Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons.
La noiraude avait bien mangé hier dans la soirée, elle était restée toute la nuit à terminer la carcasse de la biche, n'abandonnant que des os rongés derrière elle. Elle ne laissait jamais à manger derrière elle car en ces temps, la nourriture était primordiale, sans elle, on mourrait. Donc, Yû marchait depuis ce matin à la recherche d'un endroit sûr pour se reposer un peu, avoir la paix, par exemple un territoire de meute : il n'y avait généralement pas d'humains par là, ni de chiens ou de pièges contrairement aux terres neutres. Yû avait marché longtemps, parcourant différentes terres, devant sans cesse éviter les endroits à découverts parce que les humains ne se priveraient pas de lâcher des chiens derrière elle ou de lui tirer dessus.
La louve finit par se poser contre un tronc d'arbre noirci et mort, elle se lécha tranquillement les pattes, nettoyant un peu son poil sombre avant de poser sa tête sur ses pattes avant, fatiguée par sa longue marche et par son estomac plein. La noire ferma ses yeux et somnola tranquillement, restant cependant aux aguets. Elle resta ainsi une bonne heure, prenant un repos bien mérité, elle aurait pu continuer ainsi tranquillement si des bruits de craquements ne s'étaient pas fait entendre, Yû se redressa légèrement et scruta autour d'elle, rien. Intriguée, la louve se leva complètement et avança un peu, fouillant d'où pouvait bien venir ce bref craquement de branche, des arbres alors ? Non, il n'y avait rien. Yû soupira mentalement puis retourna vers le tronc mort.
Une fois près de lui, elle grimpa dessus et se stabilisa avant de se coucher, fermant légèrement ses paupières sur ses yeux sombres.
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Sam 5 Avr - 19:57
La paix n'existe plus
«Chercher le meilleur des autres fait ressortir le meilleur en toi »
feat Naïa & Yû
Comme je venais d'arriver sur ces terres, un temps soit peu dévastée, j'avais décidé de continuer ma route et d'explorer. Je savais qu'il y avait des hommes, j'avais passé à certains endroits et j'avais vu des grosses machines, j'avais également entendu des chiens et des hommes, mais par chance, je n'en avais pas encore croisé. Je marchais tranquillement dans un genre de bosquet. Il y avait plusieurs troncs de noircis. Les arbres noircis qui restaient ne semblaient pas très solides, on était sûrs qu'une simple petite brise de vent ferait tomber tous ces géants morts, je soupirais, c'était triste de voir la nature en si mauvais état. Par ailleurs, par ce que j'avais su, cela n'aidait pas dans mon état. Je soupirais, la vie était parfois très cruelle.
Cependant, en regardant bien, dans ce bosquet, on pouvait voir des jeunes pousses d'arbres, ils étaient verts et semblaient en santé. L'espoir n'était peut-être pas perdu pour la nature et même pour moi. Je continuais de marcher, quand je sentis une odeur de louve, non loin de moi. Alors, de mon regard orangé, je regardais les lieux. Je la vis, un peu plus loin, la louve était noire et plus petite que moi. Elle était couchée sur un tronc d'arbre mort et elle semblait faire un somme. Alors, je m'approchais tranquillement, en faisant attention, mais une branche morte que je n'avais pas vu, craquait sous mes pattes. Sans doute, la louve allait se réveiller et moi je me devais de rester sur mes gardes, car je ne savais pas comment elle pourrait réagir.
Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons.
Un nouveau craquement fit ouvrir les yeux de Yû qui baissa ses oreilles sur sa nuque, agacée. Qui l'observait donc ? La louve noire observa encore autour d'elle pu distingua une autre louve. Bien différente, elle arborait un fier pelage entièrement blanc, elle était grande et élancée, et son poil était bien fournit. Ses deux orbes ambrées étaient posées sur Yû qui fit de même, déposant son regard sombre sur la louve blanche qui paraissait méfiante. Logique, un pelage noir n'inspire jamais confiance, Yû se redressa un peu et laissa un braillement envahir sa mâchoire puissante. Pourquoi on la dérangeait toujours lorsqu'elle se reposait ? Était-ce une manie chez les autres ? Ou elle était maudite, oui. Yû se secoua puis patienta, est-ce qu'elle allait parler ? Visiblement non, les deux louves ne faisaient que s'observer en silence, bientôt briser par le cri d'un oiseau invisible, certainement dissimulé par des branches d'abres.
« Oui ? »
Fit simplement la louve noire, se demandant ce que lui voulait la blanche, ah mais oui. Elle était sur un territoire de meute, laquelle ? Allez savoir mais certainement cette louve faisait partie de la meute en question. Yû soupira doucement puis descendit d'un bon agile du tronc d'arbre, s'asseyant tranquillement dans l'herbe noircie, attendant.
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Sam 5 Avr - 22:52
La paix n'existe plus
«Chercher le meilleur des autres fait ressortir le meilleur en toi »
feat Naïa & Yû
Alors, comme je l'avais pensé, la louve noire s'était réveillée et me regardait. En fait, nous n'échangeâmes aucune parole sur le moment. J'aimais mieux rester sur mes gardes, surtout quand je venais d'arriver et que je ne connaissais pas les loups qui vivaient ici. Par ailleurs, j'avais entré dans la meute Esobek, mais je n'avais pas encore croisé aucun loup de ma meute. En regardant, la louve noire, je croyais bien qu'elle ne devait pas appartenir à aucune des deux meutes, peut-être était-t-elle solitaire ou encore je faisais fausse route. Je ne savais pas comment la louve était, mais pour le moment, elle semblait de nature calme, tout comme moi.
Je continuais d'observer la louve noire quand un oiseau solitaire poussa son cri et cela me fit sortir de ma torpeur et la louve noire venait de m'adresser la parole. Elle me dit oui. Sans doute, elle se demandait ce que je lui voulais. En fait, je voulais rencontrer les loups ici. Je la fixais de mon regard orange brûlé et je le saluais.
"Bonjour."
dis-je à la louve noire. Il fallait commencer à quelque part, si je voulais me trouver des liens ici, je n'avais pas d'autres choix que d'aller vers les loups, car à part elle, je n'avais croisé personne encore et je savais qu'il y avait des loups par dizaine qui vivaient ici. Alors, la louve noire se leva du tronc et elle vint s'asseoir devant moi. Alors, je m'assis à mon tour et entoura ma queue entre mes pattes, puis je la fixais.
"Je suis Naïa, je suis nouvelle sur ces terres et vous?"
Ensuite, je regardais la louve noire, le paysage et de nouveau la louve de mon regard orangé.
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La louve blanche se posa à son tour sur son arrière-train, faisant discrètement glisser sa queue touffue autour de ses pattes avants, étrange position, pensa rapidement la louve noire. Les orbes sombres de Yû se déposèrent tranquillement dans celle orangées de la blanche, elle ne semblait pas bien méchante mais la mercenaire avait apprit à ne pas se fier aux apparences. Une envie de se coucher et d'ignorer cette blanche traversa l'esprit de la noire, elle avait envie de dormir et non de parler avec cette louve... ou alors elle pourrait s'amuser ? Jouer à son jeu favori avec les autres, les inconnues : mentir. Yû garda son air neutre quand un bonjour fut prononcé par la blanche qui finit par aussi informer la noire de son nom. Naïa. Apparemment elle venait de débarquer, géniale, elle allait pouvoir s'amuser. Pourquoi les autres avaient toujours besoin de savoir tout sur vous ? Etait-ce vraiment une manie ? Bien vilaine en tout cas.
« Enchanté Naïa. »
Yû se releva, décollant son arrière-train du sol herbeux et terreux. Elle se secoua puis pencha légèrement sa tête sur le côté en regardant derrière la blanche, Naïa. Insistant tellement qu'on aurait dit qu'elle avait vu un fantôme, Yû dépassa Naïa puis s'approcha avec méfiance d'un buisson, observant avec attention.
« Tu fais partis des Esomachin c'est ça ? Hm, bizarre j'ai crus voir quelque chose par ici... »
La noiraude haussa ses épaules et eut un petit rire amusé, se retournant vers la blanche pour avancer de nouveau vers elle. En fait, elle s'en fichait pas mal de savoir si cette louve était une membre de ce clan, elle ne se souvenait même plus des noms et de leurs histoires bizarre là, sérieusement. Yû regarda encore une fois derrière elle d'un air suspicieux puis reposa son regard sur Naïa en souriant avant de prendre un air lugubre, tentant de faire peur à la blanche.
« Puisque t'es nouvelle, tu ne dois pas savoir qu'un fantôme traîne dans les parages ? Le fantôme d'un loup ayant trahit ta meute.. Il attend de trouver ses proies et il les coince, leur saute à la gorge, les dépèce vivantes.. Brr. Charmant n'est-ce pas ? On ne peut rien y faire en plus puisque c'est un fantôme, il n'y a pas longtemps on a trouvé le cadavre d'une louve sans peau.. »
Oui, elle venait d'inventer cette histoire mais tout était bon pour faire flipper les autres. Un petit rire nerveux s'échappa de la gorge de Yû qui secoua légèrement sa tête avant de s'asseoir de nouveau, ah, elle pouvait en raconter des conneries.
« Calme, je rigole. »
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Dim 6 Avr - 0:01
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Je continuais de regarder la louve sombre. Elle me regardait et je faisais pareil. Je sentis son regard se poser sur ma position de ma queue, quand j'étais assise. Oui, souvent je faisais ça, une petite manie, mais cela faisait, un peu plus élégant, en tout cas, moi je trouvais. Alors, la louve noire parlait. Elle me dit qu'elle était enchantée de me rencontrer. Je la regardais et j'attendais qu'elle me dise son nom, mais elle ne le fit pas.
"Je te dirais que je suis également enchantée de te rencontrer, mais tu ne m'as pas encore dit ton prénom."
Ensuite, je vis la louve noire se lever et se diriger vers un buisson. Je me levais à mon tour et je la regardais, la tête, un peu sur le côté. Elle semblait observée quelque chose avec attention, comme s'il avait quelque chose, mais je m'en doutais qu'il aurait rien, car je l'aurais entendu. Elle me demandais si je faisais partie de Esomachins. Elle disait que c'était bizarre et qu'elle avait cru voir quelque chose par ici. Je réfléchissais à ce qu'elle disait, alors si elle ne savait pas les noms de meute, elle devait être une solitaire.
"La meute des Esobeks, oui. À ce que je pense, alors si tu ignores les noms des deux meutes, tu dois être une solitaire non?"
Par la suite, la louve noire quitta son poste d'observation et revint vers moi. Elle commençait à me parler d'une histoire sans queue, ni tête, elle me parlait d'un fantôme. C'était un fantôme d'un loup de ma meute qui l'aurait trahi. Elle ajoutait qu'il attendait et attaquait ses proies et les dépeçaient vivantes. Ensuite, elle disait qu'il n'y a pas longtemps, il avait trouvé une louve sans peau. Alors, je pouffais un peu. Croyait-t-elle que j'étais le genre de louve naïve. Après, je me calmais et lui sourit.
"Est-ce que tu me prenais pour une imbécile et une louve naïve par-dessus le marché? Sans vouloir de vexer, cela fait longtemps que j'ai cessé de croire aux fantômes, même si je suis encore assez jeune."
Alors, je lui souris puis lui fit un clin d'œil. Ensuite, la louve laissait échapper un rire nerveux, n'importe qui, juste avec ce rire, savait que c'était une histoire inventée de toutes pièces. Ensuite, elle ajoutait, de me calmer et qu'elle rigolait.
"Je m'en doutais, que c'était une histoire que tu avais inventée toi-même, pour me faire peur."
Tout comme la louve, je me rassis moi aussi et ma queue vint s'enrouler autour de mes pattes, puis je la fixais.
"Est-tu une louve qui vit ici, depuis longtemps?"
Pour terminer, il me suffisait d'attendre la suite des évènements.
Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons.
La dénommé Naïa ne cessait de parler pendant que Yû faisait ses affaires, avançant vers le buisson, revenant. Oui, la louve noire avait toujours eu ce comportement étrange, une fois que la blanche eut terminée sa dernière tirade Yû pencha de nouveau sa tête sur le côté, réfléchissant, se remémorant ce que le blanche Naïa lui avait dit. Elle lui avait d'abord demandé son nom, si elle était solitaire puis si elle était là depuis longtemps. Yû souffla un peu plus bruyamment, dis donc, cette blanchette avait énormément de questions. La noiraude remit sa tête droite puis elle regarda la louve s'asseoir de nouveau, enroulant de nouveau sa queue touffue autour de ses pattes pourvues de longues griffes. Yû se demandait si cette louve était du genre à s'énerver facilement, si elle perdait rapidement son calme, si c'était le cas, Yû risquait de rapidement l'énerver.
« Je... »
Je quoi ? Yû secoua sa tête et se coucha, posant sa tête sur ses pattes avant, levant ses yeux sombres vers la Naïa. En fait, elle était intrigante, elle n'avait pas réfléchit mais... d'où elle venait si elle ne venait pas d'ici ? C'était bizarre, Yû ne savait pas qu'il y avait d'autres endroits mais, ne désirant pas passer pour une idiote, elle s’abstint de montrer son étonnement, gardant son visage neutre.
« Bon d'abord, je suis ici depuis que je suis née. Ensuite, je m'appelle Rivaille et je suis une solitaire, en effet. »
Yû releva sa tête en souriant, clignant plusieurs fois des yeux avant de reprendre la parole. Après tout, elle n'était pas d'un naturel bavard mais cette Naïa était intrigante, très. Alors, lui mentir ne serait peut-être pas difficile.
« Et, d'où viens-tu étrangère ? »
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Dim 6 Avr - 0:31
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Je trouvais que la louve semblait un peu étrange, sur les bords, mais je n'avais pas de jugement et je ne suis pas le genre à juger, moi non plus. La louve noire m'intriguait un peu, mais en même temps, des fois, je ne savais pas si je devais faire confiance. Quelque chose me disait qu'elle me disait peut-être bien des mensonges. Je semblais l'avoir intriguée, car la louve n'arrêtait pas de bouger et elle commençait sa phrase, mais elle ne la poursuivit pas. Alors, je clignais des yeux et me mon regard orangé lui demandait de poursuivre. Je mis ma tête, un peu sur le côté, pour réfléchir. Ensuite, la petite noire se couchait devant moi, tandis que moi, je restais assise. Elle parlait ensuite, elle me disait qu'elle était née ici, puis qu'elle s'appelait Rivaille et qu'elle était solitaire. Je croyais bien, qu'elle était solitaire, mais le nom et le fait qu'elle était née ici, je n'y croyais pas vraiment.
"Enchantée."
Dis-je à la louve, mais je gardais un regard suspicieux. Sans doute, elle remarquerait que je ne la croyais pas sur toute la ligne. Ensuite, la louve leva sa tête vers moi et cligna des yeux. Moi je continuais de l'observer, tout simplement. Rivaille, si tel était son vrai nom, me posait une autre question, elle me demandait d'où je venais. Je pris un temps avant de répondre, lui répondre, me ferait de nouveau penser à Nox et Amarok et Nox qui avait tué Amarok, puis les deux meutes qui étaient à ma recherche. Je laissais errer mon regard sur l'horizon, pendant quelques temps et ensuite, je revins poser mon regard orange brûlé sur la louve devant moi. Je lui répondis.
"Je viens des montagnes enneigées très loin d'ici. L'environnement d'où je viens, est beaucoup plus beau qu'ici, c'est sauvage et dans les montagnes, il n'y avait pas d'hommes, de chiens et ni de machines dans mon coin de pays ce qui est tout le contraire d'ici. Les hommes ne font jamais attention à ce que la nature a à leur offrir."
Ensuite, je cessais de parler et je devins songeuse, un moment et quoique un peu nostalgique. Je repensais à différents épisodes de ma vie, les périodes heureuses et les périodes qui l'étaient moins, mais l'image qui me revenait tout le temps et me frappait de plein fouet, était l'image de Nox en train de tuer Amarok. Je ne l'avais pas vu, une chance, mais je pouvais me l'imaginer. Je sentis mes crocs se serrer et mes griffes effilées me démanger, mais je les plantais bien profondément dans la terre brûlée. Je fermais les yeux pour reprendre mes esprits et me calmer. Je pris même une respiration et j'ouvris les yeux. Mon regard orangé balayait tout ce qui avait autour de moi, donc la louve.
Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons.
Visiblement, la louve appelée Naïa ne semblait pas croire sur parole les dires de notre petite noiraude qui semblait bien s'amuser à essayer de la faire tourner en bourrique, ce n'était pas vraiment méchant c'était juste un petit jeu histoire de se divertir. Ou peut-être une forme de vengeance parce que la blanche l'avait empêchée de dormir ? Avec Yû, on pouvait s'attendre à tout. En tout cas Naïa semblait pensive lorsque la noire lui demanda d'où elle venait, cachait-elle un passé particulièrement dérangeant ? Sinistre ? Finalement elle parla.
Elle parla de montagnes enneigées, de fabuleux paysages, de nature épanouie, de beauté... Yû sentit un sentiment s'agiter dans ses tripes, de la jalousie. Pourquoi ? Parce que cette louve connaissait la nature dans toute sa splendeur, les animaux heureux, la nature sans humains, sans machines tueuses, sans chien tueurs. Elle connaissait la véritable liberté, elle connaissait la bonheur de se déplacer sans avoir peur, de manger à sa faim, de ne pas faire attention où elle buvait. Yû eut un sourire ou plutôt un rictus qui découvrit ses crocs blancs.
« Tu aurais dû rester chez toi, dans ton coin de paradis. Ici tu ne trouveras que la désolation, la peur, la destruction et la mort. »
Les orbes sombres de Yû se déplacèrent doucement, balayant l'endroit du regard, elle n'avait plus envie de mentir, de faire ses jeux. Non, cette louve était trop intéressante, elle avait vu ce que la noiraude avait toujours voulu avoir. La jalousie la rongeait légèrement, elle émit un léger grognement.
« Ici tu ne peux plus boire où tu le désireras, tu devras travailler deux fois plus pour rapporter à manger à ta meute, tu devras rester sur tes gardes à cause des pièges, des humains, des chiens. Belle vie n'est-ce pas ? »
Un rire méprisant s'échappa de la gorge de la louve noire qui se redressa légèrement, fixant les orbes orangées de la blanche avec un air mauvais, hautain. Est-ce qu'elle détestait Naïa ? Non, elle l'enviait simplement parce qu'elle, elle avait toujours connu cela. Même si sa mère à tenté de la préserver le plus longtemps possible, elle à grandit dans ça.
« Si tel est ton vrai nom, Naïa. Je ne vais plus te mentir, je suis Yû. Enfin, peut-être est-ce encore un mensonge ? Apprend ça Naïa, ne fait confiance en personne ici, du moins, pas aux solitaires et aux loups d'autre meutes, à la première occasion, ils t’écraseront. Je te parle de tout ça pour te mettre en garde, ici c'est bien différent de ton paradis. »
Elle soupira doucement, regardant le sol brûlé.
« Pourquoi es-tu partis ? »
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Dim 6 Avr - 2:44
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feat Naïa & Yû
Alors, je regardais autour de moi puis de nouveau la louve. Si la louve noire essayait de me tourner en bourrique, cela prendrait du temps, je ne me fâchais pas souvent, je savais que j'étais plus le genre à accumuler et à exploser à la fin. La louve noire semblait m'en vouloir, mais je ne savais pas pourquoi, mais d'après moi, c'était un genre de jalousie. Elle me disait que j'aurai dû rester chez moi. Au lieu de m'en venir ici dans cet endroit désolé. Oui, mais je ne voulais pas de la vie que mes parents m'avaient choisie. Ce n'était pas moi qui l'avait choisi et qui pourrait choisir avec qui je voulais être.
"Si j'aurai pu faire autrement, oui je serais restée chez moi, mais je ne pouvais pas rester. J'aurai pu y rester, mais il aurait eu des chances que je sois malheureuse, toute ma vie. Je n'avais pas le droit de faire un choix, le choix avait été pris dès ma naissance."
Ensuite, je vis que la louve regardait autour d'elle, comme si elle était nerveuse ou quoi que se soit d'autre. Elle me parlait, me disant de l'existence que j'allais avoir ici. Elle disait que je ne pouvais plus boire où je désirais, elle disait que j'aurai à travailler deux fois plus fort ici pour rapporter à manger à ma meute. Que je devrais rester sur mes gardes pour ne pas tomber dans les pièges des hommes, tomber sur les chiens ou encore les humains. Je savais tout ça, mais je ne pouvais plus rester où je suis, pas pour rester là-bas et veiller sur une partie de la montagne avec comme compagnon, un loup que je n'avais pas choisi.
"Je sais tout ça, mais après ce qui s'est passé, je n'aurai pas pu continuer de vivre là."
La louve partit à rire, d'un rire mauvais. Elle se redressa et son regard était mauvais et méprisant, je ne savais pas ce que j'avais fait pour cela, mais je n'avais pas à subir ça. Je continuais de fixer son regard, les lèvres un peu serrées, mais rien de plus, je n'avais pas un air mauvais, mais ce n'était pas par méchanceté que je la regardais de même. Je crois qu'elle était jalouse de ce que j'avais pu avoir comme vie là-bas, avant d'arriver ici, mais si tu savais, ce qui s'était passé. Tu ne réagirais sans doute pas ainsi. Par la suite, elle parlait, elle ne semblait pas sûre de mon vrai nom, mais c'était vraiment le cas. Elle disait qu'elle n'allait plus me mentir. Je savais qu'elle me mentait. Je retins un grondement, je détestais qu'on me mente. Alors, je me redressais de toute ma hauteur.
Cependant, je la laissais finir sa phrase, elle disait que je ne devais pas faire confiance à personne ici. Elle disait que les solitaires et les loups des autres meutes m'écraseront du premier coup de patte, cela restait à voir, mais je n'accordais pas ma confiance à n'importe qui non plus. Elle ajoutait qu'elle me disait que c'était pour me mettre en garde, car c'était bien différent de mon paradis.
"Ne t'avises plus jamais de me mentir Yû. Cela ne veut pas dire que je passerais l'éponge la prochaine fois."
dis-je d'un ton de voix, plus froid et un peu menaçant. Ensuite, je me calmais un peu et je lui dis.
"Je ne fais pas confiance du premier coup, mais je laisse le bénéfice du doute. Certaines valeurs pour moi sont primordiales et je vis selon elles et le monde doivent les respecter. Cette fois, je peux passer l'éponge, mais la prochaine fois, ne t'avise pas de me mentir et pour ton information, Naïa est vraiment mon vrai nom, mais on m'appelle parfois aussi Lueur de Nuit, je réponds aux deux, mais mon vrai prénom est Naïa."
Par la suite, la louve semblait se calmer et soupira et elle me demandait pourquoi j'étais partie.
"Pour certaines raisons, que je te dirai peut-être un jour. Cela est encore trop frais dans ma mémoire pour en parler et cela me fait encore mal d'y penser. Pour l'instant, tiens en compte que se sont des raisons personnelles. Puis, par ailleurs, je ne te connais pas assez pour te livrer des parties de ma vie."
Ensuite, je levais ma patte et me mit à la lécher pour replacer mon poil un peu, mes griffes étaient propres, longues et effilées. Ensuite, je revins poser mon regard sur l'horizon dévasté et ensuite sur la louve noire.
Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons.
« Ne t'avises plus jamais de me mentir Yû. Cela ne veut pas dire que je passerais l'éponge la prochaine fois. Je ne fais pas confiance du premier coup, mais je laisse le bénéfice du doute. Certaines valeurs pour moi sont primordiales et je vis selon elles et le monde doivent les respecter. Cette fois, je peux passer l'éponge, mais la prochaine fois, ne t'avise pas de me mentir et pour ton information, Naïa est vraiment mon vrai nom, mais on m'appelle parfois aussi Lueur de Nuit, je réponds aux deux, mais mon vrai prénom est Naïa. — Lueur de Nuit, ton nom de lune. Et tu sais..Lueur de Lune, qui te dis réellement que je ne te mens pas ? As-tu quelque chose pour te prouver à toi-même que mon nom est véritablement Yû ? Difficile de démêler le vrai du faux. »
Mais en fait, c'était vraiment drôle. Lueur de Lune, ce nom était... apaisant, étrangement apaisant et reposant. Alors que son nom à elle, Complainte de Charognes, un nom qui donne des frissons, qui fait froid dans le dos. C'est pour cela qu'elle ne donnait jamais ce nom, parce qu'elle ne voulait pas qu'on la fuit encore plus qu'on la fuyait déjà. Pas qu'elle aimait la compagnie mais si elle ne voulait pas devenir timbrée, elle devait avoir son quota de rencontre par semaine, par mois.
« Pour certaines raisons, que je te dirai peut-être un jour. Cela est encore trop frais dans ma mémoire pour en parler et cela me fait encore mal d'y penser. Pour l'instant, tiens en compte que se sont des raisons personnelles. Puis, par ailleurs, je ne te connais pas assez pour te livrer des parties de ma vie. »
Yû eut un petit sourire, bien, elle avait comprit cette petit blanche. Attendre de connaître avant de se confier, et encore, qui peut se vanter de réellement connaître son plus cher ami ? Qui nous garantit qu'il ne nous trahira pas à la première occasion ? Rien, personne. Personne n'est à l'abri de la trahison, aussi douloureuse soit-elle. C'est pour cela que la mère de Yû lui avait toujours dit de ne pas s'attacher, s'attacher c'était être triste à vie, être triste pour la mort d'un proche, un départ, une trahison, une blessure. En fait, Yû n'avait jamais eu d'amis, étant solitaire ses priorités étaient de trouver à manger, à boire, un endroit où dormir pour la nuit, fuir, survivre. Elle n'avait pas le temps pour les sentiments.
« Tu apprendras à tes dépends que vivre ici n'est pas une partie de plaisir. Enfin, je dis ça parce que je vis en tant que solitaire, vivre dans une meute c'est plus simple. Vous vous entraidez. Tu dis un jour... ce jour-là, serons nous plus proches ? Serais-je encore vivante ? Tant de question ma chère Lueur de Lune. Marchons un peu. »
Yû se redressa puis fit demi-tour, prenant le pas tranquillement pour laisser le temps à la blanche de la rattraper. Elle n'avait plus envie de dormir après cette intéressante rencontre.
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Dim 6 Avr - 6:04
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feat Naïa & Yû
Je continuais de fixer l'horizon puis de nouveau je regardais la louve noire. Ensuite, je ne parlais pas pendant un moment. J'étais en train de réfléchir. Ensuite, quand elle dit mon nom de lune, cela m'apaisa un peu. C'était effectivement ça, c'était quelque chose d'apaisant. Oui je savais fort bien, qu'elle pourrait me mentir encore et encore, mais je laissaisi le bénéfice du doute. Elle me demandait si j'avais quelque chose qui pourrait prouver que Yû c'était son vrai nom, en fait non. Elle disait que c'était difficile de démêler du vrai et du faux, alors j'hochais la tête et lui dit.
"Je sais bien et c'est pour ça que je te le laisse le bénéfice du doute, mais j'ai l'impression que c'est ton vrai nom, mais comme je te disais, je laisse le bénéfice du doute."
Ensuite, je me levais et je vis que la louve était dans ses pensées et moi j'étais dans les miennes. Bien sûr, je n'avais peut-être pas choisi le plus bel endroit, mais au moins, les meutes prendraient du temps, pour me retrouver, car depuis mes montagnes, j'avais fait du chemin. Cependant, je regardais la louve de mon regard orangé puis ensuite, la louve parlait de nouveau, alors, je tendis mes oreilles vers elle, pour l'écouter. Elle me disait que j'allais apprendre à mes dépens, que la vie ne serait pas aussi facile ici que chez moi. Elle dit qu'elle disait ça, car elle était une solitaire et moi en faisant partie d'une meute, cela serait plus facile, car on pouvait s'entraider. Elle me disait que je disais un jour. J'hochais la tête, mais elle ajoutait que ce jour-là, Est-ce qu'on va être plus proche et sera-t-elle encore vivante, ça je ne pouvais pas le savoir, seul l'avenir pouvait nous le dire. Elle disait qu'il avait tant de questions et elle m'invita à marcher avec elle, en m'appelant par mon nom de lune.
"Je ne sais pas, seul l'avenir nous le dira. Et je suis d'accord pour marcher. Moi-même, je ne sais pas, si je serais encore vivante, mais je suis bien plus forte que j'en ai l'air."
Ensuite, Yû se redressa et fit demi-tour puis ensuite, elle prit le pas et m'attendait. Je partis la rejoindre d'un pas tranquille.
Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons.
« Je ne sais pas, seul l'avenir nous le dira. Et je suis d'accord pour marcher. Moi-même, je ne sais pas, si je serais encore vivante, mais je suis bien plus forte que j'en ai l'air.»
Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres de Yû, plus forte qu'elle en avait l'air ? Possible, possible. Mais la noire ne pouvait pas encore juger la blanche, elle venait de débarquer, ne connaissait certainement pas grand chose du lieu. Comme un petit louveteau innocent. Yû avançait tranquillement en regardant du coin de l’œil la louve blanche qui était elle aussi calme. Une idée traversa soudainement l'esprit de la noire, pour tester quelqu'un, rien de mieux que la chasse n'est-ce pas ? Oui, en plus il y avait de la nourriture au bout, elle ne pouvait pas cracher dessus. N'était-ce pas une bonne idée ? Elle allait légèrement manipuler cette petite blanche, après tout il fallait bien se débrouiller pour survivre.
« Montre moi donc tes talents de chasseuse, viens, on va dénicher du gibier. »
Yû rit intérieurement, elle allait juste trouver une biche, un lapin ou autre puis envoyer Lueur de Lune l'attraper, sous-prétexte de tester ses talents - ce qui n'était pas totalement faux - puis elle en profiterait pour manger un peu de la proie, oui, c'était parfait. La louve noire prit donc les devants, reniflant le sol, cherchant quelque chose à chasser, il devait bien y avoir un truc. Un oiseau, un lapin, un faon, un sanglier... Des traces de pas se firent soudainement voir sur le sol, parmi les feuilles et l'herbe, parfait. La solitaire releva sa tête et partit en trottinant, suivant les traces de sabots.
Finalement, au bout de quelques minutes, les deux louves parvinrent a niveau d'une petite troupe de quatre biches et de deux faons, parfait. Yû s’aplatit au sol, se camouflant derrière un buisson, face au vent qui soufflait une petite brise rafraîchissante. Elle tourna sa tête vers Lueur de Nuit et murmura.
« A toi de jouer. »
Spoiler:
Je te laisse faire le dé de chasse
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Lun 7 Avr - 1:23
La paix n'existe plus
«Chercher le meilleur des autres fait ressortir le meilleur en toi »
feat Naïa & Yû
Alors, je continuais de marcher avec la louve , tout était calme puis ensuite, on marchait tranquillement sans parler. Tout en marchant, Yû parlait, elle voulait que je lui montre mes talents de chasseresse. Vraiment? Alors, oui je vais lui montrer, je suis une bonne chasseresse tout de même. Voulait-t-elle me faire des genres de test? Eh bien, c'était d'accord.
"Ok, alors allons-y."
Alors, je me mis à utiliser tous mes sens aux aguets. Je vis la solitaire, regarder sur le sol pour trouver des proies ou des pistes et je faisais pareil. Alors, on continuait d'avancer et on vit un peu plus loin, un petit troupeau de biches, il y en avait 4 et il y avait deux faons. Je me concentrais, quel chevreuil, j'allais attraper. Je pris quelques minutes pour réfléchir et je décidais de m'attaquer à une biche, j'avais foi en mes compétences. Ensuite, je vis Yû se cacher, derrière un buisson, elle allait m'attendre là, très bien, mais dans ce cas, je ne suis pas sûre que je vais lui laisser le choix de toucher à la proie que je vais tuer, si c'est le cas, elle va devoir attendre que j'ailles fini de manger, elle n'avait pas travailler pour la chasser, alors, elle n'en aurait pas. Par chance, il y avait encore un peu de neige, mais l'été et le printemps, c'était plus difficile pour moi de me cacher.
Je laissais la louve solitaire dans sa cachette et moi je m'approchais silencieusement des bêtes, j'étais une louve plutôt discrète et le vent ne leur envoyait pas mon odeur. Alors, je m'aplatis sur le sol et je continuais de m'approcher d'elles silencieusement. Je continuais d'avancer et mes proies se rapprochaient doucement. Juste à y penser, je commençais à saliver. Je continuais de m'approcher et quand je fus suffisamment près, alors, je partis à la course et je filais vers la première biche qui était à ma portée. La chose, que je devais faire, était avant tout de la séparer de son troupeau. Je me mis à l'attaquer au niveau des jarrets et le troupeau s'éparpilla, alors je visais la biche que j'avais et je la vis changer de direction, elle fut bientôt séparée de son troupeau et je continuais de lui courir après.
J'allais l'amener dans un coin, que j'avais repéré non loin, il y avait que des arbres et des gros rochers, elle ne pourrait pas aller très loin. Après, avoir fait des feintes et avoir couru, je réussis à l'amener dans un coin. Je continuais de l'attaquer , puis je sautais et pris sa gorge entre mes crocs, soit je lui coupais, soit elle serait morte étouffée. Mes crocs blancs longs et effilés avaient fait une belle grosse plaie qui saignait, le goût de sang me travaillait encore plus, alors je serrais de plus en plus fort.
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Lun 7 Avr - 1:23
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Lun 7 Avr - 1:24
(chasse réussite à toi d'écrire maintenant)
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Lun 7 Avr - 23:58
Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons.
La blanche semblait, du moins aux premiers abords, être sûr d'elle. Alors que Yû était cachée derrière le buisson, ne bougeant pas d'un pouce pour ne pas déranger la chasse de Naïa, cette dernière s'approchait avec une grande discrétion du petit troupeau de biches, une fois assez près, elle fila droit sur la première biche en vue et la travailla aux jarrets. Des petits cris typiques des biches se firent entendre alors que les mères guidaient leurs petits loin de la louve blanche et de leur ''compagne'', qu'elle belle solidarité n'est-ce pas ? Enfin, Yû comprenait parfaitement, elle-même ne pensait qu'à sa gueule. La noiraude se redressa et partit elle aussi en courant pour pouvoir suivre sa compatriote louve et la cible.
Il faut dire que la louve blanche se débrouillait bien, elle ne lâchait pas l'affaire et suivait la biche de près, finalement, elle la bloqua dans un coin, une impasse. La biche se retourna, bloquée, terrifiée, fixant les deux louves en faisant rouler ses yeux de terreurs, se cabrant légèrement, tentant de passer de force mais ce fut sans effet, Lueur de Nuit bondit et attrapa le fin cou de la biche entre ses crocs blancs, lui tranchant la jugulaire, la tuant. Finalement, la biche chuta, s'agitant encore un peu alors que Naïa tenait toujours le cou entre ses crocs, l'étouffant, le sang coulait abondamment. Yû eut un sourire carnassier, c'était parfait, excellent. La biche finit par mourir, vidée de son sang.
« Bien, tu te débrouilles bien pour une étrangère, ton clan pourras être satisfait. »
Sans gène, Yû s'ébroua puis avança jusqu'à la biche, offrant un petit sourire amusé à Lueur de Nuit. Elle se pencha et arracha un morceau de chair du ventre de la biche, ne faisant plus attention à la louve blanche qui... ne devait pas être bien contente.
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Mar 8 Avr - 2:45
La paix n'existe plus
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Ma chasse fut très bien réussie. Alors, je souris à la louve, fière. Elle avait tout vu ma technique de chasse. Alors, je la regardais fière et je lâchais prise sur ma biche. Ensuite, Yû disait que je me débrouillais bien pour une étrangère et que je serais utile pour ma meute.
"Il ne faut pas me sous-estimer Yû."
Ensuite, Yû s'approcha de ma biche et elle allait prendre une bouchée, alors je couchais mes oreilles à fond sur mon crâne, puis je montrais les crocs et grondait avec toute la puissance, mes crocs étaient encore tachées de sang. Ma fourrure autour de mon collier tripla de volume.
"Lâche ma biche tout de suite."
criais-je à la louve solitaire, puis sans prévenir je lui sautais dessus et la fit perdre l'équilibre, on roulait tous les deux ensembles et j'utilisais mes crocs et je la mordis pas à la jugulaire mais non loin. Je grondais et la griffait avec mes longues griffes effilées.
"Tu n'as pas le droit de manger sous mon bras. Je t'aurais laissé y toucher, si tu m'aurais aidé à la chasser, mais ce n'était pas le cas."
Alors, je continuais de l'attaquer, tout en continuant de rouler au sol. Je griffais et mordais, non je ne laisserai pas Yû manger sous mon bras, surtout quand elle ne m'a pas aidé du tout. Ensuite, j'espérais l'avoir blessé suffisamment. Il y avait des plaies sur le corps de la louve noire et il y avait un peu de sang. Ensuite, quand je jugeais qu'elle était assez éloignée de ma proie, je continuais de la fixer d'un regard mauvais et très froid. Je grondais encore fortement. Ma fourrure était encore gonflé au maximum.
"Tu n'y touches pas, car je ne me retiendrais pas pour te blesser encore plus gravement. Est-ce clair."
sifflais-je entre mes crocs. Ensuite, je pris la patte de ma biche et je m'éloignais de Yû, en gardant un œil mauvais sur celle-ci. J'étais d'accord avec ce qu'elle m'avait dit, tantôt, je ne ferai confiance à personne, du moins surtout pas à une solitaire. Je croyais qu'elle voulait juste m'aider à m'y intégrer, mais je crois qu'elle voulait profiter de moi. Je m'éloignais de plusieurs mètres de la louve noire et je commençais à entamer mon repas. Si je ne la finis pas, la carcasse, là, elle pourrait aller manger dessus, mais pas avant. Je mangeais ma biche, en regardant la louve noire, je pris le soin de prendre tous les meilleurs morceaux. Cependant, je vis, qu'elle avait eu le temps de prendre un morceau, sur ce coup-là , je n'avais pas été assez rapide, cela me fit gronder encore davantage. La louve semblait vouloir se rapprocher, alors je levais ma tête et gronda en montrant de nouveau mes crocs.
"Ne t'approches pas." Ensuite, je continuais de manger ma biche. Yû, aura les morceaux qui restent, si je veux bien lui laisser.
Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons.
Un grognement sourd vint aux oreilles de Yû qui ignora tout simplement la louve blanche, ingurgitant des morceaux de viandes, tranquillement. Lueur de Nuit grogna une mise en garde à la noiraude qui ne l'écouta pas, continuant de manger. Soudainement, des crocs se plantèrent dans la chair de la solitaire, suivit par des griffes et un poids.. la louve l'attaquait ! Prise au dépourvue, Yû se fit retourner, elle retroussa ses babines et dévoila ses crocs, oreilles en arrières. Elle ne comptait pas se laisser faire bien qu'elle n'aimait pas se battre pour rien, enfin là c'était pour de la nourriture donc ce n'était pas pour rien. La blanche parla durant le petit accrochage mais occupée à se défendre, Yû n'écouta pas Naïa.
Les deux louves roulèrent dans la bataille, Yû mordit férocement Naïa au niveau du poitrail, furieuse, même si elle était clairement en tort, pour elle, elle avait tout les droits. Finalement, d'une poussée de pattes, Yû se décolla de Naïa qui fit de même, se regardant en chien de faïence, Yû respirait la rage, offrant un regard et un sourire mauvais à la louve blanche. Elle savait qu'elle avait été légèrement blessée durant l'altercation mais ce n'était pas suffisant pour la dissuader d'attaquer, pas du tout. Tu n'y touches pas, car je ne me retiendrais pas pour te blesser encore plus gravement. Est-ce clair. Un rictus déforma la gueule de la noiraude, dévoilant davantage ses crocs, que pensait donc Naïa ? Qu'elle impressionnait Yû avec ses deux ou trois petits coups de crocs ?
Yû observa silencieusement la louve blanche attraper une patte de la biche pour la tirer un peu plus loin, surveillant la noiraude qui préparait avec envie son sale coup ah oui, elle ne comptait pas en rester là. Elle détestait qu'on l'attaque dans le dos, tel des lâches, un combat se faisait à la loyal et même si Yû était perfide, elle respectait cela. Les combats se faisaient en face à face. Yû fit un pas vers la carcasse et Lueur de Nuit, son aura mauvais tournoyant autour d'elle, elle montra les crocs et grogna quand Naïa fit de même. Ne t'approches pas. Elle reprit son repas. Yû s'approcha tout de même et se mise en face de la louve blanche.
« Lève ta tête, regarde moi dans les yeux. »
La louve noire grogna, cette louve avait dépassé les bornes en s'attaquant à la solitaire et elle risquait fort de le payer. Yû ne comptait pas laisser passer ça si facilement.
« Tu m'as attaqué dans le dos et ça, je déteste. Alors l'étrangère, tu crois pouvoir faire si facilement ta loi ici ? Tu crois m'attaquer de la sorte et que je ne vais rien répliquer ? Je ne te laisserais pas partir si facilement, tu te souviendras de moi. »
Sur ses mots, ouvrant sa gueule dans un grognement rauque, Yû bondit sur la blanche, bondissant par-dessus la carcasse. Elle retourna avec une certaine difficulté la louve blanche et la plaqua au sol claquant ses crocs près de la gueule de Naïa, enfonçant ses griffes dans sa chair, oreilles plaquées contre sa nuque.
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Jeu 10 Avr - 17:21
La paix n'existe plus
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feat Naïa & Yû
Je continuais de regarder la louve noire, de mon regard mauvais. L'orangé de mon regard paraissait plus foncé encore. Elle n'avait pas le droit de manger ma proie que j'avais chassée. C'était moi qui avait fait l'effort de la chasser et non elle, qui s'était tapi dans un fourré. On avait roulé ensemble, un moment et Yû me blessa, alors mon grondement s'amplifia. Ensuite, je continuais de la regarder, la louve solitaire avait été clairement dans le tort. Je continuais de fixer la louve noire elle vit de nouveau des pas envers ma carcasse. Alors, moi j'avançais encore de quelques pas, j'étais prête à défendre ma proie. Bien sûr, cette louve n'aura jamais ma confiance, elle m'a joué dans le dos, bien sûr, j'étais un peu dans le tort, car je l'avais attaqué sans prévenir, mais n'importe quel loup aurait fait pareil.
Yû avait un regard mauvais et moi aussi. Ça je ne le tolérai pas, cela faisait partie de mes valeurs. Yû prit de nouveau un morceau, alors je bondis de nouveau et la poussait plus loin, ensuite, je revins près de ma carcasse et je la reculais en arrière de moi. Je grondais toujours, mes oreilles étaient couchées et je montrais mes crocs blancs tâchés encore de sang frais de la biche et mon collier n'avait pas diminué non plus. Yû lui demandait de lever la tête et de la regarder dans les yeux. "Pourquoi je ferai ça? Tu n'es pas en haut de moi, tu n'es qu'une solitaire. Je suis en haut de toi et c'est toi qui doit me regarder et me témoigner le respect que tu me dois."
Ensuite, la noire grondait de nouveau et je fis pareil. Nos grondements devaient s'entendre à quelques mètres, tellement qu'on grondait fort. C'est elle qui avait dépassé les bornes, elle avait décidé de prendre un peu de ma proie que j'avais chassé seule et cela ne se fait pas. Elle disait que je l'avais attaqué dans le dos et qu'elle détestait ça. Elle pouvait bien parler, c'est elle qui a commencé. Elle me demandait si je comptais faire ma loi ici. Je la fixais sans ciller, je la ferai au niveau des solitaires, oui. Elle disait que je croyais de la sorte, sans qu'elle répliquait. Bien sûr que non, je m'en doutais, mais cela ne se faisait pas. Elle disait que je me souviendrai d'elle. Je grondais aussi, moi aussi elle se souviendra de moi. Elle m'avait blessé aussi un peu, durant notre attaque.
"Je t'ai attaqué dans le dos? Tu t'entends parler? Tu dis que je t'ai attaqué dans le dos, oui c'est vrai, mais c'est qui, qui a fait le premier mouvement? C'est toi. Tu crois que je t'aurais partagé ma proie avec joie? Surtout, que tu n'as rien fait pour m'aider, tu t'étais planquée dans un buisson et me regardait. T'appelle ça une chasse toi? Si c'est le cas, nous n'avons pas la même signification du mot chasse. Tu ne connais pas notre code de vie ou quoi? Crois-tu qu'un loup va partager sa proie comme ça avec un solitaire sans que le solitaire l'ait aidé à chasser?
Je ne sais pas pour toi, mais moi non. C'est moi qui l'a chassé, c'est moi qui mange, mais si tu aurais pas fait ça, je t'aurais peut-être laisser manger un peu de la carcasse, quand j'aurai fini de manger. C'est toi qui a commencé et non moi. Au tout départ, ce n'était pas dans mes intentions, mais je ne me laisse pas manger la laine sur le dos, moi."
Par après, la louve ouvrit la gueule et fit un grondement rauque. Je grondais moi aussi. Par la suite, sans prévenir, elle me bondit dessus et me tint plaquée sur le sol. J'avais ses crocs près de ma gueule et elle me griffait. Alors, je montrais mes crocs moi aussi et je la mordis près de la joue et je lui griffais le ventre avec mes griffes. Avec mes pattes arrières je poussais de toutes mes forces et l'envoya un peu plus loin. Alors, profitant de cette occasion, je me relevais et ce fut à mon tour de la plaquer au sol. J'étais sur elle et je la gardais plaquée sur le sol par mon poids, qui était plus lourd que celui de la louve noire. Moi aussi, je tenais mes crocs près de sa gorge et je continuais de lui griffer le poitrail.