Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
|
|
Never stop the training(solo) | |
| En savoir plus | Lun 6 Juil - 23:23 | |
| Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39
Mes derniers entrainements avaient vraisemblablement portés leurs fruits. Mais, je m'étais finalement lassé de la plaine de cendres. Cette étendue morne de poussière grise me tapait sur le système. Il faut dire que j'y avais passé toute la semaine dernière. J'y avais chassé, j'y avais dormi, j'y avais sué et saigné mais tout cela en valait la peine. Cependant, je n'en étais qu'au commencement et j'avais encore énormément de travail devant moi. C'est la raison pour laquelle, je me dirigeais vers la fête foraine. Je n'y étais jamais allé à proprement parler mais j'étais déjà passé devant avant d'aller piller le village des bipèdes. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'agit d'un endroit très étrange illustrant parfaitement la folie des hommes. J'avais juste aperçu un tas de carcasse et de tas de ferraille. Tout cela m'avait paru bien inutile à l'époque mais aujourd'hui j'y vois désormais une opportunité. C'est un champ d'entrainement idéal. Bon, je vais devoir faire abstraction de la puanteur des bipèdes. Mais, c'est un détail insignifiant à coté du potentiel de cet endroit. Alors une fois sur les lieux, je ne perds pas ma curiosité maladive prendre le dessus et me pousser à aller explorer les lieux de fond en comble. Si je suis ici, c'est pour une raison précise alors je vais faire ce que je dois faire. Je m'assois un instant et prends le temps d'observer attentivement mon environnement afin de déterminer quel serait le meilleur entrainement possible. Une course d'obstacle. Oui, c'est le paradis pour ce genre d'entrainement. Je me relève et m'étire lentement avant de m'élancer à toute allure vers les débris métallique éparpillé devant moi. Je cours peut être trop vite mais l'entrainement n'en sera que plus intense. Je ralentis tout de même légèrement car j'aurais trop honte si je me blesse tout seul en percutant un obstacle. Après une bonne dizaine de mètres, le premier monceau de ferraille se dresse devant moi. Je prends appui sur mes pattes et bondis par dessus. Je retombe parfaitement sur mes pattes. Et de un pensais je. Je continue mon parcours bien décidé à tout donner. Mes foulées sont amples et rapides. Je maitrise mon souffle ou du moins tente de le faire car j'ai tendance à me fatiguer assez vite. Voilà, le second obstacle qui est un peu plus haut que le précèdent. Je bondis habilement par dessus et retombe lourdement sur le bitume. Je fais de même avec le reste des obstacles et accélère le rythme puis le ralentit afin de travailler mon endurance. Puis, je ne bondis plus par dessus mais les esquive en bondissant de droite à gauche. Par moments, je frôle certains obstacles et certains écorchent mon pelage. Bah, ce n'est pas grave si je perds quelques poils. Je termine par un slalom entre des morceaux de métal blanc qui semble provenir de la roue géante. Une fois mon entrainement terminé, je me laisse tomber sur le flanc et reprends mon souffle. L'entrainement m'a bien fatigué et une fois mon souffle repris je m'installe confortablement et laisse Morphée me plonger dans un sommeil réparateur. |
| En savoir plus | Lun 6 Juil - 23:53 | |
| Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39
A mon réveil quelques heures plus tard, le soleil s'est couché et la nuit est en train de tomber sur les terres de l'est. Je me relève péniblement et après m'être longuement étiré, je me lèche le poitrail. Je sais normalement on fait sa toilette au réveil et pas au crépuscule mais que voulez vous je suis une énigme même pour moi même parfois. Une fois ce brin de toilette effectué, je réfléchis. Dois je rentrer maintenant au bercail ou alors est ce que j'ai le temps de faire un autre entrainement, plus léger celui ci. Car, j'ai beaucoup donné dans celui de tout à l'heure. Oui, j'ai le temps de faire un petit exercice avant de rentrer. Alors, je me dirige vers une carcasse proche. Il s'agit d'un bout de métal gris recouvert de cuir marron qui provient, et bien je n'ai aucune idée de sa provenance mais cela n'a aucune importance. Je plante délicatement mes crocs dans le cuir afin de ne pas me briser une chicot en n'étant pas en contact avec le métal. Puis, je traine mon poids derrière moi en tirant de toutes mes forces. Malgré mes efforts acharnés, je n'avance que très difficilement et donc par conséquent assez lentement. Je suis sur que même une tortue irait plus vite. Oui, mon vieux mais une tortue ne trainerait pas un bloc de métal derrière elle. Je persévère et ne relâche pas mes efforts quant bien même je transpire déjà abondamment. Et ce alors que je n'ai fait que quelques mètres. Je continue pourtant d'avancer malgré la douleur lancinante dans ma mâchoire. Je continue ainsi sur une bonne douzaine de mètres avant d'arrêter et de lâcher mon poids. J'ai mal partout et suis trempé mais cela fait du bien, c'est la sensation de l'effort utile qui domine. Après un long repos bien mérité, je prends le chemin de la chapelle. |
| En savoir plus | Mar 7 Juil - 19:51 | |
| Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39
Après avoir chasser, piller et chercher de l'eau il ne me reste plus qu'une seule chose à faire. Je dois continuer l'entrainement quoi qu'il m'en coute. Je suis parfaitement conscient que cela sera dur en raison de ma blessure. Car, une blessure même superficielle reste une blessure. Et normalement, on se ménage lorsque l'on est blessé mais je ne compte absolument pas me ménager. Dans ce monde, il n'y a pas le temps. Pas le temps d'aimer, pas le temps de profiter des bons moments, pas le temps de vivre. Pourquoi ? Tout simplement parce que tout peut allé très vite à n'importe quel moment. La mort, la vie ne sont que deux faces d'une même médaille. Et le lien entre ces deux faces est très fin. Dans le monde dans lequel nous vivons la vie ne tient littéralement qu'à un fil. Alors, non je ne peux pas me payer le luxe d'arrêter de m'entrainer uniquement parce qu'une balle m'a effleuré. Une fois arrivé au milieu de la fête foraine, je m'étire longuement. J'ai mis mes muscles à rude épreuve aujourd'hui et ce n'est pas terminé. Puis, je renifle l'air ambiant afin de trouver ce qu'il me faut. Je repère assez rapidement une effluve de cuir et m'y dirige en marchant. Une sorte de siège de cuir accroché à du métal se trouve à mes pattes. J'ai déjà vu cela dans des véhicules bipèdes ou du moins ce qu'il en restait. Je me jette sur l'objet (le siège de manège) et le laboure de mes griffes. Je donne des coups de griffes plein de fureur et de hargne. Je laissé éclater toute ma rage et déverse ma colère sur ce bout de manège. Je griffe sans m'arrêter pendant de longues minutes. Puis, je bondis en arrière avant de tourner autour de la créature inanimée en grognant. La bave coule de mes babines et retombe sur le sol. Je m'élance puis percute le morceau de cuir et de métal. Le choc est violent mais le cuir atténue la douleur. Je bondis en arrière puis de droite à gauche esquivant ainsi une série de coups et de morsures imaginaires. Après cela, je bondis de nouveau et atterrit sur le sommet de l'objet. Je plante alors mes crocs dans le cuir et tire dans tous les sens, je secoue ma tète au rythme de ma furie. Des lambeaux de cuir volent en tout sens mais je n'y prête aucune attention. Je me laisse tomber lourdement sur le sol pour mimer avoir subi un coup de crocs ou autres. Mauvaise idée, je retombe sur le flanc blessé et un cri de douleur pure déchire le silence des environs. Je me relève péniblement avant de percuter de nouveau le morceau de métal recouvert de cuir marron. Je bondis en arrière puis en avant et lacère le cuir avec toute l'énergie qu'il me reste. Puis, je m'assois et halète pendant de longues minutes. J'ai mal partout et suis complètement trempé de sueur mais je m'en moque. J'adore dépasser mes limites. Je me couche ensuite sur le flanc et tombe rapidement dans les bras de Morphée. |
| En savoir plus | Mar 7 Juil - 23:49 | |
| Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39
A mon réveil, il fait nuit et la fraicheur est agréable. L'atmosphère est bien moins étouffante. Je suis encore fatigué à cause de la blessure. Cela limite le sommeil réparateur, j'imagine. Ou alors, c'est que j'ai vraiment abusé des efforts physiques aujourd'hui. Enfin, peu importe il est temps que je rentre auprès de la meute. Je me relève très lentement afin de ne pas aggraver ma situation. Mais, je ne résiste pas à l'envie de m'entrainer alors je m'élance vers la sortie de la fête foraine en courant. J'esquive les divers monceaux de ferraille éparpillés à travers les environs. Je cours à un rythme moins rapide que ce que celui que je voudrais mais les forces me manque. D'ailleurs, j'effleure de nombreux obstacles durant l'exercice mais je continue malgré tout de courir en bondissant à droite et à gauche selon la position des obstacles. J'accélère dans un dernier effort et bondis par dessus le dernier obstacle avant de ralentir l'allure et de trotter vers la chapelle. |
| En savoir plus | Mer 8 Juil - 23:48 | |
| Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39
J'ai passé une bien meilleure journée qu'hier. Je ne me suis pas fait tirer dessus aujourd'hui. J'imagine que c'est un bon indicateur pour déterminer si une journée est mauvaise ou non. Mais, ma journée ne saurait se terminer correctement sans un bon entrainement nocturne. Voilà pourquoi, je me dirige en ce moment même vers mon nouveau terrain d'entrainement. L'ancienne fête foraine, ce bric à brac est un paradis pour s'entrainer. L'air nocturne est vraiment rafraichissant. Cela fait du bien car la chaleur tend à devenir étouffante ces derniers temps. Une fois arrivé, je m'assois et balaie les environs du regard. Je pèse intérieurement les différentes options s'offrant à moi. Je pense que je vais opter pour un entrainement moins intense histoire de ne pas rouvrir ma plaie. Une course d'obstacle devrait faire l'affaire. C'est la deuxième en deux jours mais je ne vois rien d'autre. Je jette un coup d'œil à mon flanc endolori avant de m'étirer très lentement. Puis, je me mets à courir à une allure assez faible. Je cours ainsi à travers la fête foraine sans prêter attention aux divers monceaux de métal éparpillé à droite à gauche. Je me contente de courir à cette vitesse histoire de m'échauffer. Quel meilleur moyen de travailler mon endurance que d'y aller graduellement. Après avoir couru ainsi pendant une bonne douzaine de minutes. Mais, je commence à m'ennuyer alors j'accélère la cadence petit à petit. Je cours maintenant à une belle vitesse. Je me dirige vers les obstacles et bondis par dessus une sorte de caisse en bois. Puis, j'esquive deux tonneaux en très mauvais état. J'accélère entre deux obstacles et cours maintenant à pleine vitesse. Mon souffle commence à se faire irrégulier. Je bondis par dessus une série d'obstacles en tout genre. Je m'arrête à l'autre bout de l'ancienne fête foraine. Puis après avoir soufflé, je refais le parcours dans l'autre sens en accélérant et ralentissant le rythme entre quelques sauts. Je termine en piquant un sprint vers la sortie. Puis, je m'allonge un instant pour récupérer un petit moment avant de quitter les lieux en trottant. |
| En savoir plus | Jeu 9 Juil - 22:50 | |
| Force : 38 Agilité : 41 Endurance : 39
La fête foraine a été un formidable terrain d'entrainement. Mais, je n'ai pas encore exploité toutes ses possibilités. Il reste de nombreuses façons de s'entrainer ici. Je ne sais pas encore lesquelles mais ce n'est qu'une question de temps avant que je trouve. Je m'assois près de l'entrée du site et balaie les environs du regard. Il n'y a personne. Si je vérifie cela c'est que de nombreuses odeurs lapines flottent dans les parages. Il semblerait que ce lieu soit très prisé et maintenant il est mien. Du moins pour le temps d'un entrainement. Je viens juste de trouver quel genre d'entrainement je vais effectuer. Je vais escalader les débris entassés au milieu de ce champ de ruine. Je m'avance jusqu'à la base de cette accumulation de monceau de métal, de cuir, de cuivre et de matériaux en tout genre. Et lance un coup d'œil vers le sommet. Bon, je suis sur que ce n'est pas aussi haut que cela en a l'air. Je bondis sur une caisse en bois puis bondis sur une pièce de métal rouillé. Je souffle rapidement avant de continuer mon ascension. Pour que cet exercice soit vraiment intéressant, il faut que je le rende plus intense, bien plus intense. C'est pourquoi, je me mets à bondir de plus en plus vite. C'est dangereux je le sais pertinemment mais il faut que je mette du rythme dans cet entrainement. Je cours le long d'une barre de métal avant de bondir sur un morceau de fer au dessus de moi. Je continue de grimper de plus en plus vite sans me soucier des risques. Malheureusement, ce qui devait arriver arriva et je tomba du promontoire. Ma chute fut moins douloureuse que ce que j'aurais imaginé. Mais, elle fut douloureuse tout de même. Je me retourne sur place et pousse un râle de souffrance. J'espère vraiment que je ne me suis rien cassé. Cela serait vraiment stupide. |
| | | Never stop the training(solo) | |
|
|
|