Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76

Cela faisait quelques jours que je n'avais pas chassé. Je suppose que tout le monde a besoin de repos. Moi y compris, quoiqu'on puisse le penser je ne suis pas une machine. J'avais donc profité d'un repos bien mérité et avais passé le plus de temps possible en compagnie de ma famille. Les chamailleries de Nyssa et Ghoul avaient embelli mon quotidien tout comme le fait qu'Elerinna se remettait peu à peu de l'accouchement. Mais, bien que tous ces moments furent délicieusement agréables je ne suis pas fait pour l'inaction. J'émerge des ruines de la chapelle et descends d'un pas tranquille la colline sur laquelle les restes du bâtiment humain sont perchés. Je ferme les yeux en laissant mes pas me guider, je connais désormais cette terre comme ma poche. J'ai chassé dans le moindre de ses recoins et exploré le territoire dans son ensemble lors de mes patrouilles matinale ou nocturne. Je pourrais trouver mon chemin jusqu'à la chapelle les yeux fermés, me laissant simplement guider par mes autres sens. Je le ferais peut être un jour car cela doit être un exercice fort intéressant. Mais, pour le moment je dois me mettre en chasse. Je rouvre mes yeux dorés une fois au pied de la colline et scrute minutieusement les environs. Avant de lever le museau comme je le fais avant chaque chasse. Des effluves diverses affluent vers mon museau d'autant plus rapidement que le vent porte dans ma direction. J'effectue le travail de classification traditionnel en une poignée de secondes avant de me concentrer sur une odeur bien particulière. Il ne s'agit pas vraiment d'une proie mais plutôt d'un prédateur. L'effluve du lynx embaume mon museau et je décide de remonter l'odeur, traquant la piste le museau plaqué au sol. J'arrive aux abords d'un massif rocheux de très petite taille environ une demi heure plus tard. L'odeur du lynx est ici bien plus forte. Et, je remarque des empreintes ne pouvant appartenir qu'à un lynx. Ma proie de fortune est bel et bien dans les parages. Je laisse sa senteur envahir complètement mon museau afin de retrouver sa trace. Il se trouve sur les rochers. Je m'élance et bondis de rochers en rochers jusqu'à atteindre le sommet de ce petit amas rocailleux. Le lynx apparaît devant moi. Il m'adresse un cri menaçant qui doit surement signifier "dégage de là". Je grogne et m'avance lentement vers le prédateur tacheté. Arrivé à quelques pas de lui, je dévoile les crocs dans un grondement sourd. Le lynx semble hésiter un instant mais choisi finalement la fuite. Je m'élance à sa poursuite et le rattrape quelques minutes plus tard. Il se retourne alors brusquement et me bondis dessus. Je fais une roulade de coté et il retombe sur ses pattes juste à coté de moi. Je me relève d'un bond et lui balaie les pattes. Le prédateur s'effondre alors que je me jette déjà sur lui. Je m'apprête à enfoncer mes crocs dans son flanc droit mais il a le bon réflexe de me lancer un coup de patte sur le visage. Je recule de quelques pas, légèrement étourdi. Sa griffe a frôlée mon œil gauche. Profitant de cette ouverture, le lynx bondis sur mon dos et enfonce ses crocs dans ma gorge. La douleur me transperce mais je rue ce qui le projette à plusieurs mètres de là. Puis, je le charge furieusement à toute allure. Je le percute dans un choc sourd et violent qui le fait chuter de l'amas de rochers. Je regarde ma proie et adversaire s'éclater sur le sol quelques mètres plus bas. Je prends un moment pour lécher ma plaie et reprendre mon souffle avant de descendre lentement du sommet. Une fois en bas, je me place devant le lynx qui git là les os brisé, baignant dans son sang. Je me penche près de son oreille et lui chuchote les mots rituels : Pardonne lui et aie pitié de lui. Protège le du châtiment de la tombe et du tourment du feu. Rends sa réception honorable. 
Puis, je plante durement mes crocs dans sa gorge et trouve rapidement la jugulaire. L'agonie du lynx se termine quelques secondes plus tard. Je ne prononce les mots rituels que pour les proies qui me donne du fil à retordre, les autres en sont indignes. Puis, je plante mes crocs dans le cadavre encore chaud et entreprends de le trainer jusqu'au garde manger. Mais des bruits étranges m'arrête dans ma foulée et je lâche finalement le lynx. Je lève le museau en l'air et capte une odeur répugnante qui ne devrait pas se trouver là. Les bipèdes, ils sont proches. Je ne veux pas abandonner la proie mais y suis contraint lorsque je vois deux molosses foncer à toute allure dans ma direction. Je détale rapidement le plus vite possible et fonce vers la frontière. Je vais quitter le territoire afin d'attirer ces pourritures ailleurs. Hors de question que je les conduise au reste de la meute. Une balle siffle juste au dessus de ma tète alors j'accélère et atteins finalement la frontière avec les terres du nord. Je vais aller me terrer dans les marais le temps de les semer.

Dé

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'Dé de chasse' : 12

Réponse édité.
Prochaine chasse possible : le 13/08 à 16h12

Dé

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'Dé de chasse' : 8

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76
8+3+5=16 (Chasse réussie)

Je quitte tranquillement les ruines de la chapelle. Il est temps que je me remette à chasser. Il ne reste plus qu'à espérer que ces foutus bipèdes ne remettent plus leurs sales pattes sur notre territoire sinon je rentrais de nouveau bredouille. Je descends la colline en trottant tout en écoutant le chant des oiseaux. Un son magnifique que je n'avais pas pris la peine d'apprécier depuis longtemps, bien trop longtemps. Une fois arrivé au pied de la colline, je m'arrête et m'assieds. Puis, je ferme les yeux non pas pour me concentrer sur mon odorat comme avant chaque chasse mais pour laisser mon environnement envahir mes sens. Je sens l'humus et l'herbe fraiche sous mes pattes, je sens l'odeur des proies et de l'écorce. J'entends le champ des oiseaux, le souffle de la brise d'été. Je rouvre mes paupières et mes yeux dorés balaient le territoire. La verdure est éclatante et il n'y a pas la moindre pollution ici. En fait, notre territoire est comme le jardin d'Eden. Un sourire béat étire mes babines alors que je me rends compte de la chance que nous avons de vivre dans un tel paradis. Mais, mon sourire s'efface rapidement car je me dis que ce n'est qu'une question de temps avant que les bipèdes ne viennent salir ce tableau idyllique. Et, puis nous n'avons pas de la chance. La chance n'a rien à voir là dedans, nous le méritons c'est bien différent. Pourquoi le méritons nous ? Et bien tout simplement parce que nous l'avons pris et ensuite parce que notre meute est composé d'ex hordiens, d'anciens Sekmets, Esobeks et solitaires. Des ex ennemis maintenant frère et sœur de meute, rien que pour cela nous prouvons que nous sommes meilleurs que les autres lupins de ces terres. Mais assez profiter des petits plaisirs de la vie et assez disserter, il est temps de me mettre en chasse. Ce que je fais sans tarder. Je trotte à travers les bois tout en cherchant l'odeur d'une proie. Une effluve de cervidé atteint mon museau quelques minutes plus tard. Je renifle. Il doit s'agir d'un daim. Je traque la piste le museau à ras du sol. J'émerge quelques minutes plus tard au milieu de la clairière ou se trouve le daim. Je m'élance car il semble qu'il n'ai pas remarqué ma présence. Puis, je bondis sur son dos et y plante durement mes crocs. Ma proie pousse un cri de douleur qui déchire le silence ambiant. Le daim rue furieusement dans tous les sens et je relâche ma prise l'espace d'une seconde. Ce qui fut une mauvaise idée puisque je chute lourdement sur le sol tandis que ma proie prend la fuite. Je bondis sur mes pattes et m'ébroue avant de me lancer à sa poursuite mais je le perds rapidement de vue. Je peste et renifle afin de traquer son odeur encore plus reconnaissable grâce à la blessure que je lui ai infligé. Je remonte l'odeur de sang jusqu'à un petit bosquet ou ma proie se repose en buvant dans un petit ruisseau. Je ne perds pas une seconde et m'élance. Arrivé devant le daim, je lui mords violement une patte. Je tire de toutes mes forces au moment ou il allait me mettre un coup de sabot et ressens une intense satisfaction en entendant un crac sonore. Une patte de brisée, il ne reste plus qu'à finir le travail. Le daim recule en boitillant. Je m'élance une fois de plus et percute sa patte avant valide. Il s'effondre et je bondis sur ma proie avant de mordre sa gorge. Une fois que la vie l'a quitté, je le traine jusqu'au garde manger.

Dé

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#1 'Dé de chasse' : 6

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#2 'Dé de chasse' : 5

Force : 79 Agilité : 79 Endurance : 81
6+3+5=14 Chasse réussie
5+3+5=13 Chasse réussie

Une fois le daim déposé au garde manger dans les ruines de la chapelle, je reviens sur mes pas et lève le museau en l'air. Une douce brise d'été m'apporte un fumet de rongeur. Je ferme les yeux afin de me concentrer entièrement sur l'odeur. Il s'agit de l'effluve délicate et terne d'un lapin. Je remonte la piste au pas, le museau à ras du sol. Ma traque me conduit jusque dans un bosquet. Je me cache dans un buisson et me mets en quête de ma proie. J'aperçois le lapin quelques instants plus tard. Je décide d'attendre le bon moment pour le prendre par surprise et lui ôter la vie dans la foulée mais une branche craque sous mes pattes avant que je n'ai pu mettre mon stratagème à exécution. Le petit herbivore prend ses pattes à son cou et détale à toute allure. Sage décision face à un prédateur bien entrainé mais j'ai bien peur que cela se révèle insuffisant. Je bondis hors du buisson et me jette à sa poursuite. Je galope à toute allure à travers les bois. J'esquive quelques branches d'arbres et bondis par dessus bon nombre de troncs et de souches me bloquant le passage. J'accélère la cadence afin de ne pas me faire distancer par ma proie. Je redouble d'efforts et bondis sur un tronc avant de bondir de nouveau et d'atterrir à un cheveu du lapin. C'est qu'il me donne du fil à retordre celui là. Je cours de plus en plus vite et rattrape l'herbivore quelques mètres plus loin. Une fois à sa hauteur, je bondis et ma patte atterris sur le corps immaculé. Je plante mes crocs dans sa gorge et secoue violement. Les os se brisent et je décide de ramener ma prise au garde manger mais sur ma route je croise un piaf en train de plonger à pic afin de saisir une souris. Je balance mon lapin et m'élance à toute allure vers la souris. Au moment ou le rapace saisit la souris je bondis sur son dos et il s'écrase lourdement sur le sol. Je mords durement dans ses ailes. Une petite revanche pour toutes les fois ou j'ai été ridiculisé par un maudit piaf. Puis, je plante mes crocs dans sa nuque et la vie le quitte quelques instants plus tard. Je ramène mes deux proies au garde manger de la meute avant d'aller m'allonger sur le toit de la chapelle pour un repos bien mérité.

Dés

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#1 'Dé de chasse' : 3

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#2 'Dé de chasse' : 8

Force : 79 Agilité : 79 Endurance : 81
3+3+5=11 Chasse réussie

Le garde manger de la meute est plutôt bien rempli mais je vais tout de même chasser. Je dois bien reconnaître que c'est en réalité plus pour me dégourdir les pattes que pour chasser en soi mais si je peux ramener du gibier en prime ce n'est pas plus mal. Je dévale la colline et m'arrête une fois cela fait. J'hume les environs et reçois de nombreuses fragrances au travers d'une douce brise d'été. Alors, voyons voir ce qu'il y a dans les environs. Je sens de nombreuses effluves, le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai l'embarras du choix. Je saisis un fumet de lièvre quelques instants plus tard. Un sourire étire mes babines alors que je pense au défi d'une telle chasse. Oh, ce n'est pas un bien grand défi, soyez en sur. Mais, quitte à traquer un herbivore, autant que celui ci ai un minimum d'intérêt. Les lièvres sont rapides, très rapides. Cela devrait avoir au moins le mérite de faire travailler mon cardio. Je renifle afin de déterminer la position de ma proie avant de remonter sa piste au trot. Une dizaine de minutes plus tard, l'odeur se fait plus forte, plus nette et plus précise. Je ralentis l'allure et me mets en position du chasseur pour arriver dans la clairière. Je sens que mon lièvre est là mais je ne le vois pas. J'attends patiemment sans me démonter. Et tout vient à point à qui sait attendre car quelques secondes plus tard le lièvre émerge d'un buisson. Je m'approche le plus discrètement possible et bondis. Ma patte avant droite frôle le corps du rongeur qui a même du perdre une touffe de poil dans l'opération. Ma proie n'attend pas son reste pour détaler sur ses longues pattes. Je bondis à sa suite et cours juste assez vite pour ne pas le perdre de vue ou me faire distancer. Non, je n'économise pas mes forces mais ce petit animal peut atteindre une vitesse de pointe bien supérieure à la mienne alors je me facilite le travail en lui donnant l'illusion qu'il peut me semer d'un instant à l'autre. Au moment ou il semble présenter des signes de fatigue à cause de la longueur de la distance avalée, je redouble d'efforts et accélère. Ma vitesse augmente à chaque foulée et il ne me faut que quelques minutes pour rattraper le lièvre sur lequel je bondis prestement. Je l'abats d'un coup de patte sur le crane. Et, après quelques minutes de récupération je le saisis dans ma gueule et l'emmène au garde manger.

Force : 79 Agilité : 79 Endurance : 81
8+3+5=16 Chasse réussie

Une fois le lièvre en sureté dans le garde manger avec le reste de nos prises, je quitte de nouveau les ruines de la chapelle et m'assois afin d'observer le reste du territoire du haut de la colline sur laquelle se trouve notre foyer. Je balaie les environs du regard et surveille les frontières. Enfin, mes yeux dorés ne portent pas jusque là bas mais je tente de distinguer le moindre intrus depuis ma position. Mais, il n'y a visiblement rien à signaler. Alors, je me mets en route pour descendre la colline mais une odeur musquée frappe mon museau avec vigueur. Ce qui signifie deux choses. Premièrement, cette proie doit surement être un rongeur et deuxièmement elle est très proche de moi. Mes lèvres s'étirent en un sourire amusé. Si les proies viennent à nous maintenant mais ou va le monde ? Je renifle afin de débusquer le mulot ayant eu la merveilleuse idée de venir se promener sur mon chemin. Je plaque mon museau au sol et ratisse les environs. Je tombe nez à nez avec ma proie quelques minutes plus tard. Le mulot tente de s'enfuir mais je plaque ma patte sur sa queue, ce qui l'empêche de bouger. Je plante mes crocs dans le rongeur et lui brise les os dans la foulée avant de le déposer dans le garde manger.