Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Enfin je vais pouvoir manger. Une bonne dinde en plus. Je me pose près d'un arbre puis je déguste la viande. Après 20 minutes , il ne reste que la carcasse que je laisse. Sa fait du bien de se remplir l'estomac. Je m'allonge et je me repose, toujours sur mes gardes. Mais je me relève rapidement. Je ne peux pas rester ici. L'odeur du sang peux attirer d'autre loups. Je me lève alors et reprends ma marche. Etre solitaire n'est vraiment pas la vie rêver. Mais au moins, je suis toujours vivante. Et cela me suffis largement.
Alors que j'avance, l'air devient soudainement plus chaude. J'hume l'air. Une odeur de souffre parvient jusqu'à mes narines. Il faut que je fasse attention. Je m'aventure alors dans cette endroit dangereux et plaisant à la fois. La chaleur me fait le plus grand bien. Et alors que j'avance lentement, je repense au passé. Surtout à mon frère et à mes sœurs, qui me manque évidemment. Je secoue ma tête de part et autres puis je regarde ce qui se trouve en face de moi. Une odeur familière arrive jusqu'à mes narines. Cette odeur je la connais. Elle revient de loin. Très loin. Mais je n'arrive pas à l'identifier. J'avance alors plus rapidement. Le souffre recouvre cette odeur. Puis , lentement je vois une silhouette ce diriger vers moi, dans ma direction. J'avance aussi, sur mes gardes, et je commence à grogner. Quand enfin je vois le loup, son pelage si particulier, ses yeux ou plutôt sa couleur, je m'arrête net, les yeux ronds comme des billes. Je rêve surement. Cette odeur est bien la sienne. Je me souviens maintenant. Un simple murmure sors de ma gueule.
-Re..rewan...
La solitude est parfois le meilleurs moyens de rester en vie
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Mar 23 Juin - 16:21
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Quand le passé vous rattrape ...Feat Níniel
La blessure. Il ne s'était encore jamais baladé en ses lieux, mais vu qu'il n'avait rien de prévu, le blond s'était dit qu'un petit tour de reconnaissance ne pouvait pas lui faire de mal. Qui sait, peut-être rencontrerait-il des proies en chemin. Des loups? Il ne préférait pas non. Toujours à se battre pour défendre son territoire, ou par plaisir, non merci. Il avait suffisamment donné avec les loups pendant sa jeunesse et ne voulait plus faire partit d'une meute pour le moment. Même s'il devait bien avoué qu'une présence à ses côtés ne serait pas forcément de refus.
S'engouffrant lentement vers le fin-fond de la blessure, le loup blond se tenait sur ses gardes. Qui sait ce qu'on peut rencontrer tout au fond. Et il ne possédait pas une masse musculaire assez importante pour se protéger contre un autre loup en cas d'attaque. Déjà qu'un chien était limite, alors un autre canis...peut-être un louveteau quoique.. La chaleur augmentait lentement au fur et à mesure qu'il s'enfonçait sous terre. Des vapeurs commençaient à tourner autour de lui, mais le solitaire respirait suffisamment calmement pour ne pas qu'elles lui montent à la tête. Mais soudain, il se figea. Son museau venait de déceler le parfum musqué d'un autre. D'une autre pour être précis. Qu'est-ce qu'une louve faisait là? Une solitaire très certainement, car il ne provenait d'elle aucune odeur de meute.
Bon, après tout elle avait le droit d'être là, il n'allait pas grogner simplement pour cela. Alors, sans y faire attention que ça, le prince déchu se remit à avancer en direction du lac, alors qu'un grondement sourd commençait à monter. Enfin, jusqu'à ce que celui-ci se stoppe brutalement. Devant lui se tenait une fine louve au pelage teinté de couleurs sombres. Simple. Mais ses yeux de deux couleurs différentes, Rewan s'y attarda. Parce que ces lueurs lui rappelaient vaguement quelque chose sans qu'il réussisse à mettre le doigt dessus.
-Re..rewan...
Le blond sursauta et pencha la tête. Alors ça, il ne s'y attendait pas. Quelqu'un qu'il connaissait? D'où? Les seuls connus étaient morts durant l'attaque des cannibales morts. Quoique...il y avait bien cette gamine qui s'était sauvé avant, avec ses parents... peut-être?
Sa tête finement sculptée se pencha vers la droite, en signe d'interrogation, alors que ses oreilles pointées vers le haut montrait qu'il savait qu'on lui adressait la parole. Mais aucun son ne sortit de sa gueule. Une promesse était une promesse. De toute manière, il ne se souvenait plus de comment on parlait.