Saphir

Première chasse:

Encore une fois la brune était de corvée de chasse, en fait elle n'aimait pas réellement chasser... Enfin du moins pas dans ces moments là, il faisait particulièrement froid en plus les Hommes étaient présents sur les terres des loups il fallait donc être constamment aux aguets si on ne voulait pas tomber sur des "dangers" potentiels... Rabattant alors ses oreilles elle se dirigeait dans la forêt au pas de course reniflant ensuite les alentours pour tenter de saisir une odeur quelconque. Au bout de quelques instants elle était en effet parvenue à "saisir" l'odeur d'une belle belette, c'était un petit animal assez chiant à attraper mais elle allait y parvenir, elle y croyait après tout.

La belette était cachée dans un tronc d'arbre. Enfonçant ses pattes avant dans l'écorce elle arrachait ce qu'elle pouvait tirant en fait comme une folle pour agrandir le trou et y passer sa tête. Une fois la possibilité d'y passer sa tête elle attrapait la belette la tirant pour la faire sortir, cependant elle ne s'attendait pas à ce que la belette se jette sur sa gueule. Prise par surprise elle reculait alors d'un coup sec se cognant au passage la tête... Une fois ses esprits repris elle s'élançait derrière la belette qui était assez loin la rattrapant en l'espace de quelques secondes. Elle bondissait donc sur elle enfonçant ses crocs dans sa nuque avant de la secouer dans tout les sens pour s'assurer qu'elle était bien morte. Maintenant elle pouvait la ramener chez les siens.

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Saphir

Il fallait se bouger un peu, oui si la louve voulait progresser cela n'allait pas se faire tout seul ! Elle était donc sortie du camp pour courir un peu. Elle s'élançait en effet dans les landes, sautant par dessus des vieux troncs morts, marquant parfois des arrêts avant de reprendre sa folle course. Oh que c'était long, mais elle faisait avec. Elle trottait ensuite remontant des odeurs diverses et variées, elle devait connaitre chacune des odeurs présentes sur ses terres si elle voulait, à l'avenir, être capable de les reconnaitre. S'asseyant ensuite quelques instants elle repartait finalement en trombe, elle devait travailler son endurance, l'endurance allait-être son meilleur allié si elle devait poursuivre un loup fuyard... Puis elle était taillée pour ça, il ne fallait pas se voiler la face. Une fois assez épuisée elle se dirigeait vers un jeune arbuste pour creuser autour de celui-ci et saisir ses racines dans sa gueule. Une fois les racines dans sa gueule la louve tirait dessus comme une folle, elle travaillait cette fois-ci la force de sa mâchoire. Elle sentait une légère douleur au niveau de celle-ci et une fois assez de racines arrachées elle s'arrêtait net avant de repartir en direction du camp de la meute.

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