Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Depuis l'annonce de Plume Rousse quand à son nouveau grade d'Alpha la lune dernière, la solitaire était perdu dans ses réflexions. Maintenant que son amie est à la tête de la meute, qu'allait-elle faire ? Que va choisir la louve grise désormais ? Rester auprès de la seule personne qu'elle considère comme son amie ? Une amie en qui elle a complètement confiance ou, partira-t-elle de son côté, laissant son fils parmi cette meute qu'il a finit par choisir, laissant celle avec qui elle a partagé un moment douloureux ? Peut-elle seulement tourner le dos au deux seules choses qui lui reste en ce monde ? Non, elle n'en a guère envie et pourtant, elle a peur, peur de prendre la mauvaise décision, peur de perdre quelque chose si jamais elle fait le mauvais choix. Peut-elle seulement vivre parmi une meute de loup, elle qui est si méfiante, si peu confiante ? La louve ne cesse de se torturer l'esprit lune après lune, errant ci et là, chassant, offrant ses proies à cette meute qui l'a accueillit malgré son indécision.
Malgré qu'une part d'elle lui hurle d'accepter enfin de ne plus être seule, une autre reste accrocher à une chose de son passé, quelque chose qu'elle n'arrive pas à oublier complètement et qui la hante dans ses rêves. Pourquoi ne peut-elle tout bonnement pas l'oublier ? Pourquoi a-t-il fallut qu'il l'a marque ainsi ? Les souvenirs la ronge, les souvenirs de cet être la fait couler dans les ténèbres de la solitude et de la tristesse. Malgré tout, elle essaye de ne plus y penser, de tirer une croix dessus mais, tel ce collier de fer qui orne son cou, il ne semble pas prêt à la laisser …
Une journée encore plongé dans la mélancolie, la louve revient sur les terres Esobek, une proie dans la gueule, du sang ci et là maculant son pelage grisâtre. Aujourd'hui elle a chassé mais, pas que. Sa route ayant croisé celle d'un des canidés domestique, la louve n'avait pas su se contenir et s'était jeté une fois encore à la gorge de l'animal qui ne cesse d'ébranler ses nuits de cauchemar, images et souvenirs encrés profondément dans son esprit de cette captivité qui aurait pu lui coûter la vie si elle n'avait pas persisté à vouloir survivre.
Abandonnant sa proie parmi le garde-manger Esobek, la louve s'éloigna de la tanière, n'adressant pas le moindre regard, pas la moindre paroles à ceux qu'elle croise, en fait, elle fuit leur regard, elle cherche simplement à s'éloigner d'eux. Elle sait que pour certain elle n'est qu'une intrus et, elle le comprend, peut-être devrait-elle sérieusement aller parler à son amie afin de savoir ce qui allait se passer maintenant …
S'enfonçant dans ce bosquet qu'elle connaît fort bien, elle s'installe à l'ombre d'un arbre à moitié arraché, se laissant tomber au sol pour s'allonger, elle posa la tête sur le sol, ne prenant même pas la peine de retirer le sang qui macule son pelage. Pas maintenant … Plus tard … Elle a besoin de vider son esprit pour le moment ...
Il ne dormait pas, non. Allongé de tout son long dans les fourrés, museau posé à plat sur la mousse qui recouvrait le sol, Zwey scrutait avec une attention louable les pistes dégagées en contrebas. Il se trouvait en effet au sommet d’un petit promontoire naturel, sans doute formé par un glissement de terrain des années auparavant – à l’aspect des arbres qui l’entouraient, bancals et tordus dans tous les sens dans une piètre tentative pour atteindre la lumière, c’était même une certitude. Il bénéficiait donc d’une vue plongeante sur la moitié du bois déplumé que sa meute osait nommer « bosquet ». Voyez, comme il prenait son travail au sérieux. Très crédible, la sentinelle lâcha un long bâillement et reposa la tête sur ses pattes fauves, tentant avec modération de garder les yeux ouvert. Il est vrai que cet endroit n’était pas la plus grande zone de passage du coin, mais on ne savait jamais après tout : pourquoi est-ce qu’un ennemi ne réussirait pas, aujourd’hui précisément, à traverser la frontière pour venir se balader justement par ici ? Bon, ce n’était pas le chemin le plus rapide pour arriver jusqu’à leur repaire, mais les Sekmets n’étaient pas censés avoir un plan complet de la zone à leur disposition, après tout. Tout était possible, et il ne voulait laisser passer… aucune… éventuali- Deux minutes plus tard, la sentinelle dormait du sommeil du juste.
Le soleil avait accompli une longue course dans le ciel lorsque ses rayons parvinrent à Zwey à travers ses paupières closes. Les yeux du loup brun roulèrent avec agacement et un grondement, en provenance directe de ses rêves de chasse, filtra entre ses crocs. Néanmoins, il ne s’éveilla pas – pas tout de suite. Ses membres endormis tressaillirent et il changea de position, passant sur son côté droit. Un tremblement agita ses oreilles tandis qu’au fond de ses rêves, son galop souple à travers les sous-bois ralentissait considérablement et sans raison apparente. Le pelage noisette de la proie qui s’agitait sous son nez se troubla et s’éloigna ; sa démarche se fit hésitante. Ses pattes traînaient dans la poussière, et il était soudain si près du sol que celle-ci lui remplissait le nez et la gorge. Il toussa. Trébucha. Et alors. CLA-
« WOH ! »
Zwey se réveilla dans un sursaut violent, et sentit aussitôt le sol se dérober sous lui. Avant d’avoir pu faire un geste, la sentinelle chuta sans précaution et dans un beau nuage de poussière du promontoire sur lequel elle se reposait : les cailloux éraflèrent ses membres et ses griffes tracèrent des sillons dans la pente jusqu’en bas, où la gravité le déposa en douceur. Le loup au pelage marbré éternua et, la fumée se dissipant, constata qu’il y avait plus de peur que de mal. Il secoua la tête et se remit sur ses pattes, à la fois pour chasser les dernières brumes de son rêve et pour voir un peu où il en était ; c’est alors qu’il s’aperçut qu’il n’était pas seul. Zwey cligna des yeux sur la louve grise. Une fois. Deux. Puis il coucha les oreilles et grimaça, pris sur le fait.
« Que ce soit clair. Je ne dormais pas. »
Ce devait être elle qui avait produit le claquement qui l’avait réveillé. Le jeune loup se retourna brièvement pour lisser son pelage hérissé par la chute et le débarrasser de la terre qui le maculait. Il ne sauta pas sur la nouvelle venue, tout simplement parce qu’il s’agissait de la petite protégée de son nouvel alpha. La solitaire dont il ne se rappelait jamais le nom.
« Je surveillais les alentours avec hrm. Attention. »
Parfaitement.
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Jeu 2 Juil - 3:03
mais bien sûr
f. 81 - a. 100 - e. 76
Plongé dans des rêves lointain, des espoirs vain, dans une mélancolie destructrices, la louve fut tiré de ses songes lorsqu'un soudain bruit lui fit dresser les oreilles et, c'est juste à temps qu'elle se redressa pour éviter les gravas et cailloux qui avaient visiblement entraîné la chute du loup qui venait d'atterrir devant elle. Elle le reconnu immédiatement, comment ne pas le reconnaître ? Même si cette fois-ci, elle n'eut pas de moment d'hésitation pour savoir si oui ou non cette apparition était réel et si il s'agissait bien du loup auquel elle pensait. Bien sûr, il ne s'agit que de la sentinelle Esobek, qui d'autre ? Qui aurait-elle pu voir d'autre de toute manière ? Lui ? Non, elle n'y croyait plus mais, malgré tout, elle sait que au fond d'elle une part continue d'espérer son retour … Un rêve stupide, un espoir inutile, jamais il ne reviendra, elle en était sûr et devait tout bonnement abandonné l'idée de pouvoir revoir celui qui avait su la tirer de sa solitude.
Le roux se redressa, visiblement surpris voir honteux de la voir ici. Probablement espérait-il que personne ne voit sa chute et dans l'état dans lequel il se trouve mais, malheureusement pour lui, ce n'était guère le cas. Il se chercha également une excuse, excuse dont la solitaire n'en avait que faire enfin de compte. Qu'il dormait ou non n'est pas son souci à elle, à la rigueur, ça l'aurait été si le loup lui était tombé dessus. La louve l'observe longuement, essayant de ne pas voir en lui celui qu'elle a perdu mais plutôt la sentinelle qu'il est, son nom déjà ? Zwey, l'unique sentinelle de la meute de mémoire. Même si la louve ne côtoie pas les autres elle a su observer pour essayer de comprendre comment ils fonctionnaient. Elle qui a toujours craché sur les meutes la voilà intrigué et observant comment elles vivent. De part ses observations, la louve avait beaucoup appris, elle a aussi eu l'occasion d'entendre quelques conversations pour en savoir un peu plus sur ce qu'il se passe, surtout depuis que son amie est devenu Alpha. Tiens, cela lui rappel des souvenirs, pas de bon souvenir en soit … Lorsqu'elles se sont revu pour la seconde fois, la rousse était alors Alpha remplaçante pendant que la vraie Alpha se trouvait prisonnière de la Horde, c'est à ce moment-là aussi que les Hommes se sont emparé d'elles, essayant de les dresser comme ils le font avec leur molosse pour pouvoir les utiliser contre leur propre espèce. S'ils n'ont pas réussit à soumettre la solitaire, pour la Esobek ce fut tout autre chose mais, fort heureusement pour la grise, elle a su ramené juste à temps son amie à la réalité pour ne pas finir déchiqueté entre ses crocs …
Repoussant ces souvenirs de son esprit, la louve se redresse de nouveau, s'ébrouant pour retirer la poussière qui a pu se poser sur son pelage et passa sa langue sur ses babines pour finir d'en retirer le sang qui s'y trouvait. Elle secoua une dernière fois la tête pour chasser complètement ses pensées et pose ses yeux ambrés sur le brun.
« J'en suis persuadé. »
Finit-elle par lâcher sans la moindre conviction. Elle se mit d'un coup à lécher son pelage aux teintes blanc et gris pour en retirer les tâches de sang qui se trouvent ci et là, passant sa langue là où elle le pouvait, au pire, elle trouvera bien une flaque pour terminer le reste mais, plus tard … Redressant la tête, elle plante de nouveau son regard sur le rouquin.
« Si tous pouvait être aussi concentré que toi dans ta tâche on ne risquerait jamais rien sur ces terres. »
Lança-t-elle d'un ton ironique. Même si elle se fichait pas mal de ce que faisait le roux, elle avait bien compris que celui-ci s'était endormi au lieu de surveiller, après tout, pourquoi aurait-il cherché à se défendre si ce n'était guère le cas ?
La poussière était tenace. Zwey réprima un éternuement sonore, en lâcha un autre, avant d'abandonner tout à fait l'idée de redonner totalement son lustre à sa fourrure. Tant pis ; avec un peu de chance, cela lui permettrait même de faire croire qu'il avait couru à perdre haleine toute la journée. Avec un peu de chance. Visiblement, ce n'était pas à la louve grise qu'il allait faire avaler ses salades en tout cas. Retournant la tête, il la regarda se relever et secouer son pelage - lui envoyant au passage un nouveau nuage de poussière dans la figure, ce qui lui fit froncer le nez. Puis elle répliqua d'un ton où perçait peu d'intérêt :
« J'en suis persuadée. Si tous pouvait être aussi concentrés que toi dans ta tâche on ne risquerait jamais rien sur ces terres. »
Zwey dressa raidement les oreilles, prenant un air offensé l'espace d'une seconde. Puis cette expression se fit appréciatrice. Alors comme ça non seulement la solitaire n'était pas muette, mais en plus elle avait le sens de la répartie. Le loup brun n'était pas facilement vexé en réalité, préférant offrir une façade de la vexation alors qu'au fond il n'avait que faire des remarques. Par contre, il appréciait les échanges de piques. Ses compatriotes Esobeks n'avaient, malheureusement, que trop l'habitude de prendre ses remarques au premier degré.
« Ohh. Mais c'est qu'elle sait parler en fait. » Fit-il d'un air narquois.
Ce n'était pas faux. Il ne se rappelait pas avoir déjà entendu sa voix ; pas plus qu'il ne se souvenait de son nom, d'ailleurs. Bien moins gêné que ce que pouvaient laisser croire ses justifications précédentes, le rouquin bâilla et s'assit, cherchant la place la plus confortable de cette zone quelque peu accidentée.
« Et toi, petite solitaire, qu'est-ce que tu fais encore par ici ? A part critiquer mes talents pour monter la garde bien éviemment. »
En tout amitié. Après tout, ce n'était pas elle qui s'usait les pattes à courir partout toute la journée. Bon, évidemment, elle remplissait le garde-manger et il ne pouvait pas lui retirer cela. Et il devait bien avouer qu'il était quelque peu curieux de savoir ce qu'une solitaire pouvait trouver d'attirant à vivre ainsi chez une meute sans pourtant se mêler totalement à elle, si ce n'était pas pour jouer les parasites. Il savait bien que leur nouvelle alpha lui avait instamment demandé de les rejoindre. La question était de savoir si elle s'était finalement décidé. En ce qui le concernait en tout cas, elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait. Tant qu'elle n'allait pas dénoncer ses siestes coupables à la hiérarchie. Quelque part, Zwey aurait bien peu apprécié de se faire remonter les bretelles par Plume Rousse.
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Jeu 2 Juil - 15:18
ce que je fais ici ?
f. 81 - a. 100 - e. 76
Face au pique lancé par le rouquin en échange des paroles précédentes de la solitaire, celle-ci se contente de faire rouler ses yeux. Bien sûr qu'elle savait parler, elle n'avait juste rien à dire et n'est pas du genre à aller d'elle même vers les autres pour faire connaissance. Timidité ? Méfiance ? Il doit y avoir un peu des deux et autres choses enfin, elle ne s'offusqua pas de la remarque du loup après tout, il ne faisait que répondre à son ironie.
Le mâle prit place sur le sol après avoir lâché un bâillement, la louve hésita un moment entre le laisser là ou rester mais le rouquin reprit, posant une question à la solitaire. Ce qu'elle fait encore ici ? Cette question possède bien des significations et peut avoir bien des réponses mais, laquelle conviendrait le mieux ? Sait-elle elle même ce qu'elle fiche encore ici ? Avant toute réponse, la louve s'installa à son tour sur le sol, perdant un instant son regard dans ce bosquet dégarnis. Ce qu'elle fait ici, elle se le demande chaque jours depuis qu'elle se trouve sur les terres Esobek. Ce qu'elle fiche encore là à écouter le roux ? Ça elle n'en a aucune idée, peut-être a-t-elle tout bonnement besoin de changement, après tout, elle reste constamment seule - ou presque – alors, avoir un peu de compagnie ne la tuera pas et encore moins faire plus connaissance avec ceux qui appartienne à la meute de son amie, qui sait ? Peut-être que cela lui permettra plus facilement de faire pencher la balance d'un côté ou d'un autre …
« Il faut bien quelqu'un pour le faire mais ne prend pas la grosse tête pour si peu, tu réussis déjà à tomber si facilement alors avec un poids en plus ... »
Lança-t-elle d'abord en lui lançant un coup d’œil puis, perdant de nouveau son regard ailleurs elle réfléchit …
« Concernant ce que je fais encore ici, va savoir, j'attends peut-être que quelque chose me tombe dessus, ou qu'on me vire à coup de crocs. »
Elle lâcha un bref soupir à cette idée idiote, que peut-elle attendre de toute manière ? Il n'y a plus rien qui l'attend, elle n'a plus de but, plus la moindre idée de quoi faire sur ces terres. La seule chose qui la fasse avancer ces dernières lunes c'est de combattre ses démons et de chasser. Que cherche-t-elle exactement ici ? Elle secoua la tête, faisant tinter le collier en fer avant de quitter sa position assise pour s'allonger sur le sol terreux.
La louve grise répliqua avec autant de chaleur que précédemment.
« J'en suis persuadée. Si tous pouvait être aussi concentrés que toi dans ta tâche on ne risquerait jamais rien sur ces terres. »
Zwey claqua des mâchoires sur le compliment et s'abstint de répondre. Disserter sur sa fantastique utilité au sein de la meute lui semblait un peu inutile sur le moment ; se lever et quitter les lieux aussi, étant donné que la solitaire n'avait pas l'air plus mal lunée que ça. Enfin un peu. Mais il supposait qu'elle n'était pas de naturel très avenant en général, et qu'il ne devait pas se sentir insulté par sa froideur. De toute façon, ce que les autres pouvaient penser de lui, franchement... Et puis, bavarder lui permettait de passer le temps. En montant la garde. Parce que oui, il montait toujours la garde. De façon très attentive.
« Concernant ce que je fais encore ici, va savoir, j'attends peut-être que quelque chose me tombe dessus, ou qu'on me vire à coup de crocs. » Ajouta-t-elle.
Zwey ressentit un soudain intérêt à se rouler par terre dans la poussière. Pour se débarrasser des démangeaisons causées par la poussière, ou pour rajouter encore plus de poussière afin d'avoir une raison de nettoyer son pelage une nouvelle fois. Au final il ne le fit pas, parce que c'étaient vraiment des raisons assez stupides. A la place, il se gratta vigoureusement derrière une oreille, avant de tourner son regard noisette vers la louve grise et de lâcher, presque innocemment :
« Moi je te suis tombé dessus. »
Très juste, mon grand. Cela ne devait pas être à cela qu'elle pensait au départ, mais très juste. Histoire de dédramatiser le ton de sa remarque, il rajouta un rapide :
« Eh. » Avant de poser le museau ses pattes.
Il n'avait pas grand-chose à répondre à la solitaire à première vue. C'était sa vie après tout, elle faisait ce qu'elle voulait. Et puis il songea qu'elle était quand même sacrément bonne chasseuse, et que l'avoir dans le groupe leur permettait d'avoir de la nourriture en plus, et que ça c'était quand même vachement bien. Son estomac approuvait. Il releva donc la tête pour reprendre :
« Enfin, je pense pas que qui que ce soit te virera à coups de crocs à vrai dire. Donc bon. Et puis, franchement, y a tant d'avantages que ça à rester solitaire ? Solitaire. »
L'idée même lui tira un bâillement paresseux. Même si vivre en meute était parfois pénible, au moins le groupe était toujours prêt à s'entraider. Et se nourrir était plus simple. Pas besoin de dormir d'un seul oeil toutes les nuits. Ce n'était pas négligeable. En bon parasite qu'il était, Zwey approuvait.
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Lun 20 Juil - 15:44
seule à vie
f. 81 - a. 100 - e. 76
Ce loup est-il idiot ou il le fait exprès ? La louve se le demande, il répond avec tellement de naturelle que cela en est déconcertant. Enfin, il n'avait pas tord mais là n'est pas la question. Secouant de nouveau la tête, gêné par le collier, elle se mit à essayer de gratter en dessous mais sans grand résultat hormis peut-être se blesser davantage et abandonna assez rapidement. Lorsque le roux reprit, la louve posa de nouveau son regard sur lui. Personne ne viendra la faire partir ? Pour quelle raison ? Il est vrai que les Esobek sont connus pour être des loups plutôt calme comparaît aux Sekmet mais, laissent-ils tous les solitaires se balader sans rien dire ? Aucune idée. La seconde question du loup fit soudainement réfléchir la louve. Y a-t-il réellement des avantages à être solitaire ? En quelque sorte. Personne ne dépend d'elle, elle ne se retrouve pas dans les conflits des meutes, elle n'a besoin de chasser que pour elle, elle n'a pas à surveiller en permanence pour la sécurité de plusieurs loups. Oui, il y a des avantages mais, aussi des inconvénients … Qui veut dire solitaire veut dire seul et même si ce n'est pas toujours vrai, que certains solitaires vivent en groupe, bien souvent ils sont rejeté de tous puis, de toute manière, elle a toujours vécu ainsi.
« Personne ne compte sur nous et on ne compte sur personne. Les autres n'ont que peu de considération pour nous et nous laisse donc tranquille. »
Dit-elle, le regard perdu ailleurs, la voix comme lointaine.
« Puis j'ai toujours vécu ainsi, on m'a élevé ainsi. »
Elle lâche un soupir, expulsant l'air de son organisme avant de secouer la tête pour chasser ses vieux souvenirs d'enfance, ceux-là ne servent à rien, de toute manière, ceux qui lui on tout appris sont désormais mort, probablement à cause des Hommes, de leur bombardement et peut-être même des crocs de la Horde quand ils étaient encore présent. Elle n'en sait rien et ne veut pas savoir de toute manière, cela serait bien inutile et créerait des blessures qu'elle ne souhaite pas, elle a déjà tant de mal à en faire cicatriser certaines.
« Vivre et mourir seule, c'est ce à quoi on m'a destiné. »
Laissa-t-elle échapper sans réellement s'en rendre compte et fixe de nouveau le roux. Et lui ? A-t-il seulement connu à un moment la solitude ? Le fait d'être constamment seul, de devoir compter que sur lui-même pour survivre ? A-t-il déjà vécu ce que la louve à vécu et puis, à quoi bon savoir ? Elle ne sait rien de lui et n'en saura peut-être jamais plus. Elle laisse sa tête tomber sur le sol, profitant de la fraîcheur de la terre et se tut ...
Bloc de glace. Le loup à la fourrure bigarrée remua ses oreilles rousses. La seule chose qu'il parvenait à tirer dans l'attitude de sa compagne du moment étaient des soupirs et des regards dans le vide, emplis de réflexion. Au moins ce qu'il racontait avait-il le mérite qu'on s'y arrête. Enfin, lui ne trouvait pas, mais la solitaire si. Apparemment. Peut-être qu'elle était du genre à détester la compagnie et qu'elle avait la vie d'esseulée dans la peau, après tout. Si c'était le cas, pas de surprise qu'elle s'en souvienne avec nostalgie. Après tout, avec son louveteau au camp Esobek, elle était un peu coincée ici. Enfin coincée... elle était plutôt bien logée, la jolie dame. Sans compter qu'être l'amie de la nouvelle Alpha empêchait les autres loups de la jeter dehors. Veinarde.
« Personne ne compte sur nous et on ne compte sur personne. » Expliqua la chasseresse. « Les autres n'ont que peu de considération pour nous et nous laissent donc tranquille. »
Génial. Exactement ce que Zwey trouvait peu pratique dans la vie de solitaire. Il avait vraiment du mal à concevoir par quel raisonnement tordu la louve grise pouvait préférer la rigueur et l'incertitude au confort et à l'entraide. Enfin, ce qu'il préférait était surtout recevoir de l'aide plutôt qu'en donner, mais il avait une tendance compréhensible à garder ce détail pour lui. C'est vrai que de ce côté, ne compter que sur soi, il connaissait. Mais visiblement, contrairement à lui, la louve grise avait choisie la voie la plus noble et la plus difficile ; survivre par ses propres moyens plutôt que se nourrir des autres. Chacun son point de vue. Zwey songea qu'elle devait avoir un caractère vraiment droit, si tel était le cas.
« Puis j'ai toujours vécu ainsi, on m'a élevé ainsi. »
La sentinelle était occupée à fixer le collier posé par les hommes sur le cou de la louve lorsque celle-ci ajouta quelque chose à propos de la mort, qu'il ignora machinalement. Tout le monde mourait un jour ou l'autre, et tout le monde mourait seul. Lui l'avait accepté depuis longtemps. La tête reposant toujours sur ses pattes, il leva ses yeux noisettes vers ceux de la solitaire.
« Ma belle, si on devait tous vivre comme on a été élevé, personne n'irait bien loin par ici... »
Le temps d'une pause, il se remit sur ses pattes et alla renifler le collier sans se soucier des éventuel gestes de recul de son interlocutrice.
« Il faut penser à l'évolution, dans la vie. Et puis il y a ton chiot. Et t'as essayé de l'enlever, ce collier ? Ça a l'air super chiant à porter. »
Pas qu'il l'aurait pas supporté à sa place, mais quand même.
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Sam 8 Aoû - 14:03
choix personnel
f. 81 - a. 100 - e. 76
Visiblement elle a le don de rencontrer des mâles au caractère spécial. Malgré tout il n'est pas désagréable de lui parler, elle a juste du mal à communiquer à se faire à sa proximité. Pourquoi faut-elle qu'elle repense à lui en voyant la sentinelle ? Ils n'ont pourtant rien en commun si ce n'est un pelage similaire. Irrité par ses propres pensées, la louve cherche à se débarrasser de ses souvenirs, les bloquant dans un coin de sa tête pour rester concentrer sur son échange avec le roux.
Un grondement à peine audible effleura les babines de la louve sous l'interpellation du loup à son égard. Elle n'aime pas cette proximité qu'il semble chercher à s'octroyer. En tout cas, il n'avait pas tord et, la louve ne pouvait nier ses paroles. Il faut parfois aller au delà de ce qu'on nous a appris mais, seul, ce n'est pas toujours évident. Elle pensait avoir réussi à vivre selon ses règles, du moins elle s'est ce qu'elle s'évertue à penser mais a-t-elle seulement réussi ? Est-ce seulement réelle ? Enfin de compte, on lui a toujours dit de se méfier des meutes et elle l'a toujours fait mais, pas de son propre chef, juste parce qu'on lui a raconté des choses à leur sujet pour qu'elle se met en crâne le fait qu'être dans une meute n'attire que des problèmes. Peut-être que cela est vrai mais, même si elle dit que les meutes laissent les solitaires tranquille, cela est faux. Ils n'hésiteront pas à mettre les solitaires dans le guerre pour faire ce que bon leur semble, ils n'hésiteront pas à s'attaquer à eux pour avoir moins de rivaux, moins de prédateur qui leur pique leurs proies. Non, elle a toujours vécu avec ce qu'on lui a appris et pas de ses propres règles comme elle le croyait. Se rendant compte de cela, elle baissa légèrement les oreilles et détourna son regard.
Les mouvements de la sentinelle lui fit tourner la tête et de le voir soudain si proche la fit sursauter mais, voyant, ou plutôt, comprenant qu'il ne s'intéressait qu'à son collier, elle tente de rester calme et cesse de bouger, les oreilles légèrement en arrière, méfiante.
« Mon chiot, comme tu le dis, a trouvé sa place parmi vous et je respect son choix. Il est jeune, il n'a pas eu le crâne bourré pendant son enfance concernant les meutes et depuis que je l'ai récupéré je n'ai jamais cherché à lui interdire d'en rejoindre une par la suite, seulement de ne pas se fier au premier loup qui passe. Mais oui je te l'accorde, il faut évoluer. »
Non, elle n'a jamais bridé son fils quant à ses choix. Quand il s'est montré curieux concernant les meutes et pourquoi elle n'en faisait pas partie, elle lui avait expliqué sans pour autant lui mettre dans le crâne que son avis serait le sien aussi. Non, le petit pouvait bien choisir sa voie par la suite, lorsqu'il n'aura plus besoin d'elle pour le couver ou le nourrir, il volera de ses propres ailes et qu'importe ce qu'il décidera de faire, il restera son fils.
Elle secoua soudainement la tête puis reprit.
« Keres a déjà regardé pour me le retirer, j'ai tenté d'arracher celui de Plume également mais c'est bien trop dur pour s'en défaire. C'est chiant mais je n'ai pas le choix de faire avec et c'est hors de question que je retourne auprès de l'un de ces bipèdes pour voir si il aurait la gentillesse de me le retirer. »
Finit-elle par dire avec une pointe d'amertume et un grondement sourd haineux.
« Assez parlé de moi. Tu dois avoir une vie passionnante après tout, Sentinelle. Depuis quand es-tu chez les Esobek ? »
Zwey ignora proprement les grognements de la louve grise. Tant que celle-ci ne lui sautait pas à la gorge, il ne s'estimait pas assez en danger pour cela. D'ailleurs, il se demandait si elle aurait l'audace de l'amocher salement, ce dont elle aurait parfaitement été capable vu sa carrure, en plein territoire Esobek. Cela aurait mis fin à son conflit intérieur au moins : Zwey osait espérer que ses compagnons de meute, même s'ils avaient parfois du mal à supporter son humour, ne laisserait pas une telle agression impunie. Enfin quoi, il ne l'avait même pas touchée. Sagement, le loup bigarré s'abstint de mordiller le collier de la louve grise, ce qui aurait sûrement été très mal pris vu la tête qu'elle tirait à ce moment-là. Et parfaitement inutile de surcroît. Zwey retourna s'allonger tranquillement tandis que la solitaire déclarait :
« Keres a déjà regardé pour me le retirer, j'ai tenté d'arracher celui de Plume également mais c'est bien trop dur pour s'en défaire. C'est chiant mais je n'ai pas le choix de faire avec et c'est hors de question que je retourne auprès de l'un de ces bipèdes pour voir si il aurait la gentillesse de me le retirer. »
Zwey, bien que donnant tous les aspects d'une audition attentive, l'écouta d'une oreille distraite.
« Au moins comme ça on te repère de loin... » Marmonna-t-il en parcourant des yeux le bois brûlé.
De toute façon, il y avait fort à parier que messieurs les deux-pattes n'auraient pas eu la gentillesse de le lui retirer pour la laisser partir ensuite. N'empêche que ça devait être sacrément encombrant comme machin. Quel était le risque pour que la solitaire s'accroche dans un arbre un jour et s'y étrangle à force de tirer sur son bourreau de fer ? Il n'aurait pas parié une patte sur ses chances de survie.
« Assez parlé de moi. » Décida soudain la louve grise. Zwey flaira le retour de flamme avec une vague grimace intérieure. « Tu dois avoir une vie passionnante après tout, Sentinelle. Depuis quand es-tu chez les Esobek ? »
Faute de pouvoir hausser un sourcils sceptique, Zwey se contenta d'en prendre l'air. La vie de sentinelle, passionnante ? Est-ce qu'elle se moquait à nouveau de lui, ou... Oui, en quelque sorte il voyait du pays. Bien moins qu'elle, cela dit.
« Je m'appelle Zwey, Solitaire. » Commença-t-il par rétorquer avec un vague sourire amusé.
Et si j'avais pu choisir, j'aurais été nourrice. Ou vieux avant l'heure. Pour être peinard et ne pas m'avaler mille kilomètres tous les jours. Il reprit :
« Et je suis Esobek depuis pfiuuuuu. Le début des temps. » Un bâillement. Cela ne le dérangeait pas de raconter tout ça, mais ce n'était pas très intéressant non plus. « Ma famille était un groupe de solitaires venu du sud. On m'a jeté à Reaven quand j'étais louvard et à deux doigts de finir avec une patte en moins. »
Tiens, s'il l'avait vraiment perdue, cette patte... en sa qualité d'estropié, il aurait pu être dispensé des travaux de chasse et de surveillance, non ? La vie était mal faite, franchement. Il faudrait qu'il pense à se plaindre au guérisseur.
« Piège à mâchoires. » Précisa-t-il pendant ce temps, sarcastique, en agitant sa patte tordue.
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Mar 11 Aoû - 17:04
retiens mon nom
f. 81 - a. 100 - e. 76
Difficile de savoir si les deux loups s'entendent ou non, pour sûr, ils ne cessent de s'envoyer des piques, que ça soit amical ou non. En même temps, pour quelle raison la louve serait hostile avec la Sentinelle ? Et inversement ? Quoique, il avait bien plus de raison de l'être en soit mais ne montre nullement la moindre hostilité envers elle, tant mieux, elle n'a guère envie de devoir se battre contre un loup qui viendrait lui chercher des noises sans raison, aucune envie que son amie soit déçu par son comportement alors que la meute l'accepte sur leur terre. Non, elle ne peut se permettre de se montrer hostile envers les Esobek, grogner à la rigueur car on l'approche de trop près mais bien souvent, ses grondements lui échappe et il s'agit là plus d'une mise en garde pour tenir les autres à distance. En même temps, elle n'a guère envie de se battre avec quiconque, ayant bien du mal encore à se maîtriser, elle préfère se tenir à l'écart des autres, comme elle le fait si bien …
Il se présente, elle connaissait déjà son nom, elle a tendance à avoir une bonne mémoire concernant les noms puis, il faut dire qu'elle n'a pas rencontré énormément de loup avec qui elle a échangé quelques paroles au cours de sa vie.
Ainsi donc, le roux est Esobek depuis son enfance, depuis qu'il est louvard même. Ses parents l'ont abandonné ? Pour quelle raison ? Juste à cause d'une patte blessé ? Avaient-ils peur de se retrouver avec un fils estropié qui ne puisse rien faire et qu'ils soient obligé de s'occuper de lui à vie à moins qu'il ne réussisse à vivre malgré son handicape ? Possible, bien des loups préfèrent se débarrasser des poids inutiles qui risqueraient d'entacher leur survie. La louve lâcha un soupir en laissant échapper toute l'air de ses poumons. Parfois l'attitude de certains l'intriguaient, enfin, la Sentinelle était tout de même bien tombé, cela aurait pu être pire.
« Tu as eu de la chance. »
Oui de la chance il en a eu, ces pièges elle les a déjà vu, il aurait pu perdre sa patte et être invalide à vie, une vie bien difficile l'aurait attendu déjà que survivre n'est pas évident alors, avec une patte en moins … La louve se redresse et s'ébroua puis fis face à la Sentinelle.
« Et bien je pense qu'on devrait tout deux retourner à nos occupations, après tout, tu dois avoir bien du boulot à faire à arpenter ces terres, Sentinelle. Je te laisse donc à ton devoir. Ah oui et si jamais tu penses t'en souvenir, je m'appelle Nymeria, Zwey. »
Sur ces paroles, la grise se détourne du mâle et commence à s'éloigner en direction de sa tanière. Même si elle n'aime guère le contact, ou plutôt, elle n'y est pas habitué, cela lui a tout de même fait du bien d'échanger un peu avec quelqu'un, même avec un loup comme celui-ci ...
Avec amusement, Zwey nota que la louve grise avait l'air au moins aussi passionnée par ce qu'il lui racontait que lui par ses grandes théories philosophiques sur la solitude. Un peu, histoire de faire travailler oreilles et mâchoires, mais fallait pas pousser non plus. Ça lui allait. Les grandes confidences chuchotées entre les arbres, ce n'était pas pour lui. La sentinelle préférait largement les conversation communes, quotidiennes, légères. Ainsi il pouvait paraître amical sans trop s'engager. Ce qui était plus ou moins son credo, après tout.
« Tu as eu de la chance. »
Elle ne croyait pas si bien dire. Comme la plupart de ses congénères, Zwey avait très tôt eu l'occasion d'observer de près - très près - l'impact de deux mâchoires d'aciers sur un petit corps de mammifères. Si un truc pareil pouvait couper net un lapin en deux - ou pas si net que ça, selon la facture... - alors nul besoin d'imaginer ce qu'il pouvait donner sur une unique patte. Pour sa part, Zwey ne s'en rappelait pas. Trop jeune. Mais il se rappelait la douleur. Nyméria le coupa de ses réflexions avant qu'il ait pu ajouter quoi que ce soit, en se remettant sur pattes après avoir agité sa fourrure cendrée. Resté à terre, Zwey la suivit docilement des yeux.
« Et bien je pense qu'on devrait tout deux retourner à nos occupations, après tout, tu dois avoir bien du boulot à faire à arpenter ces terres, Sentinelle. Je te laisse donc à ton devoir. Ah oui et si jamais tu penses t'en souvenir, je m'appelle Nymeria, Zwey. »
Est-ce qu'elle venait de le renvoyer à son poste comme un vulgaire sous-fifre ? Non mais, elle était autoritaire celle-là. Zwey ne releva cependant pas, étant donné que la nouvelle venue le divertissait plus qu'elle ne l'agaçait, au bout du compte. Tous faits additionnés, c'était plutôt positif. Restait aussi à voir s'il pouvait s'en faire une alliée. Le loup marbré agita donc amicalement les oreilles à l'adresse de sa congénère tandis que celle-ci s'éloignait, mais resta un moment sur place avant de se redresser à son tour. C'est qu'il n'était pas pressé non plus.
« Voilà qui est formateur, Solitaire. »
Demeuré seul, il s'ébroua, puis repartit au petit trot à son tour de garde.