cible obstacle. Je lance un coup de patte arrière sur le sommet du siège. Puis, je pivote sur mes pattes et plante mes crocs dans le cuir. Je les retire aussitôt avant de bondir en arrière. Je bondis et lacère frénétiquement le cuir avant de planter mes crocs et de secouer la gueule comme un forcené. Je m'arrête quelques minutes plus tard, trempé de sueur et haletant. Un grand sourire étire mes babines alors que je constate que cela ne m'a pas fatigué tant que cela. Il est bon d'avoir été guerrier dans une autre vie, j'imagine.
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Ven 11 Sep - 19:14

Force : 6 Agilité : 6 Endurance : 8

Je quitte la proximité de ma cible d'entrainement ou du moins ce qu'il en reste pour aller m'installer sur la même carcasse que tout à l'heure. Celle ci n'a toujours pas retrouvé de couleurs. Mais, bon les objets inanimés et autres monstres de fer des bipèdes sont des morts éparpillés en ce lieu. Et les morts restent morts à ce que j'en sais. Je bondis lestement sur mon promontoire et m'y installe le plus confortablement possible. Avant de m'affaler sur mes pattes et de me reposer dans cette position pendant une bonne dizaine de minutes. Mes muscles se sont refroidis mais j'ai pu récupérer. Il est temps de reprendre l'entrainement. Je bondis et atterris lourdement sur le sol terne de cet endroit morose. Je me mets à arpenter les lieux au pas afin de réchauffer mes muscles tout en réfléchissant au type d'entrainement que je pourrais effectuer. J'accélère l'allure et passe à un trot modéré. Je fais le tour de la fête foraine à ce rythme léger avant d'accélérer de nouveau et de passer à un trot soutenu. Je cours à ce rythme pendant une bonne dizaine de minutes avant de piler net face à un décor indescriptible. Devant mes yeux s'élève un spectacle ahurissant. Une montagne de débris me nargue de sa hauteur impressionnante. Pendant, un long moment je m'interroge. Comment une telle chose est elle possible ? Les bipèdes n'ont ils rien d'autres à foutre que de créer des montagnes artificielles. Mais, je comprends aisément les avantages de cette chose et décide de les saisir. Un entrainement acharné semble me tendre les bras.
Je m'étire longuement avant de m'élancer à toute allure. Je bondis sur cette pile de déchets et parviens à atteindre un niveau intermédiaire. Je plante mes pattes dans cette masse déliquescente de pourritures en tout genre et me hisse dessus à la force de mes pattes. Ce qui me demande un sacré paquet d'énergie mais je balaie la fatigue de mon esprit et fais abstraction de la douleur qui vient de se déclencher et semble vouloir se répandre à l'ensemble de mes terminaisons nerveuses. Je prends néanmoins quelques secondes pour souffler avant de poursuivre mon ascension en bondissant un peu plus haut. Malheureusement, ma patte glisse sur quelque chose de lisse et je chute jusqu'au niveau d'où je venais de bondir. Ma chute est amortie par tout ces déchets et je bondis sur mes pattes en poussant un grondement rageur. Un sourire mauvais étire lentement mes babines. Il n'en fallait pas plus pour booster ma détermination. Je m'ébroue prestement avant de bondir une nouvelle fois et me hisser à l'aide de mes pattes avant jusqu'au niveau supérieur. Cette fois, je ne glisse pas et savoure l'avancement de ma progression. Je jette un coup d'œil vers le haut et constate que la pente se fait plus lisse et a l'air plus praticable. Je m'élance et galope à toute vitesse jusqu'au sommet mais est contraint de me stopper net car un morceau de métal bloque mon passage. La sueur dégouline le long de mon front et inonde mon pelage argenté. Mon cœur bat à tout rompre dans mon poitrail et le sang pulse dans mes veines. J'analyse rapidement la situation et décide de contourner. Je bondis à droite de l'obstacle et atterris sur une planche de bois maintenu verticale par les débris. Je pousse un soupir de soulagement en voyant que je suis presque au bout de mon ascension. Je bondis de nouveau puis m'élance à belle allure jusqu'au sommet. Une fois au sommet, je m'allonge tant bien que mal et savoure le panorama s'étendant devant moi. Je tente de ne pas m'endormir mais mes paupières se ferment d'elles mêmes et je sombre dans un sommeil réparateur. Dont je n'émerge que quelques heures plus tard. Je descends prudemment la montagne artificielle du sommet au milieu puis je dévale la distance restante.
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Sam 12 Sep - 19:38

Force : 6 Agilité : 6 Endurance : 8

Je quitte ma tanière d'un pas souple après m'être assuré que je n'avais pas de patients à soigner. Bah, les temps sont relativement calmes pour le moment. Je n'ai donc pas beaucoup de travail et je ne vais pas m'en plaindre car concilier une période d'entrainement avec une fonction de guérisseur très sollicitée n'est vraiment pas évident. Je m'ébroue et me fait une toilette rapide mais nécessaire avant de quitter les ruines de la chapelle en trottant. J'accélère peu à peu et dévale la colline avant de prendre la direction des terres de l'est. La vitesse me procure un sentiment grisant que je savoure pleinement. Mais, je ne perds pas de vue les raisons qui me pousse à venir en ce lieu lugubre et triste. L'entrainement, je dois retrouver ma puissance d'antan peu importe les efforts que je vais devoir fournir, peu importe que je ne sois plus le prince guerrier mais un nouveau guérisseur. Il y a des choses qui ne doivent pas changer. Et celle ci en fait partie. J'arrive finalement au milieu des restes de la fête foraine une vingtaine de minutes après mon départ des terres Navniks. Je ne perds pas une seconde à réfléchir au type d'entrainement à mettre en place et me dirige vers le siège en cuir qui m'avait déjà servi de cible d'entrainement. Je le percute de l'épaule de toutes mes forces ce qui le fait à peine vaciller. Et bien, j'ai énormément de travail devant moi. Je tourne autour du monceau de cuir brun avant de bondir et de planter mes crocs dans le cuir tendre. J'arrache des lambeaux par saccades à un rythme méthodique et implacable. Puis, je bondis de nouveau et retrouve le sol dur. Je simule une série d'esquives bien senties. Une roulade à droite, je bondis sur mes pattes avant de faire un petit bond de coté à gauche puis un à droite avant de me jeter en arrière. Puis, je m'élance de nouveau et percute une nouvelle fois mon adversaire de fortune. Je me jette en arrière après le choc violent dont l'onde s'est répercutée dans tout mon corps. J'esquive un coup de croc imaginaire. Un peu d'imagination voyons ! Puis, je m'approche de la pièce de cuir brun et lance des coups de griffes rageurs. La lacération dure de longues minutes. Avant que je n'effectue un petit bond de coté. Je tourne une nouvelle fois autour du siège ayant du appartenir à un manège dans une autre vie. Je jette des regards mauvais à ma cible d'entrainer avant de feinter une attaque sur le flanc droit. Je pars finalement à gauche et envoie un revers de pattes avant dans ma cible. Puis, je bondis par dessus le siège et une fois de l'autre coté, je décoche un coup de pattes arrières vers le haut de la cible. Puis, je me retourne prestement et me lance dans une série de coups de griffes et de crocs acharnés. Je laisse libre cours à ma furie pendant un bon moment avant que la fatigue ne vienne me forcer à ralentir le rythme. Je recule et crache un morceau de cuir brun avant de m'assoir et de reprendre mon souffle.
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Sam 12 Sep - 20:02

Force : 6 Agilité : 6 Endurance : 8

Je prends quelques minutes pour me reposer et me ressourcer avant de passer à la suite. Je ne sais pas trop quoi faire là tout de suite. Une idée frappe mon esprit avec force alors que je contemple les alentours d'un œil morne. Il y a surement quelques rongeurs dans les parages. Il y a toujours des petits animaux dans les coins ayant appartenu aux bipèdes c'est un fait indéniable. Je bondis sur mes pattes et plaque mon museau au ras du sol graveleux de la défunte fête foraine. Je remonte rapidement la piste d'un mulot. Je trotte tout en suivant l'effluve du petit rongeur. Je zigzague au trot entre les débris. Il ne faudrait pas que je perde la seule piste que j'ai. J'accélère l'allure et galope entre les tas de ferraille et de métal en tout genre éparpillés aux quatre coins de l'endroit. J'esquive de nombreux obstacles, bondis par dessus quelques tonneaux rouillés et rampe dans les entrailles d'une partie de la grande roue avant de tomber sur ma proie de fortune à l'autre bout de mon terrain d'entrainement. Le mulot prend la fuite à ma vue et je bondis à sa poursuite. C'est maintenant que les choses sérieuses débutent. C'est parti, je double la cadence et traque ma proie en esquivant de nouveau les obstacles et les débris encombrant mon chemin. Je bondis sur un tas de planche de bois avant de bondir sur le mulot. Ce dernier passe entre mes pattes avant que je n'ai eu le temps de l'abattre d'un coup de patte. Je m'élance une nouvelle fois et galope à toute allure vers ma proie décidemment bien habile. Je prends encore de la vitesse et évite de justesse un poteau métallique à la peinture défraîchi. Je reprends ma course et arrive presque à la hauteur du mulot mais celui ci s'enfonce dans un tunnel souterrain hors de ma vue. Je peste durant quelques minutes tout en reprenant mon souffle. Puis, je tape dans des débris pour me défouler avant de quitter les lieux au trot.
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