Les jours où il n'y avait rien à faire dans la meute étaient rares. Il y avait toujours un tâche à remplir, une chasse à accomplir, des petits à surveiller. Heureusement que nous étions plusieurs. Ainsi on pouvait se relayer et prendre un peu de repos. Ma nouvelle vie au sein d'une meute était difficile. Je n'avais jamais côtoyer d'autres loups auparavant, et leur proximité me hérissait le poils. Tant de travail, si peu de repos et de tranquillité. Il était temps de prendre un peu le large, se ressourcer.
Mes pas m'emmenèrent vers l'Est. L'une des rares zones plus épargnées par les pluie acides. Laver mon pelage dans un de ces court d'eau apaiserait sûrement mon esprit tourmenté par temps d'activité. Quand je reconnus les lieux, j'huma l'air ambiant. Une odeur de transpiration humaine flottait dans l'air. Je savais les lieux peuplé de ces immondes créatures, et il fallait être prudent. Je devais trouver un endroit plus sûre.
Marchant sur des kilomètres, je sentis mon souffle s'alourdir. Je n'étais pas très endurant, et marcher autant me fatiguait. Cette faiblesse fit naître la colère dans mon esprit. J'avais vécu des années à errer, et j'étais pourtant encore trop faible. Ma carrure me faisait défaut, ainsi que mon poids en muscles. Mon esprit vagabondait. De quelle taille était mon père pour que je sois si grand? Qui était-il?
J'avais beau être un adulte, les questions à ce sujet ne se tarissaient jamais. Recherchais-je en ces questionnements incessant, une famille dans laquelle me raccrocher? Ma meute n'était-elle pas censé remplacer celle que j'avais perdu? Le pourrait-elle seulement...?
Un bruit métallique interrompit mes pensées. Scrutant devant moi, j'aperçu le reflet argenté de barres montées les unes sur les autres, ne ressemblant en rien à ce que j'avais déjà vu.
Quel était cet endroit? J'avançais, prudent, parmi les sculptures surplombant le sol et dirigée vers le soleil. Je reconnu un bruit familier. Des gouttes s'écrasants au sol. Tournant l'oreille à droite à gauche, je cherchais l'origine de ce bruit, trottinant vers la source. Je finis pas trouver une tige sortie du sol à laquelle était accroché en bout un bec dirigé vers le sol, le tout posé contre un mur que les humains avait battit. Je contournais celui ci pour voir d'où pouvait provenir l'eau. Je ne trouva ni ruisseau, ni le court d'eau espéré. Au lieu de ça, une porte ouverte fendait le mur de pierre. Je flairais le sol à la recherche d'une odeur humaine. Rien. Mes pas me dirigèrent dans le batiment. Pourquoi celui-ci était il différent des montures de fer à l'extérieur?
Une fois à l'intérieur je compris. Les lieux avaient beau être abandonner, l'odeur d'urine n'avait pas disparut! Je sortis aussitôt en trombe! Qui pouvait avoir l'idée de s'enfermer pour faire ses besoins? Étaient-ils fous? L'odeur ne les dérangeait donc pas? Ces bipèdes étaient vraiment anormaux.
Décidé à enlever cette mauvaise odeur de ma truffe, je décidais de récolter de l'eau du tube d'argent. Je grattais le sol sous les gouttes, mais le bitume ne cédait pas. Je me mis alors à mordre l'embouchure, mais le fer me fit mal au dent. Comment faire sortir l'eau de cet engins! J'enrageais intérieurement. Grognant, sifflant, j'y passa une bonne demi heure, puis tomba sur le côté de fatigue. La chaleur me tapait sur les babines, la soif s'était accrue par l'effort. Quel loup serait assez fort pour venir à bout de cette chose?
Las, je décidais de m'allonger un instant, pour reprendre des forces et fermait les yeux.