Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Freux s'était perdu dans les terres Sekmet. Et pas n'importe lesquelles. Les terres chaudes, avec leurs geysers étranges. Son regard se perdait à droite et à gauche. Ses oreilles s'agitant d'avant en arrière. Sa fourrure épaisse et grisâtre se détachait dans l'environnement où il évoluait. Il n'avait pas honte d'explorer les lieux qu'il ne connaissait pas. Il était peut-être en territoire ennemis, mais au final, avaient-ils encore des raisons de se haïr tous ? Ils avaient rejeté la horde ensemble. Freux avait lui même dirigé la frappe Esobek contre les forces Hordiennes. Il avait été le loup de tête. Il avait participé à défaire chaque loup dans cette guerre. Puis avait dirigé le restant des siens afin de retrouver leur camarade et le libérer. La seule chose dont il n'était pas fier, était celle d'avoir été témoins du meurtre de Skull. Le sang avait déjà trop coulé en cette période pour lui. Cette mort avait été celle de trop.
Maintenant que Plume Rousse était à la tête de leur Meute, Freux avait encore plus de responsabilité. Car, il le savait, Elle et lui avaient toujours marché de concert. Il se tenait donc prêt à pouvoir offrir son aide à celle qui était sa sœur. Et tandis que son esprit se laissait aller à d'autres songes, son regard vairon fixer les colonnes d'eau chaude fuir des entrailles de la terre. Pour lui, c'était étrange. Quelque chose de magique. Il ne comprenait pas vraiment comment cette eau bouillante faisait pour se jeter si haut dans le ciel.
Et, rapidement. Tout les excès de violence dont il avait fait preuve, à une période. Son côté sauvage et sanguinaire qui aurait pu être associable à celui d'un hordien faisait silence. Freux restait simplement là, à contempler les colonnes d'eau. Sereinement. Le loup robuste était, à l'heure actuelle, une proie facile pour d'autres. Sa contemplation avait brisé toutes ses défenses, fait baisser sa garde. Son cœur était embrumé par les derniers événements. Il avait lui même dit à sa meute qu'ils devraient aller de l'avant. Mais tout allait si vite. Trop vite.
Yroen avait disparut. L'eau venait à manquer dans certains endroits. Les proies allaient subir elles aussi ce manque d'eau. Les humains étaient toujours présent. Que leur réservait ce futur ? Les humains allaient-ils encore leur être de mauvaise augure ? D'autres explosions ? D'autres colonnes de fumées étouffantes ? Ou devraient-ils à nouveau subir l'avènement des souterrains ? Une autre guerre entre loups ?
Le Grand mâle grisâtre laisse un long soupire naître dans sa gueule. La Horde n'était plus. Pourquoi ne pourraient-ils pas connaître un petit moment de paix ? Juste une saison agréable, où ils n'auraient pas à devoir dégainer leurs crocs pour un oui ou un non. Freux se surprit lui même à penser ça. Depuis quand s'était-il mit à penser comme ça ?
Tandis qu'il se redressait. Une odeur étrange vint lui caresser le museau. Un Sekmet n'était pas très loin. Mais à cette odeur était associée celle de plantes, peut-être ? Freux n'aurait pas su le dire. Quoi qu'il en soit, il n'était pas seul.
Plongée au fond de ta tanière, tu somnoles. Aussi étonnant que cela puisse paraître, le bruit monotone des geysers parvient à te bercer. Enroulée sur toi même telle une petite loupiote, tu ne fais aucun bruit, laissant ta douce fourrure se soulever lentement, suivant le rythme de ta respiration. L'odeur des plantes fait frémir tes narines de plaisir. Ici c'est chez toi, ici tu es en sécurité. Après quelques minutes de tranquillité, l'habituelle odeur qui hante les refuges de guérisseurs se mêle finalement à l'effluve des Esobeks. Tu t'étires doucement, bien loin d'être pressée. Finalement tu gravis la légère montée de ton terrier jusqu'à l'ouverture, et ne laisse dépasser que ta petite tête rousse. Tu plisses les yeux et aperçois, à travers la vapeur d'eau chaude, une silhouette massive. Tu fronces le museau et renifles nerveusement. Qu'est-ce qu'il peut bien vouloir celui-là ? Tu te glisses délicatement à l'extérieur et te diriges lentement vers lui, méfiante. Arrivée à une certaine distance, tu lui lances froidement. « Un problème ? »
Les oreilles du loup s'agitèrent délicatement. Une voix venait de s'imposer à lui malgré les geysers tout autour. Et, fallait-il croire, cette personne ne semblait pas réellement heureuse de trouver Freux par ici. Quoi qu'il en soit, il n'arrivait pas à mettre un visage dessus, force était de constater que le mâle ne connaissait donc pas la personne qui lui parlait. Se retournant lentement, il vit du coin de l’œil qu'une louve se tenait tout proche. Elle n'avait ni l'air agressive, ni l'air enjouée. Soit, elle était totalement neutre. Pareil à elle même. C'était bien la première fois que Freux ne faisait aucune impression avec sa taille et sa prestance. Se retournant entièrement, il observant de ses yeux vairons la femelle. Et, rapidement, il fut troublé.
Elle avait les même yeux que lui. A l'inverse, simplement. Cette tare qu'il n'avait vu que chez de rare loups. Mais pour que la couleur soit à l'identique... Freux en avait simplement le souffle coupé. Il avait dû perdre au moins quelques longues, très longues secondes à la contempler. Avant de simplement secouer le museau. La voix de la louve revenait s'imposer à lui. ''Un problème ?''. Réellement ? Oh. Des problèmes, il n'y en avait pas qu'un. Et s'il n'avait fallut que les énoncer afin qu'ils s'arrangent d'eux même, la vie aurait été parfaite. Mais non. Tout n'était pas si simple.
Il baissa simplement le museau, dévoilant par là qu'il n'avait aucune mauvaise intention envers elle. Prenant une voix douce. Quoi qu'au final, sa voix habituelle lorsqu'il n'avait rien d'important à dire. Freux était un mauvais comique, une grande majorité de sa meute le savait. Du moins, ceux qui avaient assez prit le temps pour discuter avec lui.
- J'ose espérer que ma présence ici ne vous importune pas. Et non, je n'ai aucun soucis, du moins, pas avec vous. Mon nom est Freux, je suis le Bras-Droit de la meute Esobek. Navré pour cette ''irruption'' sur vos terres. Mais …
Mais quoi ? Il n'avait aucune idée de comment expliquer sa présence ici. A vrai dire, Freux était du genre ''dégourdit''. Il prenait une direction aléatoire et, allait toujours tout droit. Du moment où il pouvait avancer tout droit. Ce qui l'avait fait tomber dans d'étranges situations parfois. Ou alors rencontrer des personnes dont il se serait bien passer de faire la connaissance. Bah. Le Grisâtre ne disait jamais non, lorsqu'il s'agissait de l'inverse. Rencontrer quelqu'un de sympathique.
- Vous êtes seule ici ? Avec cette odeur de plante qui vous colle à la fourrure, je peux en déduire que vous êtes une guérisseuse ? Celle des Sekmets ? Je ne savais pas qu'ils en avaient une. A vrai dire, je ne connais pas grand chose d'eux. Nous avons été alliés lorsque la Horde a prit possession de leurs terres. Comment vous portez vous, depuis, d'ailleurs ?
Cette question était sincère. Freux se demandait si les autres loups arriveraient à remonter la pente. La Horde avait fait des dégâts, de lourds dégâts. A la fin de la guerre, l'Alpha Esobek avait disparut. L'alpha Sekmet était en très mauvaise position, du moins, c'était ce que le Mâle avait comprit. Les deux meutes allaient-elles changer de direction … ?
Ta première impression sur lui ? Il est... bavard. Peut-être un peu trop d'ailleurs. Tu ne le quittes pas des yeux, trop intriguée par un tel spécimen. Jamais tu n'as vu quelqu'un de si... confiant. Il parle sans crainte, comme si il est absolument sûr de tout ce qu'il raconte. Troublée par tant de mots, de questions, d'informations, tu ne remarques même pas que ses yeux sont parfaitement symétriques aux tiens. Tu détestes parler de toi si tôt, c'est pourquoi tu te contentes de répondre. « Mais ? » Il n'a même pas finit sa phrase, qu'il en entame une autre. Curieuse, tu ouvres tes grands yeux sans cesse de le fixer. Freux.
Mais. Oui, mais ? Freux cligna simplement des yeux. Cette réaction venait de couper court à son flot de paroles. C'est vrai qu'il parlait beaucoup. Mais alors là. C'était bien une des premières fois où quelqu'un restait à cent pour cent stoïque en étant proche de lui. Il se souvenait des réactions de Plume Rousse qui était toujours amusée, Daemeth aussi, l'avait bien aimé. Hybride avait été agressive, Nymeria sur ses gardes. Mais elle. Elle, était simplement... Neutre. Et depuis le début. Freux en restait con. Littéralement.
Il pencha la tête. Continuant d'observer la louve.
- Il n'y a pas de mais. Au final.
A vrai dire. Freux venait d'être coupé court dans ses idées. Dans ses paroles. Et dans tout le reste. Il jetait un coup d’œil à droite et à gauche. Il se donna quelques coups de langue sur la patte et sur le poitrail. Pour être honnête... Il ne savait plus quoi dire.
Il en est tout étourdit. Sa réaction et son semblant de choc t'amuses, mais tu restes de marbre, ne souhaitant montrer aucun signe de gentillesse. Profitant de cet instant de silence, tu t'approches un peu plus de lui, et commences à lui tourner autour. Loin d'être intimidée, tu le tâtes carrément, et frôles le bout de sa queue de ton museau. Enfin, tu te places devant lui et affirmes, contre toute attente. « Octavia, guérisseuse Sekmet. »
Là. La situation devenait réellement très étrange. Très très étrange. La louve laissait son museau balader sur certaines parties de son corps, le faisant frémir à chaque fois qu'elle venait l'effleurer. C'était bien la première fois qu'une louve agissait comme ça envers lui. Mais Freux ne se faisait pas d'idées. Oh non. Pas du tout. Il était surtout drôlement surpris de ce revers de situation. Et, le pire du pire. Freux n'avait jamais été dans cet état là. Se retrouver sans parole. Se faire tourner autour de la sorte. Mince. Le mâle Grisâtre avait littéralement perdu le contrôle de la situation !
- Octavia … ? Très beau nom. Et belle fourrure. Je... dois avouer que vous êtes la première que je rencontre avec cette fourrure et surtout... ces yeux.
Avait-elle, elle aussi, remarqué leur point commun, qui n'était pas des moindre ? Une dégénérescence qu'ils avaient en commun ? Depuis que Freux avait rejoint la meute Esobek, depuis presque une année à présent, il n'avait jamais rencontré de loup ou de louve qui avait les yeux identique aux siens. Devait-il prendre ça comme un signe, ou un autre mauvais tour du destin ?
Il semble en être muet de stupeur. Ton petit cercle de repérage autour de lui le laisse incompréhensif. Après s'être remit de ses émotions, Freux balbutie quelques compliments. Tu n'en rougies pas, ce n'est pas si facilement qu'on obtient ton cœur et ta chaleur. Tu t'allonges devant lui, prouvant que tu ne le crains nullement, puis rétorques malicieusement. « T'as les mêmes. » Cette réponse sonne comme un reproche, une critique. Tes yeux ne te plaisent pas particulièrement. Cette anomalie te dérange bien plus que toute autre chose. La plupart des loups que tu croises en sont souvent perturbés, et tu détestes ça, même si ça te fait bien rire.
Freux n'avait pas finit d'être surprit. Mais au final, le devait-il réellement ? La mentalité Sekmet n'était pas la même que celle de sa meute. Ils étaient différent. Mais le Mâle restait curieux. C'était un de ses mauvais côtés. Il voulait toujours tout savoir, toujours être au courant de tout. Un jour, ce mauvais côté aura sa peau. Il détourna simplement le regard de la femelle. Elle semblait plutôt froide, pour le coup. Lui qui était un grand bavard avait ravalé sa langue. C'était gênant, mais il ne pouvait pas faire mieux.
- Je n'ai pas choisit d'avoir les yeux de cette couleur. J'ai eu un changement de couleur suite à un petit combat. Une blessure qui a mal tourné. Et toi ?
Il fit à son tour, le tour de la louve. L'observant sous toutes ses coutures, profitant qu'elle soit au sol, approchant son museau d'une partie de son corps pour bien mémoriser son odeur. Il ne confondrait ainsi jamais la guérisseuse avec un autre membre Sekmet lambda. Freux avait, malgré lui, un code lors d'une bataille. Ne jamais s'en prendre aux soigneurs, ils étaient un atout pour les deux camps.
Tu es pourtant parfaitement confiante et installée mais... impossible de s'approcher si près de toi. Lorsqu'il commence à avancer son museau si proche de ton corps, tu te relèves d'un bond en grognant, indignée. Tu retrousses tes babines, laissant apparaître sauvagement tes crocs. Tu recules, les poils du dos hérissés et la queue gonflée. Tu plaques tes oreilles en arrière, te montrant menaçante.
Freux haussa à peine les sourcils. Surpris par la réaction de la femelle. Sérieusement, elles se pensaient tout permis, celles-ci. Elles pouvaient faire ce qu'elles voulaient, mais lorsqu'on rendait la pareille, toujours là pour gronder et être odieuses. Et là, Octavia venait de montrer son sale caractère, à dégainer ses crocs pour un rien. Elle n’impressionnait pas le moins du monde Freux. Il en avait vu, des loups passer. Des guerriers bien plus robustes qu'elle. Il ne voulait pas s'en prendre à la louve, mais il se défendrait s'il le devait.
- Tu sais. Je n'ai rien fais de mal. Tu peux ranger tes crocs et ton air hargneux. Tu ne me fais pas peur. Je ne suis pas arrivé à être le second de ma meute pour rien, tu sais ma mignonne ?
Il ne cherchait pas à l'intimider. Il ne faisait qu'énoncer une vérité ; Il avait l'expérience des combats, des batailles. Des coups bas et des traîtrises. Freux avait été forgé d'une main de fer. Surtout depuis qu'il avait rejoint les esobeks. Le temps où cette meute était considérée comme la plus douce et docile était à présent révolue. Il s'était démarqué dans sa meute comme guerrier et comme leader. Tout comme sa sœur, qui avait finit par prendre la tête de la meute. Freux aurait peut-être même pu être Alpha, aujourd'hui, s'il s'était proposé contre la Rousse. Mais il ne l'avait pas fait, en signe de respect pour leur complicité.
Le Grisâtre était un loup sûr de lui. Prêt à passer à l'action au moindre moment. Son regard s'était planté dans celui de la femelle.
- Je ne suis pas venue ici pour me battre. Mais si tu ne m'en laisse pas le choix, je devrais me défendre, j'espère que tu le comprends ? Rangeons cette tension, et reprenons notre discutions.
Pour illustrer ses paroles. Il prit simplement place au sol. Assis.
La clairière fumante. Le "ma mignonne" était de trop. Certes, Freux devait de loin être un meilleur combattant que toi, mais cela ne lui permettait pas de réaliser toutes ses envies. Il était ici chez toi, devant ta tanière, il osait t'examiner, et pour couronner le tout, il te donnait des leçons. Tu haussais les sourcils et relevais le menton, sans oublier de te redresser. Il était de ton devoir qu'ici, ce n'était pas lui qui décidait. Il avait beau être bras droit des Esobek, son statut ne lui apportait aucune faveurs en dehors de son territoire. Glaciale et insoutenable, tu rétorques d'une voix grave, le foudroyant du regard.
« A l'avenir, avisez-vous de ne pas m'approcher de la sorte. »
Sinon? Il connaîtrait la fureur d'une guérisseuse indignée.
made by great thief.
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Dim 28 Juin - 18:16
Freux
posé attend à jamais ...
Force : 100
Agilité : 100
Endurance : 100
Freux gardait la tête haute et les oreilles droites. La femelle ne l'inquiétait en aucun cas. Mais il n'avait aucune envie de déclencher un soucis diplomatique entre leurs deux meutes, pour simple cause que la femelle n'acceptait pas qu'on retourne les même gestes qu'elle sur sa propre personne. Soit. Freux s'éloigna, l'observant donc de là où il était, sa queue s'agitant de droite à gauche délicatement.
- Vous auriez pu faire une guerrière épouvantable. Faire peur aux pauvres petits loups.
Il s'amusait de ses propres paroles. Retenant une sorte de rire. Amusé.
La clairière fumante. Tu te doutes qu'il se fiche de toi, c'est pourquoi tu ignores sa remarque désobligeante. Tu hausses hautainement le menton, pour prouver que tu ne t'abaisseras pas à son niveau de stupidité. C'est donc ainsi qu'il voit le rôle d'un guerrier ? Un loup qui effraie des pauvres petits loups ? Pitoyable, comme version. Tu ne lâches pas le mâle des yeux, mais ne lui adresses pas la parole pour autant. Tu le toises durement de tes yeux glacials, aussi silencieuse qu'une morte.
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Lun 13 Juil - 7:15
Up.
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Mar 28 Juil - 16:09
[Up ?]
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Dim 2 Aoû - 13:15
Freux
posé attend à jamais ...
Force : 100
Agilité : 100
Endurance : 100
Freux balaya l'horizon du regard. Fouettant l'air de sa queue. Gardant sa pose solide et fière. Il n'avait au final que faire des remontrances et du mauvais caractère de la femelle. Il se mit à se laper le poitrail, détaillant au final ce qu'il avait retenue de cette discutions avec elle.
La louve était très caractèrielle, et plutôt farouche. C'était le genre de personnes que Freux aimait bien, même s'ils étaient à risque pour lui car, prêt à s'en prendre même à leurs camarades. Elle était une soigneuse, ce qui aurait pu être un bon point s'il s'en était fait une amie. Mais à vue d'oeil, la louve ne semblait pas réellement disposée à être une bonne amie avec qui rire à la moindre occasion, bien au contraire.
Peut-être qu'avec du temps, il arriverait à apaiser les tensions. Mais les conflits de meutes ne sont jamais très loin. Se faire ami-ami avec l'autre faction n'est pas toujours bénéfique. L'observant une dernière fois, il lui offrit un petit signe du museau.
- Eh bien, je suppose qu'il est temps pour moi de disposer.
Se retournant, il prit la direction de son propre territoire.