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La moquerie est de toutes les injures celle qui se pardonne le moins.

Couchée sur une petite colline parsemée de fleurs étranges, arborant une jolie pierre précieuse rougeâtre qui... ne servait à rien appart faire joli. Enfin, en tout cas Yû s'en fichait pas mal de ces pierres rouges, elle était couchée et pionçait comme à son habitude lorsqu'elle n'avait rien à faire, elle avait déjà mangé, elle n'avait pas envie de s'entraîner pour le moment ni de faire de passionnantes rencontres alors... dormir. En fait, c'était une de ses activités favorites dormir, somnoler en observant cette laideur de nature, des herbes courtes et peu nombreuses, ces étranges fleurs, une odeur humaine flottant dans l'air. Beaucoup de fleurs étaient devenues de simples tiges, elle avait déjà vu des bipèdes venir s'emparer de ces pierres, se battant même pour avoir les plus grosses. Cela devait avoir de l'importance pour eux, comme la nourriture pour les loups. Oui, Yû serait capable de se battre pour une seule chose : la nourriture. Sinon, les mots sont plus habiles que les combats.

En gros oui, elle n'aimait pas spécialement se battre, pourquoi ? Parce que la flemme. Oui, une grosse feignasse, voilà ce qu'était la mercenaire. Enfin, cela dit, elle finit par se relever, pourquoi ? Parce qu'une louve venait d’empiéter dans son champ de vision, une louve au pelage gris, comme on en voit beaucoup. Elle batifolait comme une gamine au milieu de l'herbe, un sourire méprisant se dessina sur les lèvres de la solitaire, c'était... pitoyable, du moins pour elle. Pourquoi continuer à jouer de cette façon ? Alors que c'était le désastre partout ? Enfin, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas joué, du moins appart avec ses proies ou en cherchant l'adrénaline auprès des chiens et des bipèdes. Alors que Yû descendait tranquillement de sa petite colline, décidée à partir plus loin, la louve se mise à grogner, un grognement rauque. Donc, c'était une grosse bipolaire celle-là ? Il y a deux minutes elle batifolait et là elle grognait comme un enragée, Yû l'observa quelques secondes puis reprit sa marche, passant devant la louve.

« Que des tarés dans ce bas-monde... »

Fit la noiraude en ricanant légèrement, amusée, elle aimait énormément se moquer des autres. Mais elle continua son chemin, dépassant la louve pour ensuite naviguer entre les fleurs aux grenats, cherchant du regard un coin où somnoler en paix.

Ce fut une louve noire qui passa devant elle en balbutiant quelques mots. Le noir ... Cette couleur qui représentait le vide, la mort. Une couleur de désastre que, même chez ses confrères loups, Nyx n'aimait pas. Et l'insolence déplacée de cette noiraude confirmait ses pensées. D'où se permettait-elle de parler ainsi à Nyx ? Visiblement plus jeune, la grise était son aînée. Elle lui devait respect, et non pas insolence. La grise, elle, y avait droit à l'insolence. Mais pas l'ébène.

« Quelle égoïste je fais, et quelle naïve est-elle ! »

Pensa-t-elle en ricanant. Entre temps, la louve s'était levée, observant la noiraude passer son chemin. Alors elle ne se présentait pas ? Quel dommage. En plus de son insolence, elle n'osait pas même la regarder en face. Elle avait encore tant de choses à apprendre, cette "gamine". Oui, voilà le mot qui convenait. Une gamine. Une inconsciente, qui ne sait encore rien de cette vie difficile qui se tient devant elle. Elle cherchait à faire la maligne, et elle ne ferait que perdre à son propre jeu. Nyx s'en léchait les babines.
S'élançant à sa rencontre, la grise surgit devant l'ébène, lui barrant ainsi le chemin. Elle la forçait à s'arrêter. Et elle allait enfin pouvoir jouer, à sa manière. Cette rencontre ferait des étincelles, et elle adorait ça. Chercher les ennuis, manipuler ... Tout ça était un jeu d'enfant face à cette jeune noiraude qui essayait de lui tenir tête. Mais cette insolence ne durerait pas longtemps.

La fixant de ses yeux noirs intenses, elle déclara, de sa voix si rauque accompagnée d'un sourire hautain. Une voix qu'elle pouvait changer à sa guise.

« Tu t'en vas déjà ? Quel dommage, je commençais à m'amuser. »

Nyx commença à tourner en rond autour de l'inconnue. L'observant ainsi sous tous ses angles, elle pût remarquer que cette dernière était plutôt bien taillée. Une jolie louve fine et élégante, un peu comme la grise.

« Sais-tu à qui tu parles ainsi ? Ton insolence envers tes aînés causera ta perte. »

Son sourire s'était effacé. Désormais, c'était une attitude des plus sérieuses qu'affichait la louve. Si la noiraude cherchait les ennuis, elle les trouverait. Et elle le regretterait.

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La moquerie est de toutes les injures celle qui se pardonne le moins.

Alors que Yû venait de repérer un endroit sympathique pour poser sa carcasse, son champ de vision fut de nouveau envahi par la louve cendré, en gros elle n'allait pas non plus avoir la paix aujourd'hui. Ah, monde cruel, pourquoi elle ne pouvait pas dire ce qu'elle voulait sans qu'on veuille ensuite lui parler ? Cela devenait lassant. La louve cendré la fixait intensément, en retour, Yû la fixait aussi mais d'un regard blasé. Un sourire hautain se dessina sur le visage de la louve et une voix rauque s'échappa de la gorge de la grise. « Tu t'en vas déjà ? Quel dommage, je commençais à m'amuser. »

« Tu t'ennuies tellement que dés qu'on te cause ça t'amuses ? Ma pauvre. »

Fit la noiraude en offrant un sourire mauvais à l'autre, la détaillant tranquillement alors que l'autre se mit à tourner autour d'elle, l'observant aussi. Yû se tourna vers la grise et suivit sa ronde, avec ce genre de loups on pouvait facilement se faire attaquer dans le dos, elle en avait déjà eu les frais. En tout cas, c'était une jolie louve, grande, bien faîte. Et plus grande que Yû, encore une fois. « Sais-tu à qui tu parles ainsi ? Ton insolence envers tes aînés causera ta perte. » La solitaire se retenait d'éclater de rire à la truffe de cette louve, qu'est-ce qu'elle en avait à faire du respect ? De l'insolence ? Elle parlait comme elle voulait à qui elle voulait. Ici, c'était comme ça ou du moins, parmi les solitaires. Ce n'est pas cette grise qui irait lui apprendre le respect. Yû s'ébroua puis posa un regard indifférent sur la grise.

« Eh ben tu sais ma grande, j'en ai rien à faire à qui j'peux bien parler, tu dois pas être plus importante que les autres. Mon insolence ne changera pas parce que tu me le demandes et en rien elle ne causera ma perte sinon je ne serais plus de ce monde depuis longtemps. »

Un rictus amusé se déposa sur les lèvres de la noire qui finit par déplacer son regard sombre des yeux de la louve pour regarder son endroit où dormir, ah, pourquoi cette louve ne la laissait donc pas dormir ? La noire reposa son regard dans les yeux de la cendrée, soupirant. D'ailleurs, c'était une louve de meute, pourquoi une louve de meute voudrait lui apprendre le respect ? Yû n'aimait pas spécialement les meutes, elle les trouvaient... assez pathétiques en fait. Ou alors c'est parce qu'elle n'avait jamais essayé de faire partie d'une meute ? Bah, elle n'y arriverait pas.

« Je n'ai pas de morale à recevoir d'une louve de meute, maintenant si tu veux bien rentrer chez toi. »

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La moquerie est de toutes les injures celle qui se pardonne le moins.

Et le silence retomba, les deux louves s’observant en silence. En fait Yû s'en fichait pas mal de ce blanc soudain, elle s'en fichait de cette louve cendré qui se prenait pour on ne sait qui, la cendrée de meute lui lançait un regard noir mais, franchement, Yû s'en foutait comme de son premier croc tombé. La louve noire s'ébroua puis passa encore une fois à côté de la louve cendré, partant se coucher dans un petit creux dans le flanc d'une colline, s'installant tranquillement, oubliant la présence de la louve de meute. Elle bailla, dévoilant durant quelques secondes ses crocs puis referma sa gueule, contemplant l'endroit rapidement, vérifiant qu'il n'y avait ni humains ni chiens, elle était prudente bien qu'elle serait bien capable de filer narguer les chiens, et les humains.

Et son regard retomba sur la louve cendré, lui arrachant un soupire agacé. Pourquoi elle était encore là celle-là ? Elle ne pouvait pas rentrer chez elle ? Yû lui offrit un regard neutre puis posa sa tête dans l'herbe, fermant ses yeux. Elle resta ainsi trois ou quatre minutes avant de rouvrir ses yeux, dérangée par la présence de la louve de meute. Si elle l’appréciait ? Pas le moins du monde, est-ce qu'elle la haïssait ? Non plus. Elle s'en fichait, je vous l'ai déjà dis. La solitaire en avait marre de parler avec la grise de meute, enfin, peut-être qu'une infime partie d'elle l'admirait parce qu'elle semblait avoir un fort caractère. C'était toujours mieux que les loups qui se croyaient dans le monde des bisounours, qui étaient gentils, soumis et qui gambadaient joyeusement dans ce monde apocalyptique. Mais bon, Yû n'allait pas être sympa avec cette aînée parce qu'elle était légèrement comme elle. Mais légèrement.

Yû déposa son regard sur le ciel puis observa quelques secondes seulement le bleu, la lumière du soleil étant trop intense. Elle détourna son regard et papillonna des yeux durant un petit temps avant de les refermer, posant sa tête sur ses pattes avant.

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La moquerie est de toutes les injures celle qui se pardonne le moins.

« Imbécile de jeunesse. », Yû n'entendit qu'un murmure mais parvint tout de même à comprendre les paroles de la cendrée, cependant, elle ignora simplement. Pourquoi ? Parce qu'elle n'en avait que faire des insultes, elle ne partait pas au quart de tour quand on l'insultait mais il ne fallait pas non plus exagérer. En tout cas, cette fois ce n'était pas suffisant pour faire bouger la noiraude, au pire elle ne trouvait plus aucun intérêt à adresser la parole à cette cendrée. Yû ne la connaissait pas, cette cendrée ne connaissait pas Yû, la noiraude ne cherchait aucunement à connaître cette grise. Au pire, moins elle connaîtrait de monde et mieux ce serait, s'attacher c'est mourir. Et oui, pourtant les loups de meute ne semblait pas avoir comprit ça, elle eut un petit rire intérieur.

Son regard planté dans l'horizon vit le corps de la louve grise passer devant elle, lui offrant un regard hautain qui fit soupirer Yû. Cette louve grise se disait être l'aînée et pourtant, elle agissait comme un louveteau vexé. La louve noire la vit se coucher sous un arbuste, que comptait-elle faire ? Compter le nombre de grenats se trouvant dans les fleurs ? Yû reposa sa tête sur ses pattes et ferma ses yeux, elle avait tout son temps de toute façon, contrairement à la grise, elle n'avait pas de meute qui l'attendait. La louve noire se lassait rapidement des autres, si au début elle trouvait amusé de se moquer de la grise, à présent tout cela l'ennuyait fortement et elle voulait simplement dormir. Cependant la grise ne semblait pas apte à la laisser tranquille. Relevant sa tête, la louve noire décida de parler à la cendrée, l'air indifférent.

« Tu t'ennuies à tel point que tu préfères rester ici à essayer de m'irriter au lieu de rentrer tranquillement chez toi ? »

Nyx s'apprêtait à remballer la noiraude le plus royalement possible. Rentrer chez elle ? Hors de question. De toute façon, elle n'en avait même pas malgré sa meute. Elle tenait à être indépendante et puis, qui s'attacherait à une louve comme elle ? Personne. Nyx n'aimait personne, et personne ne l'aimait. C'était ainsi, et elle ne s'en plaignait pas, bien au contraire. L'amitié ? Elle ne connaissait pas. Mais elle vivait très bien seule, sans personne pour l'aider, plus indépendante que jamais. Un mode de vie auquel elle s'était habituée, et qu'elle ne voulait plus changer. Son attachement à certaines personnes lui avait coûté trop cher qu'elle n'osait même plus réessayer.

Soudain, une odeur, une puanteur même. Une odeur horrible, que la cendrée reconnue immédiatement : l'ennemi. Cet être à deux pattes, celui qui possède un bâton qui crache du feu. Son nom ? Elle l'ignorait, mais le jour où elle le saurait, elle cracherait dessus jusqu'à la fin de sa vie. Elle les avait sentis, ils étaient tous proches. Mais par dessus leur odeur si noire, une tout autre odeur prit place. Des chiens. Ces loups soumis qui ne faisaient qu'obéir aux ordres et qui pourtant se révélaient être d'excellents chasseurs et des animaux des plus dangereux pour son espèce. Se battre ou fuir ? Face à cette meute de chiens, Nyx n'avait aucune chance de survivre. Non, l'heure n'était pas encore venue de rejoindre les siens. Elle se vengerait d'abord.
Alors elle se leva d'un bond rapide, observant ses machines bruyantes longer la prairie. Jusqu'à voir ces gros chiens se ruer sur elle et Yû. Elle jeta un coup d'œil rapide vers la noiraude : il était temps de partir si les louves ne voulaient pas y rester. Mais après tout, ce n'était pas son problème si la noiraude tenait tant à rester. Elle voulait faire la maligne et jouer ? Elle perdrait. Tant pis pour elle.

La cendrée s'élança et se mît à courir le plus rapidement possible ; à ce rythme, les chiens ne la rattraperaient sûrement pas. Un léger pincement au coeur faillit la faire retourner pour vérifier si la jeune la suivait. Mais elle ne se retourna pas. Nyx ne se fit aucune illusion : soit elle était restée, soit elle avait pris un autre chemin, mais Yû ne l'avait sûrement pas suivie.

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Des aboiements, des bruits de moteurs et la puanteur des gaz d'échappements. Tu releva sbrusquement sa tête, émettant un grognement rauque et sourd. Tu connaissais trop bien ces machines roulantes, ces hommes aux masques effrayants et leurs chiens. Tu finis par te redresser alors que l'autre filait déjà après avoir observé quelques infimes secondes ce qui fonçaient sur vous rapidement. Trop rapidement. Tu savais bien que les humains ne vous tueraient pas, tu les avais déjà vu faire, ils kidnappaient les loups et les emmenaient dans la grande ville détruite.. pour faire quoi ? Malheureusement, tu n'en savais rien malgré tes nombreuses tentatives de découvrir ce qui se tramait. Tu suivis l'autre cendrée du regard, elle gambadait déjà bien loin et pourtant, tu savais que c'était inutile. Si ces chiens ne vous rattrapaient pas, ce serait ces voitures géantes. Mais que devais-tu faire alors ? Tu n'avais jamais été poursuivie par ces choses.

Tu avais vu, par contre, les loups fuyaient, ils n'y arrivaient que rarement. Soit ils y parvenaient en se cachant soit ils combattaient les chiens et repartaient, mais c'était trop risqué, tu savais que face à ces chiens tu perdrais rapidement. Ils étaient trop proches, tu avais perdus trop de temps à réfléchir et tu filas enfin, suivre cette louve ne servirait à rien, tu ne voulais pas emmener quelqu'un d'autre avec toi. Tu avais peu d'espoir, tu courrais rapidement, tentant de gérer son endurance, ne regardant pas derrière toi. Tu avais pris un autre chemin que celui de l'autre louve, déviant un peu sur la gauche. Il n'y avait aucun endroit pour se cacher, comment survivre dans un endroit à découvert ? Tu n'aurais jamais dû venir ici.

HRP : désolé de l'absence.

Ils l'avaient rattrapée, avec leur grosse machine qui faisait plein de bruit. C'était trop injuste, trop facile pour eux. Elle n'avait que ses pattes, et ils préféraient utiliser des tas de ferrailles. Puis Nyx se retrouva prise au piège, tendis qu'elle voyait les mêmes bâtons qui crachent du feu pointés dans sa direction. C'était fini, elle allait finir comme sa famille l'avait fait avant elle. Elle regarda des deux côtés, mais il n'y avait que des arbres qui lui servaient d'obstacles.

Puis elle sentit, sûrement une abeille qui venait de la piquer. Ça avait été douloureux, étrangement. Elle se sentit tanguer, perdre l'équilibre peu à peu. Ses paupières se fermaient toutes seules, et boum. Plus rien. La cendrée était étalée sur le sol, ne bougeant plus d'un poil. Ses yeux étaient encore ouverts, sa vision était flou. Elle se sentait mourir, enfin. Mais elle ne souffrait pas.

12/9/8

Une douleur te vrilla le bas du dos, tu poussas un grognement de colère et finis par être déstabiliser, tombant dans l'herbe et y roulant sur quelques mètres. Trois énormes chiens t'encerclaient et t'aboyais dessus avec fureur, tu plaquas tes oreilles sur ta nuque et répondis à leurs aboiements furieux, grognant, les poils hérissés, tu claquas tes crocs près de la gorge du Berger Allemand qui couina de peur. Tu voulus fuir de nouveau en voyant la voiture s'approcher rapidement mais un chien t'en empêcha en faisant mine de te mordre à la gorge. C'était donc perdu. Tu grognais avec rage, refusant de te faire attraper par ces bipèdes et leurs saletés de clébards pathétiques. Au loin, tu vis l'autre louve cendrée tomber lourdement sur le sol, elle s'était aussi fait avoir! Tu vis deux hommes sortir du véhicule, tu grognais, ton cœur battait à tout rompre, voulant percer ton poitrail et fuir à ta place.. mais tu ne pouvais plus rien, tu le savais. Tu abandonnais. Une fléchette sortit de l'un des bâtons et tu fus un instant surprise de ne pas voir de flammes. Non, juste cette chose qui vint se planter dans ton arrière-train d'où de la bave canine dégoulinait. Tu couinas légèrement en sentant la chose s'enfoncer et.. minutes après minutes, tu sentais ton corps s'engourdir, tu battis des paupières, tentas de lutter encore un peu.. tu entendais au loin les aboiements, trop loin.. puis, ce fut le noir. Tu perdis connaissance, tu tombas lourdement sur le sol.