Force : 50 Agilité : 55 Endurance : 49

Le ciel d'un bleu pur est sublime. Il n'y a pas un seul nuage à l'horizon. C'est le temps idéal pour une petite chasse solitaire. Je pourrais également tenter de trouver de l'eau dans les parages. Cette chaleur est suffocante, il fait si chaud que chaque jour je me réveille le pelage trempé de sueur et le vent nocturne se révèle bien inutile. Cet état de fait rend tout efforts relativement compliqué et ce même s'il s'agit d'une simple patrouille. J'ai beau détesté l'hiver. Les étés de ce genre sont un fléau. Si les bipèdes étaient intelligents, ils viendraient nous cueillir ici et maintenant. Nous ne serions pas vraiment en état de nous défendre. Heureusement pour nous, les hommes sont bien trop stupides pour en finir avec nous. Notre extinction n'est pas pour demain. Mais, peut être préfèrent ils nous vaincre lentement mais surement. Le poison dans les eaux en est la preuve. Je me dirige d'un pas sur et assuré vers les marais des griffes vertes. Ces marais sont l'un de mes coins préférés de nos terres dévastées et ils ne m'ont presque jamais déçu.

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#1 'Dé de chasse' : 1

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#2 'Dé de chasse' : 10

Force : 50 Agilité : 55 Endurance : 49
10+2-2=10 (Chasse réussie)

J'avance lentement mais surement à travers les marais. J'esquive les lianes pourries que les insectes ont rongés jusqu'au cœur ainsi que les flaques de liquides de produits chimiques dont les émanations toxiques piquent tellement les yeux que l'on pourrait en saigner. Même, en passant bien au large de ces saletés, vous sentiez leur dangerosité par tous les pores de votre peau et cette fumée nocive et corrosive attaquait les poumons tel un serpent vicieux s'insinuant dans vos veines et vous bousillant de l'intérieur. Voilà pourquoi les hommes ne venaient jamais ici. Leur propre œuvre les avait dépassé en ce lieu et ce chaos était trop pour eux. Sales pourritures que vous êtes ! Je ne dois pas me laisser envahir par mon envie de vengeance. La vengeance est une justice sauvage. Je m'arrête un instant et ferme les yeux afin de me calmer et de me concentrer sur ma tache, trouver une proie. J'hume l'air environnant et balaie une à une les odeurs habituelles, typiques et sans intérêts. Jusqu'à ce qu'un fumet inattendu se présente à mon odorat aiguisé. Un sanglier ou un cochon. Je n'arrive pas à le déterminer exactement mais une chose est sure, il s'agit bel et bien d'une odeur porcine. Je détale à toute vitesse vers la source du fumet. Non, je ne compte pas faire dans la discrétion, pas aujourd'hui. Vu la chaleur, je préfère faire des efforts intenses mais brefs afin de garder de l'énergie pour des éventuels entrainements. Je cours à toute vitesse tout en faisant attention à ou je mets les pattes. Un accident stupide peut vite arriver. J'arrive quelques minutes plus tard à une dizaine de mètres d'un sanglier qui doit être assez jeune car son gabarit n'est pas des plus impressionnants. Je l'observe un instant afin d'évaluer mes chances. L'attaquer par derrière ou par les flancs mais pas de front, cela serait trop dangereux. Je m'élance et émerge des fourrées à toute allure. Le jeune sanglier se retourne au moment ou je bondis sur son dos. Un frisson de peur coure le long de mon échine alors que je frôle ses défenses de peu. J'atterris tant bien que mal sur son dos et plante mes crocs dans sa jugulaire. Le porcin se débat et rue dans tous les sens mais je n'en démords pas et enfonce mes crocs plus profondément dans la chair. Mon poids finit par le faire basculer et il s'effondre lourdement sur le flanc. Je bondis de coté de justesse. Un peu plus et je me faisais écraser. Je bondis de nouveau sur ma proie et l'achève en l'égorgeant d'un coup de griffe. Un sourire satisfait étire lentement mes babines alors que je détaille ma prise. Je la traine et la cache dans  un coin avant de me remettre au travail.

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'Dé de chasse' : 11

Force : 50 Endurance : 55 Agilité : 49
11-2+2=11 (Réussie)

Je me remets en chasse immédiatement après avoir caché le sanglier en lieu sur. Je savais que ces marais ne me décevraient pas. Ils ne l'ont jamais fait. Pourquoi commenceraient ils maintenant ? De toute manière, cacher ma prise n'a que peu d'intérêt car personne ne vient jamais dans ces marais. Tout en marchant, je songe que je me plairais bien ici. Je connaitrais les lieux comme ma poche ce qui serait nécessaire pour rester en vie et piéger les intrus. Plus d'ordres à recevoir de personne, plus de supérieurs hiérarchiques. Je ferais ce que je veux et quand je le veux. Ces marais sont suffisamment abondants pour nourrir ma famille. Le seul problème se pose vis à vis des petits. En effet, je me doute bien que ce n'est pas le terrain de jeu idéal pour des louveteaux. Malgré cela, l'idée est séduisante. Le royaume du Châtiment, cela sonne plutôt bien. J'étais perdu dans mes pensées lorsqu'une odeur alléchante me ramena à la réalité. Une odeur d'herbivore. Je suppose qu'il s'agit d'un lapin. Je traque l'odeur le plus discrètement possible. La gueule à ras du sol, faisant le moins de bruit possible. Cela tranche avec l'attitude de tout à l'heure mais il ne s'agit pas du même type de proie et un lapin peut vite disparaître dans un tel labyrinthe. Je me cache entre deux arbres et observe le petit être gris se désaltérer dans ce qui semble être une flaque saine. Ou du moins ce qu'il en reste. Je pousse un caillou de la patte ce qui fait sursauter ma proie qui observe les environs sans me repérer. Je contourne sa position et fait de même. Cette fois le lapin se fige et observe les lieux plus longtemps avant de se remettre à boire. Je m'élance à toute allure vers l'herbivore qui bondit de justesse hors de mon atteinte. J'étouffe un cri de rage et me lance à sa poursuite. Un sourire mauvais étire mes lèvres alors que je vois ma proie foncer vers le seul coin ou mon odeur n'est pas présente. Il se dirige vers les vapeurs toxiques. Comme je m'y attendais, il freine brutalement et cette fois je ne le manque pas. Je lui brise la nuque d'un coup de patte habile avant de l'emmener à coté de ma première prise. Après avoir déposé le lapin, je me mets en quête d'eau. Bon nombre de loups dans la meute meurent de soif. Ne me demandez pas pourquoi ils ne bougent pas leurs fesses pour se désaltérer car c'est une énigme à mes yeux. M'enfin bon comme on me l'a enseigné c'est au fort de prendre soin du faible et non l'inverse.

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#1 'Dé de recherche' : 10

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#2 'Dé de recherche' : 12

Force : 50 Agilité : 55 Endurance : 49

Après m'être assuré que mes prises étaient en sécurité dans ma cachette de fortune. Je décide d'aller chercher de l'eau pour la meute. Mes envies indépendantistes n'avaient pas fait long feux. Je devais simplement avoir retrouvé la raison. L'union fait la force et c'est pour cela que nous vivons en meute. C'était déjà le cas avant le cataclysme alors imaginez la nécessité de l'union dans un monde dangereux et dévasté. Cette nécessité est multiplié par dix, vingt peut être cent. Les solitaires sont des imbéciles. Des imbéciles courageux certes mais des imbéciles tout de même. La vérité c'est que si je suis si hostile envers eux ce n'est pas parce qu'ils ne respectent pas les schémas ancestraux de notre espèce. J'ai moi même été solitaire et bien que cela soit bien plus épuisant et compliqué que la vie en meute c'est tout de même bien plus excitant. Non, si je suis hostile à ces derniers c'est surement parce que mes parents biologiques étaient des solitaires et qu'ils m'ont abandonnés peu après ma naissance. J'avance lentement à travers les marais. Je suis perdu dans mes pensées mais mes sens sont à l'affut. Je suis en état de semi concentration. De toute manière, je n'ai jamais trouvé de l'eau autrement qu'en jouant au petit bonheur la chance. Et comme presque toujours, c'est le hasard qui me conduit dans un recoin des marais. Un coin relativement épargné de la souillure des hommes. Un coin ou les trésors ne sont pas des rêves mais bel et bien réels. Devant moi se trouvent une flaque d'eau parfaitement saine et un peu plus loin à quelques pas à peine se trouve une vieille citerne percé dont s'écoule une eau parfaitement limpide. Je pousse cri victorieux avant de mémoriser cet emplacement. Je le grave dans mon esprit avant d'aller chercher mes proies et de les trainer jusqu'au territoire de la meute.

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#1 'Dé de chasse' : 12

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#2 'Dé de chasse' : 1

Force : 50 Agilité : 55 Endurance : 49
12-2+2=12 (Chasse réussie)

Nouveau jour même corvée, voilà comment on pourrait décrire ma vie depuis quelques temps. Quand je pense que lorsque j'étais chez les Sekmets je ne chassais presque pas. Non, il y avait bien plus de chasseurs et certains bien plus expérimentés que moi là bas. Aujourd'hui, je suis l'un des rares Navniks à chasser. Et pour la première fois de ma vie, je m'en plains. Car si je suis un loup honorable et prêt à aider volontiers mes frères et sœurs de meute, je ne suis pas pour autant un pigeon à qui on peut ordonner de se taper tout le boulot. Mon sens du devoir est désormais à la même hauteur que ma fierté. Il semblerait finalement que moi le prince adoptif de la meute des vents gris ait décidé de viser plus haut. Il est visiblement révolu le temps ou je me contentais de peu, ou je m'effaçais pour laisser la vedette à Dante. J'ai muri, grandi et pris conscience de ma valeur et de mes capacités. C'est pourquoi je vise un poste à la hauteur de mon ambition. L'ambition n'est pas une mauvaise chose me disait Asmar si elle est motivée par de bonnes raisons. Il va falloir que j'en discute avec Atom un de ces quatre. Il faut que cette histoire soit fixer le plus vite possible. Non pas parce que je brule d'envie d'obtenir un grade mais parce que je veux connaître l'avis de mes alphas sur ma personne. Je suis devenu un bon chasseur avec le temps et ramener de la nourriture pour la meute me remplit de fierté. Mais, je veux néanmoins plus. Pouvoir faire plus. Nourrir les miens est un métier plaisant et c'est pour cela que je l'ai choisi car que sont les alphas sans nourriture, que sont les guerriers sans nourriture. Oui, que sommes nous sans nourritures ? Non, si je me plains aujourd'hui cela n'a rien à voir avec la meute. Mais tout à voir avec moi. Même le châtiment peut connaître la fatigue et j'ai toujours eu tendance à râler lorsque je le suis. Non, je ne regrette nullement d'avoir rejoint les Navniks bien au contraire. C'est la meilleure décision que j'ai prise depuis longtemps. Mais assez râler et disserter, j'ai une chasse à effectuer. Je m'assieds au milieu des marais et ferme les yeux. Fermer les yeux me permets de ne me concentrer que sur mon odorat. J'analyse rapidement les différentes odeurs hantant les lieux, balayant celles n'ayant aucun intérêt ne me focalisant seulement sur celles ayant un minimum d'intérêt. J'en capte une qui semble presque incongrue car je n'aurais jamais imaginé sentir une ici au milieu des marais. Cette odeur de cervidé est pourtant la bienvenue. Je la traque le plus discrètement possible et arrive à quelques dizaines de mètres d'une biche. La bête parait mal en point. Est à cause de la soif ou de la faim. Je ne saurais le dire. Mais au fond peut importe. Ces marais sont une caverne d'Ali baba pour certains et un enfer pour d'autres. Sans réfléchir, je m'élance vers ma proie qui détale dès qu'elle me repère. Les lianes me fouette et les écorces m'écorche la peau alors que je poursuis ce gibier à travers les marais. J'accélère la cadence, mes foulées se font plus amples tandis que le rythme de ma proie faiblit. J'avais vu juste, elle est bien mal en point. Je cours à toute allure et rattrape finalement la biche. Une fois à sa hauteur, je bondis et plante mes crocs dans son flanc gauche. L'animal s'effondre sur le coté à bout de force et je ne perds pas une seconde. Je monte sur la biche et l'achève d'un coup de croc dans la jugulaire. Je laisse le sang couler abondamment dans ma gueule avant de me détourner. Et voilà, un festin pour les Navniks.

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'Dé de chasse' : 7

Force : 50 Agilité : 55 Endurance : 49
7-2+2=7 (Manquée)

Je traine la biche jusqu'à une cachette de fortune avant de me remettre en chasse. Je sens une odeur de volaille et décide de la suivre bien que je ne parvins pas à déterminer de quel type de volatile il s'agit. Mon odorat me conduit jusqu'à un cygne qui se promène le long de l'étendue d'eau verte, boueuse et surement hautement toxique qui fait de ce marais un marais. Le cygne est d'un blanc éclatant et cela engendre un contraste saisissant avec le lieu ou il se trouve. Je me dis que je suis en train de passer une drôle de soirée tout en cherchant un plan d'action. Je n'en trouve qu'un seul. Un plan très peu subtil mais plutôt bourrin et sans aucune finesse. En même temps, il n'y a pas trente six mille façon de chasser un oiseau. Les cygnes volent moins bien que certains oiseaux mais volent tout de même. Je bondis hors de ma cachette et fonce à toute allure vers ma proie. Je cours à toute vitesse, mes pattes touchent à peine le sol tant je sprinte de toutes mes forces. Au moment ou je bondis pour plaquer le volatile au sol, le cygne s'envole dans un battement d'aile et va se poser sur l'eau polluée. Une grimace de dégout se peint sur mon visage. Ce cygne préfère aller tremper ses plumes dans ces eaux putrides plutôt que de finir dans mon estomac. Tu mourras mon cher ami mais beaucoup plus lentement. Tant pis pour toi.

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#1 'Dé de recherche' : 10

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#2 'Dé de recherche' : 7

Force : 50 Agilité : 55 Endurance : 49

Je me détourne bien vite de ce fichu cygne. Et, m'assois pour me reposer pendant un petit moment. Une fois reposé, je décide de rentabiliser mon temps de présence en ces lieux en cherchant de l'eau. Je me relève prestement et m'ébroue avant de me mettre en route. J'arpente les marais en silence, tout les sens en éveil. Je sais bien que la recherche d'eau est bien différente de la chasse dans le sens ou la chance y a une part bien plus importante. Pour autant, une attitude professionnelle ne peut pas faire de mal. Je marche lentement en faisant attention au moindre détail pouvant indiquer la présence d'eau potable. Après une bonne heure de recherche, je tombe sur une petite flaque d'eau saine. Je mémorise son emplacement avant de reprendre mes recherches qui ne donnent rien car je ne considère pas le fait de trouver de l'eau polluée comme un succès.

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