Jauges:

Je crève la dalle... Pourquoi faut-il que je ne chasse plus ? J'ai pas oublié les rudiments, mais la chasse n'a jamais été ma plus grande passion. Et j'en ai la preuve ! Voyez comme j'ai faim maintenant... Ah la la... Quelle poisse... C'est pour ça que je m'y suis remise. Il faut bien, sinon, je vais mourir de faim... Pff... Je laissais partir un soupir de lassitude. Il fallait que je mange, et vite...

C'est pour cette raison que je marchais, aux alentours des marais Griffes vertes. Je savais pas vraiment s'il y avait beaucoup de nourriture, mais je préférais ne pas aller bien loin. Économiser mes forces est la meilleure chose à faire... C'est dans ces pensées que je remarquais la petite odeur qui vin se faufiler jusqu'à moi. En fin de compte, il y avait bien de la bouffe ici. C'était une odeur de rat qui m'avait titillée. Je m'approchais lentement de lui, bien décidée à l'attraper. Il fallait bien de toute façon.

Dé de chasse !

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'Dé de chasse' : 12

Le rat se tenait devant moi, suivi de deux ratons. Et, plus loin, se tenait un mâle, bien plus imposant que la femelle et ses petits réunis. Temps mieux, il m'en faudra de la nourriture pour combler ma faim... Je me léchais les babines, et, sans attendre quoi que ce soit, je bondis. Le raton mourut sur le champ, mes crocs lui tranchant les artères. Le cri strident de la femelle retentit, et le rat n'attendit rien. Il bondit, et au moment où le petit expirait, je sentis ses crocs dans ma nuque. Une blessure qui n'avait rien de grave. Je roulais sur le dos, écrasant le rat sous mon poids. Il me lâcha, et je plantais mes crocs au hasard, la faim guidant mes réflexes. Il couina de douleur, et je le lançais contre un arbre. D'un bond, je le rejoignais et lui plantais mes crocs dans son cou. Il expira dans un souffle. Je me retournais, sans voir aucun rat dans les parages. Normal, ils avaient fui. Je récupérais les deux rats, les cachais sous des racines, assez loin pour ne pas qu'on me les vole, mais assez près pour que je puisse les retrouver. Ensuite, je les recouvrais sous des feuilles, et observais mon travail. Personne ne s'en rendrait compte, et je pourrais retourner à la chasse.

Après avoir caché mes rats, je repris la chasse. J'étais décidée à attraper les deux rats qui m'avaient échappé. De toute façon, même si c'est pas eux les prochains à rejoindre mon garde manger, c'est pareil. Tant que j'attrape quelque chose, c'est temps mieux. Je courrais en silence, le museau en l'air, à l'affût de n'importe quelle odeur de proie.

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'Dé de chasse' : 5

Je ne sentais plus rien. Enfin si, mais les odeurs habituelles de la forêt. Rien de bien intéressant, rien qui ne ressemble à une proie. Alors je continuais. Je réussirais à en trouver. Je n'avais pas le choix. Sinon, je mourrais de faim... Alors je cherchais. Sans autres choix. Parmi toutes les odeurs des marais, comment se faisait-il qu'il n'y avait rien ? Pas même une odeur de rat ? D'habitude, les marais n'étaient-ils pas infestés de rats ?

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'Dé de chasse' : 10

C'est là que je la sentis. Une odeur assez faible. Je devais être assez loin, mais le vent soufflait, m'apportant cette odeur que j'avais si souvent sentie lorsque je m'éloignais du camp où mon père et moi vivions. Cet animal qui m'avait si longtemps fait peur. Je me souviens encore de ma première rencontre avec l'un d'entre eux. La fois où, voyant un si petit louveteau, il m'avait attaquée. Heureusement, mon père veillait. Pendant longtemps, les corbeaux avaient hanté mes cauchemars. Mais maintenant c'est fini. La fois où j'avais vu que c'était moi qui leur faisait peur, et où j'avais tué mon premier corbeau, j'avais compris qu'ils étaient la proie et moi le chasseur. Voilà pourquoi je me dirigeais maintenant sans hésiter vers l'odeur. Il était là. Un gros corbeau au plumage lustré. Il picorait quelque chose. J m'approchais, discrètement, mais ce fut une branche qui me trahit. Je ne l'avais pas vue cette fichue branche. Et j'ai marché dessus. Elle a craqué. Et il s'est envolé après avoir lâché un croassement dans ma direction.

Après avoir vu le corbeau se sauver, j'étais repartie dans une direction au hasard. Il fallait bien chercher encore un peu. Alors, je marchais, à l'affût de la petite odeur qui titillera ma truffe.

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'Dé de chasse' : 5

La petite odeur en question, reniflée peu de temps après était celle d'un écureuil. Je le vis, après avoir suivi la piste. Mais le vent tourna, et la petite bête tourna la tête dans ma direction. Elle lâcha un couinement strident, et monta très vite le tronc du chêne à côté duquel elle se trouvait. Temps pis, de toute façon, il était riquiqui.

Après le corbeau et l'écureuil, je commençais à croire que je n'attraperais plus rien de la journée. J'espérais que je me trompais, mais je ne pouvais éliminer cette éventualité qui ne pouvait s'empêcher de revenir, tel un parasite. Mais bon, il suffisait que j'abandonne, alors que j'aurais pu attraper quelque chose? Ce n'était pas à faire, et encore moins en temps de famine. Alors je cherchais encore.

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'Dé de chasse' : 1

Rien, rien, toujours rien ! Ça m'énervait... Je grognais de mécontentement, me disant que la chance avait tourné... Après les deux rats de se matin, elle avait estimé que ça suffisait... Mais mon estomac pense le contraire, quoi ! Si ça continue comme ça, je devrais peut-être aller piller un garde-manger...

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'Dé de chasse' : 9

C'était dans ces pensées que je sentis une odeur. Je n'y avais pas fait attention, mais mon corps, lui, avait réagit. Il se dirigea vers l'odeur, et je vis le gros crapaud devant moi. Il était plein de pustules dégoûtantes. Berk ! Je vais pas bouffer ça quand même ! Mais je ne vais pas faire la difficile quand même... J'avançais d'un pas, lorsqu'un craquement retentit dans la forêt. Le crapaud flippa et s'enfuit dans l'eau dégoûtante des marrais. À marais dégeux, crapauds dégeux...

Bon, bon, bon, je n'ai rien attrapé, sauf un minuscule bébé rat et son père. Mais, justement, il faut continuer. Surtout ne pas croire que je ne vais plus rien attrapé. Ce qui est totalement probable, mais auquel je refuse d'y croire. Enfin... Il vaut mieux continuer à chasser...

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'Dé de chasse' : 3