Que la chasse commence.

J'avais remarqué qu'il fallait faire beaucoup d'effort pour intégrer une meute, tel que veiller sur les petits, guetter pour le clan, ou même aller chasser. C'est ainsi que mes talents de chasseur allaient rentrer en scène. Il fallait bien commencer un jour à s'y mettre sérieusement !

Je marchais silencieusement dans les hautes herbes de la colline escarpée à la recherche du moindre gibier potentiel. Ce serait mon premier butin pour la meute si je parvenais à l'avoir. Mais mon endurance étant limité je préférais m'en prendre à plus gros que moi car plus gros signifiait plus lent et ma force aurait sûrement le dessus ainsi que mes crocs.

Au bout de plusieurs minutes à chercher, attendre, observer, je trouve une proie. Un castor semble occupé à ronger du bois près d'un arbre. Il ne m'a pas vu. Je le laisse oeuvré en m'approchant à pas feutrés. C'est le moment, je bondis, babines relevées, crocs grands ouverts.

Spoiler:

Que la chasse commence.

LE castor était là. Rongeant son morceau de bois avec tellement d'attention que je reussis à le prendre par surprise. Je le mord au niveau du dos. Lacérant celui ci suffisament profondément pour être sur que même les saignements lui soit fatal. Il crie d'un crie strident. Je recule surpris, il tente de fuir rampant à moitié au sol. Mais je n'en ai pas finis de lui. J'approche ma gueule de lui à nouveau mais il se retourne et avec ses grandes incisives, essaye de me mordre. Je bondis sur le côté, esquivant de justesse son attaque défensive.  Il tombe a plat ventre à bout de force, et je lui porte le coup fatal à la nuque. Mes crocs broient ses os. Le sang gicle dans mes babines. Je sens la vie quitter le corps de ma proie. 

Aujourd'hui, premier jour de chasse, et première victoire. Je porte mon butin dans la gueule prêt à le ramener à la meute. Son poids est correct, il pourra nourrir quelques bouches de la meute. 
Je marche satisfait. Guettant les alentours pour vérifier si je n'aurais pas un deuxieme coup de chance avec une deuxieme proie. 

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Que la chasse commence.

Je suis tout proche de la meute, toujours mon butin dans la gueule, tandis que j'aperçois un sanglier. La bête est grosse et charnue. Je salive à l'idée de planter mes crocs dans sa chair juteuse. Je pose mon castor un instant , et observe l'animal en silence. Je remarque alors une débandade de petits marcassins suivant la grosse bête. Que faire?
La chasser et prendre le risque de me faire encorner ou attaquer un petit? 
Le deal est enorme, mais mon instinct me souffle doucement a l'oreille de ne pas approcher. La bête et son instinct maternel peut etre dangereuse, et il serait plus intelligent de la laisser seule avec ses petits, afin que ceux ci grossissent à leur tour et deviennent assez appétissant pour nourrir toute notre meute.

C'est comme les humains finalement. Nous travaillons à nos façon nos ressources.
Ainsi je repars, traçant ma route, le castor dans la gueule près pour le déposer à ma meute d'adoption.

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Que la chasse commence.

Ca faisait plusieurs jours que le guerrier n'était pas sortis de la meute. 
Ses blessures avaient cicatrisé mais sa démarche restait instable. Il allait falloir beaucoup de volonté pour réussir à chasser en cette douce matinée d'été. Le loup prit son chemin habituel en direction de la colline escarpée. La pente rocailleuse lui fit mal un premier temps, mais sa conviction de rapporter des proies à la meute ne fit qu'accroître. 
La meute... Plus le temps avancait plus elle prenait de l'importance. Etait-ce dû à la louve grise qui y vivait? Elle lui avait sûrement sauver la vie en le trouvant dans le bosquet. Et si ce guérisseur n'avait pas été là, que ce serait-il passer? Encore un loup qui lui venait en aide. 
Et que penser du petit Reny. Ce si petit loup, si innocent, si adorable... Je ne pouvais m'empêcher de me voir jeune, à travers ses yeux. Oui, Reny et les autres avaient besoin de son aide, de gibier pour subsister. Il n'y avait plus qu'à croiser les doigts pour que la chasse soit fructueuse et mes capacités de tueur encore vives et aiguisées.

 Je campa sur un rocher haut perché. L'escalade ne fut pas sans peine, mais au moins, de ce point de vue, je pourrais observer ce qu'il y a d’intéressant à croquer.

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Que la chasse commence.

La patience à porter ses fruits. Une oie sauvage vient becqueter une peu d'herbe fraîche. Elle est si rare à trouver que je ne m'étonne pas qu'elle profite du festin. Je la laisse faire. Après tout ce sera son dernier repas. J'attend encore un peu. Juste le temps pour qu'elle soit repu et relève la tête pour enfin me voir. 
Elle appelle au secour mais c'est trop tard, j'ai bondi de mon rocher pour sauter sur cette proie facile. Je n'ai pas grand chose à faire pour que l'oiseau finisse enfin dans mes crocs, la tête pendant d'un côté de ma gueule alors que mes crocs étaient planté dans son cou.
Sa souffrance aura été courte. Le repas sera léger mais bon. Je ne suis pas fanatique des plumes, mais les arracher et un bon jeu pour les louveteaux. 
Je scrute l'horizon pour vérifier si il n'y a rien d'autre à rapporter à ma meute. 

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Que la chasse commence.

Que la chasse commence.

Que la chasse commence.

Que la chasse commence.

Je commençais de nouveau à marcher un peu plus correctement de jours en jours, et je pense que la chasse y était pour quelque chose. Je devais continuer à ce rythme, ne pas m'arrêter. Chasser et ramener encore et toujours de nouvelles proies. 
Les loups de la meute étaient très patients avec moi, ils me laissaient agir à mon rythme, sans trop me fatiguer. Capturer deux proies par jour était un exploit pour moi, mais aussi mon objectif. La colline regorgeait de nourriture, de gibier et de proies et je ne perdais pas espoir pour faire des chasses de plus en plus fructueuses. 
Je m'en prenais à des proies qui étaient de plus en plus grosses, tandis que ma santé allait mieux. Je guettais donc les horizons pour trouver les proies du jour.






(Edit: J'ai oublié de posté le second post ! Du coup je le met ici )




J'aperçu enfin le casse croûte du jour. Un couple de raton laveur qui s'affairait à construire sans nul doute un nid. Je ressentis un pincement au coeur quand je réalisa ce que j'allais faire. Détruire une vie, détruire un amour. 
Mais ce sentiment m'était étranger, et aucune culpabilité ne retint ma chasse. Je couru maladroitement en direction des deux ratons. J'attrapa le plus gros en premier d'un coup de crocs par l'épaule. Je le projetais dans le tronc de l'arbre voisin avec puissance. Un couinement de douleur sortis de sa bouche au moment du choc, mais il ne se releva pas. Je me tournais vers le second. Elle n'avait pas bougé. Comme si elle avait perdu toute envie de combattre. Comme si elle refusait d'être séparé de l'être aimé par la mort, et qu'elle était prête a mourir avec lui.
J'eu soudain un doute. Mais il ne persista pas. J'hurla en jetant mon dévolue sur elle. Sans pitié, sans retenue. Seulement de la rage. Encore et encore.
Les corps sans vie des deux amants pendait dans ma gueule ensanglanté. Aujourd'hui j'avais tuer. Aujourd'hui je perdais un peu plus ma résolution de trouver ma raison d'exister. Je n'étais qu'un loup, qui tuait pour manger.... 
 

Spoiler:

Que la chasse commence.

Aujourd'hui je voulais viser gros. Beaucoup plus gros. Beaucoup plus fort. Beaucoup plus de viande. J'avais besoin de battre mon cota du jour. J'avais envie de me faire remarquer comme excellent chasseur dans cette meute.
La viande était primordiale en ce moment. Nous allions rentrer en guerre, et il fallait que nous ayons assez de nourriture pour toutes les bouches à nourrir qui allaient nous rejoindre.

Je pistais, flairais, traquais. Cela faisait 2 heures que je ne lâchais pas la piste très odorante sur laquelle j'étais. La colline escarpée portait bien son nom, je commençais à fatiguer.
Mais je ne perdais pas espoir. Aujourd'hui je capturerais un énorme gibier. Aujourd'hui je voulais me battre. 

Spoiler:

Que la chasse commence.