Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76

Depuis combien de temps ne suis je pas revenu sur ces terres ? Depuis combien d'heures, de jours, de semaines ne suis je pas revenu en ces lieux ? Je ne m'en souviens pas. La dernière fois remonte a bien trop longtemps mais je ne faillirais jamais à mes engagements vis à vis de mes bourreaux. Je leur dois bien cela après tout. Ma chasse matinale ne s'étant pas très bien passé, je vais tenter de ramener de la nourriture à mes petits d'une autre manière. Mon action n'est que justice. Les bipèdes m'ont volés une proie alors je vais tout simplement leur en voler une. Je suis la justice qu'ils ne peuvent pas fuir. Je suis l'ombre qui les hante et les hantera toujours. Peu importe, les bienfaits engendrés par leurs nouvelles actions. Quelques bonnes actions ne suffisent pas à effacer toute une vie de crimes. Je me dirige silencieusement vers la lisière de la foret bordant le village des hommes. Une fois que j'ai le modeste hameau ou plutôt le repère de mes ennemis mortels en visu, je m'arrête et évalue mes chances à l'abri dans les fourrées.

Le membre 'Ebène' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Pillage' : 5

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76
5=Pillage ratée


Je lève le museau vers le ciel afin de faire un repérage olfactif des lieux. Et, le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils sont bien remplis. De nombreuses effluves chatouillent mon museau parmi lesquelles nous trouvons de l'essence, du canidé et bien évidemment du bipède et en quantité s'il vous plait. Cela risque d'être difficile, très difficile même. En fait on peut le dire cela relève de l'impossible. Je pousse un soupir las. Et réfléchis à plein régime. Qu'est ce que je devrais faire ? La voix de la raison me pousse à détaler le plus loin possible de ce rassemblement humain lugubre mais il est hors de question que je rentre bredouille. Je décide finalement de rester ici, caché et à l'abri des regards indésirables. Je vais attendre de voir si la situation évolue favorablement. Si ce n'est pas le cas, je quitterais les lieux.

Le membre 'Ebène' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Pillage' : 8

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76
8=Pillage réussi

Je me réveille plusieurs heures plus tard au même endroit, caché dans le même buisson épineux bordant le village des hommes. Bon sang ! Je n'arrive pas à croire que je me suis endormi. J'aurais pu me faire cueillir par les bipèdes comme un fruit mur sur la branche. Dieu merci, il n'en est rien et je me lève péniblement, les muscles endoloris à cause des inconvénients d'une telle planque. Je m'étire longuement avant de lisser mon pelage en quelques coups de langue. Une fois satisfait du résultat, je me focalise de nouveau sur la raison de ma présence en ces foutus lieux que j'exècre plus que tout au monde mais qui m'attire irrémédiablement tel l'abeille attirée par le miel. Je renifle afin de vérifier si la situation a évoluée en ma faveur ou si les paramètres sont malheureusement restés les mêmes et que ce village est toujours une forteresse. Je sens toujours l'odeur des bipèdes et des canidés mais celles si sont désormais beaucoup moins fortes. Leur nombre a du radicalement chuté. Je ne sens plus l'odeur caractéristique de l'essence, ou du moins elle a presque disparue des environs. Les bipèdes ont du quitter les lieux dans un de leurs monstres de fer. Je pense que c'est le moment ou jamais. Il n'y aura pas de plus belle occasion, pas aujourd'hui du moins. J'émerge des fourrées et me dirige vers les bâtiments humains en trottant. Ou plutôt, les derniers bâtiments humains encore debout. Je trotte afin de ne pas faire beaucoup de bruit. Une course rapide me ferait certes gagné un temps précieux mais je serais alors plus facilement repérable. Je traverse le village sans croiser le moindre être vivant. Mis à part un chat que je tue froidement d'un coup de croc dans la jugulaire. Je suis surement paranoïaque mais peut être que ce chat appartient à un bipède et que je ne sais pas comment il aurait signalé ma présence. J'arrive devant les enclos une quinzaine de minutes plus tard. Et, bondis par dessus l'enclos de la volaille. J'ai repéré un chien dans l'autre enclos et je n'ai pas envie de me battre. Pas ce soir, ce qui est paradoxal car je viens de passer les dernières heures de ma journée à roupiller. Je ne sais pas, peut être que le combat avec le lynx suivi de la course poursuite m'ont épuisé plus que je ne le pensais. J'atterris souplement au milieu des dindes, dindons et poulets. Enfin, de la basse cour en résumé. Ce qui a pour effet de les faire paniquer. Les proies courent dans tout les sens et caquètent comme des forcenées. Ce qui alerte le chien de berger dans l'autre enclos. Je bondis sur une dinde au hasard et lui brise le coup d'une patte avant de la fourrer dans ma gueule et de m'en aller au moment même ou le clébard se met à aboyer tentant par la même d'alerter ses maitres. Je galope à toute vitesse vers la sortie du village. Justice est faite.

Dé

Le membre 'Ebène' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Pillage' : 11

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76


Le pillage d'hier m'aura demandé de la patience et de la discipline mais j'avais pu compensé la perte de ma proie. Après tout, je ne manquais ni de l'un ni de l'autre. Mais, si j'avais pensé que je saurais m'en contenté, je me trompais lourdement. Au fond, je savais très bien que celui d'hier n'était que le premier d'une nouvelle série. C'est pourquoi, je pris la route des terres de l'est en trottant. Je n'avais cependant pas tellement le cœur à l'ouvrage. En effet, la disparition du male alpha que j'admirais tant et de son fils Adriel dans des circonstances tragiques m'avait mis un coup. Isha était l'une des raisons pour lesquels j'avais rejoint les Navnik. Quant à mon apprenti, il était si jeune et innocent. Il est parti avant d'avoir pu profiter de la vie, d'avoir vécu ses rêves ou flirter avec une louve. Il ne méritait pas de mourir si jeune mais que pouvons nous face à la faucheuse. Tous les vivants doivent mourir un jour ou l'autre. Pourtant, je n'aurais jamais cru qu'Isha partirait un jour. Je crois que je le voyais comme bien plus qu'un loup. Ce qui je dois bien l'avouer est stupide car nous sommes tous mortels peu importe à quel point nous sommes forts ou puissants. Une légende s'est éteinte et notre meute est maintenant orpheline. Je stoppe ma course au détour d'un bosquet et m'assieds sur mon séant avant de m'adresser à la nature environnante. Il est retourné à mère nature maintenant. Puisse il trouver la paix. "Ne t'inquiètes pas Isha je veillerais sur les tiens du mieux que je peux. Et, ce que tu as crée avec Atom te survivra, j'en fais la promesse solennelle."
Puis, je pousse un hurlement lugubre mais mélodieux afin d'exprimer cette douleur étrange qui enserre mon cœur. Je veux dire, Isha était un des leaders de la Horde avant de devenir mon alpha. J'aurais du le détester mais ce ne fut pas le cas. Je me relève lentement avant de me mettre à galoper en direction du village des hommes. Je galope à toute allure. Je galope à en perdre haleine sans même comprendre pourquoi je m'adonne à une telle débauche d'énergie. Je ferais mon maximum pour marcher dans les traces de l'Esprit du dragon, défunt compagnon d'Atom. J'arrive aux abords du lieu de vie des bipèdes une demi heure plus tard et m'installe près d'une cabane en piteux état à mi chemin entre la forêt et le village. Je me roule dans la boue à mes pattes afin de masquer mon odeur. Cela ne sert à rien face aux bipèdes mais aura au moins le mérite de me rendre indétectable à leurs chiens de garde. Je lève le museau et entreprends de faire une topographie olfactive des lieux. Quelques bipèdes et une poignée de clébards. La question des chiens est réglée. Ne reste plus qu'à savoir si les hommes sont dispersés et plus ou moins proche de mes cibles. Je renifle de nouveau et ferme les yeux afin de me focaliser sur mon odorat. Je sens l'odeur des moutons et autres animaux de bétails mais ne sens qu'une faible odeur humaine dans cette zone. Sans tergiverser une seconde de plus, je m'élance à toute allure sur l'allée principale du village que je traverse en quelques minutes sans croiser personne. Arrivé devant les enclos, je jette un coup d'œil à celui des moutons. Il n'y a pas de chiens pour les garder. Je bondis au dessus de leur barrière. Le bétail détecte ma présence et se mets à paniquer. Je percute violemment un des moutons et le plaque au sol d'une patte. Il se débat férocement mais mes crocs dans sa jugulaire le font quitter ce monde quelques instants plus tard. J'entends des pas de bipèdes sur le sol et jette un coup d'œil derrière moi. Un homme est sorti d'une des drôles de construction et jette un regard à son molosse attaché à sa porte. Celui ci se réveille et lui jette un regard perdu. L'homme regarde vers les moutons et hurle avant de rentrer dans la bicoque. Je me jette sur la chair tendre et savoureuse et diminue le volume de la proie avant de la trainer hors de l'enclos et de quitter le village ni vu ni connu.

Dé

Le membre 'Ebène' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Pillage' : 3

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76


J'approche en silence et le plus discrètement possible du village des hommes. Je renifle néanmoins trop tard et ne peux que faire volte face lorsque je vois deux hommes apparaître devant moi. Ils sont sortis de leur cachette qui n'est autre que la vieille maison abandonnée se trouvant à mi chemin entre l'orée des bois et l'entrée du village. Ils ont volés ma propre planque pour me tendre un piège. Je dois reconnaître que c'est brillant. Je remarque avec soulagement qu'ils ne sont pas armés de leurs bâtons de feu. Mais, le soulagement est de courte durée lorsque je vois un des bipèdes siffler et une meute de chien de chasse émerger du village et me prendre en chasse. Je détale à toute allure. Cette fois, c'est bel et bien une question de vie ou de morts. Je cours à m'en faire éclater les poumons. J'ai déjà couru à toute vitesse dans ma vie pour des raisons diverses. Mais vous pouvez me croire, je n'ai jamais couru aussi vite qu'aujourd'hui. Je prends rapidement la direction des marais. Ces toutous sont peut être impressionnants en groupes mais ils n'oseront pas me suivre là dedans. Une chance que je connaisse ces marais aussi bien. Mon plan fonctionne à merveille car au moment même ou je pénètre dans les marais, les chiens font demi tour et retournent vers leurs maitres. Je m'effondre sur le flanc et reprends mon souffle. J'arbore néanmoins un grand sourire et si j'étais un bipède je pense que j'aurais levé mon majeur en direction des molosses. Je me relève une dizaine de minutes plus tard et prends la direction du territoire Navnik.

Dé

Le membre 'Ebène' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Pillage' : 4

Force : 72 Agilité : 75  Endurance : 76

Malgré l'échec cuisant d'hier, j'ai décidé de retenter ma chance aujourd'hui. Voilà pourquoi, je me trouve en ce moment même aux abords du village. Je suis d'ailleurs dans ma planque habituelle c'est à dire derrière la vieille bâtisse. Celle là même d'où ont émergés les deux bipèdes siffleurs de chiens. Je ne ferais pas la même erreur qu'hier. Je lève le museau vers le ciel afin d'analyser la situation. Et de voir si j'ai la moindre chance de ramener quelque chose ou non. Mais, devant le nombre d'odeurs de bipèdes présentes, je décide finalement de quitter les lieux.

Dé

Le membre 'Ebène' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Pillage' : 1

Force : 79 Agilité : 79 Endurance : 81

Me revoilà aux abords du village des bipèdes, espérant pouvoir leur chaparder du gibier. Bien mal acquis profite toujours après. Mais, il semblerait que ce ne sera pas le cas aujourd'hui car les abords du village grouille de chiens de chasse. Et, je n'ai pas besoin de renifler pour sentir toute la puanteur du coin. Le village est plein à craquer. Quoi, il y a une fête ou quoi. Quoi qu'il en soit, je n'ai aucune chance de ramener quelque chose aujourd'hui. On dirait bien que mes récentes intrusions les ont mis sur les nerfs. Bon de toute manière le garde manger est plein donc ce n'est pas comme si je pillais par nécessité. Non, je dirais plutôt par plaisir mais que voulez vous si on ne peut même plus profiter des bonnes choses. Je fais volte face et déguerpis le plus rapidement possible.