Le soleil perçait avec grande peine la masse brumeuse qui couvrait les terres. La clairière était habituellement nappée d'un brouillard humide et naturel provoqué par les geysers, mais la nouvelle brume qui s'y est ajoutée suite aux pluies acides rendait le terrain plus difficile à pratiquer encore. Un véritable défi ! L'idéal, selon Empress pour commencer la journée. Le Garde-manger commençait à faire peine à voir, l'alpha ne devait pas laisser la famine s'installer au coeur de la meute. C'est ainsi que la louve avait pris la décision de partir chasser en groupe.

Empress sentit le sol rocheux épouser chacun de ses pas. Ils rencontraient parfois quelques maigres touffes d'herbes luttant pour exister dans cet environnement hostile. L'épaisseur du brouillard réduisait le champs de vision, trompait l'odorat mais aussi les proies sur la présence de prédateurs. La louve s'ébroua, sentant l'humidité écraser son pelage. Empress tourna la tête vers Helya et sa fille Leenaly qui la suivait. Cette dernière était jeune, mais était prometteuse, comme sa mère, qui demeurait étonnamment habile pour une aveugle.

- La trace des proies s'effacent vite ici, ouvre l'oeil mais surtout le nez et les oreilles ! lança-t-elle à Leenaly comme une leçon de chasse.

Chasse à trois !

Je m'étais levée tôt en cette journée originale. Mes yeux rosâtre avaient suivis le mouvements d'un papillons battant des ailes à une allure aveuglante, je m'étais mise à l'observer sans que personne ne vienne côtoyer ce que je faisais de plus sage. Je trouvais cela certes ennuyant mais d'avantage intéressant qu'aller rire en compagnie de louveteaux inappropriés pour moi ! Ils riaient quand un ancien tombait au sol, je trouvais cela stupide et préférais attendre que la matinée passe. Mais j'avais oubliais une chose de précieuse, aujourd'hui allait être un cours de chasse intéressant, le premier des premiers. J'espérais que nous allions être nombreux pour une première fois, et une fois venu ma mère pour m'annoncer que nous serrions en compagnie de notre dominante, Empress. Je restais beaucoup trop distante ces temps ci avec la meute et ne me ferai certainement pas connaitre si je restais dans mon coin. Je n'avais aucun amis, seul un mentor, une mère et une Alpha ! Cela me suffisait emplument pour le peu d'âge que j'avais. Je pensais tout autre chose que je ne pouvais le faire voir, mais ce matin là aucune haine ne se lisait dans mon regard. L'heure de partir arrivait, j'eu marcher derrière Helya par respect et croisa ma véritable mère près d'ici, je la regarda et la provoqua d'un regard assassin. Pour après rattraper ma seule et unique mère (Helya) et passer sous ses pattes m'emmêlant avec les miennes pour tombé au sol. Je m'étais mise à rire, mais j'eu remarquer qu'aujourd'hui, le travail d'équipe allait être d'un sérieux épatent. Nous marchions dans une clairière où les herbes m'eu caresser. N'aimant pas cette sensation je me dégagea faisant un bruit enfantin, quand venu l'instant où Empress nous signala que les pattes de certaines proies s'arrêtaient là. Surprise je me faufila entre les deux louves sans faire attention mis à part au bruit et observa avec interrogation de quel animal sagissait-il. La dominante nous fit remarquer qu'il fallait développé d'avantage nos sens. Par instinct, je longea mes pattes contre le sol, ouvrit les yeux avec attention, tendis les oreilles et la plaqua contre la terre afin d'apercevoir les pulsions sauvages de nos futur proies. Je leva le visage et vit celui d'Empress à qui je ne souris pas, mon air restait sérieux, oui, d'un sérieux si grand que mon côté louveteau et moqueur n'était plus là. Je pensais seulement à la survie des nôtres.  Et voila où cela m'avait mener. Je leva brusquement les yeux, ne sentis que l'effluve familière de la meute, me figea sur un endroit précis, et ne put rien faire d'avantage ne connaissant que cette étape de mon apprentissage de chasse. J'espérais que ma mère et mon Alpha étaient toutes deux fières de mon comportement instinctif que j'avais appris un jour où inutilement étais aller balader près d'une épave d'avion. Mais mon sourire ne s'afficha toujours pas, pour moi quand l'on commençait un travail que l'on devait prendre au "second tour", tant qu'il n'était terminer, ma tâche était de rester en adulte.