Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 The beginning of everything ⎪ft. Ebène

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Dim 23 Aoû - 20:26

The beginning of everything
feat. Ebène
Sur nos terres règne un sentiment d'allégresse, créé par la conquête de cette première terre, et un sentiment de sécurité, car nous sommes forts et bien entourés. N'allez pas croire que je connais tout des secrets et stratégies de notre Meute, même si je m'y applique. Après tout, peu importe réellement en ce moment, tant que nous avons un endroit à garder et où chasser. Telle est la nature du loup. Cependant, même en étant perméable à ces joies du quotidien, je ne suis pas totalement "remplie" de bonheur. On ne l'est jamais réellement, n'est-ce pas ? Surtout pas moi. Trop exigeante, trop impatiente. Je sais que cette énergie qui bouillonne en moi a besoin d'être canalisée, d'être captée pour une tâche digne de ce nom, dans quelque chose d'utile. J'en ai besoin. Mère. J'aurais voulu que ce soit elle qui m'entraine, elle spécifiquement. Elle est la guerrière à qui je veux ressembler après tout: froide, précise, puissante. Mais on m'a annoncé qu'elle n'en avait pas le temps, ses obligations la mène ailleurs qu'au terrain d'entraînement, aux côtés de sa fille. Parfait. Alors je m'en trouverai un autre, avais-je songé. Je suis Princesse, je mérite l'un des meilleurs. Le mot avait été passé, et c'est aujourd'hui, aux abords de la Chapelle alors que le soleil se levait déjà, que je devais rencontrer mon mentor. Le bras-droit de ma Meute.

Je m'y rends d'un pas décidé, la tête haute. J'ai pris soin de démêler mon pelage blanc, constamment emmêlé de ces petites boules piquantes depuis que je vagabonde dans les forêts alentours. J'attends beaucoup de cette rencontre. Je m'assois tranquillement et gonfle le poitrail. J'attends, désormais.

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Lun 24 Aoû - 0:11

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

Une nouvelle journée se lève sur les terres de la meute et comme d'habitude, je me réveille dès que les premiers rayons de soleil filtrent à travers les ruines de la chapelle et inondent ces débris qui nous servent de foyer. Je me lève le plus silencieusement possible afin de ne réveiller personne. Je m'ébroue en jetant un coup d'œil au reste de la meute. Je m'attarde plus longuement sur Rajaa et Djall, deux louves que j'apprécie énormément. Celles ci dorment à poing fermé tout comme ma petite famille. Je lèche affectueusement le sommet du crane de Ghoul, puis celui de Nyssa et enfin le museau de ma compagne. Je reste assis là un moment, à contempler chaque loup et louve se trouvant ici. Mon devoir n'est plus simplement de les nourrir mais aussi de les protéger et de veiller sur eux. C'est une bien grande charge qui repose sur mon dos à présent. Mais, je mentirais si je disais que je n'y étais pas préparé. Je suppose qu'avoir été recueilli et élevé par une alpha doit être un avantage indéniable.

Je quitte finalement la chapelle et décide de commencer la journée par une patrouille. Si, j'ai demandé ce grade c'est en partie pour pouvoir avoir les pattes libres et ne pas devoir me cantonner à une seule tache. Si, je veux chasser je vais chasser. Si je veux patrouiller je vais patrouiller et ainsi de suite. La polyvalence du poste me plais bien. J'arpente notre territoire l'œil aux aguets. Je ne conseille à aucun intrus de se trouver sur mon chemin. Mon humeur est plutôt bonne mais je ne peux pas faire abstraction de tout le passé. Les derniers évènements m'avais profondément marqué. Qu'il s'agisse de la mort de mon fils cadet, ou celles de mon ancien apprenti et de son père qui avait tout mon respect et mon estime. Alors, oui j'avançais malgré tout parce que c'est ce que je devais faire pour les vivants. Je devais encaisser tout cela et tenter de passer outre. La survie de ma famille en dépendait et désormais celle de la meute aussi.

Une fois ma patrouille terminée, je retourne aux abords de la chapelle. J'ai un rendez vous matinal. Atom m'a demandé d'entrainer sa fille. Et, je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est le troisième enfant d'Isha que je vais prendre sous mon aile. La fierté emplit mon poitrail charbon, les enfants du dragon ont tous été des élèves émérites. Et c'est le dernier survivant de la lignée d'Atom et d'Isha. Je suis réellement désolé pour cette petite qui a perdue presque toute sa famille en un laps de temps aussi court. Je ne suis plus qu'à quelques pas de la chapelle. J'aperçois déjà la princesse, assise devant les ruines du bâtiment humain.

Je m'assois en face de la petite au pelage immaculé avant de lui adresser un signe de tète respectueux. Dalioka a pris le pelage de sa mère tandis qu'Adriel avait celui de son père. Durant les premières secondes face à la louvette, le souvenir d'Isha n'est pas très fort dans mon esprit. Mais, cela change radicalement au moment ou je croise les yeux d'un bleu pur de la princesse. Ce sont les yeux du dragon. Et pendant quelques instants, je me revois en train d'hurler la mort de mon alpha sur le chemin du village des hommes avant un pillage en son honneur. Un hurlement funèbre qui avait précédé la promesse que je m'étais faite de veiller sur sa famille et sa meute, son héritage.

Je reviens à moi une poignée de secondes plus tard et prends la parole : Toutes mes condoléances pour Isha et Adriel. Isha était un grand loup, craint et respecté mais plus important encore ton père était un loup honorable. Quant à ton frère, j'ai eu la chance d'être son mentor et c'était un louveteau très prometteur mais ce que je retiens de lui c'est que ce petit gars était un bon gars. Ecoute princesse, je sais que ma douleur n'est rien comparée à la tienne mais je veux que tu saches que je suis là si tu as besoin de parler ou de soutien.

Je prends un moment pour ranger mes souvenirs de ces deux êtres partis bien trop tôt à mes yeux avant de me concentrer sur la raison pour laquelle, je suis ici. Je jauge la petite d'un œil avisé. Je pense qu'au bout de trois apprentis j'ai ce qu'il faut pour transmettre. D'ailleurs, c'est ce que le grand loup fauve avait vu en moi. Un bon professeur.

Je lui dis : Bon avant de commencer ton entrainement, j'aimerais que tu me dises vers quelle voie tu souhaiterais te spécialiser. Tu te doutes bien qu'un guerrier ne s'entraine pas comme un espion ou un chasseur comme une sentinelle. Alors dis moi que souhaites tu devenir ?

La jeune louve m'avait l'air d'aller sur ses un an. Il était plus que temps qu'elle commence à s'entrainer sérieusement. Et, princesse ou pas je ne comptais pas la ménager pour autant. Elle avait du retard à rattraper et j'avais du travail devant moi. Un travail qui me tenais à cœur car j'adorais transmettre aux générations futures.
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Lun 24 Aoû - 11:44

The beginning of everything
feat. Ebène
Le loup que j'attends ne tarde pas à me rejoindre; le soleil est levé. Il a le pelage aussi noir que son nom l'indique, un regard doré et doux. Un regard dans lequel on peut aisément voir la peine qu'a causé la disparition de mon père et de mon frère. Un regard amical, compréhensif.

« Toutes mes condoléances pour Isha et Adriel. Isha était un grand loup, craint et respecté mais plus important encore ton père était un loup honorable. Quant à ton frère, j'ai eu la chance d'être son mentor et c'était un louveteau très prometteur mais ce que je retiens de lui c'est que ce petit gars était un bon gars. Ecoute princesse, je sais que ma douleur n'est rien comparée à la tienne mais je veux que tu saches que je suis là si tu as besoin de parler ou de soutien. »

Je le scrute silencieusement, hochant la tête. J'apprécie sa sollicitude. Et il a le sens des convenances, c'est certain. Cependant, je ne peux m'empêcher de ressentir un certain agacement. Cela ne fait que me rappeler ce que j'ai perdu, ce à quoi je n'aurai plus jamais droit. Et toute la sollicitude du monde ne pourra jamais inverser le cours des choses.

« Bon avant de commencer ton entrainement, j'aimerais que tu me dises vers quelle voie tu souhaiterais te spécialiser. Tu te doutes bien qu'un guerrier ne s'entraine pas comme un espion ou un chasseur comme une sentinelle. Alors dis moi que souhaites tu devenir ? »

Parfait, lui aussi sait vite se reprendre. Voilà une qualité que lui reconnais. Concentrons-nous sur l'avenir, non sur la peine qui nous accable tous. Père est mort, Adriel aussi. Le deuil sera long, peut-être ne finira-t-il jamais. Mais il me faut penser à autre chose, peu importe si les autres trouvent mon comportement anormalement insensible. En cet instant, je sais que tout le monde me voit comme la pauvre fille éplorée qui a perdu deux membres de sa famille. Je sais que tout le monde voit en moi le fantôme de mon père et de sa lignée. Mais il est temps, malgré mon chagrin, de me faire une place en tant que Dalioka, la guerrière. Plus en tant que Dalioka, l'orpheline de père. Alors je me lève, incline légèrement la tête.

« Ebène, merci de m'avoir choisie pour élève. Je serai, de mon côté, fière de vous appeler Maître. Si vous le permettez, je ne désire pas m'attarder sur nos chagrins respectifs, notre peine n'en serait que plus grande. »

Je fais une pause, affichant un léger sourire. Je me sens presque ridicule. Et tellement ignorante.

« Je veux être une guerrière. » répondis-je sans aucune hésitation, une flamme ardente se répandant dans mes entrailles et dans mes yeux. Je sais que je suis destinée à cela. « Maître» ajoutai-je pour appuyer sur le respect que je lui porte.

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Lun 24 Aoû - 19:09

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

La jeune princesse au pelage aussi immaculée que la neige d'hiver me scrute silencieusement et hoche la tète à mes propos. Mais, je décèle une pointe d'agacement dans son regard encore juvénile. Il semblerait qu'elle en ai marre d'être réconfortée par tout les loups et louves qu'elle croise. Aussi étonnant que cela puisse paraître, je la comprends parfaitement. Il est bien difficile de faire son deuil lorsque tout le monde nous rappelle à chaque instant mais je voulais tout de même qu'elle sache que si elle avait besoin de quoi que ce soit je serais là pour elle. Que ce soit un conseil ou autre chose, elle pouvait compter sur moi tout comme Chimère oubliée pouvait le faire.

Je décide de changer de sujet et de passer à la raison de ma présence ici. Je dois entrainer Dalioka. Mais il faut d'abord que je sache comment l'entrainer. J'entraine mes apprentis d'une manière bien spécifique. Je les entraine en fonction de ce qu'ils veulent devenir. Mon oncle m'avait entrainé d'une autre façon, m'inculquant les rudiments de chaque poste d'une meute. Oh, cela expliquait certainement la polyvalence dont je savais faire preuve mais je préférais quant à moi avoir une approche plus spécialisée. C'est en étant entrainé de cette façon que l'on peut atteindre l'excellence dans une branche. En travaillant les mêmes mouvements jusqu'à l'épuisement s'il le faut afin qu'ils deviennent aussi naturels que le fait de respirer ou de courir.

La princesse se lève et incline légèrement la tète avant de me dire : « Ebène, merci de m'avoir choisie pour élève. Je serai, de mon côté, fière de vous appeler Maître. Si vous le permettez, je ne désire pas m'attarder sur nos chagrins respectifs, notre peine n'en serait que plus grande. »

Je me contente d'hocher la tète à cette déclaration. Je lui dirais bien que tout l'honneur est pour moi mais je suppose qu'elle le sait déjà. La jeune louve fait preuve d'une belle maturité pour son âge. Un trait qu'elle partageait avec Adriel. A son âge, je venais de survivre à l'éradication de ma meute et j'aurais été incapable de réagir comme elle. La situation est bien différente je vous l'accorde. Mais, cela dénote une grande force de caractère. La princesse marque un point dans mon estime. Quant au fait d'être appelé maitre, c'est bien la première fois qu'un élève m'appelle ainsi mais cela ne me dérange pas. Si, elle préfère me nommer ainsi il n'y a aucun souci. C'est une marque de respect comme une autre. Après tout, seul l'élève a l'espoir de dépasser le maitre.

Un léger sourire étire ses lèvres puis elle reprend :« Je veux être une guerrière.Maître »
Ses yeux semblent se mettre à briller d'un éclair sauvage de détermination. Un éclair que j'ai déjà vu dans le regard de son demi frère. Cet éclat qui pourrait bien être la partie visible de la flamme du dragon.

Un sourire étire mes sombres babines alors que je me dis que je n'ai entrainé que des futurs guerriers. Cela doit être de famille. Puis, je lui réponds : C'est un excellent choix princesse. Mais avant de commencer à vous enseigner les rudiments du combat, nous allons travailler vos capacités physiques. Et cela commence maintenant avec une course jusqu'au bois en bas de la colline.  

Je m'élance sans crier gare et descends la colline en courant. Je jette un coup d'œil par dessus mon épaule et constate que Dalioka dévale elle aussi la colline. Je vais lui faire travailler sa force puis son agilité. Et le petit bois est le lieu idéal pour cela.
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Mar 25 Aoû - 12:44

The beginning of everything
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« C'est un excellent choix princesse. Mais avant de commencer à vous enseigner les rudiments du combat, nous allons travailler vos capacités physiques. Et cela commence maintenant avec une course jusqu'au bois en bas de la colline. »

Mon nouveau mentor ne me laisse pas le temps d'ajouter quoique ce soit, il part déjà d'un bond agile, se mettant courir à une vitesse que je n'avais jamais encore soupçonné d'exister. Le flamme qui brûle dans mes entrailles se met à crépiter sous mon excitation, et je m'élance à mon tour. Je dévale la colline dans une course irrégulière; je sens que mes muscles s'échauffent bien trop vite. Mais je fais abstraction: il ne faut pas que déçoive mon maître. Mes capacités physiques sont ridicules - pour l'instant - mais je dois me montrer à la hauteur de ma détermination. On ne m'a jamais dit que devenir guerrière était facile. La forme noire d'Ebène est loin devant moi, et je suis certaine qu'il se retient pour me laisser une chance de le rattraper. Je couche les oreilles et force le pas: je me rends compte que rien ne se passe. Cela ne fait que renforcer cette sensation d'étouffement qui obstrue mes poumons. Quand enfin nous arrivons au bois, situé à quelques lieues de la Chapelle, je ne peux qu'en remercier le ciel. Le maître ralentit l'allure et se retourne, attendant mon arrivée. Je fais tout pour cacher mon épuisement, mais force est de dire que c'est difficile: je halète comme si je venais de parcourir la distance Terres Neutres - Chapelle. Je lance à mon mentor un sourire contrit, m'excusant silencieusement. Je n'ai jamais parlé de ma tare de naissance aux autres. Seule Mère est au courant. C'est plus fort que moi, en parler rend les choses tellement plus… réelles. C'est comme une honte que je vais devoir porter sur moi jusqu'à la fin de ma pitoyable existence. Mais là, je commence l'entraînement et je pense, et à juste de titre, que Ebène ferait mieux d'être au courant. Je plante alors mon regard dans celui du loup noir.

« Il y a… une chose, Maître, que vous devriez… savoir, commencé-je essoufflée. Je suis née… différente de… mes frères… J'ai un… problème de santé… et je comprendrai… que cela vous rebute… du fait de m'avoir… comme apprentie. Je suis… moins forte, physiquement… que les autres. »

Oh oui, je comprendrai que ça éloigne un professeur. Après tout, je ne pars pas sur le même pied d'égalité que les autres apprentis, et puis j'ai déjà du retard sur mon apprentissage. De mon côté, ça ne fait aucun doute, je continuerai malgré cette gêne. Cela en m'arrêtera pas. Mais je comprendrai, que ça rebute Ebène.

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Mer 26 Aoû - 14:52

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Je dévale la colline à une belle allure sans pour autant aller à pleine vitesse. Ma nouvelle apprentie débute tout juste son entrainement alors je dois lui faire comprendre que ce sera dur voire très dur. Peut être même qu'elle aura envie de baisser les bras ou d'abandonner par moment mais elle devra continuer et persévérer. Et, si elle y parviens elle deviendra ce qu'elle a toujours voulu être, une guerrière redoutable. Cependant, je remarque après divers coup d'œil en arrière que la princesse a des difficultés inattendues. C'est étrange car même des loups plus jeunes ont moins de difficultés à me suivre. Oh, ils sont tous épuisés au final mais la course se déroule relativement bien. Il y a surement quelque chose que je ne sais pas. Je trouve cela d'autant plus étonnant que Dalioka m'a l'air d'être en parfaite santé. Une fois arrivé au bas de la colline, je ralentis l'allure avant de me retourner et de m'assoir. J'attends l'arrivée de mon élève qui se produit une poignée de minutes plus tard. La princesse halète fortement et pendant un instant j'ai peur pour elle, peur d'avoir commencé trop fort et trop vite. Mais, mon apprentie ne tarde pas à m'adresser un sourire contrit auquel je réponds par un sourire bienveillant. Puis, la princesse se rapproche et plante ses yeux azur dans les miens.

« Il y a… une chose, Maître, que vous devriez… savoir, dit elle essoufflée. Je suis née… différente de… mes frères… J'ai un… problème de santé… et je comprendrai… que cela vous rebute… du fait de m'avoir… comme apprentie. Je suis… moins forte, physiquement… que les autres. »

Cette révélation ne me surprend pas car je me doutais bien qu'il y avait quelque chose. Cependant, une seule chose me gène ici. C'est le fait qu'elle pense que cela puisse me rebuter de l'entrainer. Pendant un instant, je me demande si c'est cette impression que je renvoie. Celle d'un loup qui rejetterait une apprentie en raison de problèmes physiques. Mais, je balaie cette pensée de mon esprit. De plus de tous les enfants du dragon, elle est la dernière en vie. Ce qui signifie à mes yeux qu'elle est bien la plus forte de sa fratrie. Mon élève ne me connaît pas très bien voilà tout. Je lui adresse un grand sourire avant de lui dire : Je suis heureux que tu me l'ai dit Dalioka parce qu'une relation de professeur et d'élève doit être basée sur une confiance mutuelle. Par contre, je dois t'avouer que je suis un peu triste que tu penses que cela me rebuterais de t'entrainer.

Je marque une courte pause avant de reprendre : Que tu sois moins forte physiquement n'a absolument aucune importance. Tu vaincras tes ennemis d'une autre manière ne t'en fais pas. Ta ruse et ton agilité contre la force brute. Bon, je vais juste devoir modifier ton entrainement mais n'est ce pas normal qu'une princesse ai un entrainement sur mesure. Je pense que si.

Je vais chercher un petit morceau de bois dans les environs et reviens avec, puis le dépose aux pattes de mon élève. Je vais commencer par lui faire travailler sa force. Néanmoins, nous allons le faire à son rythme et sans forcer pour le moment.
Je lui dis : Tu vas prendre le bâton entre tes crocs et courir à une allure modérée. On accélèrera par pallier.
Je regarde la princesse se mettre en action et trotte à ses cotés.
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Ven 28 Aoû - 11:13

The beginning of everything
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« Je suis heureux que tu me l'ai dit Dalioka parce qu'une relation de professeur et d'élève doit être basée sur une confiance mutuelle. Par contre, je dois t'avouer que je suis un peu triste que tu penses que cela me rebuterais de t'entrainer. »

Je m'abstiens de répondre un moment, me traitant d'idiote intérieurement. Mais bien sûr, il a fallu que je blesse l'orgueil de mon propre mentor ! Je me suis mal exprimée. A cause de mon manque de confiance en moi, Ebène est blessé. Il ne me laisse pas le temps de répliquer et enchaîne:

« Que tu sois moins forte physiquement n'a absolument aucune importance. Tu vaincras tes ennemis d'une autre manière ne t'en fais pas. Ta ruse et ton agilité contre la force brute. Bon, je vais juste devoir modifier ton entrainement mais n'est ce pas normal qu'une princesse ai un entrainement sur mesure. Je pense que si. »

Je ne peux me retenir et lui lance un sourire radieux, pour lui exprimer l'étendue de ma gratitude. Ce loup est sage, et je suis heureuse de pouvoir compter sur mon Maître. Il m'a été assez dur de lui avouer cela: c'est, à moindre mesure, comme avouer un handicap physique tel qu'une patte en moins, et pourtant il me rassure et va adapter mon entraînement.

« Merci beaucoup, Maître. Je… je me suis mal exprimée, et je ne tenais pas à vous blesser. Je vous sais totalement apte à prendre en charge ma formation. » affirmé-je d'une voix assurée.

Le loup noir s'éclipse un instant. Il revient avec un bout de bois dans la gueule, petit mais plutôt large. Il le dépose à mes pattes et dit:

« Tu vas prendre le bâton entre tes crocs et courir à une allure modérée. On accélèrera par pallier. »

Je regarde le baton d'un air circonspect, mais obtempère et m'en saisit entre mes crocs. Cela me prend un temps avant que le bout de bois soit correctement mit dans ma gueule, bien serré, puis je me mets à courir d'un petit trot modéré que je trouve bien plus confortable au galop effréné de notre course jusqu'aux bois. Ebène reste à ma droite cette fois-ci, m'encourageant par sa présence. Je ne comprenais pas en quoi un morceau de bois pourrait influencer ma course, mais le fait est que transporter quelque chose dans ma gueule influence considérablement mon équilibre et ma concentration. Du petit trot modéré, Ebène me conseille d'accélérer un peu, ce que je fais. Je passe à un trot soutenu et je sens le bout de bois taper à un rythme régulier contre mes crocs. Aïe, pensé-je en couchant légèrement les oreilles. Je serre un peu plus les crocs, mais manque de trébucher. Je sens le regard du Maître sur moi, qui me dit clairement: concentre-toi sur ta course ! Et j'obéis, saisissant le but de l'exercice. Je dois maîtriser mon bout de bois mais surtout me concentrer sur ma course: maîtriser ma respiration et veiller à mettre mes pattes où il faut. Je sens mes muscles chauffer, mais d'une bonne façon cette fois car ils sont préparés. Je ressens également le souffle dans ma respiration, celui qui est présent depuis ma naissance lors des efforts trop conséquents. Mais pour la première fois, je l'oublie et parviens à le maîtriser tant bien que mal. Ce qui n'est pas rien. Encore une fois il me faut accélérer, et je passe à un galop rapide qui me fait étendre mes pattes loin devant moi. J'ai déjà vu des loups courir comme ça, lors de chasse au gros gibier. Cette fois, je ne me préoccupe plus du bâton mais de moi-même. Mon souffle fait écho à celui d'Ebène, et nous courrons ainsi dans une sorte de synchronisation. Je souris malgré ce qui encombre ma gueule, grisée.

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Sam 29 Aoû - 20:55

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La princesse au pelage immaculée m'adresse un sourire radieux avant de me dire d'une voix bien plus assurée : « Merci beaucoup, Maître. Je… je me suis mal exprimée, et je ne tenais pas à vous blesser. Je vous sais totalement apte à prendre en charge ma formation. » Ce n'est rien Dalioka. Ne t'en fais pas. Comment est ce que tu aurais pu savoir que je ne suis pas ce genre de loup alors que c'est la première fois que nous nous rencontrons. De plus, ce genre de loup existe malheureusement bel et bien. Ce qui n'est finalement pas si étonnant dans un monde dont l'adage pourrait être "marche ou crève". De plus, je suis conscient qu'avouer une faiblesse est difficile pour tout le monde même pour les princesses. Maintenant que nous avons mis les choses au point, nous pouvons attaquer le vif du sujet.

Je prends la direction du petit bois le plus proche afin de trouver l'outil idéal. Il faut que le bâton soit suffisamment lourd pour que l'exercice ai un minimum d'intérêt mais pas trop lourd non plus sinon mon élève ne pourrait pas effectuer cet entrainement. Je tombe rapidement sur un morceau de bois qui fera parfaitement l'affaire. Je le saisis entre mes crocs et le ramène aux pattes de mon élève. « Tu vas prendre le bâton entre tes crocs et courir à une allure modérée. On accélèrera par pallier. »

La jeune louve observe le bâton d'un œil circonspect avant de le saisir entre ses crocs. Elle prend un certain temps pour le positionner correctement dans sa gueule avant de s'élancer au petit trot. Je me place à sa droite et me mets à trotter. J'observe la position de ses pattes, je surveille son équilibre et m'assure qu'elle ne se déconcentre pas durant sa course. Mais, Dalioka s'adapte bien vite à cet exercice et ne semble pour le moment éprouver aucune difficultés physiques excessives. Je lui conseille donc d'accélérer le rythme et mon élève passe à un trot soutenu.

Le bruit du bâton tintant contre les crocs de mon apprentie semble déconcentrer la jeune louve. A moins qu'elle ait du mal à garder le bâton serré entre ses crocs. Toujours est il que la princesse manque de trébucher. Mais elle se reprend bien vite en sentant mon regard sévère sur elle. Elle se repositionne correctement et resserre sa prise sur son poids. Une fois son équilibre retrouvé, elle semble maitriser la situation et effectue l'exercice de la manière la plus juste possible. Sa respiration se fait peu à peu plus saccadée mais elle parvient à la maitriser. Mon élève fait une bonne vingtaine de mètres ainsi. Je pense qu'il est temps d'accélérer. Je fais signe à mon apprentie qui passe au galop. Nos souffles se synchronisent alors que nous courons cote à cote. Je jette un coup d'œil à Dalioka et savoure son sourire. Un sourire de fierté étire lentement mes babines tandis que je galope au coté de mon élève.

Je lui fais finalement signe de s'arrêter et nous arrêtons notre course. Je laisse à la princesse tout le temps qu'il lui faut pour se remettre avant la suite des opérations. Je m'assois face à elle et ferme les yeux afin de réfléchir au prochain exercice. Je rouvre finalement mes yeux dorés quelques minutes plus tard, un grand sourire sur les babines. Je dis à mon élève : Décidemment, vous boostez ma créativité princesse. J'ai une idée d'entrainement qui pourrait se révéler intéressant. Cela s'apparente à un parcours d'obstacle sauf que je serais l'obstacle et je me mettrais en mouvement après chacun de vos bonds. Vous sauterez par dessus mon dos et je bougerais ensuite. Et ainsi de suite.

Je me mets en mouvement et me place à une dizaine de mètres de mon élève, attendant patiemment qu'elle commence.

HRP : Le saute mouton version loup XD
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Lun 31 Aoû - 18:33

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HRP:
Ebène s'assoit un moment et ferme les yeux. Pendant ce temps, moi je souffle. Mon mentor rouvre les yeux, tout sourire, et dit d'une voix enjouée:

« Décidemment, vous boostez ma créativité princesse. J'ai une idée d'entrainement qui pourrait se révéler intéressant. Cela s'apparente à un parcours d'obstacle sauf que je serais l'obstacle et je me mettrais en mouvement après chacun de vos bonds. Vous sauterez par dessus mon dos et je bougerais ensuite. Et ainsi de suite. »

Je me retiens d'ouvrir grand les yeux, encore une fois. C'est un entraînement fort intéressant, effectivement. Ebène n'est décidément pas un mentor comme les autres. Et force est de dire que ça me plaît. Le loup noir se place à une dizaine de mètre de moi et s'accroupis légèrement. Je me prépare, heureuse car l'agilité est moins point fort. Déjà plus jeune j'avais l'habitude de sauter tous les obstacles qui me barraient la route. Fusse un loup, rien n'y changeais. Je pars d'un bond, prenant une allure assez rapide pour me donner l'élan qu'il faut. Mes muscles ont été déliés par la course et acceptent l'effort bien plus facilement. Je cours, me retrouve à quelques mètres d'Ebène et saute par-dessus lui sans grand effort. Mon Maître se replace presque immédiatement, de sorte que j'ai à peine le besoin de ralentir. Et j'enchaîne ainsi dix, quinze, vingt "sauts de loup" qui, je dois l'avouer, est un exercice plutôt exténuant. Amusant également, car je ne peux m'empêcher de rire à chacun de mes bons, tant la situation est risible. Un simple rire de bonheur, comme ça. Je me surprends à entendre ce même son cristallin que j'émettais, plus jeune. Je me sens bien.

Après quelques minutes, ou serait-ce quelques heures, Ebène annonce la fin de l'exercice. Je suis essoufflée, mais nullement abattue. Le sourire sur mes lèvres en atteste. Je reste debout à côté d'Ebène, en attente d'une autre indication d'exercice.

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Mer 2 Sep - 12:20

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

J'attends patiemment que Dalioka s'élance pour commencer l'exercice. Je m'accroupis légèrement pour que mon apprentie puisse faire de nombreux bonds. Car, si je restais debout cela lui permettrait de s'entrainer à sauter plus haut et serait plus intense pour ses muscles mais je préfère lui faire travailler son endurance et son agilité. Son endurance puisque c'est là son principal point faible en raison de sa maladie pulmonaire. Je n'attends pas à ce que cela devienne son point fort à l'issue de son apprentissage mais je veux au moins qu'elle apprenne à dépasser ce handicap. Un guerrier manquant d'endurance ne peut pas espérer triompher d'un ennemi sur le champ de bataille. Lorsque l'épuisement pointe le bout de son nez chez un combattant, c'est le début de la fin. Et je ne veux pas que cette jeune louve ai une fin. Je veux dire, la dernière héritière du dragon doit vivre. C'est mon travail de faire en sorte qu'elle devienne suffisamment forte pour que cela se produise le plus tard possible voire bien après ma propre mort. Quant à l'agilité, on devine aisément qu'il s'agit là de son point fort. Sa carrure fine et élancé ne nous l'indique que trop bien. La jeune louve s'élance finalement à toute allure dans ma direction. La princesse bondit au dessus de mon dos avec une agilité évidente. Je trotte vers un autre point et me mets de nouveau en position. De sorte que mon apprentie puisse rester en mouvement et garder ses muscles au chaud. Mon élève s'élance de nouveau et bondit de nouveau avec grâce. Elle enchaine ainsi une dizaine de bonds, puis une quinzaine. Tout l'exercice est marqué par le rire cristallin de la princesse. Un rire de joie, le rire d'amusement d'une jeune louve. L'une des plus belles choses que l'on puisse entendre dans ce bas monde. Un sourire amusé se peint sur mon visage et ne le quitte qu'à la fin de cet entrainement. Je ne pensais pas que mon entrainement serait aussi drôle. Mais voir cette princesse sourire et rire est une bonne chose. Car, un apprenti triste aura la tète ailleurs. Si il a la tète ailleurs, son apprentissage est raté, bâclé. Cela reviendrait à une perte de temps tant pour le mentor que l'apprenti. Force est de constater que ce n'est pas le cas avec Dalioka. J'annonce finalement la fin de l'exercice et mon élève s'arrête à coté de moi et reprends son souffle, un sourire sur les lèvres. J'attends quelques minutes le temps qu'elle ait retrouvé son souffle avant de lui dire avec un sourire amusé : C'était parfait et aussi amusant pour toi que pour moi. Mais, le prochain exercice le sera beaucoup moins. Nous allons faire une course montante.
Je jette un coup d'œil vers la colline et la jeune louve suit mon regard puis je reprends : Rien ne sert d'aller trop vite, c'est de l'endurance pas du sprint. Allez allons y.
Je m'élance au trot jusqu'au pieds de la colline et attends que Dalioka m'ai rejoint pour accélérer légèrement l'allure, passant ainsi à un rythme intermédiaire entre le trop et le galop.
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Ven 11 Sep - 14:37

The beginning of everything
feat. Ebène
« C'était parfait et aussi amusant pour toi que pour moi. Mais, le prochain exercice le sera beaucoup moins. Nous allons faire une course montante. »

Ebène jette un regard vers la Colline, que nous entr'apercevons à travers les feuillages. Je déglutis lentement à l'entente de ces paroles. D'accord. Je peux le faire. Mon mentor ajoute:

« Rien ne sert d'aller trop vite, c'est de l'endurance pas du sprint. Allez allons y. »

Nous nous élançons tous deux, Maître et élève. Arrivés au pied de la colline après une petite course plaisante, il prend une allure mi-soutenue, tandis que je m'efforce de faire la même chose. Mon instinct d'apprentie me donnerait envie de courir plus vite, afin de moins fatiguer mes muscles et d'atteindre plus rapidement le haut de la Colline, mais je le fais taire et reste près d'Ebène. Mon souffle devient saccadé, profond et inégal. Je serre les crocs, abaisse les oreilles devant l'effort. Je dois le faire. Nous conservons notre allure, et mes muscles crient au supplice. Je me concentre sur la battue de mes pattes. Une, deux, trois foulées. Une, deux, trois. Une, deux, trois. J'essaye de ne pas penser à la distance qui me sépare du sommet, mais plutôt à ma respiration et à la présence d'Ebène devant moi. Puis, comme un étrange déclic, mes muscles se taisent et mon souffle redevient régulier. Je souffle fortement, et accorde à mon corps une légère accélération. Je me retrouve presque à la hauteur de mon Maître, puis je me recale à nouveau sur son rythme. Quand nous arrivons enfin en haut de la Colline, je fais des cercles autour d'Ebène afin de calmer mon pouls. Je marche, haletante mais heureuse de l'effort accompli. Je vois que le l'astre brulant est déjà haut dans le ciel. Voilà déjà quelques heures que nous travaillons. Et honnêtement, je n'en peux plus.

Je me tourne vers le loup noir et lui accorde un léger sourire.

« C'était quelque chose. Mais vous faites-bien de m'y obliger, Maître. Quand étudierons-nous les techniques de combat ?

Mes yeux brillent à nouveau. Je sais ne pas être encore prête, mais il me tarde tellement !

FORCE 9 AGILITÉ 12 ENDURANCE 6

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Sam 12 Sep - 13:19

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

La princesse au pelage aussi pur que la neige d'hiver déglutit lentement à l'issue de mes paroles mais je constate que la détermination dépasse bien rapidement l'appréhension dans le regard de mon élève. J'ajoute que ce n'est pas une course de vitesse mais bel et bien de fond avant de m'élancer au trot en direction de la colline. Dalioka s'élance simultanément et nous trottons cote à cote jusqu'au pieds de la colline verdoyante. Ce n'était que l'échauffement, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses à présent. J'accélère l'allure et passe à un trot plus soutenu alors que je commence à gravir la colline. Je remarque les légères accélérations de ma protégée. Elle voudrait aller plus vite ce qui est explicable par sa jeunesse. Et puis, il faut bien reconnaître que la vitesse procure un sentiment des plus grisants. Mais, nous ne sommes pas là pour faire la course. La princesse le comprend parfaitement puisqu'elle reste à ma hauteur durant l'ascension. A mi hauteur du sommet, la respiration de mon apprentie se fait plus saccadée et son souffle inégal. Je jette un coup d'œil vers mon élève qui semble tenir le coup et continue de trotter. Les oreilles baissés et les crocs serrés, elle n'abandonne pas et poursuit ses efforts. Cependant, la princesse ralentit peu à peu. Oh, c'est presque imperceptible mais le fait est qu'elle n'est plus à mes cotés mais derrière moi. Je ne ralentis pas l'allure pour autant. Je lui avais dit que cela serait dur mais la vie est dure, les combats sont durs et brefs. La dureté est le prix du progrès. Allez princesse, tu peux le faire. J'en suis persuadé. Je tends l'oreille. Des bruits de pattes se rapprochant, un souffle de nouveau régulier et mon élève se retrouve de nouveau à ma hauteur en quelques foulées.

Nous terminons l'ascension dans une synchronisation parfaite. Je m'arrête et m'assois sur l'herbe tendre tandis que Dalioka marche lentement autour de moi dans l'optique de calmer son pouls. Nous venons de faire plusieurs heures d'entrainement alors c'est tout à fait compréhensible. La princesse se tourne vers moi et me sourie légèrement avant de me dire :
« C'était quelque chose. Mais vous faites-bien de m'y obliger, Maître. Quand étudierons-nous les techniques de combat ?
Je lui adresse un léger sourire et lui réponds : C'est mon travail princesse. Et bien je pensais que nous commencerions à les étudier au prochain entrainement mais tant d'efforts doivent être récompensés.
Je ne compte pas vraiment commencer à lui enseigner le combat aujourd'hui car elle est bien trop fatigué pour cela. Dalioka est surement la meilleure élève que je n'ai jamais eu. J'ai de la chance de n'entrainer que des jeunes talentueux. Mais, je peux évaluer son niveau, voir si elle a déjà quelques connaissances en la matière et lui prodiguer des conseils impératifs. Je m'élance et lui fauche les pattes dans le mouvement avant de m'assoir de nouveau devant elle et de lui dire : Première leçon. Sois toujours sur tes gardes. La réactivité et l'observation sont les qualités essentielles pour un faire un bon guerrier. Un bon guerrier sait ce que son adversaire va faire tandis que lui ne sait pas ce qu'il fera.
Pas besoin d'être une montagne de muscle pour être un bon combattant. Sa vitesse et son agilité deviendront mortels avec l'entrainement adéquat. Je lui laisse le temps de se relever et de s'ébrouer avant d'enchainer.
Je reprends : Allez princesse attaquez moi. Ne vous inquiétez pas ce sera juste histoire de voir si vous avez des bases. Nous conclurons l'entrainement après cela et vous pourrez profiter d'un repos bien mérité.  
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Ven 18 Sep - 23:20

The beginning of everything
feat. Ebène
Le Maître me lance un sourire chaleureux.

« C'est mon travail princesse. Et bien je pensais que nous commencerions à les étudier au prochain entrainement mais tant d'efforts doivent être récompensés. »

J'ouvre les yeux, réjouie et impatiente de commencer. Je veux savoir ce que je vaut en combat. Alors, sans que je m'y attende, Ebène s'approche de moi en un éclair et fauche mes pattes. Je tombe à la renverse sur le dos, oreilles dressées par la surprise.

« Hey ! » répliqué-je, indignée mais amusée.

Je me relève lentement, le regard fixé sur celui de mon mentor. C'est une drôle façon d'enseigner, mais il faut croire que je le méritait. Il n'y aucune place pour l'inattention dans un combat singulier.

« Première leçon. Sois toujours sur tes gardes. La réactivité et l'observation sont les qualités essentielles pour un faire un bon guerrier. Un bon guerrier sait ce que son adversaire va faire tandis que lui ne sait pas ce qu'il fera. »

J'acquiesce lentement pour montrer que j'ai compris. Cela me semble un peu abstrait, et surtout, compliqué: comment anticiper les actions d'un loup, alors que ce dernier ne sait même pas ce qu'il va faire ? Cependant, je reste silencieuse. Autant dire que j'avale toutes les paroles du Maître.

« Allez princesse attaquez moi. Ne vous inquiétez pas ce sera juste histoire de voir si vous avez des bases. Nous conclurons l'entrainement après cela et vous pourrez profiter d'un repos bien mérité. »

Ok, jouons à son propre jeu. Je fais mine de baisser la tête d'un air fatigué puis, sans prévenir, je m'élance et bondit sur le loup noir. Mon attaque a été assez rapide - bien que je soupçonne mon mentor de s'être, encore une fois, laissé surprendre exprès. J'atterris sur son flanc, le pousse de mes pattes pour le déséquilibrer, puis me retire, décrit un cercle autour de lui et attaque son flanc opposé. Je fais mine de mordre, puis me retire à nouveau. C'est ainsi que je fais pour abattre une proie, peut-être est-ce la même chose pour un combat. Sans trop savoir la démarche à suivre, je fais face à Ebène qui se met à esquiver les coups de pattes que je lui lance, les parant inexorablement de ses propres pattes puissantes. Nous esquissons ainsi plusieurs coups, dans une sorte de balai mécanique. Je commence à m'épuiser. Le Maître ne semble pas tant me ménager, en fin de compte. Il me force à reculer sous les assauts, et je tente à mon tour de parer ses attaques. Enfin, pour la seconde fois, Ebène fauche mes pattes arrières, et je tombe. Epuisée, je ne tente même pas de me relever. Je le regarde et lance un rire cristallin. Quel guerrière pathétique je fais !

Je me relève lentement, tremblante mais heureuse. Je sens que le Maître ne m'en montrera pas plus aujourd'hui. Cet entraînement était très éprouvant, et très riche. J'étais loin de m'attendre au panel d'exercices que le loup noir avait prévu pour moi. Et c'est tant mieux: j'aime être surprise. Dans le bon sens du terme. J'attends qu'Ebène commente mes pitoyables essais, mais je suis prête à le prendre avec recul. Je me sais imparfaite.

HRP:

FORCE 9 AGILITÉ 12 ENDURANCE 6

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Sam 19 Sep - 17:17

Force : 100 Agilité : 100 Endurance : 100

La jeune louve écarquille les yeux de surprise à mon annonce. Je profite de cette ouverture offerte sur un plateau d'argent pour lui apprendre sa première mais néanmoins plus importante leçon. Le combat est une question d'observation. Le meilleur moyen de vaincre son ennemi est de plonger dans ses failles. Il faut savoir profiter de la moindre erreur, de la moindre ouverture. Car si vous ne le faites pas, votre adversaire le fera et n'aura aucun scrupule à vous abattre. Non, ce n'est pas que de la violence pure et dure comme certains abrutis pourraient le penser. Se battre est un art que bien des personnes pensent savoir maitriser. Le combat est un ballet mortel très exigeant ou la moindre erreur peut être fatale. M'enfin bon, il faudrait bien plus d'un seul entrainement pour de faire de mon élève une guerrière de renom mais si elle assimilait cela aujourd'hui. Elle aurait déjà fait un bond prodigieux dans son apprentissage. La louve blanche tombe à la renverse sur le dos, ses oreilles sont dressées par la surprise. Elle me lance un cri indigné mais semble tout de même amusée. Elle ne devrait pas l'être en cet instant. Certes à mes yeux, voir ma princesse rire et sourire est important mais là nous entrons dans le vif du sujet. Sa concentration devrait être maximale. Je ne fais néanmoins aucune remarque. Nous mettrons cela sur le compte de sa jeunesse. Mon apprentie se relève lentement, son regard fixé dans le mien.
« Première leçon. Sois toujours sur tes gardes. La réactivité et l'observation sont les qualités essentielles pour un faire un bon guerrier. Un bon guerrier sait ce que son adversaire va faire tandis que lui ne sait pas ce qu'il fera. »
Dalioka hoche la tète pour signifier son assentiment mais je vois bien qu'elle est néanmoins perplexe. L'observation permet l'anticipation. Et l'observation nait de la concentration. Pour moi, c'est très simple mais je me rends bien compte que cela doit s'avérer très abstrait pour elle. Bon, mettons cela en œuvre. La pratique vaudra toujours bien mieux que la théorie.
« Allez princesse attaquez moi. Ne vous inquiétez pas ce sera juste histoire de voir si vous avez des bases. Nous conclurons l'entrainement après cela et vous pourrez profiter d'un repos bien mérité. »
La princesse fait mine de baisser la tète comme si la fatigue l'accablait. Mais, ce n'est pas au vieux singe à qui on apprend à faire la grimace. C'est une feinte assez grossière, surtout que nous sommes en plein entrainement de combat. Mais je me montre surement trop dur avec elle car elle aurait parfaitement fonctionnée face à un loup inconnu. Comme je m'y attendais mon élève bondit et atterrit sur mon flanc droit. Elle tente de me déséquilibrer en me poussant mais la différence de poids et de corpulence est trop grande pour que cela fasse effet. Alors, Dalioka change de tactique et se met à faire un arc de cercle autour de moi avant de faire mine de mordre mon flanc opposé. Très bien princesse, très bien. Il faut changer le rythme pour déconcerter l'adversaire et toujours rester en mouvement. Vous avez donc des bases. Certes, elles doivent provenir de la chasse mais cela n'a aucune importance. Puis, la louve blanche se plante face à moi et commence à m'envoyer des coups de pattes que je pare les uns après les autres. Voilà pourquoi je qualifie le combat de ballet mortel. La jeunesse et la fatigue de mon apprentie inversent la balance et je prends l'offensive. C'est à mon tour de lui envoyer une série de coups de pattes. Elle ne cesse de reculer sous mes assauts. Certes, c'est relativement violent mais la guerre n'est pas un jeu. C'est tuer ou être tuer, manger ou être manger. Il faut qu'elle en soit consciente. Je balaie finalement les pattes arrières de mon élève, mettant ainsi fin au combat. Dalioka éclate de rire en me regardant. La princesse ne se relève pas. Ce rire cristallin fait chuter l'adrénaline dans mon corps et mon rythme cardiaque diminue peu à peu. J'éclate de rire à mon tour non pas pour me moquer de mon élève mais pour relâcher la pression du combat. Elle se relève lentement en haletant. J'attends qu'elle ai repris son souffle pour émettre mon analyse : Vous avez de bonnes bases princesse. Mais également un certain nombre de lacunes qui sont surement du au fait que vous commencez tout juste votre apprentissage mais ne vous en faites pas, nous allons les combler bien vite. Voilà, vous avez bien méritée votre repos. Je vous souhaite une excellente journée.
Je m'approche de mon apprentie et lui lèche affectueusement le front avant de prendre la direction de la chapelle afin d'aller voir mes petits.

HRP : Ce fut un réel plaisir de rp avec toi. Je te laisse archiver du coup.
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Sam 19 Sep - 20:07

HS: Plaisir partagé ;3
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 The beginning of everything ⎪ft. Ebène


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