Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Le Pantin Voyageur revoyait encore l’expression de son compagnon lorsqu’il lui avait demandé ce « service ». Ses yeux clairs avaient traversé sa prunelle jaune, ancrant son regard si particulier au fond de son âme, esprit contre esprit, et il avait lentement énoncé son envie. Au début, Palladium ne l’avait pas pris au sérieux. Il avait eu envie de lui dire « Mais tu plaisantes ?! », il avait eu envie que son ami rit à sa surprise et lui dise que ce n’était qu’une blague. Mais Hige était resté impassible, et il n’avait pas eu envie de rire. Il était parfaitement sérieux. Et c’était cela qui avait le plus effrayé Palladium. Le fait que son ami lui confie l’entraînement de cette petite chose si fragile, qu’il lui confie la responsabilité de tracer son avenir, ça le terrifiait. Et, dans le même temps, Palladium avait éprouvé une colère sourde. Il avait réalisé que son temps libre allait être occupé à entraîner un bâtard, un fils de cachoterie, élevé dans le secret de la traîtrise. Il allait sacrifier son temps, sa liberté et allait devoir accepter des responsabilités qu’il fuyait depuis toujours pour le fils de Tybalt. Pour le fils d’un ignoble, infâme et détestable abruti et bourreau, d’un esclavagiste déchu. Hige avait agi sottement en acceptant la proposition d’Helya. Mais si cela faisait de la peine à Palladium pour son ami, il était au moins en dehors de ces problèmes. Et voici que son acolyte l’y mettait le nez en plein dedans, avec toute la délicatesse possible et imaginable ! Le pire de tout, c’est qu’il en était encore là, à se lamenter sur son sort, mais il avait le choix ! Il avait le choix de refuser, de dire « non » tout simplement ! Mais qu’avait-il fait ? Il avait réfléchi quelques minutes, avait éprouvé tout le dégoût et toute la haine - qu’il éprouve toujours d’ailleurs – que pouvait lui inspirer cette proposition puis comme un gros benêt, un enfant débile qui serait trop timide pour refuser, il avait hoché la tête. Il avait accepté cet avorton sous sa garde. Avait-il perdu la tête ? Il était fait pour tout, sauf pour s’occuper d’un chiard braillard et capricieux. Parce qu’en plus de cela, le louveteau n’était pas des plus faciles ! Le petit Monsieur ne tolérant pas l’autorité de Buckingham, il avait fallu trouver un autre mentor pour cet angelot… C’était réellement le genre de décision qui donnait l’envie au Pantin de se frapper la tête contre des troncs d’arbres. Palladium lâche un soupir, finissant par calmer sa furie intérieure. Il laisse choir son arrière-train sur le sol verdâtre et humide. Il n’a pas choisi le terrain de jeux le plus approprié pour un louveteau aussi jeune, mais il n’est pas là pour lui faire de cadeaux. Il va lui mener la vie dure, il en a bien l’intention. Palladium n’a jamais supporté la compagnie d’enfants, et ce n’est pas maintenant que ça va commencer. Il a bien l’intention de ne pas se laisser marcher sur les pattes, et de dresser l’animal de la façon la plus carrée possible. Hige lui faisait confiance, et le Pantin comptait là-dessus pour faire de Ragnar’k ce qu’il voulait qu’il soit. Il suffisait de se dire qu’il s’agissait du protégé de son ami, et non pas du fils de cette damnée Helya. Il suffisait d’oublier ses origines et tout se passerait le mieux du monde. L’autre problème était que le Pantin n’avait encore jamais auparavant, prit soin de loups aussi jeunes que celui-ci et il appréhendait fortement. Et s’il faisait quelque chose de mal ? S’il se trompait dans la méthode, s’il oubliait des choses essentielles ? Si le louveteau se blessait, se tuait dans ces marécages ? Palladium préféra ne plus y penser. Oublier toute tragédie qui pourrait survenir malencontreusement. Tout allait bien se passer, c’était certain.
BY ACCIDENTALE
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Mer 5 Aoû - 20:51
Hey on commence ?!
force 14 - agilité 7 - endurance 7
Aujourd'hui ça va être une journée super ! Du moins j'espère, je me suis enfin débarrassé de l'autre idiote de Bucking-machin, plus de femelle pour me donner d'ordre ! Père a finit par entendre mes plaines et il m'a choisit un nouveau mentor, son ami Palla-machin. Bon, c'est un chasseur et pas un guerrier mais au moins, j'ai plus à me taper l'autre idiote ! J'espère au moins que Palla' il sait se battre et pas que contre des biches ! Non car bon, c'est pas comme ça que je vais apprendre à devenir plus fort moi, j'ai besoin d'un vrai mentor, d'un mentor fort ! Je sais qu'il est l'un des meilleurs chasseurs, mais père c'est le meilleur bien sûr ! Il n'y a personne d'autre qui soit aussi balèze que père à la chasse ! Et ouais !
Ce qui est cool aussi, c'est que je vais pouvoir quitter les terres de la meute ! Mon nouveau mentor m'a donné rendez-vous dans les marécages mais, vu que j'ignore complètement où c'est, père m'accompagne et me demande d'être attentif pour enregistrer le chemin ! C'est vraiment super que je puisse enfin voir d'autres paysages ! Je sens que je vais aimer ce nouveau mentor s'il continue de m'amener ailleurs ! Bon, mère va pas être super contente je pense mais moi, je suis plus que content !
Suivant père en sautillant par moment pour le rattraper, on finit par arriver dans ce qui semble être le marécage. J'observe les alentours, c'est la première fois que je vois un pareil décors, c'est trop bizarre ! Mais trop stylé aussi ! Regardant de nouveau devant moi, je finis par repérer une silhouette assise un peu plus loin et finit par comprendre qu'il s'agit de Palla-machin. Père s'arrête à bonne distance et hoche doucement la tête vers son ami avant de me donner un petit coup de museau derrière la têt pour m'inciter à avancer mais aussi en gage d'affection. J'aime pas les gages d'affection, c'est pour les femelles ! Toutefois je ne dis rien, une fois j'ai osé grogner après une de ses marques d'affection et, j'ai bien cru qu'il allait me mordre ! Père peut faire peur parfois, enfin non … Il est impressionnant et ça me donne pas envie de le voir en colère, d'ailleurs je l'ai toujours vu calmer maintenant que j'y pense … Bref !
Une fois que père ai disparu de notre vu, je me tourne vers le chasseur et me dresse bien sur mes quatre pattes pour me grandir.
- Salut Pall... Palla ! Père m'a dit que c'est toi mon nouveau mentor, c'est super ! On va commencer par quoi hein ? Je veux être super balèze ! Aller aller on commence ?!
Sautillant pratiquement sur place, la queue fouettant joyeusement l'air, j'ai trop hâte qu'on commence !
Mais lorsqu’il vit approcher le jeune apprenti et son « père », Palladium perdit toute confiance en lui et tout le bourrage de crâne qu’il venait d’effectuer sur lui-même partit en fumée. Tout n’allait pas bien se passer, c’était certain. Ses yeux croisèrent ceux de son ami au loin, qui poussait le louveteau vers son mentor. Le regard du Pantin était celui d’un appel à l’aide, un ultime coup d’œil qui appelait la compassion. Pourquoi Hige s’obstinait-il dans cette mauvaise plaisanterie ? Mais le loup noir, sans doute trop loin, ignora la détresse du loup brun et, après lui avoir adressé un signe de tête en guise de salut, s’éloigna rapidement, laissant le Pantin seul, livré à lui-même face à ce petit avorton qui semblait surexcité. Palladium baisse les yeux vers le jeune novice, dont les yeux pétillent. Il semble ne pas pouvoir tenir en place, et ses petits crocs sont dévoilés sur un sourire heureux. Tout dans son être reflète l’impatience et la naïveté. Tout son être frémit, il sautille presque sur place et semble incapable de cesser de bouger. « Salut Pall… Palla ! Père m’a dit que c’est toi mon nouveau mentor, c’est super ! On va commencer par quoi, hein ? Je veux être super balèze ! Aller aller on commence ?! » Les yeux du chasseur s’agrandissent au fur et à mesure que les paroles sortent de la gueule du jeune écervelé. Le Pantin commence à comprendre lentement dans quel genre de merdier il s’est fourré, et pourquoi Buckingham a eu du mal à se faire respecter de ce petit trop bavard. Toute la personnalité de Ragnar’k semblait en tous points opposée à celle de Palladium, et il exécrait ce flot de paroles qui s’écoulaient de sa bouche et qui semblaient vouloir lui donner des ordres. S’il avait pu lever un sourcil méprisant, il l’aurait certainement fait. Montrer les crocs aurait été un peu trop extrême pour remettre ce louveteau à sa place et le Pantin ne savait pas trop comment faire pour calmer son ardeur naturelle. Il fait donc un effort, et prend sur lui pour ne pas s’enfuir en courant. Ses mâchoires se serrent et ses muscles se crispent.
« On va d’abord voir ce que tu sais faire. », lâche-t-il d’un ton sec.
Puis, sans prévenir, sans même donner l’impression qu’il allait attaquer, le loup brun s’avance brusquement vers l’apprenti et d’un coup de patte expert et précis, le fait rouler sur le dos sans aucune résistance. Un sourire mi-satisfait mi-affligé glisse sur ses babines lorsque le louveteau tombe sur l’herbe rase.
BY ACCIDENTALE
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Sam 8 Aoû - 14:54
Tu va voir !
force 14 - agilité 7 - endurance 7
Chouette on va commencer ! Tu vas voir ce que j'ai appris, tu vas en rester sur ton derrière mon vieux ! J'ai plus d'un tour dans mon sac moi après tout ! Hey mais … Quoi maintenant ?! Mais je suis pas prêt moi ! Je me retrouve au sol sans même avoir pu lever la moindre petite patte, c'est pas du jeu ça ! J'étais pas prêt, t'en profite pour me foutre au sol comme si je n'étais qu'un vulgaire lapin ! Mais je vais pas me laisser faire moi ! Ô que non ! Je me redresse d'un bond et retrousse les babines avant de grogner. Loin du grognement ridicule que j'avais quand j'étais plus jeune, je commençais enfin à avoir un grognement digne de ce nom. Une fois dressé sur mes pattes, je fonce sur toi sans même chercher à me préparer et c'est probablement ça mon erreur vu que je finis par rouler au sol en moins de deux, bordel ! Je me redresse de nouveau, m'ébrouant pour retirer la terre qui se trouve sur mon pelage. Bon aller, je suis le grand Ragnar'k, faut que je réfléchisse ! Comment père fait déjà quand il est face à une proie plus costaud que lui ? Ah ouais ! Il lui tourne autour pour voir s'il n'y a pas d'ouverture ! On va tester ça !
Je me met à tourner autour de toi sans te quitter des yeux, sans courir car apparemment au début, ça ne sert à rien hormis faire paniquer davantage sa cible, bon là en l’occurrence, tu risques pas de paniquer, je le sais bien mais, faut bien que j'essaye de mettre en pratique ce que père m'a expliqué et ce que j'ai vu lorsque je l'accompagnais parfois dans ses chasses pour l'observer ! Alors … Tournons … Tournons … Ton angle mort voyons, il est où … Ah peut-être ici ! On va essayer ! Je te fonce dessus au niveau du flanc droit, bondit d'un coup pour chercher à t'attraper et te tomber dessus, tu vas voir ce que je sais faire moi !
Le louveteau roule sur le sol sans opposer la moindre résistance. Cependant, il se relève promptement et semble réfléchir à la situation. Palladium l’observe attentivement, guettant l’instant où il va trahir sa future action. Le novice commence à tourner en de larges cercles autour de lui, avec une lenteur calculée. Le Pantin reconnaît là l’enseignement dispensé à tous les chasseurs, et donc celui de Hige. Cependant, il ne s’agit pas de la meilleure méthode lors d’un combat, puisque cela laisse le temps à l’adversaire de préparer sa défense. Et Palladium a bien l’intention de le démontrer au jeune loup qui – déjà – lui fonce dessus à toute vitesse. Si le Pantin échappe de justesse à son élève, ce dernier le frôle tout de même. Il est rapide, mais encore trop imprécis. Palladium hoche de la tête. Ce n’est guère dans ses habitudes de parler au milieu d’un combat, mais ici il n’a pas trop le choix : il doit enseigner à Ragnar’k tout ce qui pourrait lui être utile pour devenir un bon guerrier. Quelle idée saugrenue d’ailleurs, que de vouloir vouer sa vie à combattre !
« Ce n’est pas une mauvaise technique que tu as là, mais elle n’est pas assez efficace. Ton adversaire aura le temps de se préparer à ton attaque, juste comme je viens de le faire. », lance-t-il à son élève.
Puis, il attend patiemment que le louveteau lance une nouvelle attaque : de multiples essais sont nécessaires afin qu’il apprenne. Et Palladium veut d’abord voir ce qu’il a dans la cervelle avant de lui enseigner quoi que ce soit. Il reste donc statique, parfaitement immobile, donnant l’illusion au jeune loup qu’il peut l’atteindre sans trop d’efforts.
BY ACCIDENTALE
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Sam 15 Aoû - 22:50
J't'ai eu !
force 14 - agilité 7 - endurance 7
Ouais ! Je t'ai eu ! Bon d'accord presque, je t'ai juste effleuré mais je t'ai quand même surpris, avoue le vieux ! Tu t'y attendais pas hein ? C'est parce que je suis trop fort ça ! Je te fais face après ma charge que j'ai réussi à freiner avant de finir par terre, tu n'as même pas tenté de m'arrêter ou de m'attaquer, j'avoue être déçu ! Mais à la place d'action tu me sers un discours comme père a l'habitude de faire lorsqu'il m'explique les choses, à croire que les adultes préfèrent parler plutôt qu'agir, c'est chiant ! Bon aller on va essayer de se concentrer un peu et écouter, alors voyons … Pas efficace ? Pourtant je t'ai touché ! Quoique c'est pas faux, un autre loup aurait eu le temps de m'attaquer mais ça je le sais en fait ! C'était fait exprès car je sais que tu m'aurais pas attaqué ! Bah ouais je suis pas débile non plus ! C'était juste pour trouver ton point faible c'est tout alors fait pas le malin le vieux !
Aller, tu veux que je te montre ce que j'ai dans le ventre ? Bah je vais te montrer alors prépare toi car je vais pas te ménager cette fois-ci ! Maintenant que t'as finit de blablater inutilement, place à l'action ! Place au combat ! Le grand Ragnar'k entre de nouveau en scène ! Et pour commencer en beauté je fonce droit sur toi mais, bifurque au dernier moment pour t'esquiver, et ouais t'as cru que j'allais te foncer dessus tête baissé ? J'ai quand même eu un peu d'entraînement avec l'autre femelle débile ! Puis j'ai aussi observer quelques entraînements à défaut d'avoir de mentor potable donc, t'as intérêt à être à la hauteur le chasseur car sinon c'est moi qui vais finir par te chasser !
Après t'avoir esquivé je passe rapidement derrière toi et fonce avant de bondir pour atteindre ta croupe, et là t'en pense quoi ?! Par contre c'est pas évident à tenir ! Mince ! Je suis tombé ! Je lâche un grognement rageur avant de rapidement me redresser et me mettre hors de ta portée, je suis pas suffisamment idiot pour rester proche de toi à portée de crocs !
- Et là t'en pense quoi hein ? J't'ai bien eu non ?!
Malgré l’envie irrépressible qu’éprouve le chasseur de terrasser ce petit morveux intrépide et trop insolent pour son âge, le loup brun reste en position, sans bouger d’un centimètre. Voyons voir ce que tu vaux, jeune Ragnar’k, et nous discuterons plus tard, puisque mes propos semblent t’ennuyer. Le jeune loup ne l’écoute que d’une oreille distraite et Palladium juge donc inutile de continuer à lui parler. La seule méthode pour dresser ce genre de petit écervelé, c’était la méthode rude : il ne comprendrait qu’en se prenant des raclées. C’est Askaal qu’il aurait du avoir comme mentor : le loup noir n’en aurait fait qu’une bouchée. Mais déjà, le jeune loup fonce sur lui, le tirant de ses pensées et de l’idée de sa stratégie future. Palladium ne bouge toujours pas, ayant décidé de ne pas esquiver et d’affronter le choc de plein fouet. La vision de ce loup le chargeant de front à toute vitesse lui rappelle une fraction de seconde la bataille contre la Horde, la charge de Tybalt, et son instinct lui crie de tuer, mais il se contient : il ne s’agit que d’un apprenti, même si le sang de son ancien ennemi coule dans ses veines. Au dernier moment, Ragnar’k l’esquive et s’attaque perfidement à son arrière-train, y plantant crocs et griffes, espérant s’y arrimer solidement. Palladium sent la prise du novice qui n’y va pas de main morte, mais quelques ruades bien décochées finissent par avoir raison du louveteau qui retombe lourdement sur le sol. Palladium se retourne brutalement vers lui, lui faisant face, ses yeux jaunes irradiés de cette lueur folle qu’ont parfois les combattants au milieu du combat. La voix de l’apprenti fait rapidement retomber cette ferveur haineuse.
« Et là t’en penses quoi hein ? J’t’ai bien eu non ?! »
Palladium se retient de lever les yeux au ciel, et un sourire forcé relève légèrement ses babines, pour féliciter le novice. A peine le jeune loup a-t-il le temps de terminer sa phrase que le Pantin esquisse quelques pas rapides sans le lâcher du regard, et le fauche à nouveau d’un coup de patte. Mais cette fois, il ne s’en tient pas là : il ne laisse pas le temps au louveteau de se relever, et se plante au-dessus de lui, le maintenant sur le sol les quatre pattes en l’air, les crocs découverts à quelques centimètres de sa truffe dans un grondement menaçant. Puis, le grognement s’étouffe dans sa gorge et un sourire moqueur s’affiche sur ses babines, totalement franc cette fois-ci.
« Et là t’en penses quoi hein ? J’t’ai bien eu non ? », singe-t-il le jeune loup d’une voix aigüe et moqueuse. Puis, lestement il le libères et d’un ton redevenu froid et sec, il lui lance : « Allez, relève toi. »
HRP:
Le "avoue le vieux!" était de trop è_é Un peu de respect pour les ancêtres, jeune écervelé!
BY ACCIDENTALE
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Mar 18 Aoû - 17:42
Un jour je serais plus fort !
force 14 - agilité 7 - endurance 7
Héhé je t'ai surpris avoue ! Tu t'attendais vraiment pas à ce que je te feinte comme ça ! Je peux le lire sur tes babines, t'es en train de sourire ! T'es fier de moi avoue ! Bombant le poitrail et tenant ma tête haute, je fais le paon, fier de mon esquive et de ma performance, même si je n'ai pas réussi à rester accrocher suffisamment longtemps, mais c'est déjà pas mal non ? Tandis que je me pavane fièrement, tu en profite pour me faire tomber sans le moindre problème en me donnant un coup dans les pattes. Je tombe lourdement sur le sol en retenant un petit cri sous le choc et ouvra,t les yeux, je te vois là, juste au-dessus de moi, ta gueule légèrement ouverte près de ma truffe, ton haleine chaude venant chatouiller mes narines, un grondement s'échappe de ta gorge, me faisant baisser les oreilles en arrière et émettre un léger couinement alors que ma queue cherche à venir se loger sous mon ventre. Tes paroles me firent reprendre de l'assurance et, une fois tu te pousses de sur moi, je me redresse rapidement, m'ébrouant pour retirer la poussière de mon pelage. J'ai pas du tout eu peur ! C'est faux ! Je jouais seulement la comédie et je me place d'ailleurs fièrement devant toi !
- Ouais si tu m'as bien eu ! Mais tu verras plus tard ! Quand je serais aussi imposant que père, c'est moi qui te mettrait au sol facilement ! Parole de Ragnar'k !
Ouais, pas de doute que j'hérite d'un pelage aussi fournis que père, bon il ne sera pas sombre comme le sien, même si mon dos a commencé à se foncer mais, jamais je ne serais complètement comme lui. Non, mon pelage ressemble davantage à celui de mère que celui de père, en fait, on ressemble tous à mère en y repensant. Bah ! Peut-être que dans les ancêtres de père il y avait des loups tricolores ! Tout comme il devait y avoir des noms de lunes finissant avec Lumière, comme celui de Althéa ! C'est mère qui nous a dit ça, même si je suis sûr qu'ils l'ont adopté cette peste ! Remuant joyeusement la queue, je t'observe longuement.
- Alors ! Tu vas m'apprendre quoi maintenant hein ?!
HRP - Vu qu'il me faut 4 entraînements pour mon rang, ont fait ça comment ? En plusieurs topic ou on fait ça sur le même en plusieurs jours ?
Les yeux jaunes du Pantin se plissent. Une certaine joie l’avait envahi lorsque le louveteau avait admis sa faiblesse par son couinement pathétique. Mais à présent, Ragnar’k avait repris une attitude fière, presque hautaine et semblait le défier du regard. Palladium prenait cet entraînement bien trop à cœur pour être parfaitement impartial : sa seule volonté était celle d’infliger à ce jeune insolent une correction qui lui ferait fermer son grand clapet. La moindre marque de faiblesse, le moindre recul de sa part sonnait chez le chasseur comme un triomphe grandiose. Le loup brun savait parfaitement que c’était là de parfaits enfantillages, et que le jeune loup cherchait à le provoquer, comme tous les jeunes de son âge. Il savait parfaitement qu’en se laissant entraîner dans ce jeu stupide, il ne montrait aucune preuve de maturité, aucune supériorité à son apprenti. Mais il avait l’impression de ne pas avoir le choix. Ragnar’k l’horripilait tellement dans ses attitudes qu’il ne savait pas comment faire pour ne pas céder à la colère enfantine de ce qui, au départ, ne lui avait semblé être qu’un jeu.
« Ouais si tu m’as bien eu ! Mais tu verras plus tard ! Quand je serais aussi imposant que père, c’est moi qui te mettrais au sol facilement ! Parole de Ragnar’k ! »
A ces mots, la pupille du loup brun luit d’une lueur étrange et malsaine. Un sourire cynique remonte ses babines, et l’envie irrépressible de répondre « Lequel ? » lorsque le louveteau parla de son père tambourinait dans sa gorge comme tout un troupeau de bisons en pleine charge. Mais il trouve la force de se contenir, mais ne parvient pas à se départir de ce sourire moqueur qui, si Hige avait été là, aurait su qu’il en disait long. Et en effet, nul doute que si le jeune Ragnar’k devenait aussi meurtrier, aussi imposant que son véritable père alors, il y aurait du souci à se faire. Palladium voyait déjà briller dans son œil la flamme intrépide de la jeunesse, mais également une certaine part de sauvagerie dont faisait constamment preuve Tybalt. Et le Pantin avait eu assez à se frotter à Mange-Lumière pour savoir de quoi il parlait.
« Alors ! Tu vas m’apprendre quoi maintenant, hein ?! »
Les paroles joyeuses du jeune loup interrompent les pensées négatives du chasseur. L’espace de quelques secondes, il se trouve un peu prit de court, ne sachant trop qu’apprendre à ce novice en soif d’expérience. Non pas que le louveteau soit au maximum de ses capacités, mais tout simplement parce que Palladium n’avait jamais développé un grand sens de la pédagogie.
« L’esquive ! », lance-t-il brusquement et sans prévenir, la première réponse qui lui est venue à l’esprit. « Tu vas essayer de m’attaquer, et je vais t’esquiver. Essaye de contrer cette esquive et, si tu n’y arrives pas, tu devras la mettre en place à ton tour. », complète-t-il pour avoir l'air d'être sûr de ce qu'il fait. Puis, il se met en position d'attente et, les yeux vissés dans ceux de son apprenti, il attend patiemment que celui-ci lance l'offensive, certain de pouvoir l'esquiver sans trop de difficulté.
BY ACCIDENTALE
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Mer 19 Aoû - 17:17
Tu vas voir !
force 14 - agilité 7 - endurance 7
Un entraînement d'esquive ? Ouais ça me semble bien ça ! Après tout c'est important l'esquive pour éviter d'être blessé, même si c'est classe les blessures ! Ça montre au moins que tu restes pas sans rien foutre ! Que t'es un vrai guerrier et moi je veux devenir un vrai guerrier ! J'approuve donc ton idée et prend position à mon tour, bon alors voyons … Je t'ai déjà montrer ce que je savais faire mais, maintenant, il va falloir que je joue sur la surprise sinon tu vas m'esquiver facilement … Réfléchis Ragnar'k, réfléchis … Je finis par m'élancer vers toi, t'esquive au dernier moment comme la dernière fois mais ne t'attaque pas directement. Faisant le tour, je cherche à attaquer ton flanc gauche mais rate, tu l'esquives sans problème, pas de problème ! J'ai été trop lent ! Tu vas voir le prochain coup je vais le réussir ! A peine tu esquives que je fonce de nouveau sur toi mais, je me baisse au dernier moment pour glisser sous ton ventre et cherche à t'attaquer, profitant de ma petite taille. Je me retire en vitesse après avoir réussi à te donner un coup de croc quoique peut-être un peu fort, j'ai dû te pincer sous l'excitation et la vitesse.
Une fois de nouveau debout je m'écarte pour ne pas être à ta portée mais, je ne reste pas sans bouger, non je ne fais que bouger avant de chercher à t'attaquer de nouveau. Tu esquives pas mal de mes tentatives mais parfois je réussis à te frôler et à ces moments-là, mon excitation augmente ! Je ne tiens plus en place je le sais et je me met à grogner, prenant peu à peu un peu trop au sérieux cet entraînement sous l'effet de l'adrénaline sûrement car, c'est la première fois que je peux me donner à font ! Je passe entre tes pattes, cherche à contrer tes esquives en essayant d'être plus malin et je réussis à te saisir par la queue mais, je crois que j'ai mordu un peu trop fort ...
Ragnar’k se montre impulsif, mais rapide. Il ne réfléchit pas suffisamment avant de lancer ses attaques, et ses yeux le trahissent : Palladium sait à l’avance où son apprenti va attaquer avant même que ce dernier n’ait esquissé le moindre mouvement. Au début, il n’a donc aucun mal à l’esquiver. Ses idées sont bonnes, il n’est pas totalement débile, mais il se laisse avoir par des énormités. Prévoyant une autre attaque du même style que les autres, le Pantin abaisse un peu sa garde et le louveteau le surprend par une glissade qui l’emmène jusque sous le ventre mou et douillet du loup brun. Celui-ci n’a pas le temps de se dégager que déjà, Ragnar’k est de l’autre côté et qu’une légère douleur se répand dans la chair du chasseur. Se retournant vivement, Palladium fait face au louveteau qui ne cesse pas de gigoter de droite à gauche, galopant ça et là dans un joyeux bordel. Cette instabilité commence à irriter le Pantin, bien qu’il s’agisse d’une bonne technique de défense lorsqu’on se sait plus faible que son adversaire. Mais le chasseur, nullement impressionné, attends statiquement une nouvelle attaque qui ne se fait pas attendre : à nouveau, il esquive le novice qui s’acharne à vouloir le mordre sans succès, à plusieurs reprises. Palladium gronde instinctivement, mais ne tente rien pour se défendre. Cependant, lorsque les petits crocs se referment violemment sur sa queue fournie, alors un sursaut primitif et instinctif agite le Pantin qui, se retournant avec une violence inouïe, attrape le jeune loup par la peau du cou et, d’une puissante torsion de nuque, l’envoie valser à plusieurs mètres, le faisant voltiger puis rouler dans la poussière. Le loup brun se rend compte – trop tard – du trop-plein de brutalité dont il a fait preuve dans cette manœuvre de défense, mais il ne s’attendait pas à être pris au piège et ses réflexes les plus primaires avaient ressurgi, comme s’il s’agissait là d’un véritable combat. Il n’aurait pas du traiter le louveteau aussi durement, mais lorsqu’il le vit se relever sans séquelles apparentes, il ne se sentit pas le courage de proférer des excuses : de toute façon, il n’avait pas à le faire. Il s’agissait d’un entraînement, pas d’une promenade de santé. Il juge alors son apprenti assez coriace pour parvenir à l’esquiver à son tour, et se met en position, lui laissant à peine le temps de reprendre ses esprits.
« Maintenant, on va voir si tu en a retiré quelque chose.. Esquive moi ! »
Et, joignant le geste à la parole, il se jette vers le jeune loup, tous crocs dehors.
BY ACCIDENTALE
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Jeu 20 Aoû - 18:13
A moi de t'esquiver !
force 14 - agilité 7 - endurance 7
Effectivement, je t'ai mordu un peu trop fort et la réaction ne se fit pas attendre. Volant soudainement après que tu m’as attrapé, je n'ai même pas eu le temps de faire quoique ce soit, pas même lâcher un couinement tellement tout cela a été vite et me voilà propulsé avant que mon corps ne s'écrase lourdement sur le sol. A l'impacte, je lâche un couinement. Putain ça fait mal ! T'es con ou quoi ?! Bon d'accord c'est ma faute mais quand même ! Je me redresse non sans mal et me tourne vers toi, tu sembles pas plus désolé que cela du coup, pour pas montrer que ça m'a fait mal et parce que je suis pas une lopette, je m'ébroue, bombant le poitrail, je reviens vers toi en marchant comme si de rien n'était. J'ai pas mal, j'ai pas mal ! La douleur ça renforce ! Seuls les faibles se plaignent ! Ça va m'endurcir c'est tout ! C'est en tombant qu'on apprend à mieux se relever ou un truc comme ça.
A peine ai-je le temps de te rejoindre que tu me demandes de t'esquiver avant de foncer sur moi, tes crocs en avant. Sur le coup mes oreilles s'abaissent et je me jette de côté pour t'esquiver. S'en était moins une ! T'y vas pas de patte morte toi sérieux ! Tu veux ma mort en fait non ?! Je lâche un grognement indigné tout en me redressant mais pas le temps de m'ébrouer que tu tentes de m'attaquer de nouveau, sauf que cette fois-ci je me met à rouler sur le sol sous l'impacte, bordel !
Je me redresse une nouvelle fois mais, te voyant chercher à m'attaquer de nouveau, je reste au sol et roule, je ne roule pas à l'opposé de toi mais, sous toi et, attaque de nouveau ton ventre pour te faire reculer, ça semble plutôt bien marcher ! Je me redresse d'un bond, le dos rond, les babines retroussés. Tu ne m'aurais pas aussi facilement ! J'apprends vite ! Tu vas voir ! Profitant de ma petite taille vis à vis de toi, je plonge sur le côté ou sous toi pour t'esquiver, je ne cherche pas à te sauter par-dessus car je sais très bien que ça serait du suicide pour le coup, je suis pas débile non plus ! Malgré que j'ai réussi à t'esquiver plus d'une fois, je t'ai aussi prit plusieurs fois en pleine gueule mais à chaque fois je me suis relevé, essayant de retenir ou de comprendre ce qu'il s'est passé, pourquoi je n'ai pas réussi ou autre. Le dernier assaut me cloue au sol, je suis épuisé …
Les quelques couinements plaintifs arrachés à son apprenti font jubiler le Pantin. Il ne devrait pas se satisfaire de l’échec de son élève, mais plutôt de sa réussite, et pourtant c’est tout le contraire qui anime Palladium : c’est dans l’unique espoir de le voir abandonner la partie qu’il continue d’attaquer, toujours plus fort, encore et encore. La première attaque échoue, mais le louveteau roule péniblement sur le sol et il a à peine le temps de se relever que déjà, il doit essuyer un nouvel assaut du chasseur. Cette fois, il ne parvient pas à éviter et le Pantin le percute de plein fouet. Les tympans du chasseur perçoivent un grognement indigné : comment, sa majesté ne supporte pas les coups ? Croit-elle qu’en situation réelle, l’adversaire va l’épargner ? A cette idée, Palladium redouble de rudesse : lui ne s’est pas retrouvé face à un Tybalt assoiffé de sang et, vu la résistance de son véritable père, il peut encaisser bien plus de coups que cela. Mais cette fois, le jeune loup parvient à esquiver en roulant habilement sous son mentor. Palladium salue cette manœuvre d’un grognement frustré, en sentant une touffe de ses poils drus s’arracher au contact des dents pointues de l’Aube d’Hiver. Le louveteau parvient encore à l’esquiver, mais ce fut la dernière fois : les autres attaques furent toutes fructueuses, et le Pantin ne s’arrête qu’une fois que le louveteau, éreinté, eût expiré un soupir de fatigue. Palladium, qui le maintenait jusqu’alors au sol, relâche la pression et le laisse libre de ses mouvements. Un sourire victorieux étire ses babines. Mais il reprend rapidement le contrôle de ses émotions : il ne s’agit pas là d’un véritable ennemi, ne l’oublie pas, se sermonne-t-il intérieurement. Il décide de ménager un peu le louveteau dans l’entraînement qui va suivre, afin que ce dernier reprenne au moins son souffle.
« Bien, les fois où tu as réussi à m’esquiver, tu as fait preuve d’habileté et d’intelligence. Mais n’oublie pas que tu n’auras jamais droit à une deuxième chance au moment du combat. Alors, débrouille-toi pour être plus rapide. »
Puis, d’un signe de tête, il invite le louveteau à le suivre. Sans attendre, il parcourt rapidement une centaine de mètres, jusqu’à un espace dégagé, qui s’étend à perte de vue jusqu’aux confins des marécages, semble-t-il. Un léger sourire se peint sur le visage du Pantin lorsqu’il songe à ce qu’il va faire faire à son apprenti.
« A partir de maintenant, je suis un chevreuil. Et si tu veux manger ce soir, il va falloir m’attraper. », lance-t-il d’un œil espiègle.
Puis, pour couper court à tout mouvement de protestation du novice qui aurait peut-être stipulé dans sa grande science, qu’attraper des proies n’était pas dans les attributs du guerrier – et c’est un tort, songea le loup brun – ou encore qu’il était trop fatigué, il s’élance droit devant lui, ses postérieurs puissants l’envoyant d’un bond à deux mètres déjà du louveteau. Sans vérifier si la course-poursuite était bel et bien lancée, Palladium se met à galoper droit devant lui, modérant cependant sa vitesse au début, pour laisser l’espoir à l’apprenti qu’il pourrait le rattraper. Les oreilles couchées en arrière, il guette sa progression jusqu’à lui.
BY ACCIDENTALE
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Ven 21 Aoû - 19:28
Je t'attraperais !
force 14 - agilité 7 - endurance 7
Ouf ! L'entraînement est terminé ! Je commence à être fatigué moi ! Et tu m'étonnes que mes esquives étaient réfléchit et intelligente ! C'est que j'ai du cerveau moi Monsieur le chasseur ! Non pas que tu n'en as pas, je ne veux pas dire ça du tout, mais j'ai pas le cerveau d'une femelle quoi. Enfin tu marques un point, si ça avait été un vrai combat je serais déjà mort, je le sais, je ne suis pas débile mais je débute encore moi donc ! Chaque chose en son temps hein ! J'ai déjà bien bossé aujourd'hui ! Quoique visiblement, tu ne l'entend pas de cette oreille et me fit signe de te suivre, à moins que ça ne soit pour rentrer, j'en sais trop rien mais je te suis tout de même, ai-je le choix de tout façon ? Non, du tout.
Marchant sur tes pas, je t'écoute et me retiens de faire une réflexion à voix haute. Encore un entraînement ? On a pourtant bien bossé aujourd'hui … Puis c'est quoi cette idée ? Pourquoi devrais-je te prendre pour un chevreuil ? J'ai pas envie de jouer au chasseur ! De toute manière tu ne me laisses pas le temps de râler que tu t'élances déjà. Je lâche un soupir, est-ce que j'ai le choix ? Non, toujours pas, bon tant pis … Allons-y ! Je me met au début à trottiner puis rapidement je passe au galop pour tenter de te rattraper, ce qui n'est pas évidant il faut l'avouer … Je saute par-dessus d'immense racine qui sortent de sous terre, contournant de gros rocher, sautant au-dessus d'arbre mort, j'essaye de te rattraper mais tes pattes sont bien plus puissante que les miennes et moi je fatigue. Bon j'ai compris ! Si je ne m'y met pas sérieusement je ne pourrais jamais me reposer ! Très bien ! Tu vas voir ce que tu vas voir !
Forçant sur mes pattes encore courtes par rapport aux tiennes, je réussi à me propulser davantage, commençant peu à peu à réduire la distance entre toi et moi mais, tu restes malgré tout plus rapidement que moi et j'ai bien du mal à tenir la cadence. Aller Ragnar'k ! Tu peux le faire ! Tu dois le faire ! Reprenant du poil de la bête, j’accélère de nouveau, essayant de donner tout ce que je peux pour te rattraper et bientôt, me voilà en train de te talonner non sans mal. Bon si on continue comme ça je vais me faire de nouveau distancer donc, on tente le tout pour le tout ! Je me jette littéralement sur toi pour te faire tomber avec moi avant d'arrêter ta course, on va bien voir si ça marche !
Le loup brun entend la galopade de son apprenti qui le talonne, et un élan de condescendance le traverse soudainement. Le jeune loup doit certainement être exténué par cette journée riche en apprentissages – ils sont tellement paresseux, à cet âge-là… Palladium se laisse donc rattraper par le novice, qui ne tarde pas à amorcer une attaque assez intelligemment : il semble avoir compris qu’en attendant un moment plus propice, il va s’épuiser. Palladium ne voit pas très bien ce qu’il se passe derrière lui mais un rapide coup d’œil en biais lui laisse voir Ragnar’k, toutes griffes dehors, bondissant sur lui avec agilité. L’apprenti retombe sur le mentor de tout son poids qui fait chanceler le Pantin. Cependant il aurait parfaitement pu se débarrasser de ce passager clandestin sans trop de mal, mais il décide de jouer le jeu et se laisse choir sur le sol avec souplesse. Les deux loups roulent sur le sol dans un démêlé de fourrure, de griffes et de crocs. Lorsque ce fragile ensemble semble sur le point de s’immobiliser, Palladium se retourne sur le dos, faisant face au jeune loup et le repousse violemment d’une poussée de pattes postérieures sur son ventre mou. Ragnar’k est écarté de sa cible et ce bref répit permet à Palladium de se relever et de s’ébrouer.
« C'était plutôt pas mal, on va dire que tu sauras te nourrir si tu en as vraiment besoin. », lâche-t-il mollement à l'adresse de son apprenti.
Il contemple le jeune loup plusieurs minutes, laissant planer un instant de silence, réfléchissant à ce qu'il devait faire. Ragnar'k semblait fatigué, mais c'était également quelque chose qu'il aurait à combattre s'il voulait devenir fort et endurant. Palladium décide donc de lui infliger un dernier exercice.
« Maintenant, tu vas essayer de m'attaquer en fermant les yeux. Tu dois être capable de m'entendre, de me sentir sans utiliser forcément ta vue. Elle te trompera souvent. Et, ajoute-t-il d'un air menaçant, si tu triches je le saurais ! »
Puis, il attend patiemment que son apprenti s'exécute et ferme ses yeux pour se décaler de plusieurs mètres sur son flanc droit, dans un silence presque parfait. Il décrit de grands cercles autour de Ragnar'k, le laissant s'habituer à sa nouvelle condition d'aveugle : après tout, leur mère pouvait bien leur enseigner ce genre d'apprentissage, elle en savait quelque chose ! De temps à autre, il veille à froisser un peu d'herbe sous ses coussinets pour ne pas brimer non plus le jeune loup.
BY ACCIDENTALE
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Ven 4 Sep - 15:00
Je suis comme mère !
force 14 - agilité 7 - endurance 7
Génial ! J'ai réussi à t'avoir ! Tu t'y attendais pas hein ? A moins que tu l'ai fais exprès mais dans tous les cas, je sais que mon coup était parfait, d'autant que tu ne me dis pas le contraire alors, je ne peux être que fier de moi ! Et maintenant ? Qu'est-ce qu'on va faire ? Je commence à vraiment fatiguer ! Ne peut-on pas seulement s'arrêter là et reprendre plus tard voir même dans quelques jours ? Non, tu n'en as visiblement pas envie, tu n'as pas envie qu'on cesse cet entraînement et, je m’abstiens de faire un quelconque commentaire, après tout, je devrais plutôt me réjouir d'avoir enfin un vrai mentor, même si l'entraînement est intensif !
Je dois jouer l'aveugle et chercher à t'attaquer ? Comme mère ? Affiner mes sens comme mère a dû le faire lorsqu'elle est devenu aveugle ? Ma foi, ça ne doit pas être trop compliqué ! Je ferme les yeux, je respire un bout coup avant de tout expirer et tente de me concentrer. Je peux t'entendre bouger autour de moi mais, j'ignore où encore. Concentre toi Ragnar'k, concentre toi … Les oreilles bien droite, elles cherchent à capter le moindre petit bruit que tu peux me laisser. Par moment, j'ai envie d'ouvrir les yeux mais, je me retiens, fermant plus fort mes paupières lorsque l'envie me prend et secouant la tête pour tenter de me concentrer. De nouveau Mes oreilles gigotes, pivotent d'un côté puis d'un autre par moment. Elles cherchent à détecter d'où proviennent les bruits mais, il y a tant de bruit ici ! Pas que tes pas en plus, le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles sous le vent, il faut que je me concentre ! Comment fait mère ?!
Aller je me lance ! Je tente une attaque sur la droite tout en gardant les yeux fermé mais, je m'écroule au sol, me prenant dans mes propres pattes et, en plus, tu n'étais pas du tout à cet endroit, raté ! Ce n'est pas grave ! Je n'ai pas encore dit mon dernier mot ! Je me redresse et m'ébroue, faisant en sorte de garder mes yeux fermés malgré la forte envie que j'ai de vouloir les ouvrir, il ne faut pas que je craque ! Aller, concentre toi de nouveau …
J’entends un bruit derrière moi mais, éloigné. Est-ce toi ? Visiblement mais, je le bronche pas, je veux être sûr … J'entends le bruissement de l'herbe sous tes pas exagérés, est-ce toi ? J'en suis sûr ! Je bondis sur la gauche mais je ne rencontre rien. Je lâche un grognement de frustration, j'étais pourtant certain que tu te trouvais ici ! A moins que je n'ai pas été assez rapide ? J'en sais rien ! Aller, la prochaine sera la bonne ! J'expire de nouveau l'air de mes poumons et me concentre davantage. Cette fois-ci j'essaye de dessiner ta silhouette dans mon esprit pour pouvoir imaginer le chemin que tu parcours. Voyons … Là !
Je fonce et, cette fois-ci, je réussis à percuter quelque, c'est toi ! Je le sais ! Je t'ai entendu et, j'ai réussi à percevoir ton odeur parmi toutes les odeurs qui passent dans le coin, cette fois-ci c'est sûr ! J'ouvre alors les yeux et remarque avec joie que c'est bel et bien sur toi que j'ai sauté. Ma queue se met à remuer joyeusement alors qu'un sourire étire mes babines.