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Points : 0
Âge Personnage : X ans
Rang : Rang
Niveau Rang : Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures : Pas de Blessure
Détails maladie : Pas de Symptôme
Bonus Force : +0
Bonus Agilité : +0
Bonus Endurance : +0
Bonus score de chasse : Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien : Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé : Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres : Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
| | Ven 28 Aoû - 22:29 | |
|  • • • if your body matches what your eyes can do you’ll probably move right through me on my way to you. force •••••••••• ; agilité •••••••••• ; endurance •••••••••• NOM : Leikn.
AGE : 4 ans.
SEXE : ♀
MEUTE : Navnik.
RANG : Guerrière.
AUTRES INFORMATIONS : - |
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PHYSIQUEPremière particularité de Leikn : elle a de la carrure. Elle est grande, musclée, plus taillée dans le roc que dans l'herbe tendre. Pas trop de subtilité avec elle : elle est agile comme il faut, rapide, mais ce qui fait mal, ce sont ses mâchoires et la puissance de ses assauts. Sans compter qu'elle s'essouffle vite, à mettre toute son énergie dans un combat, sans compter.
Mais Leikn a beau savoir se faire silencieuse, elle n'a rien de très discret. Lorsqu'elle avance, elle prend peu de précautions ; sa démarche est souple mais puissante, elle transpire la confiance en soi. On jurerait qu'elle n'a peur de rien, et peut-être est-ce le cas.
Conséquence fortuite de son caractère bagarreur, la louve arbore de nombreuses cicatrices sous sa fourrure blanche. Celle-ci est épaisse et chaude, très douce à certains endroits, mais également rêche à d'autres. Elle est d'un blanc très neutre, mais fonce un peu au gris clair à l'extrémité de ses pattes. Rien de très remarquable, en tout cas ; si ce n'était sa carrure, Leikn ressemblerait à toutes les louves arctiques du monde, sans compter sa soeur dont elle est la copie presque conforme.
Seule petite caractéristique qui peut permettre de la distinguer : autour de ses yeux d'un jaune tirant sur le gris pâle (mais pas aussi clairs que ceux de Manîthil), le liseré noir est très prononcé. Une ligne épaisse encadre donc son regard et tranche violemment dans sa fourrure blanche. Lorsqu'elle gronde, ce qui lui arrive souvent, ses babines noires découvrent de longs crocs dont elle n'hésite pas à se servir.
Non, Leikn n'est pas une créature à laquelle on a si envie de se frotter. |
CARACTÈREEt pourtant, elle a un coeur en or, Leikn. Autant sa soeur est un bloc de pierre, autant elle bouillonne sans arrêt d'émotions et d'ardeur. Elle est sanguine et s'énerve pour rien ; elle se vexe, elle rit, elle saute de joie. Leikn est si spontanée que c'en est touchant. Elle est généreuse et adore les louveteaux, et elle ferait tout pour aider ses semblables.
Ou du moins, ceux qu'elle considère comme sa famille. Sa soeur placée en toute première ligne.
Car enfin, Leikn ne fait pas confiance aux autres ; plus particulièrement, elle a concentré sa méfiance, son dégoût des autres et sa haine sur tous les représentants de la gente masculine. Gentlemen, inutile de chercher à l'approcher. Les mâles, elle leur parle sèchement, les ignore, leur grogne dessus : à ses yeux, ils sont, tous autant qu'ils sont, cruels ou lâches, fourbes et hypocrites. Une espèce à éviter en tout cas. Elle a la fâcheuse habitude de leur attribuer tous les torts du monde. Parce qu'il faut bien que quelqu'un récolte, et que Leikn n'est pas la louve la plus posée et objective du monde.
Leikn est inconditionnelle. En amour comme dans tous les autres aspects de sa vie. On ne peut pas faire de la place sur un champ de bataille avec des "mais" et des "peut-être".
Parce que oui, Leikn est une bête de guerre. C'est toujours comme cela qu'elle s'est vue ; sans s'être jamais dit clairement qu'elle aimait se battre, cela pourrait paraître une évidence à n'importe quel observateur. Les conflits, elle les règle à la dure, à coups de crocs ; elle intimide, elle grogne, elle claque des dents, c'est un réflexe. Et si quelqu'un a le malheur de menacer une créature qu'elle aime, alors elle signe son arrêt de mort. Leikn n'est pas du genre à se laisser embêter ou marcher dessus ; dusse-t-elle récolter balafre sur balafre.
Quand on la cherche, on la trouve.
C'est que la demoiselle a un sens aigu de la justice et de l'honneur, sans compter la loyauté en plus. Elle se lève et se bat pour ce qu'elle croit juste et ceux qu'elle aime, c'est aussi simple que ça. Les entourloupes et les manigances ne sont pas pour elle : elle les comprend, elle peut y adhérer, mais ne les fomente pas. Quoi qu'elle soit intelligente, elle sait rester à sa place et n'est pas spécialement ambitieuse... ou n'a pas encore rencontré quoi que ce soit qui puisse motiver son ambition.
Mais méfiance ; car on a beau dire de l'eau qui dort, le torrent n'en devient pas plus inoffensif.
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HISTOIREtik tok tik tok time's flowing dead.
Tic, tac, tic, tac, le temps file. Leikn est couchée à la limite entre le soleil et l'ombre de sa caverne, sa tête blanche posée sur des pattes maculées de terre. Tic, tac, tic tac toute seule la petite Leikn.
Tic, tac, adulte depuis longtemps la petite Leikn.
Thil est repartie. Avant-hier. Ou peut-être était-ce il y a plus longtemps. Sa sœur ne reste plus très longtemps maintenant, lorsqu'elles ont l'occasion de se croiser. Leikn ferme les yeux et imagine son museau dans la fourrure si douce de la louve qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau.
Elle se sent seule.
well i'm not paralyzed.
Loupiote, elle jouait souvent à courir après les serpents qui lézardaient au soleil près de leur refuge, lorsque Thilly ne voulait pas jouer avec elle. Manîthil n'était pas de nature joueuse, tout au contraire de sa sœur. Si les deux petites étaient quasiment identiques physiquement - on ne pouvait les distinguer que de près, par la carrure, les yeux et quelques détails de pelage - elles n'auraient pu être plus éloignées de caractère. Cela ne dérangeait pas Leikn ; elle aimait sa sœur comme elle était, et elle aimait explorer les environs par elle-même.
Leikn était casse-cou, Leikn était tête brûlée. Et souvent, elle se faisait mordre par les serpents derrière lesquels elle courait.
Heureusement que sa mère - comme sa sœur plus tard - savait panser ses blessures.
Leikn n'avait jamais été très douée pour l'auto-conservation.
Sa famille vivait non loin d'autres solitaires. C'était un coin assez fréquenté, en fait ; parfois il y avait d'autres louveteaux avec qui jouer. Parfois il y en avait qu'on aurait préféré éviter. En fait, c'est là que le problème s'était posé pour la première fois.
Ils ne jouait pas avec, non. Enfin, ils ne jouaient pas vraiment. Quand on joue, on mordille sans faire mal.
Les cris lui remplissaient les oreilles.
Quand on joue, on ne hurle pas comme ça.
Leikn n'avait jamais vraiment réfléchir à si elle devait se fier aux autres ou non. Elle était jeune, spontanée et aimait avoir de la compagnie. Quiconque croisait son chemin était un compagnon de jeu, et grâce à sa carrure, elle était souvent, elle était toujours la plus forte. Même alors que ses compagnons de jeu étaient majoritairement des mâles. Mais parmi les loups autour d'elle, alors qu'elle grandissait, parmi les louveteaux qui avaient joué avec elle et qui jouaient encore, il y en avait qu'elle finit par avoir envie de mordre. De mordre si fort.
Par crainte. Par dégoût. Par ressentiment.
Il n'était pas mort.
D'abord, c'était les corbeaux, puis les lapins, puis les autres chiots.
Il était pas mort.
Ça les faisait rire. Pas elle.
Parce que parmi ces bêtes noires qui l'entouraient, passaient et repassaient comme si de rien n'était, loin dans son champ de vision, mais toujours à portée d'elle et de sa famille, il y avait ce loup qui ne la quittait pas des yeux.
Ils avaient tous un sale sourire à la gueule, mais lui c'était le pire.
En fait, elle avait toujours été très influencée par ses émotions. A coups de burin dans ses nerfs, elles avaient forgé la Leikn qu'elle serait plus tard.
Et lorsqu'avec sa soeur elles s'éloignèrent de la grotte familiale, et lorsqu'après des années paisibles passées ensemble Thil lui revint suitée et folle de rage, Leikn perdit confiance en les autres.
Elle aurait pu perdre confiance en sa soeur, qui allait séduire du mâle pour revenir ensuite, agacée de porter des chiots ; elle aurait pu haïr le monde entier car après tout, elle avait pu le voir durant ses années de solitude, les femelles ne valent pas mieux que les autres.
Mais petite Leikn ne veut pas être seule ; elle ne veut pas haïr et elle aime tellement sa petite soeur.
Alors tandis que Manîthil emportait avec elle le chiot encore brûlant des coups de langue affectueux de sa tante, cette dernière se persuada que c'était la faute du père. Elle avait aimé, elle avait été trahie, elle avait vécu parmi des loups solitaires sans foi ni loi ; elle avait vu les hypocrites et les cruels, les brutes et les fous. De fil en aiguille, de un à deux, elle se mit à les détester tous ; tout doucement comme un feu qui couve. Fermant les yeux, Leikn se coupa du monde.
De toute façon, on cherchera toujours à te faire du mal.
De toute façon, personne ne parviendra à m'abattre.
Parce qu'elle était forte, non ? Elle l'avait toujours été.
but i seem to be struck by you.
Il faisait nuit et pour ne rien arranger, il avait plu très peu de temps auparavant. Ses pattes lancinantes s'enfonçaient dans la boue et dérapaient, et s'écorchaient contre des pierres tranchantes ; mais les yeux écarquillés sur l'obscurité, elle avait fui droit devant elle. Il y avait des hurlements dans son dos, ou des rires, ou des grondements de douleur, elle ne savait pas trop.
Il avait voulu jouer, peut-être.
Peut-être que c'était une blague.
Tu parles.
Leikn sentait sa fourrure poissée de sang collée sur son bassin, aussi sûr qu'elle entendait les halètements de son adversaire. Il la rattrapa au bord d'un ravin qui avait coupé sa course comme les mâchoires d'un piège une patte distraite. Le temps de se retourner pour lui sauter à la gorge avant que lui ne le fasse, elle se souvenait qu'il avait presque été son ami.
C'était presque drôle, mais elle ne trouvait pas ça drôle.
Elle en avait tué, des bêtes, petites et grandes, et même des loups, dans sa vie. Mais il était fort, très fort. Alors que Leikn se cramponnait à la chair de son adversaire pour ne pas lui laisser la chance qui la tuerait, elle sentit la terre se dérober sous leurs pattes. Ses griffes s'arrachèrent contre les rochers et la boue traîtresse. Le noir.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, la pluie avait repris, tout doucement.
Ses flancs se soulevaient avec difficulté. La douleur à chaque inspiration était terrible.
Le temps se dilatait, la louve blanche ne savait pas combien en passait alors qu'elle se remettait sur ses pattes. Non loin, une forme sombre inerte gisait au bas de la falaise. Elle n'alla pas voir s'il respirait encore. Il n'en avait pas l'air.
Ça lui suffisait.
and you're standing still.
Manîthil revint, pour lui annoncer que son louveteau n'avait pas survécu. La douleur qu'en ressentit Leikn fut aussi forte que celle de ses os en miette. Elle ne l'avait pas vu longtemps, ce loupiot ; mais pourtant elle l'avait aimé. Et peut-être même la douleur était-elle plus forte que celle de Thilly, qui soigna ses blessures sans une plainte. Allongée contre elle à l'abri du soleil, la louve blanche fermait les yeux en espérant que sa sœur ne puisse pas être si froide.
Si froide, si froide...
Puis Thil était repartie. Leikn était restée.
Elle avait erré, vécu, combattu, puisqu'elle ne savait faire que ça. Puisque les autres la révulsaient et qu'elle n'avait plus confiance. Elle avait fait quelques rencontres, parfois de belles personnes, souvent de mauvaises.
Mais au fond, il n'y avait que son ombre qui marchait à son côté.
tik, tok, flowing still.
Elle se sent seule.
Pensive à l'abri de sa grotte, Leikn suit des yeux les silhouette des biches à l'orée de la forêt. Une, puis deux, puis trois. Un faon. Un instant, elle les envie.
Et puis, soudain, une forme canine se montre au creux des fourrés.
Les yeux clairs de la louve blanche la suivent des yeux tandis qu'elle cueille le faon et met la harde en fuite. Le loup tire son butin sous le couvert des bois et Leikn le suit des yeux.
Comme si elle n'y avait pas pensé avant, comme si c'était une idée neuve ; la solitaire se lève et s'engage dans la voie qu'il vient d'ouvrir.
« Bonsoir. J'ai entendu dire que vous aviez besoin de combattants. »
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