«Partie de chasse 18»

Force:61; Agilité:75; Endurance: 54

Le grand air, c'est ce que Nocturne avait toujours désiré. Un grand bol d'air, qui lui donnerait l'impression de n'appartenir à aucun monde, aucun temps. C'est surement pour ça qu'il galopait à grande vitesse depuis déjà deux heures, sans arrêt. IL avait déjà fait le tour des terres du Nord, s'était arrêté quelques instants avant de repartir en terre neutre.
C'est seulement alors que le soleil commençait à se lever qu'il se rendit compte qu'il approchait de la prairie de grenats.
C'était l'heure du p'tit déj' pour l'ex-hordien.

C'est vrai que cela faisait un moment qu'il n'avait pas pu chasser autant qu'il aurait voulu. Alors autant en profiter ce coup-ci. Il avait bien l'intention de ramener quelques bestioles dans son antre fraîche.

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«Partie de chasse 18»

Force:61; Agilité:75; Endurance: 54

Attrapé. A peine s'était-il pointé sur la plaine qu'un lapin avait connu un funèbre sort entre ses crocs.
Dégouttant à présent de liquide vital, le museau du solitaire huma l'air alentour. Il flairait quelque chose de pas net...
Soudain, le loup se figea. Un homme.
Brusquement, il se retourna vers le bipède qui le tenait en joug, un molosse fermement tenu en laisse à ses côtés.

Nocturne grogna un instant en cherchant cependant une échappatoire. Mais rien à faire, il ne pourrait pas s'enfuir avec l'animal dans la gueule. Alors, choisissant de sauver sa peau, le loup lança le lapin en direction de l'humain, qui, surprit, lâcha la gachette de son arme.
Profitant de cet instant d'inattention, Miroir des Silences s'enfuit à toute vitesse loin de l'humain et de son chien. Mais, alors qu'il commençait à allonger ses foulées, le son des aboiements féroces du canidé noir et feu parvint à ses oreilles. Le bruit sonnait comme un coup de cloche à l'intérieur de lui.
Le loup prit de la vitesse, traçant à travers les terres de l'est en fendant des flaques, sautant par-dessus des arbres morts et couchés. Les aboiements se faisaient plus lointain, mais le solitaire se refusa à ralentir.
Ignorant la faim qui lui creusait le ventre, il poussa encore un peu sur ses muscles, s'échappant loin de ces lieux trop dangereux pour lui.

Arrivé à sa tanière, le loup massif se figea, pointant son museau derrière lui, humant l'air à la recherche d'un quelconque ennemi. Rien, le silence total. Alors, sans un bruit, il s'enfouit dans sa tanière souterraine. De là, il se coucha, la tête sur ses pattes avant, le ventre vide, pointant son regard vairon affamé sur l'extérieur. Ses paupières refusèrent de céder au sommeil.

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