Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Quête : la meute manque de nourriture. Partir à la chasse
F. 8. A. 7. E. 7.
Alerte ! Alerte ! Un cri retenti non loin de moi. Je me réfugie alors dans mon terrier, le cœur battant à tout rompre. Ma famille et moi étions dehors, entrain de grignoter quelques brins d'herbes. Nous sommes des lièvres, il est dans notre tempérament de sortir de nos cachettes pour se dévoiler à la nature. Mais là, c'était la panique. D'après l'appel de ma camarade, un loup se serait introduit chez nous. Les loups, l'un de nos pires ennemis ! Ils viennent et nous prennent tout, et quand ils sont là, ils sortent les crocs et sautent sur nous pour nous attraper et nous déchiqueter entre leurs crocs acérés. Brrr. Je ma hâte. Je tiens à ma vie, moi ! Je longe le terrier, pour rejoindre l'entrée. Panique ! Le voilà qui arrive. Il est grand, blanc, et a des allures de meurtrier. Un loup n'est jamais gentil ! Et quand il est affamé, il est encore plus démoniaque. Les loups, les démons de la nuit, les monstres du jour ! Jamais gentils. Je fonce comme une flèche, utilisant mes longues et fines pattes pour me propulser de l'avant. Tous mes camarades courent, eux aussi. Et là, c'est chacun pour soit ! Je vois le loup qui court dans tous les sens, essayant d'attraper un des lièvres qui se trouve devant lui. Moi, je rejoins rapidement le terrier. Je ne reste pas loin de la sortie pour pouvoir garder un oeil sur ce qui se passe dehors. Pour l'instant, tout va bien. Je vois que tout le monde a réussi à trouver une cachette. Le loup, lui, je ne le vois plus. Mais ... Où est-il ? Je commence à paniquer. Quand soudain, j'entend un claquement de mâchoires à côté de moi.
Ah, le loup ! Le voyant à mes côtés, je m'enfonce un peu plus dans le terrier pour ne pas qu'il m'attrape. Il est hargneux, dites-moi ! Il claque des dents comme un grand blanc. Il grogne, il semble aboyer. Je gémis, j'ai peur. Mais le terrier a une fin ! Je me retrouve au fond, avec en face de moi, un loup blanc qui commence à gratter le sol pour entrer dans le terrier. Il force sur ses pattes pour pouvoir pénétrer dans ma cachette. Et moi, impuissant ... Je suis coincé. Je suis fini. Le loup arrive à se faire un passage pour me rejoindre. Et d'un coup de croc, je ne sens plus rien, juste une puissance surnaturelle me pénétrer de la nuque, des sabres, des couteaux, qu'importe ; je ne ressens même plus la douleur tellement celle-ci est impressionnante.
Est-ce la fin ? Je ferme les yeux, je ne peux même plus respirer. Pendant cet instant, je ne sais même plus ce qui se passe. Je ne ressens ni la chaleur, ni la fraîcheur, je ne peux plus penser ni même me débattre. Je n'arrive plus à respirer. L'asphyxie ? Non. Je ne la ressens plus. Il me hisse dans sa gueule, je ne peux plus vivre. Je suis mort. Je crois que cette fois-ci, le loup m'a eu. Adieu famille, adieu amis, adieu la vie.
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Qu'est-ce qu'elle fait ici ? ... Peut-être qu'elle a été trop curieuse, cette fois-ci. Buckingham s'était encore une fois rendue à la forêt aux pendus. Pour chasser ? Pour trouver de l'eau ? Pour e reposer ? Non, peut-être une simple balade, pour profiter de cette nuit blanche. Elle n'était pas fatiguée. Et pourtant, elle aurait du rester là où elle était. Il y avait des ombres qui s'approchaient d'elle. Des ombres aux formes étrange, bizarres, ils ont l'air menaçant. Elle recule. Malheureusement, les ombres se rapprochent de plus en plus, et commencent à l'encercler. Elle ne peut plus s'échapper : une de ces choses s'est placée derrière elle, une chaîne à la main. Et hop ! Elle est placée autour de son coup, assez violemment il faut dire ... La femelle se débat, les ombres rigolent. Soudain, elle arrive à voir que ces colosses sont semblant à des machines. Des Hommes ! Des Hommes, avec des armures de guerriers. Que voulaient-ils ? La louve se débat, sort les crocs. Elle essaye de sauter, de s'enlever la chaîne. Mais celui qui la tient tire de toute ses forces pour la faire taire. Ah ! Cela lui faisait très mal. Son pauvre cou était tortionné. A force de tier, elle ne sentait même plus sa gorge. Elle semblait en feu. Enflammée, Buckingham sauta sur un des Hommes placé devant elle. Mais celui qui tenait la chaîne tira et ramena la louve au sol. Allongée, elle faisait la morte. Peut-être que cela allait marcher. Après tout, elle avait vu de nombreux blaireaux faire cela pour échapper à leurs prédateurs. Elle ne bougeait plus, faisant semblant qu'elle n'avait plus envie de vivre. Mais les hommes tirait encore et encore, l'entraînant avec eux par la chaîne. La louve se releva alors, et hurla. Elle avait peur ! Buckingham n'avait encore jamais vu ça ! Elle n'avait rien fait ! Elle tira en direction opposée pour se défaire de cette chaîne. Mordillant les maillons qui la composaient, elle se faisait mal aux dents. Alors elle remuait la tête pour essayer de faire glisser la chaîne. Ah ! Elle y était presque ! Encore un petit effort ... Et voilà ! Elle était débarrassée de cette misérable torture !
La louve se retourna et mordit la jambe de l'Homme. Ils étaient cinq ! Il était impossible de leur résister. Il n'y avait plus d'autre solution que de ... Courir ! Il fallait s'enfuir ! La louve pris la direction des sous-bois. En s'échappant, elle laissait derrière elle des Hommes hargneux, qui se mirent à la poursuivre. Voyant qu'ils étaient toujours là, elle accélérait. Elle voulait absolument les semer. Il le fallait ! Pour survive, Buckingham était prête à tout. Il fallait s'échapper ! Vous savez, à force de s'entraîner ici, la femelle commence à connaître l'endroit par coeur. Elle reconnait souvent les mêmes arbres, ceux avec des formes étranges ... Elle les reconnait assez facilement il faut dire. Alors elle s'enfuit, passant par les endroits qu'elle connait pas. Et après de longues minutes, elle s'arrête. Elle se retourne, et derrière elle .. Le noir. Le noir total. Les Hommes n'étaient plus là. Mais il ne fallait pas qu'elle s'endorme ici. Fatiguée par cette course-poursuite, Buckingham s'en alla. Il fallait qu'elle se repose. Ses jambes et son cou souffraient. Mais après une bonne nuit réparatrice, cela ira mieux.
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Elle était toute petite. A sa naissance, Buckingham était la louvette la plus mignonne qui puisse être. Frêle, douce, adorable. Elle était toute blanche, et à son âge, on ne savait pas encore grand chose de la vie. Lorsqu'elle ouvrit les yeux pour la première fois, elle arrivait à distinguer les couleurs, les formes, mais la globalité de ce qu'elle voyait restait flou. Sa vue ne deviendra normale que quelques jours après. Et lorsqu'elle découvrit tout ce qu'un loup pouvait voir, c'était l'extase. Ces couleurs ... Ces formes ... Cela lui donnait vraiment envie de toucher du bout de sa patte tout ce qui pouvait filer sous son museau. Que la nature est belle ! Ensuite, elle avait réussi à marcher pour la première fois de sa vie. Au début, c'était très difficile. Mais avec l'aide de ses parents, elle réussi très vite à devenir une petite professionnelle ! Et elle avait très vite envie de courir. Malheureusement, ce n'était pas encore de son âge. Buckingham tombait souvent lorsqu'elle pressait le pas. Chaque chose en son temps ! Lorsqu'elle eu l'âge de courir, Buckingham ne perdit pas une seconde. Elle réussissait à courir comme tout le monde, avec un peu de maladresse, mais elle y arrivait quand même.
C'était quelque chose d'incroyable pour elle. Elle pouvait rester des heures à courir dans les plaines avec ses parents, c'était elle qui fatiguait toujours la dernière. Buckingham faisait parti des louveteaux les plus rapides et endurants lorsqu'elle était jeune. Et ça, c'était à force de s'entraîner. Tous les jours, elle avait rendez-vous avec le soleil du jour, les étoiles de la nuit et la lune de minuit, les vents de l'aube ou le zéphyr de l'aurore. Elle ne ratait aucun de ces précieux moments en compagnie de ces éléments des cieux. Ah, la vie ! Majestueuse et mystérieuse, elle reste bien étrange, et de nombreux secrets restent à découvrir.
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Oh ... Que la tête lui tourne ... La louve blanche émerge, étrangement, hésitant à bouger. On dirait qu'elle ne se contrôle plus. Ouvrant ses petites paupières, elle découvrait son corps, intensément blanc : elle était louve. Buckingham restait ébahie. Comment cela marchait-il ? Il gigotait, agitant ses quatre pattes, découvrant son museau et ses oreilles, sa queue et tout le reste de son corps. La louve se leva, découvrant les muscles qui composaient son corps. Que c'était formidable tout cela ! Comme un louveteau, elle trébuchait, essayant de marcher, retombant parfois. Elle posait une patte après l'autre, oubliant le paysage qui était autour d'elle. Ses pattes tremblaient, elle était toute faible. Buckingham se mis àCOURIR à travers ... Un désert ? Mais il restait encore une question qui trottait dans sa tête … Qu’est-ce qu’était véritablement un « désert » comme elle l’appelle ? Alors c’est ça, un désert ? Ça ressemble à ça ? …
Qu'est-ce que c'était que ça ? La femelle blanche s'arrêta. Où était-elle ? Qu'est-ce que c'était que ça ? En face d'elle un désert, une immensité de sable orange et chaleureux. Elle s'abandonne à ses rêves, balayant l'horizon de ses yeux bleus. Elle renifle cet air chaud et sec, utilisant son flair pour la toute première fois. Elle marchait en allant vers les dunes, sautant, sautillant sur de petits bonds, courait et rampait, elle profitait enfin de pouvoir utiliser tous ses membres. Elle avait l’impression d’être complètement retombée en enfance. C’est le petit louveteau qui apprend à marcher, et une fois que c’est fait, il commence à courir, sauter, utiliser ses cinq sens et tout le reste qui va avec.
Elle ne voulait plus s'arrêter. Elle courrait, la langue pendante, ignorant qui elle était. Mais que faisait-elle dans ce monde, sur cette terre ? Buckingham en avait même perdu la tête. Il y a des roches, du sable, un ciel, du vent, de l'air, mais qu'est-ce que c'est ? Où est-elle ? Que fait-elle ici ? Un mystère ? Non. Une réalité. Elle qui pensait être dans un rêve, et bien non. Elle se trompait. Buckingham était bel et bien dans un désert : mais il lui était réellement impossible de se rappeler pourquoi ni comment elle était tombée ici. Elle est seule. Elle lève la tête, regardant partout autour d’elle. Le sable l’envahit de toute part. Qu’est-ce que c’est ? La femelle s’assoit et ferme les yeux. Pourvu que ce ne soit qu’un rêve ! Pourvu qu’elle ne soit que malade, et pas complètement folle.
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Mais c’est qu’elle avait véritablement faim la petite louve. Tellement faim et tellement fatiguée pour chasser qu’elle avait même décidé de s’en aller voler dans la réserve des Hommes. Oh la vilaine. Regardez moi cette petite bête blanche. Elle était intriguée par l’odeur alléchante de nos portions de nourritures. On avait laissé, non loin des baraques, quelques bouts de pains avec du steak dedans, vous appelez ça des sandwichs mais ici, on appelle ça des trésors. J’étais affamé. Et la voilà qui saute sur mon repas. Je prends mon fusil, je cri pour sonner l’alerte. Mes chiens arrivent, je siffle pour leur ordonner d’attaquer. Bon sang ! Foutu loup ! J’avais l’habitude d’en voir au loin. Mais pour qu’il y en ait un qui ait l’audace de venir jusqu’ici, il fallait voir du toupet !
Je bondis sur le loup, lui donnant une claque sur le museau. Ce sandwich était à moi. Et de nos jours, c’est pas tout le temps qu’on trouve quelque chose comme ça. Et si je ne faisais rien, ce loup allait revenir. Je n’ai aucune pitié pour ces animaux là. Je sors l’arme fatale, et j’ordonne aux chiens de poursuivre ce foutu loup des bois. Et le voilà qui court, s’enfuyant. Mais mon petit … Tu n’iras pas bien loin. Les chiens le rattrape ; il faut dire que ce loup n’est pas très agile ni même endurant. Mais je le mordre mes compagnons d’un coup de croc dans la tempe. Imbéciles ! Rattrapez-le ! Je regarde dans mon viseur, près à tirer. Mais mon chien saute au même moment : Et paf. Ce n’était pas le loup qui est mort, mais mon chien. Putain, et merde !
Je lâche mon fusil, je cours vers le cadavre. L’autre chien poursuit le loup ; je garde toujours un œil sur lui pour voir s’il arrive à le tuer. Ce sont des chiens entraînés au combat et à la chasse. C’était censé être des chiens compétents. Enfin … censé. L’autre est mort. Il n’y avait plus rien à faire de toute façon. Une balle en pleine tête. Si seulement c’était le loup que j’avais eu … Tiens, en parlant de lui. Il recommence à mordre mon chien. Je suis bien trop loin, je ne peux plus rien faire. Et de peur de tirer sur mon chien, je ne bouge pas, j’observe une dernière fois, en voyant mon chien se faire agresser par le loup. Il renonce. Il s’enfuit, laissant mon cabot revenir en couinant. Imbécile. Décidément on manque d’entraînement. Et les loups d’ici sont vraiment culottés.
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Elle n'avait rien à faire. Aujourd'hui, Buckingham n'était pas d'humeur. Elle était sortie de sa tanière pour parcourir les terres libres. Elle avait chaud, était légèrement en colère. Elle n'avait trouvé nulle part où passer la nuit sans se faire déranger par les renards. Oh, ces foutus renards. Il y en a partout. D'ailleurs, la Sekmet essaye de les fuir en allant se réfugier à des kilomètres, mais en vain, ils finissent toujours par retrouver sa trace. Buckingham s'était assise au bord d'un petit bas-de-terrain, une sorte de petite bute qui menait à un tout petit fossé. Elle voulut fermer les yeux, quand soudain, quelqu'un vint à elle et se mis à lui parler. « Excusez-moi ... Buckingham, c'est bien ça ? Je m'appelle Mary. Je cherchais justement quelqu'un de la meute pour garder mes trois louveteaux ... Je voulais partir en chasse avec mon compagnon, mais impossible de laisser ces trois petits bouts dans un coin sans qu'ils ne fassent des bêtises. Accepteriez-vous de vous en occuper pendant notre absence ? Cela ne sera pas bien long, je vous le promet. » Buckingham était ravie à l'idée de s'occuper de petits louveteaux. Il fallait dire qu'ils étaient adorables.
« Il n'y a pas de soucis, Mary. Et puis vous savez, ils n'ont pas l'air aussi turbulents que ça vos petits ! » Lança-t-elle, rigolant un peu. Mary acquiesça, toute ravie. Elle laissa donc ses trois petits auprès de la guerrière. Buckingham vit la femelle blanche partir sereine. C'était une portée de deux mâles et une femelle, ils étaient tous blancs, ils se ressemblaient drôlement, d'ailleurs. L'un d'ente-eux se mis à regarder la « nourrice » étrangement. « Pourquoi me regardes-tu comme ça, petit ? » Demanda-t-elle, toujours aussi souriante. Soudain, le petit mâle se mis à courir. Il voulait s'enfuir, pardi ! Choquée, Buckingham se releva vite et parti à sa poursuite, laissant derrière elle les deux autres louveteaux sans surveillance. La petit mâle courrait vite, et menait la louve blanche en bourrique. Mais rapide comme elle était, elle parvint à le saisir au cou en pleine course et à le ramener avec les deux autres. Mais ... Où étaient-ils passés ? Elle cherchait partout du coin de l'oeil, sous les arbres et derrière les buissons, mais au final, elle les retrouva au bord du petit fossé de tout à l'heure.
« N'allez pas dedans ! Vous allez vous blesser ! » Elle lâcha le petit au sol et se hâta de rejoindre les deux autres. « Maintenant ça suffit ! Vous rester là, et vous attendez que maman revienne ! Elle ne sera pas contente de savoir que vos n'avez pas écouté la nourrice. » Réprimanda-t-elle. Et bien dîtes-moi, c'était vraiment compliqué cette affaire-là. La louve était plus qu'épuisée. Et en plus de ça, les louveteaux avaient bien l'air de se moquer d'elle. Elle qui aimait les louveteaux, elle pourra s'en passer quelques semaines, ah !
Quelques longues minutes de lutte contre ces petits tyrans, Mary revint enfin. « Buckingham ! Merci infiniment. Comment cela s'est-il passé ? » Ne voulant pas la décevoir, et ne voulant pas que ces petits bouts de chou se fassent gronder, la Sekmet répondit calmement. « Vous savez Mary, j'avais raison depuis le début. Vos petits sont adorables et ne feront pas de mal à une mouche. Ils se tiennent très bien. » Dit-elle sagement. C'était son premier mensonge de toute sa vie.
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Buckingham s'était réveillée de très bonne humeur. Aujourd'hui, la louve avait un esprit très enfantin. Elle se réveillait en sursaut, souriante, agréablement surprise du beau temps. Elle se leva et s'étira, réfléchissant un instant. Aujourd'hui, je n'ai pas faim. Je n'ai pas soif, et j'ai envie de faire l'enfant. Et si j'écrivais ma propre chanson ? Je pourrais faire comme ma petite sœur, et retomber en enfance. Pour décrire le temps qui passe, l'humeur et la beauté des paysages, il n'y avait rien de mieux qu'une belle chanson. Pour commencer, pourquoi ne pas parler de notre merveilleuse saison ?
« Le printemps, c'est la saison du renouveau. Ça sonne vraiment bien ! Pourquoi ne pas faire une rime avec la paix entre les meutes ?
Le printemps oui, c'est très beau. La Horde nous a joué un beau numéro. » Oh oui ! En raison de sa disparition, c'est sûr que ça a changé la vie des Sekmet ! Et de tous les autres, d'ailleurs. Parler des proies, maintenant, ça serait vraiment bien !
« Sans eux, c'est la roue de la fortune. Eh oui ! Sans eux, on retrouve beaucoup de proies qui n'étaient plus là lorsqu'ils étaient encore là. Et ... Ensuite, pourquoi ne pas montrer que la Horde nous a causé beaucoup de malheurs ? Avec le mot clair de lune, ça pourrait enchanter le tout.
On chante sa disparition au clair de lune, Oubliant les soucis et les rancunes. » Oh, c'était parfait ! Ça prouve bien que maintenant que la Horde n'est plus là, on est bien en paix. Parler des saison c'est tout aussi bien ... Parler de la neige, de sa disparition et du cycle qui ne cesse de continuer, c'est super ! Ça sonnerait vraiment bien !
« Les saisons tournent, la neige est partie. Le cycle continue, et nous lance des défis. » Génial ! Ça montre vraiment bien que chaque instant de notre vie est une grande bataille ! Et pour couronner le tout, en petite conclusion ... Une phrase de fin faisant référence à notre vie ...
« A chaque saison, c'est reparti ... » Et voilà, terminé ! Buckingham se répétait la chanson dans sa tête. Sur son chemin, elle chantait comme ça, et ne s'arrêtait pas. C'était merveilleux !
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Cette fois-ci, Buckingham arrivait dans une sorte de grotte, un endroit sombre, un lieu où elle n'était encore jamais venue. Elle y voyait plein de souterrains, des sortes de tunnels infinis. Buckingham n'avait aucune idée de ce que cela pouvait être. Ni pourquoi elle s'était rendue ici. Intriguée et curieuse qu'elle était, la femelle se dirigea plus profondément dans cet univers qu'elle ne connaissait guère. Son flair suivait déjà une piste ; à peine arrivée, la guerrière Sekmet senti une odeur assez forte. Elle s'arrêta, perplexe. C'était incroyable comment cela sentait fort. Un guet-apens ? La louve blanche hésita une seconde avant de rejoindre ce qu'elle pensait être une potentielle proie. Il faisait noir, mais cela ne l'inquiétait pas tant que ça. Les loups voient très bien dans le noir. Et ici, il n'y avait rien. Jusqu'à ce qu'elle tombe nez à nez avec un cadavre. Il était pourri. C'était un lapin. Assez gros, mais malheureusement, il était déjà entamé par les vers et les mouches. L'odeur était répugnante. Buckingham n'avait jamais vu une proie aussi immangeable que cela. Elle continua sa quête, persuadée qu'il y avait encore une proie plus loin là-bas. L'odeur revenait encore. Devant elle, une autre proie, qui elle était encore plus dégoûtante que la première. Cette fois-ci, une belette. Une belle belette toute pourrie. Buckingham s'arrête. Un bruit sourd l'interpelle.
Deux lumières s'allument devant elle. Qu'est-ce que c'est ? ... Des grondements incessants se succèdent. Apeurée, Buckingham plaque ses oreilles le long de son échine. Les deux lumières semblent se rapprocher à une vitesse incroyable. Les grondements sont de plus en plus forts et intimidants. Il fallait fuir ! La guerrière n'était plus ce qu'elle était. Elle parti en direction opposée, courant de toute ses forces, s'épuisant peu à peu. Elle semblait faire le tour de la pièce, se faufilant dans tous les endroits qu'elle découvrait devant elle. Mais le monstre se rapprochait et il ne voulait pas la quitter comme ça. Les grondements étaient horribles, ça faisait vraiment froid dans le dos. Mais devant elle arrivait un point lumineux plus intense que jamais. La sortie ! La femelle se sauva par la sortie. Elle fermait les yeux, éblouie par la lumière du jour. Le monstre s'était arrêté dans le tunnel. Sauvée ! Elle était sauvée !