Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Muse of fire (entrainement solo)

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Mar 11 Aoû - 15:09

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76

C'est une belle et douce matinée qui se profile à l'horizon de ces terres dévastées par le temps et la guerre, par nos pas, par nos choix, par l'histoire. Le soleil se lève doucement et bientôt l'aube cédera sa place à l'aurore. Les premières lueurs du jour s'élèvent peu à peu tel une épée pourfendant les ténèbres. Les ténèbres sont mon élément car la nuit, je me fonds dans sa noirceur. Je me tapis au plus profond de son âme et ne fait plus qu'un avec elle. Je n'ai jamais connu mes parents biologique mais j'aime à penser que je suis le fils de la nuit elle même. Je sais pertinemment que c'est stupide mais je m'en moque. L'aube de ma vie fut marquée par le désespoir et l'agonie. Puis, arriva la lumière sous la forme de Trésor. Et pour la première fois depuis ma naissance, j'ai su ce que le mot "heureux" signifie. Mais, cela n'a pas duré et bien vite le désespoir et la mort sont revenus à la charge. En a résulté l'anéantissement total des miens, ma mère, ma famille, ma meute. J'ai ensuite survécu en solitaire avant de rejoindre la meute Sekmet. Ma vie de solitaire fut bien plus agréable que ce qui se produisit par la suite. Cette fois le désespoir et le chaos apparurent dans ma vie sous les traits de la horde. Et maintenant ? Maintenant, je ne sais pas. Je suis coincé dans un cycle éternel de mort et de tristesse. Chaque fois que je me laisse à apprécier ce que j'ai, on vient irrémédiablement me l'enlever. Suis je maudit ? Si je suis le fils de la nuit, je dois être un batard qu'elle veut éliminer comme on enlève une tache sur le sol. Je prends la direction des terres de l'est en galopant à toute allure. J'espère atteindre mon terrain d'entrainement avant que le soleil ne soit levé. Je cours à toute allure tout en appréciant le chant des oiseaux, tout en me laissant porter par les sons de ce monde effondré. Je laisse les effluves de ces terres désolées envahir mon museau jusqu'à le surcharger. Les odeurs de résines, de pins brulés, d'essence, de pierre, de gibier, de métal et d'humus et pendant un instant je ne fais plus qu'un avec mon environnement. Je redouble d'efforts et accélère ma cadence. J'arrive dans les restes de la fête foraine au moment même ou le soleil se lève. Je m'assieds au milieu des débris de ce champ de ruine que j'affectionne tant. Et, je me contente d'observer ce phénomène bien plus vieux que tout, plus vieux que nous même. Ce phénomène ancestral qui n'a pas changé depuis son apparition mais qui est pourtant toujours aussi magnifique et spectaculaire. Et tout en me gorgeant de la chaleur de cet astre lumineux, je me dis que tout n'est pas que ténèbres et noirceur et qu'il existe encore des choses qui méritent que l'on se batte pour elles. Je me détache alors de ce spectacle majestueux et me dirige vers un morceau de cuir fixé sur une pièce métallique ressemblant vaguement à un siège se trouvant à quelques pas de la carcasse de la grande roue. Je m'élance et percute de plein fouet l'objet devant moi. Ce qui le fait légèrement vaciller. Puis, je recule de quelques pas en grognant. Je me mets à tourner autour de la pièce de cuir. Puis, je bondis et plante mes crocs acérés dans le cuir dur. Je fais un bond en arrière avant de me lancer dans une série d'esquive. Un bond à droite, un bond à gauche suivi d'une roulade puis une esquive de l'épaule. Je me jette en avant et me mets à lacérer mon ennemi matinal. Les lambeaux de cuir brun volent dans tous les sens alors que je laisse libre cours à ma furie. Je lance un coup de patte vers le sommet du siège de manège. Puis, un revers de patte avant de bondir en arrière. Je recule de quelques pas sans quitter la pièce de cuir et de métal des yeux comme si elle allait se lever et se jeter sur moi d'un moment à l'autre. Je m'élance à toute allure et bondis quelques secondes avant l'impact final. Arrivé de l'autre coté, je lance un coup de griffe sur le métal rouillé ce qui a pour effet de produire un affreux crissement. Je me jette de coté puis en arrière. Puis, je m'élance de nouveau et bondis une nouvelle fois au dessus de la cible obstacle. Je lance un coup de patte arrière sur le sommet du siège. Puis, je pivote sur mes pattes et plante mes crocs dans le cuir. Je les retire aussitôt avant de bondir en arrière. Je m'élance une dernière fois et percute la pièce de la défunte grande roue de toutes mes forces qui cette fois s'effondre sur elle même dans un bruit sourd. Je bondis et lacère frénétiquement le cuir avant de planter mes crocs et de secouer la gueule comme un forcené. Je m'arrête quelques instants plus tard, trempé de sueur et haletant.
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Mar 11 Aoû - 23:09

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76

Je m'éloigne de ma cible d'entrainement afin de trouver un petit coin peinard pour me reposer un petit moment avant de reprendre l'entrainement. Je tombe au bout de quelques minutes sur un petit amas de débris métallique en tout genre. Je m'y hisse d'un bond souple et m'y allonge posément. Puis, je pose la tète sur mes pattes avant et ferme légèrement les yeux. Je ne dois pas m'endormir. Je me réveille finalement quelques heures plus tard. J'ai pioncé comme un louveteau. Bon assez de temps perdu, il est plus que temps de se remettre au travail. Je me relève et m'ébroue avant de bondir de mon promontoire et de m'asseoir afin de réfléchir au type d'entrainement qui me serait le plus profitable. Après moult réflexion, j'opte finalement pour quelque chose que je n'ai jamais fait. Je me lève et m'étire longuement avant de jeter un coup d'œil à l'ensemble des lieux, tentant par la même de les mémoriser le mieux possible. Puis, je clos mes paupières et avance à l'aveuglette à travers ce labyrinthe de débris et de déchets. Je marche en me fondant uniquement sur ce que me rapporte mes autres sens. Heureusement pour moi, les débris ont presque tous une odeur plus ou moins particulière. Souvent, la rouille y est pour quelque chose. Mais, les autres matières ont elles aussi une odeur. En fait il n'y a pas une chose en ce bas monde qui n'ai pas d'odeur mis à part l'eau. Quant à l'ouïe, elle n'a que peu d'intérêt pour le moment. Ce n'est pas comme s'il y avait du vent pour faire tinter les obstacles. J'arpente lentement les lieux en me concentrant sur mon sens olfactif afin de  ne pas foncer dans un tas de ferraille et pour dévier de trajectoire avant de percuter quoi que ce soit. Je tente de faire tout le tour de la fête foraine mais je percute de nombreux obstacles et décide de rouvrir les yeux. J'étais juste devant mon parcours d'obstacle préféré. Je l'avais même crée de mes propres pattes en trainant différentes carcasses de débris. C'est ironique que je ne m'en sois pas rappelé. Enfin bref, je vais maintenant corser l'exercice. Je me mets à trotter et ferme de nouveau les yeux. J'évite les débris et obstacles que je parviens à détecter mais en percute autant que j'en évite. Je ne me décourage pas pour autant et continue de trotter au milieu du champ de ruine. Je rouvre les yeux une dizaine de minutes plus tard. J'ai quelques bleus qui commencent à enfler mais à part cela, je trouve que je ne m'en suis plutôt pas mal sorti. Cet exercice a beau avoir été très enrichissant, il ne m'a pas vraiment fatigué. C'est pourquoi, je m'élance et galope vers mon parcours d'obstacle. Je bondis au dessus du premier puis double l'allure, j'esquive le second d'un bond sur le coté puis repars. Je bondis au dessus d'une caisse de fer rouillée puis me glisse sous une sorte de panneau en bois qui possède une fine ouverture en son centre. Je reprends de la vitesse et bondis au dessus d'une pile de pneu avant de percuter à toute allure la suivante se dressant sur ma route. J'entre dans une sorte de tunnel en fer noir juste assez grand pour que je puisse ramper jusqu'à la sortie de l'autre coté. Je conclus mon entrainement en bondissant sur un tas de pierre, je bondis de nouveau et arrive sur un tas de brique plus élevé. Je bondis une dernière fois et atterris sur le toit effondré d'un vieux bâtiment en ruine. Je décide de rester là à contempler l'horizon avant de retourner sur les terres Navniks.
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Mer 12 Aoû - 22:56

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76

Le soleil se couche lentement sur les terres que nous arpentons depuis si longtemps et qui ont évoluées au gré des changements dramatiquement radicaux imposés par l'existence des hommes. Tout, en marchant d'un pas sur et tranquille sur la route de la fête foraine ou du moins ce qu'il en reste, je me dis que les changements ayant opérés en moi ne sont qu'un reflet des changements de mon environnement. Après tout, les loups durs ne vivent ils pas sur des terres dures et les loups doux sur des terres agréables et verdoyantes. Je me rends compte bien rapidement que ce raisonnement ne tient pas. Pour la simple et bonne raison que nous les Navniks avons à mes yeux les meilleures terres des environs et pourtant, je ne pense pas que nous soyons des bisounours bien au contraire. Non, de toute manière c'est ce monde qui nous pousse dans nos retranchements, qui réveille nos instincts les plus vils et meurtriers. Pourquoi cela ? L'instinct de survie et d'adaptation j'imagine. Je n'arrive pas à me rappeler d'une époque ou les choses étaient différentes. J'atteins finalement mon terrain d'entrainement quelques heures après mon départ du territoire. La nuit est en train de tomber peu à peu. Je m'installe devant le spectre de la grande roue et pense aux derniers évènements de la meute. Je balaie la douleur. Je me dois d'être pragmatique moi plus qu'aucun autre. Atom se retrouve donc seule à notre tète. Je suis sur qu'elle s'en sortira très bien. De toute manière, elle pourra toujours compter sur moi pour quoi que ce soit. La meute a perdue de sa grandeur avec la disparition d'Isha. Lorsque cela arrivera aux oreilles de nos ennemis, ils ne perdront pas de temps avant de préparer la riposte et les envies de vengeance éclateront au grand jour. Je pense notamment aux Esobeks qui doivent être pertinemment conscient de leurs différents atouts. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils nous déclarent la guerre. C'est pourquoi je me dois d'être prêt et au maximum de mes capacités en prévision de ces divers évènements. J'ai énormément progressé depuis deux mois mais je sais que je suis encore loin d'avoir atteint mon plein potentiel. Non, mon apprentissage est loin d'être terminé.

Je me relève finalement quelques minutes plus tard et me mets en quête d'un objet métallique que je pourrais porter ou tirer. Je traverse les restes de la fête foraine, le museau vers le sol à l'affut de l'objet qui pourrait faire l'affaire. Je tombe sur la pièce idéale quelques instants plus tard. Il s'agit d'un tube métallique aussi long qu'une branche. Je tente de la saisir de mes crocs mais elle s'avère être trop lourde pour moi. Il faut dire qu'elle fait bien deux à trois fois le poids de mes outils habituels qui sont plutôt des morceaux de bois. Je la saisis entre mes crocs ivoire et entreprends de trainer ce poids à travers la fête foraine. Je tire la barre sur une centaine de mètres en marchant le plus vite possible mais je ne vais pas plus vite qu'un escargot centenaire. J'avais vu juste en pensant que j'étais loin d'être à mon apogée. Non, j'avais encore beaucoup de séances à suer et m'épuiser qui m'attendais. Je traine mon poids pendant quelques mètres supplémentaires avant de le lâcher dans un fracas sonore qui brise le calme et le silence nocturne. Je suis déjà trempé de sueur mais mes muscles ne me font pas si mal que ca. Tout ce travail paie. Après, une courte pause je reprends la barre métallique entre mes crocs et fait volte face afin de refaire le parcours en sens inverse. Je tire mon poids sans me presser car cela ne servirait qu'à risquer d'écoper d'une vilaine blessure. Et, ce n'est vraiment pas le bon moment pour se blesser. De plus tenter d'aller plus vite ne rendra pas l'exercice moins difficile bien au contraire. J'avance pas après pas sans porter attention à la douleur grandissante de ma mâchoire. Je peux sentir mes muscles se tendre à leur maximum sous ma peau. Je ne suis plus qu'à une dizaine de mètres de "la ligne d'arrivée". Mais, je ralentis peu à peu. La douleur commence à envahir mon esprit. Non, je n'abandonnerais pas. Je n'abandonnerais pas. Je me répète mon mantra tout en avançant légèrement. La douleur est inévitable mais la souffrance est optionnelle. Un éclair de détermination traverse mes yeux dorés et je me remets en marche lentement mais surement. Une fois arrivé, je dépose délicatement le métal et me laisse tomber sur le flanc tout en haletant comme un louveteau après sa première course.
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Mer 12 Aoû - 23:49

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76

Je reste allongé ainsi pendant de longues minutes, de très longues minutes durant lesquelles je ne pense à rien. Je ne veux penser à rien d'autre qu'aux exercices que je vais effectuer. Il semblerait que je veuille de nouveau me vider l'esprit comme avant la naissance de Ghoul et l'adoption de Nyssa. Je retrouve une respiration normale. La douleur se dissipe peu à peu mais je sais qu'elle refera surface très bientôt car je ne compte absolument pas me ménager. C'est juste inenvisageable à mes yeux. Je me relève lentement avant de m'ébrouer. Bon, qu'est ce que je vais pouvoir travailler à présent. Je réfléchis un petit moment avant de trouver l'exercice parfait. Un exercice qui n'est au final rien d'autre que la combinaison de plusieurs autres. Je m'élance au trot et parcours les lieux à ce rythme léger avant de redoubler d'efforts et d'accélérer à chaque foulée. Je vais de plus en plus vite à chaque mètre effectué. Je galope à présent au milieu de ce champ de ruine ou je suis devenu plus fort, plus endurant, plus agile mais plus important encore, plus déterminé. Je double la cadence et bondis au dessus d'un panneau de bois me bloquant le passage. Je suis contraint de ralentir un peu. Ce que je fais à contre cœur. Puis, je bondis de nouveau devant un autre obstacle. Je me remets à galoper au milieu des débris en tout genre. Je bondis une fois de plus au dessus d'un empilement de déchets me barrant le passage. Puis, je percute volontairement un tas de débris de bois. Le tas s'effondre et j'esquive les copeaux et morceaux de bois qui menace de me tomber dessus et m'assommer. Je plante mes crocs dans l'un d'eux puis secoue la tète dans tout les sens. Je lacère tout ce ramassis de restes de bois avant de bondir en arrière. Je bondis de nouveau en avant et lance un revers de patte à un morceau de bois. Avant de planter durement mes crocs dedans, je tente de le réduire en charpie de mes crocs. Une fois celui ci transformé en petit bois, je passe au suivant. Mes coups de griffes sont violents et précis. Je prends le morceau de bois entre mes crocs endoloris et le balance à plusieurs mètres de là. La sueur recouvre à présent à peu près chaque partie de mon corps. Je me détourne de tout ce bois et me remets à trotter à travers la fête foraine. La fatigue me gagne peu à peu. Je vais me contenter d'un deuxième tour avant de rentrer auprès des miens. J'accélère de nouveau et prends peu à peu de la vitesse. Je cours à un rythme intermédiaire entre le sprint et le trot. Je prends le temps de courir à ce rythme avant de doubler la cadence et de galoper de nouveau. Je vais suffisamment vite pour entendre le vent siffler dans mes oreilles. Je cours à en perdre haleine avant de faire un bond de coté pour éviter de percuter un baril. Je bondis ensuite par dessus un autre baril renversé cette fois. Puis, j'accélère de nouveau et évite de justesse un tas de ferraille. Je ralentis une centaine de mètres plus loin. Et me mets à marcher jusqu'à une sorte de trou en dessous d'un obstacle qui a surement été le rouage d'une de ces machines humaines avant l'apocalypse. Je m'abaisse en position de chasseur et me mets à ramper. Je rampe lentement, trop lentement à mon gout mais n'y peux rien car lorsque je tente d'aller plus vite le bas de l'obstacle me griffe le dos. D'ailleurs, j'ai l'impression de saigner. Je ressors de l'autre coté une bonne dizaine de minutes plus tard. Je m'élance une dernière fois et bondis sur une sorte de représentation de bipède en plastique. La chose s'effondre sous mon poids. Je m'assois à coté d'elle et reprends mon souffle perdu durant cet entrainement intense. Après une demi heure de repos, je prends la direction des terres Navniks. L'astre lunaire éclaire mon chemin nocturne jusqu'à mon foyer.
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Jeu 13 Aoû - 22:33

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76

Il est temps que je prenne la route pour mon entrainement journalier. Je quitte les ruines de la chapelle et trotte jusqu'aux frontières du territoire. Puis, je m'élance vers les terres neutres, direction la fête foraine. Les terres de l'est défilent sous mes yeux dorés alors que je galope à toute vitesse vers mon champ de ruine favori. La nuit est déjà tombé et je jette un coup d'œil à la lune bien haute dans le ciel nocturne. L'astre lumineux éclaire mon chemin jusqu'à la fête foraine. Je suis une ombre dans la nuit, une ombre rendue visible par l'éclat ivoire de l'astre lunaire. J'atteins finalement mon terrain d'entrainement une demi heure après mon départ. Je m'étire rapidement avant de me mettre à faire les cents pas. Je ne sais pas type d'entrainement je pourrais effectuer ce soir. Un mince filet de vent effleure mon pelage et cela m'offre un délicieux rafraichissement. Je sais, je vais escalader cette immense pile de déchets en tout genre puis dans un second temps, je ne sais pas encore ce que je ferais ensuite mais ca viendra vite. Je m'élance à toute allure vers la montagne artificielle et commence mon ascension. Je bondis sur une caisse au pied de cette masse de déchets et de débris en tout genre. Puis, je bondis sur le tas. J'atterris à quelques mètres de la caisse sur une plaque de bois. J'observe la "montagne" pendant un petit moment afin de déterminer la meilleure approche possible. Devrais je faire une longue série de bonds pour arriver jusqu'au sommet ou tout simplement courir. Je décide finalement de faire les deux car si le fait que les débris forment dans l'ensemble une belle pente plutôt lisse, il y a des aspérités à certains endroits qui ne peuvent être passé que par un saut. Je m'élance donc et cours le plus vite possible. Mais au bout de quelques minutes, mon rythme ralentit et la fatigue me gagne peu à peu. Je suis déjà couvert de sueur et mon cœur bat à tout rompre dans mon poitrail. Je me remets en route en courant mais à un rythme bien plus faible qu'avant. Je monte cette masse chaotique de pierres, de bouts de bois et de pièce de métallique en me disant que je risque fort bien d'être encore là demain. Je grimpe maintenant plus vite. Il semblerait que mon corps se soit peu à peu fait à l'exercice et je peux de nouveau courir à une belle vitesse. Je sens mes muscles se tendre durement lorsque je bondis pour atteindre un niveau supérieur. Je prends un moment pour souffler. Je lève les yeux et constate que je suis presque au sommet. Encore une poignée d'efforts à faire et j'y serais. Allez mon grand, tu as déjà escaladé pire. Je bondis de nouveau et plante mes griffes dans les déchets poussiéreux avant de me hisser quelques mètres plus haut. J'effectue les derniers pas me séparant du sommet en arborant un grand sourire. Après un repos bien mérité, je dévale la pente à toute allure et retrouve la terre ferme en quelques minutes.
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Jeu 13 Aoû - 22:38

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76


Après m'être suffisamment reposé et ressourcé, je décide de m'adonner à une chasse nocturne d'entrainement un peu particulière. En effet, je ne vais chasser que des rongeurs ou des proies de petit acabit. Je ne doute pas qu'il doit y en avoir une belle quantité ici. Il y a toujours des rats ou d'autres animaux de ce genre dans les lieux autrefois fréquenté par les bipèdes. Qui se ressemblent s'assemblent ne dit on pas. Des parasites avec d'autres parasites, tout fait sens à présent. Il y a simplement des parasites plus dangereux que d'autres. Bon assez discuter de la ressemblance entre les bipèdes et les rats. Il est temps de se mettre au travail. Je m'étire avant de renifler afin de débusquer la moindre odeur de rongeur. Je repère rapidement l'odeur d'une souris et traque sa piste le plus silencieusement possible. Je remonte l'odeur jusqu'à une caisse métallique en très mauvais état. Je sens désormais plusieurs odeurs. Il doit s'agir d'un vrai repère à rongeurs. Ils se pensent à l'abri de tout là dessous. Je recule d'une dizaine de mètres et m'élance en direction de la caisse. Je la percute violemment d'un coup d'épaule. Le choc produit un bruit sourd et me vaut une douleur lancinante dans l'épaule mais je n'ai rien de cassé. Quant à la caisse, elle est tombé à la renverse. Je jette un coup d'œil à son contenu et vois une dizaine de souris s'en échapper dans tous les sens. Je m'élance à toute allure dans une traque difficile; difficile à cause du terrain de chasse. On ne peut pas faire quelques mètres sans tomber sur un débris. Je cours à toute vitesse derrière deux souris plus lentes que leurs congénères. Je bondis par dessus un tonneau vide et redouble d'efforts afin de ne pas les perdre de vue. En réalité, elles sont juste devant moi. Mais, elles utilisent très bien l'environnement pour tenter de se dérober à mon flair de chasseur aguerri. Se cachant sous un débris ou un obstacle bien placé. Je ralentis la cadence car j'ai perdu mes chères petites proies au détour d'un carrefour. Je m'arrête un instant pour retrouver leur piste mais ai la surprise de voir quatre souris foncer à toute allure dans ma direction. Intrigué par ce revirement inattendu, je les laisse passer entre mes pattes et fuir le plus loin possible. Je me dirige en catimini vers la source de leur peur et aperçois un chat sur la carcasse de la grande roue. Je m'élance à toute vitesse et bondis sur la pièce de métal circulaire au moment ou le chat détale. Je me jette à sa poursuite et bondis par dessus un obstacle accolé à la carcasse rouillée. J'atterris sur le dos du gros matou tigré. Ma patte avant l'empêche de bouger. Je l'observe un instant avant de décider de le laisser partir. Puis, je prends le chemin des terres Navniks.
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Sam 15 Aoû - 17:03

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76

Un nouveau jour se lève dans ce monde dévasté. Dévasté ? Certes, il est indéniable que le monde dans lequel nous vivons est en ruine mais les choses ne sont elles pas en train d'évoluer. Et d'évoluer positivement qui plus est. Ce qui n'a pas du être le cas depuis des mois voire des années. Alors, ne nous morfondons pas dans le désespoir et la tristesse et profitons de ce revirement inattendu. La nature est en train de reprendre ses droits sur ce monde sombre et froid. Elle ramène un peu de chaleurs dans nos vies mornes. C'est pourquoi, j'ai décidé d'aller de l'avant. Bien sur, je suis parfaitement conscient que les problèmes ne vont pas disparaître comme par enchantement juste parce que les bourgeons poussent de nouveau et que le chant des oiseaux est redevenu harmonieux. Non, je ne suis pas stupide, je sais que de nombreux dangers nous menace. Quand je dis nous, je parle des Navniks car le sort des autres meutes m'indiffèrent au plus haut point. Je suis conscient que la guerre approche et qu'elle sera sanglante, je suis conscient que l'alliance avec les Sekmets sera difficile à mettre en place par Sageeth, je suis conscient que le retour des bienfaits de la nature risque d'entrainer un accroissement de la populace bipède et donc des problèmes. Je ne m'en moque pas mais classe simplement tout cela dans un coin de mon esprit. Afin de profiter pleinement de ces moments précieux. Dans notre monde, tout peut aller très vite. Alors, il est sage de profiter des bonnes choses tant qu'on le peut. Je me lève de ma couche sans réveiller ma famille et m'étire longuement avant de quitter les ruines de la chapelle en catimini. Une fois à l'air libre, j'inspire une grande bouffée d'air pur avant de m'élancer à toute vitesse vers les frontières. Je me dirige vers les terres de l'est. Et arrive finalement une demi heure plus tard devant les restes de la fête foraine. Je ne prends pas la peine de réfléchir à quel type d'entrainement je pourrais m'adonner. Je m'élance à toute allure et esquive un débris d'une assez belle taille, avant de bondir par dessus une caisse en bois. Mais alors que je cours à travers la fête foraine en bondissant et esquivant des débris en tout genre, une idée me fait m'arrêter puis revenir sur mes pas jusqu'à la fameuse caisse en bois. Je prends quelques pas d'élan et bondis pour atterrir pile sur le sommet de la caisse qui s'effondre sous mon poids. Je n'ai plus qu'à ramasser un morceau de bois ce que je fais avant de m'élancer. Le bâton entre mes crocs va rendre les choses plus intéressantes.  Je galope mon poids me ralentissant légèrement et je reprends mon parcours d'obstacle là ou je l'avais arrêté. Je cours à une belle allure avant de bondir par dessus un obstacle. J'esquive de peu un débris métallique avant de bondir sur un tas de ferraille. Je bondis sur une caisse à quelques mètres de là puis sur un tonneau et pour finir sur un autre tas de ferraille. Je retrouve le sol quelques instants plus tard et me lance dans une séance de slalom. Les débris sont suffisamment proches les uns des autres pour rendre l'exercice compliqué. J'esquive du mieux que je peux mais ne peux pas m'en tirer sans quelques éraflures. Je m'arrête au bout du parcours et dépose le bâton à mes pattes puis prends un moment pour souffler.
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Sam 15 Aoû - 17:58

Force : 72 Agilité : 75 Endurance : 76

Après quelques minutes de repos bien mérité, je me mets en quête d'une cible d'entrainement. Je parcours mon terrain d'entrainement à la recherche de l'outil idéal. Il ne doit ni être trop grand, ni trop petit. Il ne peut pas être en ferraille ou en métal. Ce qui limite le nombre de matières disponibles. En fait, elle ne peut qu'être en bois ou en cuir. Je cherche donc cette fameuse pièce qui me servirait de punchingball. Je commence à désespérer car je ne vois rien qui pourrait faire l'affaire. Mais, je continue néanmoins à chercher. Et ma persévérance finit par payer puisque je tombe sur un fauteuil de cuir marron près d'une carcasse métallique d'une taille impressionnante. Ce fauteuil faisait surement partie de cette carcasse avant d'atterrir ici. Je m'élance et bondis. Mes crocs trouvent le chemin du cuir tendu et s'y enfonce profondément. Je les retire aussitôt et me mets à tourner autour de ma cible d'entrainement en grognant, la bave aux lèvres. Mes yeux dorés lancent des éclairs et je laisse l'ivresse d'un combat m'envahir. Je sais bien que m'entrainer sur un morceau de cuir n'est pas un combat mais cela n'a pas d'importance. Je ne vais pas juste m'entrainer physiquement à me battre voire pire mais aussi psychologiquement. Pas que je ne le sois déjà pas mais je ne peux pas me permettre de perdre un seul de mes combats. Et dieu sait qu'il risque d'y en avoir un paquet dans les temps à venir. Depuis qu'Isha est mort notre arsenal s'est considérablement réduit. A moi de le regarnir. Et, je ne peux pas me permettre d'hésiter devant un ennemi. Je suppose que les autres meutes prennent la meute pour un repaire d'ex hordiens. Ce qui est assez comique puisqu'elle n'en a copté que deux jusqu'à la mort du compagnon d'Atom. Non, un ramassis de traitre Sekmet serait plus approprié et encore cela est assez réducteur car notre meute ne compte pas que des anciens Sekmets. Toujours est il que nous allons devoir leur donner ce qu'ils veulent. Et nous battre comme des loups n'ayant rien à perdre et donnant tout ce qu'ils ont à chaque face à face avec la mort. En clair, pour nous en sortir, nous devrions adopter une mentalité hordienne. Je me jette de nouveau sur la pièce de cuir brun et la lacère de mes griffes avant de bondir en arrière puis sur le coté. Je bondis de nouveau en arrière et m'élance pour percuter ma cible quelques instants plus tard. Le choc fait basculer le siège qui tombe à la renverse. Je me jette sur son sommet et lance des coups de griffes furieux dans tous les sens avant de planter mes crocs durement et de secouer la tète comme un fou furieux dans l'optique d'arracher le maximum de cuir. Je m'arrête pour recracher des lambeaux de cuir et bondis sur le sol. Je me lance dans une série d'esquive avant d'effectuer une roulade devant le siège renversé. Je décoche un coup de patte arrière vers le sommet de ma cible avant de bondir sur mes pattes. Je commence un travail de sape et mords le bas du fauteuil puis recule et tourne autour de la pièce de cuir avant de mordre un autre endroit. Je continue mon manège et mords une autre partie. Puis, j'esquive des coups de pattes imaginaires avant de m'élancer et percuter de nouveau ma cible ce qui la fait à peine bouger. Je conclus mon entrainement en bondissant de nouveau sur le siège retourné et en y plantant mes crocs tout en le lacérant. Je m'arrête quelques minutes plus tard, épuisé et trempé de sueur.
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Dim 16 Aoû - 19:27

Force : 79 Agilité : 79 Endurance : 81

Que serait une journée sans un bon entrainement intensif. Certainement pas une bonne journée à mes yeux. Voilà pourquoi, je traversais les terres de l'est à toute allure, impatient d'atteindre mon terrain d'entrainement actuel. J'arrive finalement aux abords de la fête foraine au moment même ou le soleil se couche. Parfait, je suis pile dans les temps. Le meilleur moment pour s'entrainer n'est autre que le coucher du soleil ou le début de soirée car la température chute radicalement à partir de ce moment là. Je pénètre sur mon terrain en marchant nonchalamment. Puis, je m'étire rapidement avant de m'élancer pour une petite course d'obstacle qui me servira en réalité de petit échauffement. Je galope à travers les restes de cette zone humaine. Je cours de plus en plus vite à chaque foulée supplémentaire. Je bondis agilement au dessus du premier obstacle se présentant devant moi. Puis, esquive un tonneau en métal avant de me faufiler entre deux carcasses métalliques, antiques vestiges de monstres de fer autrefois puissants. Cela m'a forcé à ralentir l'allure, alors je redouble d'efforts afin d'atteindre de nouveau une cadence de course. J'arrive aux abords de ce champ de ruine qui me sert de base arrière pour sa proximité avec le village des bipèdes. Et dérape dans un crissement de sable et de poussière avant de faire demi tour. Je me glisse dans un tonneau troué et rampe. Une fois sorti, je bondis au dessus d'une caisse en bois. Avant d'accélérer de nouveau quelques instants plus tard. J'atteins finalement ma vitesse de pointe et bondis sur un tas de bois avant de bondir sur une sorte de pièce métallique puis sur une caisse en fer. Je ralentis l'allure pour ramper sous la carcasse d'une des machines des bipèdes. Une fois de nouveau à l'air libre, je pique un sprint jusqu'à l'autre bout de la fête foraine. Je freine et m'arrête en haletant. Je reprends rapidement mon souffle et lève le museau, pensant avoir capter une odeur.
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Dim 16 Aoû - 19:53

Force : 79 Agilité : 79 Endurance : 81

Je renifle afin de déterminer l'odeur que mon museau vient de capter. Une odeur canine, il y a un chien dans les environs. Reste à déterminer s'il s'agit d'un toutou ou d'un chien sauvage. La première option me ferait travailler mon cardio une fois de plus or j'avais d'autres projets en tète. Mais, je sens des relents de sang sur le pelage de l'intrus alors je comprends qu'il s'agit d'un chien sauvage. Je me tourne et aperçois un chien au pelage beige. M'interrompre pendant un entrainement est une très mauvaise idée. Une idée aussi mauvaise que me réveiller trop tôt, essayer de me voler ma nourriture ou de me corrompre mais pas aussi mauvaise que menacer ma meute il faut le reconnaître. Mais dans tous les cas cela reste une mauvaise idée. Nos regards se croisent et je dévoile les crocs dans un grondement sourd. Le message est explicite "dégage et vit ou reste et meurs ici". Le chien se mets à grogner et se rapproche lentement de moi. Bon, on ne pourra pas me reprocher d'avoir tenté d'être diplomate. Je bondis sur mes pattes et m'élance à toute allure. J'arrive à hauteur du canidé quelques secondes plus tard. Je le percute violement dans un choc sourd. Puis sans perdre une seconde et profitant ainsi du fait que le chien s'est effondré. Je plante mes crocs dans son flanc exposé. Puis, je me recule d'un bond alors qu'il me décochait un coup de patte puissant. Le clébard se relève et grogne avant de me bondir dessus. Nous roulons sur le sol sur plusieurs mètres, échangeant coups de griffes et de crocs rageurs. Je sens le sang couler le long de mon épaule et éclate de rire. Qui aurait pu croire que cette journée serait si intéressante ? Nous nous relevons simultanément et je lui balaie les pattes avant de mordre sa patte arrière. Je relâche pourtant ma prise dans la foulée et mets à lui tourner autour lentement. Il faut savoir faire durer le plaisir. Le chien saigne en abondance au niveau de ma morsure sur son flanc droit. Il vacille légèrement à cause de sa patte arrière blessée et je me glisse immédiatement dans cette ouverture. Je bondis sur son dos, ce qui le plaque au sol. Mes crocs cherchent le chemin de sa nuque tandis que mes griffes lui labourent le dos. J'attrape finalement sa gorge et y enfonce durement mes crocs. Puis, je les retire d'un coup sec. Egorgeant ainsi le chien sauvage. Je m'éloigne légèrement et lui souffle dans le creux de l'oreille : Pardonne lui et aie pitié de lui. Protège le du châtiment de la tombe et du tourment du feu. Rends sa réception honorable.
Puis, je regarde le chien agoniser dans son sang avant de prendre la direction du territoire.
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 Muse of fire (entrainement solo)


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