Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Que s’était-il réellement passé ? Le Pantin se le demandait encore, quand le crépuscule jetait ses ultimes feux rougeoyants sur son pelage fauve. Le paysage tout entier était comme embrasé par les derniers rayons de ce soleil qui semblait se mourir lentement derrière les collines lointaines. Que s’était-il passé, tout court ? Comment la situation avait-elle pu déraper à ce point ? Sageeth les avait abandonnés, les trahissant au moins tout autant qu’Helya. Hige avait été promu Bras-Droit, tandis que lui, pauvre Pantin étriqué, leur alpha l’avait élevé au grade de Général. Par quelle sombre pulsion avait-elle seulement pu songer à cela ? C’était la pire erreur qu’elle ait pu faire. Il sentait déjà la Peur se trémousser au fond de son estomac, rien qu’à l’idée de mener une dizaine de loups au combat. Il fallait absolument qu’il donne le maximum de responsabilités à Athos, pour se délester le plus possible de toute menace si un conflit éclatait. Il n’avait pas les épaules assez larges pour tenir ce rôle, vraiment pas. Les yeux brillants de mélancolie du loup brun se détournèrent du brasier qu’était devenu le ciel.
Il était là, posté aux portes des Enfers, ce monde souterrain qui avait bien failli avoir sa peau. Il sent la présence de la Chose qui erre en solitaire dans les boyaux sans fin. Elle le cherche, il le sent. Sortira-t-elle un jour ? Il contemple le gouffre devant lui. C’est juré, jamais plus il n’y posera ne serais-ce que l’ombre d’un coussinet. Partout, Sa présence empeste les lieux, se mêlant à l’humidité et aux odeurs de détritus. Non, décidément il ne retournerait jamais dans ce monde plein d’ombres et de terreurs. Il s’y revoyait, courir pour Lui échapper, frémir à chaque bruit, à chaque odeur. Chaque minute, se retourner dans les dédales ténébreux, trembler à la moindre vibration, craindre le moindre souffle. La vie à l’extérieur l’avait rendu plus fort. Plus fort, Palladium, en es-tu bien certain ? Cette petite voix au fond de lui, lui soufflait que tout ceci n’était qu’illusoire. Même la Chose riait sous cape, là-bas en bas, dans les souterrains, le Pantin pouvait l’entendre. Non, tu n’es pas plus fort. Tu es toujours aussi faible, aussi lâche. Tu trembles à l’idée de décevoir ton alpha, mais tu trembles encore plus à l’idée de la satisfaire en affrontant tes pires craintes. Mais bravo Palladium, tu as réussi à tromper ton monde, à jouer sur les apparences et à leur faire croire à tous que tu es ce que tu n’es pas. Quel beau forfait ! Que se passera-t-il quand ils le découvriront tous ? Quand ils verront de quel genre de chromosomes faibles tu es constitué ? Ils te chasseront, si tu as commis un petit méfait. Mais imagine seulement, si tu fuis, si tu jettes l’éponge en oubliant tes nouvelles responsabilités ou pire, si quelqu’un meurt par ta faute ? Le pelage du loup brun se hérisse lentement sur son échine. Ils te tueront, c’est certain. Mourir. Il ne veut pas mourir. Tout, sauf mourir. La honte, l’humiliation, la solitude, la désolation, la torture, mais pas la mort. La mort ressemblait à la Chose, il le savait, il le sentait. Elle véhiculait partout cette odeur de mort. Pas celle qui empeste le cadavre, la moisissure et les larves, non : celle qui souffle lentement son air froid dans votre nuque, le soir dans votre tanière, celle qui vous donne des sueurs froides et vous empêche de déglutir, celle qui vous fait frissonner et vous empêche de dormir. Celle que vous infligez, sans vous en soucier, aux autres. Mais ce n’est jamais vous qui mourez. Non, ce sont toujours les autres. De toute façon, la mort, « ça n’arrive qu’aux autres », pas vrai ?
Que vas-tu faire maintenant, Palladium ? Tu vas espérer qu’ils ne trahissent pas ta véritable personnalité ? L’être immonde que tu es vraiment ? Tu peux jouer sur les apparences autant que tu voudras, mais l’étau se resserre, tu le vois bien. Au bout d’un moment, tu ne pourras plus jouer, tu ne pourras plus reculer, tu ne pourras plus te défiler. Et à ce moment là, on rira bien. Le Pantin secoue la tête, comme si ce simple geste suffirait à faire taire cette voix insupportable qui ne faisait que lui mettre les yeux en face des trous. Mais non, tu préfères te voiler la face ! Il serre lentement les mâchoires, et se lève brutalement. Il faut qu’il se change les idées, qu’il fuit quelque part, n’importe où – oui, fuir, comme d’habitude, espèce de lâche. Il se met donc en marche en équilibre instable sur le bord de la blessure, se concentrant sur chacun de ses pas pour ne pas tomber et surtout, pour faire taire ces ignobles pensées qui l’assaillaient sans cesse.
BY ACCIDENTALE
Véga
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Mar 8 Sep - 5:24
ROAD OF HELL
Jauges : Force : 10 | Agilité : 7 | Endurance : 7
Le brouillard s'était levé. Il passait au dessus de l'autoroute éventré en épais nuages gris, empêchant de bien discerner ce qui se situait au loin.
Véga n'avait jamais aimé passer par ces terres. De tous les lieux qu'elle avait vu, cet endroit était celui qui semblait avoir subit le plus de dégâts. Les constructions humaines s'étaient effondrées de partout, à l'abandon, totalement dénuées d’intérêt. De plus les proies étaient rare, l'endroit dangereux et la présence humaine forte. La seule raison pour laquelle elle empruntait régulièrement ce chemin, c'était pour se rendre plus rapidement à sa prochaine destination. Véga n'avait pas vraiment peur des humains et de leurs bâtons de feu. Ils avaient beau vivre dans les parages, elle n'en avait jamais vu venir jusqu'ici. D'eux, il ne restait plus que ce qu'ils avaient installés il y'a longtemps.
La nature avait été écrasée par leurs constructions de pierre. Elles étaient plantées la, abandonnées de toute vie. Il n'y avait pratiquement aucune proies dans les parages, et la plupart des routes humaines étaient devenues dangereuses. Le sol râpeux et froid qui recouvrait la terre était un immense chemin jonchés de débris dont la surface était impraticables par endroits.
Près de ses pattes, la brèche béait, profonde de noirceur. Jamais elle ne s'était aventurée en elle. Pourquoi faire ? Il n'y avait aucun intérêt de se retrouver dans les entrailles du monde. Une question lui trottait quand même en tête : que pouvait t-il y avoir la dedans ? Elle avait bien sa petite idée mais pour le savoir, elle n'avait pas d'autres choix que de plonger dans les ténèbres. Peut être qu'un jour, quand elle n'aurait plus rien à perdre, elle s'y risquerait. Mais pour l'instant, elle voulait seulement avancer sans perdre son temps ici.
Son museau flaira une autre odeur que la sienne pendant qu'elle longeait le rebord de la profonde crevasse. Sa nuque se redressa, elle observa les environs. L'odeur se précisa. C'était un mâle de la meute des Sekmet. Peu à peu, elle le vit émerger du brouillard, son corps si proche du vide qu'il donnait l'impression de vouloir s'y jeter. Véga n'avait jamais croisé personne ici. Surtout pas un loup venu d'aussi loin... Intriguée, elle s'approcha, ressentant tout de même ne certaine instabilité en ce loup.
- Il faut du courage pour s'approcher aussi près du bord, fit t-elle en s'arrêtant non loin de lui. Qu'est-ce qui vous amène dans les parages ?
Vous savez, le néant comme le vide ont des propriétés assez particulières. Tant que vous en restez éloignés, que vous n’y regardez pas de trop près, ils paraissent assez inoffensifs. Ils font un peu peur, mais pas trop. Et puis un jour, vous vous en trouvez proche, très proche, beaucoup trop proche. Vous savez que vous ne devez pas regarder trop longtemps à l’intérieur, vous savez que vous ne devez pas vous pencher et surtout pas y tomber. Mais vous n’y pouvez rien : votre regard est attiré par l’interdit, et quand le néant ou le vide capture votre œil, c’est terminé. Ils vous aspirent, vous tirent vers eux et, quand vous essayez de vous en tirer, c’est trop tard : vous êtes déjà en train de tomber. Et vous passez les dernières secondes de votre vie à chuter, et à vous demander pourquoi vous avez regardé. Quand le loup brun s’arrête au bord du précipice, ses yeux dorés se figent un instant sur ses pattes puis, millimètre par millimètre, inexorablement, ses prunelles dévient jusqu’au trou béant, jusqu’à la gueule grande ouverte qui semble l’appeler, l’attirer comme un aimant. Le jaune se fond dans le noir, le noir emplit le jaune et l’aspire lentement. Le corps du loup brun vacille, balance. Le vide l’hypnotise, et la Chose ricane au fond du trou. Elle sait qu’il finira bien par tomber, ce n’est qu’une question de secondes. Il bascule lentement.
« Il faut du courage pour s’approcher aussi près du bord. » Dans un réflexe de survie instinctif, Palladium fait brusquement un pas en arrière, sauvant son corps fragile de la chute qui se serait avérée mortelle, à coup sûr. « Qu’est-ce qui vous amène dans les parages ? » Le loup brun fait volte-face avec brusquerie, les babines retroussées sur des crocs déjà découverts, et le grognement agressif qu’il prépare reste coincé au fond de sa gorge. Ses prunelles jaunes regardent l’inconnue d’un air farouche. Du courage ? Il aurait certainement ri, si la situation avait été différente. Quelle ironie. C’était la pire des lâchetés qui le faisait galoper sur ce bord étroit, jouant avec l’équilibre précaire de la mort. Mais l’heure n’était pas aux plaisanteries de mauvais goût. Qu’est-ce qui l’amenait dans les parages ? Sûrement l’envie de ne pas être dérangé, faillit-il répliquer avec agressivité. Mais l’œil vert qui le fixait avec curiosité fit retomber lentement sa colère du premier abord. Ses babines retroussées se détendirent, et son poil retomba tout doucement sur son échine. Mais dans ses yeux danse pourtant encore la flamme agressive qui l’animait quelques instants plus tôt.
« Oh, sûrement la beauté des lieux. », répond-t-il sur un ton ironique, en montrant le paysage dévasté d’un signe de tête où pointait une mauvaise grâce évidente.
Il entend la Chose grimacer et soupirer au fond de la blessure. Elle l’a encore raté, à cause de cette louve aux yeux d’un vert étrange. Le loup brun n’avait encore jamais rien vu de tel, ce vert le mettrait presque mal à l’aise. Il se détourne de la louve inconnue : au moins, il ne s’agit ni d’une Navnik ni d’une Esobek. Elle ne véhicule aucune de ces deux odeurs pestilentielles. Mais qui sait ? Peut-être le laissera-t-elle tranquille et il peut-être retournera-t-il défier la Chose en jouant à l’équilibriste entre deux mondes ? En attendant, il lui tourne le dos quelques instants, le temps de s’éloigner de quelques mètres du précipice. Il pouvait bien prendre le risque qu’elle lui saute dessus, de toute façon elle aurait très bien pu le faire alors qu’il se trouvait au bord du néant. Et puis, il venait d’échapper à la Chose une nouvelle fois, vous croyez vraiment qu’une petite solitaire va l’impressionner ?
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Véga
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Mer 9 Sep - 8:56
ROAD OF HELL
Jauges : Force : 7 | Agilité : 7 | Endurance : 11
Elle l'avait visiblement surprit.
Comme piqué à vif, le mâle brun s'éloigna brusquement de la crevasse. Tout son corps se tourna alors vers elle en un seul et même mouvement, alors que sa face aux babines retroussées lui apparaissait. Véga ne recula pas, se contentant de regarder fixement les yeux jaunes scintillants du mâle. Elle ne pensait pas qu'il allait l'attaquer. Il avait seulement l'air d'avoir été pris au dépourvu par son arrivée. Peut être qu'il ne l'avait simplement pas sentie arriver.
Elle le vit peu à peu se calmer. Sans perdre la flamme d'agressivité qui luisait dans son regard jaune, le mâle à l'odeur de Sekmet prit une posture plus classique, relâchant ses muscles et recouvrant doucement ses crocs.
- Oh, sûrement la beauté des lieux. Ironisa t-il en jetant un regard à l’endroit dévasté. Véga sourit. Elle comprit qu'il n'avait pas envie de discuter avec elle. En vérité, elle avait même l'air de le déranger. Cela l'importait peu. Il n'était rien d'autre qu’un mâle qu'elle venait de rencontrer dans cet endroit improbable. Si il avait envie de continuer à tracer sa route, elle ne le retiendrait pas une seconde de plus.
- Vous n'avez pas l'air d'admirer grand chose à part cette crevasse, répondit t-elle calmement. C'est vrai qu'elle est plutôt impressionnante. Longue de plusieurs mètres, cette dernière était aussi noire que profonde. Véga n'avait jamais su comment elle avait été faite, mais c'était une blessure que rien ne pourrait guérir.
Le sourire qui s’étend lentement sur les babines de la louve inconnue laisse dans la gueule du Pantin un goût amer. Serait-elle en train de se moquer de lui ? Trouve-t-elle ça drôle, un paysage chaotique et dévasté ? Ou peut-être est-ce le fait qu’il ait manqué de tomber dans ce précipice qui est particulièrement risible ? Dans tous les cas, le fait qu’elle lui montre ouvertement qu’il n’est qu’un abruti l’irrite profondément. Sa queue balance de droite à gauche dans un mouvement nerveux, alors qu’il finit par lui tourner complètement le dos. Il n’a pas peur d’elle, elle n’est rien du tout. Qu’un petit animal insignifiant, garni de crocs et de griffes. Des armes bien dérisoires face à celles que la Chose possède. Pourtant, cette louve semble l’avoir sauvé d’une mort certaine. Lui doit-il la vie ? Palladium se refuse à accepter cette idée. Il ne doit à la vie à personne, sinon à sa mère. Et qui sait si la mort n’aurait pas été une échappatoire plus douce, face à ce qui l’attend ? « Vous n’avez pas l’air d’admirer grand-chose à part cette crevasse. », répond-t-elle d’un ton calme. Oui, calme. C’est ça, prends moi pour un con. Sous tes petits airs de gentille demoiselle avenante, se cache une perfide sirène, qui se moque ouvertement de sa faiblesse précédente à coup de sous-entendus. Palladium n’a plus envie que d’une chose : se retourner violemment pour planter ses crocs dans l’échine molle de cette intruse. « C’est vrai qu’elle est plutôt impressionnante. » Encore une moquerie ? « C’est vrai qu’elle est plutôt impressionnante », pense-t-il d’une voix suraigüe. Rien de mieux que de singer les autres pour évacuer la colère. Que croit-elle ? Que c’est en lui parlant comme à un demeuré qu’elle va faire ami-ami ? Non, vraiment pas. Palladium est prêt à tout, sauf à jouer à l’animal poli et sociable qu’il a coutume d’imiter. Non cette fois, il est hors de question de se mettre en scène, de jouer un jeu, de jouer au faux. Pas d’hypocrisie. Pas de faux-semblants. Pas d’imitation. Qu’est-ce qui le retient de lancer l’affrontement ? Rien du tout. Alors pourquoi tu ne le fais pas, Palladium ? Pourquoi ? Parce que tu es lâche, que tu as peur, de la défaite et des conséquences. Tu as peur de te faire mal voir, même si tu n’en a rien à foutre d’elle. Tu as peur de tout, Palladium, parce que tu n’es rien d’autre qu’une sombre merde, une petite baltringue.
« N’est-ce pas ? La balade à l’intérieur est plutôt sympathique, si tu veux t’y essayer… », réplique-t-il avec une mauvaise grâce non dissimulée, toujours sur ce ton sarcastique.
Quel besoin a autrui de venir vous importuner alors que vous tentez tranquillement de résoudre quelques problèmes psychotiques ? C’est incroyable, combien les gens ont besoin de venir fourrer leur truffe dans vos affaires. Il y aura toujours quelqu’un pour vous empêcher de manger, de boire, de respirer, ou même de mourir. Personne n’est donc libre de vivre comme il l’entend, n’est-ce pas dramatique ? C’est ce que le Pantin pense lorsqu’il daigne enfin présenter à la louve autre chose que son arrière-train : il se retourne vers elle, avec la grâce de quelqu’un qui fait un grand honneur à quelqu’un d’autre. Ses prunelles lancent toujours des éclairs. Décidément, il ne peut pas se la blairer. Mais ce vert dans ses yeux, ce vert est tellement étrange, tellement… dérangeant. Comment est-ce qu’elle a bien pu choper une couleur pareille ? On ne la croirait même pas louve, elle semble venir d’une autre planète.
HRP:
Désolée du retard je suis impardonnable :x
BY ACCIDENTALE
Véga
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Mar 29 Sep - 23:47
ROAD OF HELL
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Le mâle s'était retourné vers la crevasse comme si elle n'était pas là. Depuis tout à l'heure, il n'avait pas arrêté de scruter la blessure, si bien qu'elle se demandait si il n'avait pas envie d'y plonger pour de bon. En tout cas, tel qu'il était positionné - dos à elle, c'était presque si il ne l'invitait pas à l'y pousser. Un simple coup de sa part et il perdait l'équilibre. Ce mâle était tout sauf sain d’esprit. Il était agressif, instable et grossier. Véga n'allait pas s'attarder longtemps à ses cotés. Il n'y avait strictement aucun intérêt à discuter avec lui.
Le mâle brun finit par daigner lui répondre en se retournant tout à coup, son regard foudroyant croisant ses yeux verts. Elle comprit qu'il était en train de la dévisager lorsqu'elle surprit une pointe de dégout dans ses prunelles. Son regard le dérangeait t-il à ce point ? Elle détestait qu'on l'observe comme une bête curieuse, alors que sa couleur était uniquement due à la folie des hommes. La louve avait presque envie de le précipiter directement au fond du gouffre.
- N’est-ce pas ? Rétorqua t-il sarcastiquement. La balade à l’intérieur est plutôt sympathique, si tu veux t’y essayer…
Elle en avait suffisamment entendu.
- Sans façon, rétorqua t-elle, je ne me sens pas très à l'aise en compagnie des rats. Tu n'as qu'a y aller à ma place, toi qui à l'air d'être un conaisseur.
Sur-ce, Véga le planta là. Il était temps qu'elle le laisse à ses occupations et qu'elle retourne aux siennes. Qu'il se jette la tête la première dans la blessure, elle n'en avait strictement rien à faire. Ce genre de loup ne valait pas plus qu'un rat.