NOM :Arès
AGE :4 ans
SEXE : Mâle
MEUTE :Esobek
RANG : Guerrier
AUTRES INFORMATIONS : Une cicatrice de morsure à la cuisse.

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force :12
Agilité :4
Endurance :4


CARACTÈRE :
Ambigu De bonne ou de mauvaise humeur, dans ses paroles et son attitude, il n'est jamais aisé de comprendre l'humeur du grand loup. Un coup il dévoile les dents de contentement en signe de bonne humeur, l'autre seconde, c'est pour grogner qu'elles sont sorties.
Attentif bien que Fainéant , Arès aime observer ce qu'il se passe autour de lui, le comportement des uns et des autres. Leurs façon de faire, et leurs capacités.
Coléreux & Sanguin, le moindre mot de travers suffit à faire enragé le loup. Bien que membre d'une meute, il a beaucoup de difficulté à se plier aux ordres à cause de sa solitude passée. Celui qui voudra approcher ce vieux loup devra faire preuve de patience.
Confient, Arès possède une grande force physique, il le sait et ça ne lui porte pas toujours justice car ses aptitudes en agilité et en endurance étant faibles, il a tendance à se surestimer dans les mauvaises situations.
Coquet mais Désintéressé. Il aime sentir que son pelage est lisse, brillant, lécher à souhait. Il ne supporte pas avoir trop de boue sur le pelage trop longtemps, sa vie d'errance passé avait eu raison de ces beaux poils, et il ne sait que trop bien que l'apparence d'un loup peut faire la différence en combat, ou en chasse, ou même au sein de la meute. Pourtant il se désintéresse totalement de ce que peuvent penser ses congénères. Il sait qu'il n'aura pas d'héritiers, tout du moins il en est persuadé.
Franc, si les paroles ou le comportement d'un loup ou d'une louve lui déplait, il sera facilement s'exprimer à ce sujet.
Têtu, quand Arès a une idée ou une envie en tête, il est quasiment impossible de le détourner de cette dernière.


PHYSIQUE :
Des yeux jaunes orangés comme le soleil levant sous lequel j'aime chanté la solitude qui me berce depuis des années. Mon poils à force de ronger les chairs de mes proies ainsi que leurs os, à pris des tons roux, clair. Parsemé sur le dos d'un poils chinchilla, blanc à la base, piqué de noir à son extrémité. Mon poils est mi long, sans doute les conditions de vie qui on rendu celui-ci plus complet afin de protéger mon corps bourru. Un corps d'où les muscles larges saillissent. A force de querelle et de chasse, c'est la force qui caractérise mon aspect. Puissante mâchoire acérée, corpulence digne des plus grands. Pourtant, légèrement empoté quand il s'agit de grimper partout. L'agilité me manque, ainsi que l'endurance, je suis fort, mais le souffle me manque si le combat dur trop longtemps, et ma rapidité est limitée par ma grande, et large taille. Ma cuisse arrière droite est marquée de deux trous à sa surface. Néanmoins, de vieilles origines, des poils ont repoussé autour, masquant légèrement la cicatrice.
Ma voix est grave, lourde d'un passé éreinté par l’égoïsme, et la cupidité. Elle résonne quand le ciel devient d'or et d'ambre avant de disparaître à l'horizon.

HISTOIRE :
Dieu de la guerre et de la destruction. C’est ainsi que m’avait nommé ma louve de mère, Arès. Seul survivant d’une portée de cinq petits, ma mère n’eut pas de mal à nourrir un seul être bien qu’étant une solitaire. J’était né d’un couple qui n’avait duré qu’une nuit, sous la pleine lune. Ne connaissant le nom de mon père, je grandis seul auprès de celle ci. Si mes frères et soeurs n’avaient pas survécu à l'hiver, c’est parce qu’ils étaient nés faible, contrairement à moi. J’étais né pour devenir un grand loup. Un loup solitaire. Comme ma puissante mère, Athna.
Athna avait pris soin de moi, mais n’avait pas été clémente pour autant. M’apprenant directement la dure loi de la vie en ces terres, je n’eus pas le temps d’être curieux. Tout ce qui nous entourait, voulait notre mort, notre peau.
Pourquoi le monde était-il si cruel pour nous, pauvres loups courant des journées entière pour survivre, se battant avec les intempéries pour se nourrir? Je n’en eu jamais la réponse. Ma mère me disait que le seul mot important derrière tout ça était: survivre.
Pourquoi? Pour quelle raison vivre dans un monde où nous ne sommes clairement que des étrangers dont la présence dérange, et nuit aux autres? J’eus bien envie de ne pas en connaître la réponse. Le jour de mes un an, la famine et la fatigue commençait à avoir raison de mon corps et de mon âme. Une journée, sous les menaces des traqueurs rodant, je sortis de notre tanière.

“Prenez moi” pensait ma tête.
“Achevez moi” criait mon corps.

Quand un canon se tourna en ma direction, que mes deux yeux lupins aperçurent l’étincelle meurtrière s’en échapper, je compris mon erreur. Je voulais vivre. Mais c’était trop tard, la balle avait quitté son camp, fonçant vers mon faible corps à la vitesse d’un éclair. Quand le bruit sourd du choc qu’un corps sans vie sur le sol parvint à mes oreilles, je réalisais enfin que ce corps, ce n’était pas le mien, mais bien celui de ma mère.
Athna. Je la regardais pétrifié par la peur. Son corps ne bougeait plus. Le sang se vidait d’une de ses oreilles. Ses yeux étaient sans vie.
Mon égoïsme avait arraché le souffle de vie de la truffe de ma mère. J’entendis le rechargement du canon, mais je ne pouvais abandonner le corps de ma mère à ces assassins! Une morsure m’arracha un hurlement de douleur! Là derrière moi, un vieux loup au pelage sombre comme la nuit me mordait le cuissot! Il n’y eut mot, mais ses yeux me criaient: “Re saisis - toi, fuis!”
C’est ainsi que je passais les trois dernières années de ma vie, à fuir, me nourrir, hurler à la tombé de la nuit, sur ce soleil couchant qui me rappelait que c’était une journée de plus sans la seule louve qui m’avait aimé, aussi dur fut son amour. Et chaque jours, chaque instant propice, j’entraînait ma force dans le souvenir lugubre de ce jour où j’avais connu la faiblesse qui avait valut la vie de ma mère.
Solitaire. Solide. Les pattes pleines de boue, la truffe pleine de sang. J’étais l’épave d’un loup sans but. D’un fantôme qui errait en ces lieux.
Ce n’est que cinq semaines auparavant que je fis une rencontre qui allait s’en doute changer ma vie. Les “Esobek”. Une meute confortable qui recherchait quelques braves pour combler des rangs pas assez garnis. En échange de mon aide, on me garantissait un abri, et de la nourriture les jours de repos. Ma vie commençait alors à changer. Moi, loup solitaire et associable, je me retrouvais entouré d’une meute remplis de mes semblables. Allais-je réussir à l’intégrer parfaitement? A devenir un véritable “Esobek” ? Le hurleur au crépuscule ? Bonne question...