Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 J'ai rencontré des humains [défis]

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Ven 29 Mai - 21:38






Une simple vie


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-Visuel de Gallya. Pensées et songes de la louve-

Gallya avait quitté la tanière de la meute tôt au matin. Comme à son habitude naissante. Aujourd'hui, elle allait chasser, encore une fois. Ses pattes avançaient seules, sans aucun soucis. Elle connaissait le chemin, à présent. Et tandis qu'elle cherchait l'odeur des proies, son chemin allait de plus en plus loin. Il ne semblait pas y avoir de proie dans le coin. La louve n'avait aucune envie de rentrer bredouille, aujourd'hui. Parfois, il ne fallait pas perdre espoir, et continuer d'avancer malgré les erreurs et les échecs. Gallya était sûre d'elle, si elle continuait sur cette voie, elle pourrait trouver quelque chose à rapporter à manger.

Le temps passait, et les arbres autour d'elle se faisaient de plus en plus rare. Mais ce n'était pas réellement le soucis. Il n'y avait toujours aucune odeur de proie tout autour d'elle. C'était gênant. La louve blanche commençait à douter de ses chances à trouver de quoi manger pour sa meute par ici. Redressant le museau, elle observait le ciel. Lâchant un long soupire. Ici, elle était loin de Torka. Loin de son Prince. Loin des petits qu'elle gardait et loin de sa meute.

Cet éloignement faisait étrangement mal au cœur à Gallya. Ce n'était pas seulement la meute et les petits. Mais surtout le grand loup sombre, qui manquait déjà la blanche. Elle s'ennuyait sans lui. Il lui offrait un petit moment bien agréable et, elle l'avait remarqué, n'offrait ces moments qu'à elle. Cette simple pensée fit comprendre à la femelle qu'il y avait peut-être quelque chose là-dessous. Du moins, elle le savait. Elle le comprenait de mieux en mieux. Oui.

Et pendant qu'elle continuait de marcher sur sa route. Distraitement. La femelle n'avait pas remarqué qu'elle venait de passer à côté d'objets humains. D'une palissade. D'un muret. Mince, la Blanche était entrée dans une sorte de ville. Petite certes. Mais une ville humaine quand même. Et, dès les quelques premières secondes passées entre ces quelques murets. Déjà, des bribes de voix lui arrivait aux oreilles. Elle ne comprenait pas de quoi il s'agissait, mais ça l'intriguait beaucoup. Curieuse. Elle l'était depuis longtemps. Très longtemps.

Se glissant dans sa position de chasseresse, elle fit quelques pas discrets et, sur la pointe des coussinets, vers la provenance de ces voix. Et, qu'elle ne fut pas sa surprise, en voyant là, devant elle, jouer deux petits bipèdes avec un objet rond qu'ils s'amusaient à se lancer entre eux. Que pouvaient-ils bien faire, avec cet objet, quel était leur but ? La louve ne comprenait pas, mais aux sons de voix des bébés bipèdes, ils semblaient beaucoup rire et s'amuser. C'était l'important.

Et, là où la Louve aurait dû soit avoir peur et fuir, soit être en colère et sauter au cou des bébés bipèdes. Les empêcher d'un jour devenir ce que les grands bipèdes sont. Des tueurs, des chasseurs de loups. Elle, les observait avec affection. Son âme de Nourrice passait au travers des barrières raciales. Gallya était, au fond d'elle, une louve très douce. Elle n'avait pas de côté cruel, sanguinaire, ou quoi que ce soit. Elle protégeait des enfants loups. Et, face à elle, se dressaient des enfants bipèdes.

Là où elle savait qu'elle ne devait pas être vue. Elle n'avait réussit. La balle vint rouler jusqu'à ses pattes, tandis qu'un des deux petits s'approchait de l'endroit où elle était cachée. Dans son petit coin d'ombre, s'il la voyait, il allait sans doutes crier et faire venir ses parents. Et ça, c'était un gros soucis. La louve ne voulait pas de ça. Elle sortit de sa cachette et vint donner un léger coup de museau dans la balle, la faisant rouler jusqu'aux pieds du garçon qui, planté là, fixait la louve avec une lueur de crainte, d'étonnement et de sublimation en même temps.

Le temps passa. Et malgré elle. Elle fit de son mieux pour être la plus agréable possible avec les petits bipèdes. Jouant avec eux grâce à cette espèce de boule. Les laissant la caresser. Que pouvaient-ils bien lui faire de mal ? Bien au contraire, ces caresses étaient plutôt agréable, au final. Et ils étaient petit. Elle, elle pouvait très simplement le comprendre.

Mais ce petit bonheur fut terminée, dès lors qu'une forte voix vint intervenir dans le petit monde du trio étrange. Un homme criait au lointain. Les petits fixaient l'endroit d'où venait la voix, se redressèrent et prirent la direction de cette voix. Laissant la louve seule ici.

Elle fit de même, après quelques secondes. Ne voulant pas que la personne à qui appartenait cette voix ne la trouve. Elle s'en fut, le plus vite possible, de là où elle était venue. Laissant l'éclair blanc de sa fourrure traverser la forêt.

En quelques secondes. Gallya s'en fit fut. Laissant derrière elle les bruits des humains...
Jauges : 18/21/19




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Ven 29 Mai - 21:53






Les adultes mentent


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-Vision du petit garçon. Pensées et songes-

Aujourd'hui avait été une journée plutôt lambda. Les grands étaient partis très tôt au matin. Dans les grands camions et les grosses voitures qu'ils cachent dans un grand engar pas très loin de la ville. Je ne sais pas réellement ce qu'ils font. Et ils ne veulent jamais nous dire, à moi, et à mes copains, ce qu'ils vont faire. Mais parfois, je sais qu'il y en a qui ne revienne pas. Maman a dit que c'était la guerre. Que le monde n'était plus du tout comme il l'avait été dans le temps. Elle m'explique parfois de quoi il s'agit. Ce que je n'ai pas eu la chance de connaître.

C'est dommage. Dans un sens. Le monde qu'elle me décrit tout les jours semblait parfait où vivre. Il était même très beau ! Mais moi, je n'ai connu que ça. Depuis ma naissance, le monde est comme il est. Enfin, moins moche qu'aujourd'hui, car les gens font exploser des choses pas loin de ma maison. Mes amis ne reviennent pas parfois. Mais je ne suis pas seul. J'ai encore pleins d'amis. Maman me dit toujours qu'il faut profiter de ce que nous avons. Car nous pouvons tout perdre très vite.

Mais aujourd'hui, je ne veux pas encore entendre ses histoires. L'entendre dire qu'hier c'était mieux qu'aujourd'hui. Moi, j'ai envie de jouer avec mes amis. Alors, avec la permission de ma Maman, j'ai pris mon beau ballon rond sous mon bras, et je suis sortis comme un petit démon de notre maison. Ma maman m'a crié, alors que j'étais en bas des escaliers, les deux pieds dans la rue, prêt à partir toquer à la porte de mon meilleur copain.

Et surtout, n'allez pas dans la forêt ! Les loups sont de plus en plus nombreux, ils pourraient vous manger !

Je n'ai même pas prit le temps de lui répondre. Elle me disait ça tout le temps, quand j'allais jouer à la balle avec Pierre. Franchement. J'avais compris que les loups étaient méchant. C'était pas la peine de me le dire tout les jours ! Et puis, moi, je n'y croyais pas, à ses histoires, à Maman. Des loups qui attaquaient les gens pour le simple plaisir de venir voler leurs affaires, manger les gens, et tuer les chiens. C'était digne des histoires qui sont faites pour faire peur aux enfants pas sage !

Et moi, je ne suis plus un enfant. Moi, j'ai dix ans !

Je suis arrivé très vite chez Pierre. Après tout, il n'habite qu'à quelques centaines de mètres de ma maison à moi. J'ai toqué, et Pierre a vite demandé à sa maman s'il pouvait venir jouer. Et comme elle lui a dit oui, nous sommes tout les deux partis vers un petit coin de la ville. Où on était sûr de pouvoir jouer ensemble sans soucis. Là-bas, il y a des murets pour éviter que ma balle ne parte trop loin, ou qu'elle ne touche des objets qui pourraient la percer. Les ballons. C'est pas partout qu'on en trouve !

Ça faisait déjà une ou deux heures que Pierre et Moi, nous parlions d'un peu de tout et de riens. Et que nous jouions avec le ballon. C'était un petit jeu plutôt simple. Je lui envoyais la balle, et il me la renvoyait. Puis, nous devions l'envoyer sur des gens invisibles pour les faire exploser ! Comme les adultes le font, avec leurs ballons en fer à eux.

Mais Pierre a visé trop loin. Et la balle nous a échappé. Elle a roulé tout près de l'orée de la forêt. Là où les murets sont un peu plus rare. Tandis que je m'approchait du ballon. Un grand animal tout blanc est sorti de je sais pas où et, du bout du nez, m'a renvoyé la balle.

Au début, j'ai eu très peur. J'ai entendu Pierre dire que c'était un loup. Et qu'il allait nous manger. Mais en l'observant dans les yeux, je n'ai pas réussi à éprouver cette même peur que lui ! Puis de toute façon, Pierre c'est un gros trouillard, il a peur des insectes, alors bon !

Je me suis approché de cette belle louve. Et, elle était super gentille ! Elle a joué au ballon avec nous ! Je l'envoyais à Pierre et, elle, passait au milieu et lui volait des mains en donnant des coups de museau dedans. C'était super ! Je me suis bien amusé.

Puis je me suis demandé si elle était douce. Comme les peluches que j'ai à ma maison. Que je serre très fort le soir quand il y a les bruits d'explosions dehors. Alors je me suis approché de la louve blanche et j'ai passé mes bras autour de son cou, posant sa tête dans sa fourrure.

Et j'aurais rêvé que cet instant puisse durer bien plus que les quelques minutes qui s'étaient écoulées... Ou alors les deux petites heures ? Je ne sais plus.

Je me souviens qu'ensuite, mon Père a crié nos noms, à Pierre et Moi. On a dû partir. J'avais très envie de lui dire que les loups étaient gentils ! Mais quand je suis revenue pour voir si elle voulait nous suivre chez nous.

Elle n'était plus là.
Jauges : 18/21/19




Emarok
Pierre d'Été
Pierre d'Été

Fiche de personnage
force:
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agilité:
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endurance:
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Emarok
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Lun 29 Juin - 13:23

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