BOOM BICHE

Quête : la meute manque de nourriture. Partir à la chasse

C'était la journée parfaite pour partir en chasse. Buckingham s'était levée tôt ce matin. Elle savait que plus tôt elle partirait, plus elle aurait de chances d'attraper une belle proie. Le soleil ne s'était pas encore totalement levé. On ne voyait que quelques légers rayons. Les nuages priaient autour de l'astre, laissant le zéphyr arriver royalement sur l'autoroute éventrée. Il caressait les carcasses de voitures d'une délicatesse inouïe. La louve blanche revenait sur les lieux. Il se pouvait qu'un troupeau se cache derrière l'ensemble de ferrailles qui reposaient là. L'odeur des cervidés était pourtant bien présente : Buckingham en était sûre, il y avait des animaux par ici.

La louve marchait en reniflant le sol de son museau tout humide. Elle avait mal dormi. Toute la nuit elle avait réfléchi à cette journée : Allait-elle manger ? Si elle ne trouvait rien, elle s'entraînerait. Buckingham n'était pas du genre à renoncer. Un bon entraînement sur les voitures, c'était parfait. Elle pourrait s'exercer à sauter dessus, les enchaîner, tirer quelques morceaux ou encore slalomer entre les carcasses de métal. La femelle rentrait dans les voitures à la recherche d'une quelconque odeur. Un lièvre, ou quelque chose d'autre ; qu'importe. Mais le mieux, ce serait un cervidé. Oh, oui. Elle l'avait pressenti. Un troupeau de cervidé dans le coin, ça ne devrait pas être si dur que ça à trouver.

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Quête : la meute manque de nourriture. Partir à la chasse

Pour l'avoir trouvée, cette proie, elle l'avait trouvée. En effet ; il y avait des tas de lapins dans les voitures ! Buckingham en avait trouvé trois déjà. Mais qu'est-ce qu'ils sont rapides ! ... Ils devaient certainement avoir des terriers creusés sous les carcasses de ferrailles. Buckingham s’apprêtait à bondit sur un petit lagomorphe. Elle l'avait repéré, juste devant elle, sur un siège de cuir rouge tout déchiré. Il faisait sa petite toilette, un geste bien simple, un geste de tous les jours, mais qui risquait d'être le dernier de sa vie. La guerrière Sekmet bondit sur le lapin. Elle atterrit alors sur le siège, manquant de peu sa proie. Ah ! Qu'il était rapide celui-là ! La femelle parti à sa poursuite. Il fallait dire qu'il avait des yeux dans le dos, celui-ci. Le lapin s'enfuit alors en passant dans les endroits les plus étroits. Buckingham, elle, se contenta de le suivre en passant par des passages plus grands : au lieu de passer sous les sièges, elle longeait les portes, sauta entre la fenêtre de la portière et le toit des voitures, tout cela elle le faisait bien sûr rapidement, le plus rapidement possible, pour pouvoir avoir une autre chance d'attraper ce foutu animal. Buckingham essayait d'éviter tout ce qu'elle voyait. Obstacles quelconques, dangers imminents, comme les portes qui sautent ou quelque chose qui se déboîte du corps métallique. Elle ne manquait pas de réflexes. La love blanche continuait de fixer sa proie, tout en continuant sa course folle. Elle commençait à le rattraper. Mais au lieu de regarder devant elle, elle regardait sa proie, ce qui fit qu'elle ne pouvait pas anticiper les dangers. Et paf, le choc devait arriver. Elle se pris la tête sur un flanc de voiture. Plus de peur que de mal. Mais en attendant, le lapin partait. D'ailleurs, elle le regardait s'enfuir avec un air déprimé et dégoûté. Buckingham se releva, légèrement sonnée. Elle n'allait pas abandonner comme ça ... Il lui fallait ce lapin.

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Quête : la meute manque de nourriture. Partir à la chasse

Cette fois-ci, en regardant attentivement autour d'elle, Buckingham découvrit non seulement des lapins, mais aussi des cervidés. Et ceux là, elle les attendait depuis un petit bout de temps. Oublions le petit gibier, quand il y en a du plus gros, on ne se pose même pas la question : on fonce. Il y avait un petit groupe de biches non loin d'ici. Il était composé de quelques femelles bien grasses et d'un mâle qui gardait le troupeau. Il était immense ... On aurait cru un élan combiné avec un ours. Une vrai bête. Imposant, lui ne broutait pas l'herbe environnante. Il se contentait de garder un œil autour de sa harde. Un vrai chef. La louve hésitait ... Attaquer le mâle, ou une des dix biches ? Si elle choisissait d'attaquer une biche, le chef viendra et il s'en prendrait à la louve blanche. Mais si elle s'en prend au mâle, elle a juste à faire plus attention aux bois et aux sabots. Mais il n'y aura personne pour le défendre, lui.

Elle avait fait son choix. Buckingham allait s'attaquer au grand mâle. C'était dangereux, mais dans la vie, il fallait oser et savoir faire des choix. Elle se rapprochait doucement, entant de contourner le mâle pour ne pas qu'il la voit. La femelle était très sûre d'elle. Elle s'était entraînée ces derniers temps, et comptait bien mettre tous ses efforts à profit.

Bam. Elle avait sauté hors de sa cachette pour venir planter ses crocs sur la croupe du grand cerf. Il avait quant à lui tenté de faire partir son agresseur en donnant de grands coups de sabots arrières. Malheureusement, Buckingham était trop haute. Elle était à deux doigts de se recevoir un sabots dans la cuisse. Le cerf avançait, il voulu courir. La louve tenta de s'agripper à sa nuque, mais impossible : d'énormes bois décoraient le haut de son immense tête. Et malheureusement pour elle, le mâle avait bougé sa tête au moment ou elle voulu sauter. Elle se pris les bois en pleine face.

Le mâle se sauva quand la femelle tomba au sol. Elle était sonnée. Encore plus que tout à l'heure avec l'épisode du lapin. Des bois de cerf en pleine tête, ça, ça fait mal. Le groupe de cervidé s'enfuit en courant. Buckingham, elle, s'allongea au sol. Elle était fatiguée et n'en pouvait plus. Elle posa sa tête contre le sol, fermant ses paupières. Il fallait vraiment qu'elle réussisse à trouver le repos.

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Bon. Décidément, il n'y avait plus rien. Après l'attaque du lapin, tous leurs petits congénères avaient très rapidement pris la fuite, laissant l'autoroute éventrée déserte comme une immensité de sable. La louve concentra alors son attention vers l'extérieur des lieux. Il y avait un peu de terre, du gravier et des arbustes qui longeaient l'autoroute. Aucune hésitation là-dedans ; il devait certainement y avoir des proies par là-bas. Alors, la guerrière Sekmet pris cette route, en direction de son prochain déjeuner.
En chemin, la femelle trouva des ossements de sangliers. Dommage pour elle, il n'y avait plus rien à manger là-dessus. En revanche, celui qui les a tué a du se faire un délicieux festin de roi. Avec trois proies sous la main, il devait avoir de la force dans les mâchoires pour réussir à maîtriser ces monstres.

Elle arrivait à présent en face d'un petit groupe d'arbres, une sorte de forêt, qui sait. Elle s'en approcha, et se mis à renifler le sol avec angoisse. Elle devait trouver à manger.
Buckingham s'approcha d'une sorte de terrier qu'elle avait découvert non loin de là. Elle fourra sa tête à l'intérieur, et y découvrit une crotte de blaireau. Un blaireau, ici ? Génial ! Elle se retournait, parcourant alors les environs à la recherche de cette belle proie. Soudain, il se pointa devant elle. Gros, énorme, même. Il était sale. Vieux, peut-être.Mais après tout, c'était une proie comme une autre. Buckingham s'en approcha, sûre d'elle. Elle lui sauta au cou, agressive qu'elle était.

Le blaireau la repoussa d'un coup de morsure au cou. Woah ! Ça fait mal ces trucs là ! Buckingham se retira, légèrement blessée. Elle saignait un tout petit peu, la blessure n'était pas très profonde. Le blaireau se fit de plus en plus grand. Son poil devenaient aussi épais que celui d'un ours. Il ressemblait à une énorme boule de nerfs. La louve fit le tour aussi rapidement qu'elle le pu pour lui attraper la cuisse. Malheureusement, le blaireau était bien plus rusé que cela et avait prévu le coup. Il s'était retourné avant elle, et l'avait attendu les mâchoires bien ouvertes. La louve s'acharna sur lui, lorsqu'il commença à lui donner d'énormes coups de pattes. Elle se retira une seconde fois, essoufflée. Le blaireau se jeta sur elle, acharné. Il lui mordait l'oreille, et commençait à gronder comme un moteur de voiture. Woah ! Ils se battent. De longues minutes s'écoulèrent. Et pour la première fois, Buckingham abandonne face à un animal plus petit qu'elle.