Defi homme / loup

Quête : la meute manque de nourriture. Partir à la chasse

Oh le goujat. Il était entré au village, sans la moindre peur. C'était un loup noir, pas encore adulte. Mais déjà le petit savait ce qu'il faisait. Je l'avait vu entrer sans se soucier de rien, vers huit heures du matin. Il n'avait pas l'air peureux, et encore moins sûr de lui, mais au final, son seul et unique but était de prendre de la nourriture. Une bonne entrecôte ... Mon plat préféré. Mais les loups ne mangent pas d'entrecôtes. Non. Eux se contente d'un os de lièvre, d'une patte de faon ou d'un petit rien comme cela. Oh mais lui alors ... Je sors mon fusil, qui n'est jamais très loin. Je le vois, devant moi, mais lui ne m'a pas encore vu. Avant même qu'il ne puisse remarquer la nourriture située dans les petits bâtiments, je le pointe dans mon viseur. Mes deux coéquipiers, Siliam et Aquim, deux bergers belges croisés malinois, sont à côtés, prêt à attaquer. Je siffle violemment, donnant l'ordre. Chassez-le ! Chassez-le ! Faites fuir ce pauvre loup, et tuez-le ! Je cri, donnant l'alerte. Mes deux chiens se ruent sur le loup. Il courent, sortant du village. Je pouvais rigoler à ce moment là. Voyant mes chiens rattraper l'intrus incroyablement vite, je me disais qu'il n'avait aucune chance de s'en sortir. Mais ce petit loup est bien plus agile que je ne le pensais.

Il sautait par dessus la clôture pour s'enfuir dans la nature. Reprenant mon fusil, je n'allais pas le laisser s'échapper comme ça. Mes chiens continuaient d'aboyer, impuissants, et incapables de sauter par dessus la clôture. « Incapables ! Il faut tout faire soit même, ici ! » Lançais-je, furieux. Je pris alors mon fusil et tirait un peu au hasard dans les champs, là-bas, plus loin. Je ne savais pas si je l'avais touché. Mais je sus que je n'avais rien touché lorsque je le vis sortir des bosquets en sautant et en courant de plus en plus vite. Je ne l'avais pas eu. Mais je ne perdis pas espoir pour autant.

Allez, encore un. Je chassais la balle de mon arme comme un pied shootant dans une balle de football. Mais là non plus, je ne l'avais pas eu. La balle arriva dans un tronc d'arbre, non loin du loup. C'était fini ... Il était trop loin. Je criais de rage, hurlant sur mes chiens qui se turent tout de suite après. Incapables ! Abrutis ! Voulais-je aboyer. Mais au moins le loup ne reviendra plus ... Espérons-le.