force 8 - agilité 24 - endurance 16

Ce matin, quelque chose d'étonnant s'est produit. Je me suis réveillée en forêt, sans aucun souvenir ! Genre, ça ait comme ça : "Waaa !" (bâillement au réveil) et puis "Hein ?!" (cri de surprise en découvrant où j'étais : aucune idée...), ensuite, ça a donné un "Mais où j'suis ? Et puis, c'est quoi mon nom ?". Après, je me suis demandé si quelqu'un m'avait pas donné un gros coup sur la tête. Alors je me suis tâté le sommet du crane, pour trouver : rien... Alors j'avais commencé à soupçonner que quelqu'un s'était amusé avec ma mémoire. Pour ensuite me prendre pour une folle : comment quelqu'un serait-il entré dans mon crane ? Et puis, j'ai pensé aux insectes. Et j'ai fini par vite éliminer cette idée. Je n'osais même pas imaginer par où ils seraient rentrés... Ensuite, oubliant mon prénom, j'avais cherché à comprendre où je me situais. Il y avait des arbres, partout autour de moi. Alors, j'en déduis que j'étais en forêt. Je ne savais pas laquelle, mais c'était déjà un bon début. Bon, j'avoue, ne pas perdre la mémoire était plus intelligent... Mais sinon, je pouvais seulement commencer ma vie maintenant, non ?Non, j'étais trop vieille. Enfin, je ne savais pas quel âge j'avais, mais je ne ressemblais pas à un bébé. Sinon, comment expliquer que je sache déjà parler ? En tout cas, ne comptez pas sur moi pour vous le dire. J'en ai aucune idée... Et, même maintenant, je ne suis toujours pas plus avancée... Pour vous dire, je ne sais toujours pas comment je m'appelle ! Ni où je suis... Alors j'ai déambulé dans la forêt, à chercher mes réponses. Et je suis sortie. J'ai trouvé un fleuve. Déjà qu'il avait des eaux noirâtres, dégoûtante... Non, non bien sûr que non ! Pourquoi aurais-je goûté à des eaux NOIRES ? Franchement, je ne suis pas folle. Et non, je n'ai rien contre le noir. Sauf quand c'est l'eau qui est noire. Enfin, donc je reprend. Euh, j'en étais où ? Ça y est, je perd même le cours de ce que je disais. Ah non, donc je disais : déjà que l'eau était noire, mais en plus, à certains endroits, elle était recouverte d'une couche de mousse blanche ! Avouez-le, vous auriez fait comme moi, vous serez partis sans la boire. Celui qui fait ça est un fou, ça c'est clair. Et après, j'étais repartie en direction de la forêt. Ben oui, j'avais quoi à faire sinon ? J'avais continué à marcher en forêt, n'étant toujours pas plus avancée que le matin, jusqu'à ce que j'en eusse mare, et où je me laissais tomber part terre. Qui sait, peut-être demain retrouverais-je la mémoire ? J'en sais rien, et c'est sur cette pensée que je m'endormis.

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