Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Son souffle est lent; c'est la seule chose qu'elle entend. Son ombre s'étend sur le sol devant elle, inquiétante; elle est sa seule compagnie. Enfin non, il y a ce demeuré de guérisseur, enfermé dans la cabane. Elle le sait trop affaibli pour tenter une quelconque escapade. Avec ce silence planant, elle entendrait le moindre grattement, le moindre frottement de fourrure. Les arbres entourent la clairière tels des grands protecteurs et leurs branches viennent former un entrelacs au-dessus de la masure de bois, laissant filtrer des rais de lumières. Le temps est étrange, comme s'il reflétait l'humeur de Skull. On dirait qu'un orage s'apprête à éclater: des nuages sombres s'amoncellent, menaçants et imposants, comme pour avertir la Hordienne qu'un évènement tragique se prépare. La louve brune pressent quelque chose. Elle ne se sent pas impuissante, loin de là. Cependant, pour une fois, elle sait ne pas avoir le plein contrôle de la situation. Si les Sekmets et leurs alliés Esobeks débarquaient dans la clairière, ce serait que ses troupes ont perdu la bataille. Une pression pèse contre son ventre, lui enserre les entrailles. On dit qu'un animal a un sixième sens; peut-être que celui de Skull est celui de prévoir la mort. Elle connait bien cette vieille amie, elle qui a tant de fois oeuvré avec. Mais aujourd'hui, l'issue des évènements semble incertaine, et l'Alpha Hordienne accueille l'idée de mourir avec cette même incertitude. Ses pensées ne sont que méandre sombre et illisible, elles se bousculent et s'opposent les unes aux autres. Skull jette un regard derrière elle par un mouvement lent de la tête puis reprend sa position initiale: assise, droite, le regard impénétrable. Jamais elle n'avais encore songé si sérieusement à sa propre mort, mais c'est une louve lucide. Elle se doit constamment d'étudier la moindre probabilité. Isha l'a convaincue de rester en retrait, ce qu'elle a fait. De ce fait, elle a sûrement préservé sa propre vie: sur un champ de bataille, elle aurait été la cible numéro un. Mais pour combien de temps l'a-t-elle préservée?
Un bruissement de feuille lui parvient et la tête du Bourreau pivote vers la source du bruit. Rake Maâr sort d'entre les ombres et lui adresse un seul signe de tête, la mine sombre. Ce signe de tête que la louve brune redoutait tant. Ce signe qui annonce le malheur, l'échec et la fuite. Elle ordonne à son lieutenant de rejoindre Reaven puis se met à scruter les arbres avec intensité, les oreilles mobiles. Elle entend son sang battre à ses oreilles, elle sent ses muscles se tendre.
Ils arrivent.
Code by Reira
Invité
Invité
En savoir plus
Dim 17 Mai - 17:20
Jauges : 100 // 100 // 100
Le ciel est sombre, menaçant. Si le sang hurle encore à mes tempes, la peur ne plane plus au-dessus de moi. Non. Il ne reste que la liberté, désormais. Le sentiment d'une dette payée que je m'efforcerais à l'avenir de ne plus avoir envers personne. J'entrevois un avenir à la fois bien plus excitant et incertain. Atom. Où est ma compagne, depuis si longtemps invisible ? Comment va ma famille, si longtemps attendue et qui me semble désormais si proche, presque à bouts de pattes ? Je me le demande, tout en me concentrant sur les évènements à venir. Rien encore n'est acquis. Nous n'avons pas la certitude que tout se passera pour le mieux. J'espère que Skull est prête, que Rake Maâr saura s'occuper des nôtres. Fjorgur inconsciente entre mes crocs, est lourd et pourtant je continue de le traîner jusqu'au repère de ma Leader et de notre guérisseuse. L'endroit où est détenu notre dernier prisonnier. Le chemin n'est pas si long, mais je crois que la tension palpable dans l'air le rend beaucoup plus difficile qu'il ne l'est réellement. J'entends les voix chuchoter entre les membres du groupe qui me suit. Des ennemis, pour la plupart, et je ne serais pas si à l'aise si je ne savais pas ces-dits ennemis en piteux état, incapable de m'achever maintenant. Lorsque nous arrivons, ma Leader est là, près de la tanière du chasseur. Elle nous attend de patte ferme, et je lui lance un regard empli de doute. Est-elle réellement prête pour tout ça ? Est-elle sûre d'elle ? Quelque chose me gène, dans ses yeux autrefois fous. Je dépose Fjorgur à mes pattes, et fais signe à tous d'approcher. Mais l'ennemie de ma Leader n'est pas encore arrivée, elle. Pas de dérapage, surtout. Je dois m'assurer que tout se passe comme prévu. Alors que tous s'immobilisent en demi-cercle autour d'elle, je m'approche et me tiens à ses côtés, m'asseyant tout en lui murmurant quelques mots.
- Bourreau d'Agonie, je te laisse la parole face à nos ennemis.
Le râle du bourreau If you cut a man's spirit he will bleed just the same
Négociations
F 11 | A 14 | E 17
Depuis combien de temps, combien de jours, combien de mois, n’avait-il pas vu la lumière du jour ? Enfermé dans cette caverne, avec pour seule compagnie l’Alpha Sekmet, qui ne parlait pas beaucoup. Il l’avait vu sombrer dans la misère, s’amaigrir petit à petit, ne plus devenir que l’ombre d’elle-même ; et par là il avait pu être témoin de sa propre déchéance. Dans les souterrains, impossible de faire la différence entre le jour et la nuit. Impossible de se reposer, impossible de dormir réellement. Il ne faisait que flotter dans l’inconscience, déconnecté du monde. Au début, il se relevait pour faire les cent pas, pour se dégourdir les pattes, ne pas se laisser devenir faible, garder son corps et son esprit sains ; mais il avait abandonné après quoi, une semaine ? un mois ? pour rester allongé dans un coin, l’esprit vide, ne se relevant que pour s’alimenter des maigres repas qu’on leur donnait de temps à autre.
La prison était devenue son quotidien, mais il n’avait pas oublié le monde extérieur. Il ne cessait de ressasser ses souvenirs, ceux d’un monde sans autant de violence, un monde où la végétation rampait encore sur le sol des forêts ... Quand on l’avait forcé à se lever et à sortir de la Grotte, il ne l’avait pas accueilli avec soulagement. Il n’avait rien ressenti. Juste le vide qui l’habitait depuis tout ce temps. Il s’était laissé emmené, trébuchant et tombant tous les quelques mètres sous l’effet de son propre poids que ses pattes ayant perdu l’habitude de marcher ne pouvaient plus supporter. Le soleil l’avait aveuglé. Il lui fallu plusieurs dizaines de minutes pour s’y habituer, minutes durant lesquelles il butait contre chaque rocher, chaque imperfection du terrain, ce qui déclenchait les grognements de son geôlier.
Il n’appréciait même pas de sentir la litière sous ses pattes, ou de sentir les chauds rayons du soleil. Il était trop fatigué. Tout ce qu’il voulait, c’était s’allonger et se laisser sombrer dans la calme inconscience pour toujours. Mais c’était visiblement trop demander.
On l’avait jeté dans la Cabane du Chasseur, au milieu de tous ces pièges et instruments de torture. Pourquoi ? Pourquoi ne l’avait-on pas simplement tué ... Ç’aurait sûrement été trop de compassion de la part de ces monstres. Il avait du mal à réfléchir. Pourquoi l’avoir emmené dehors, pourquoi, pourquoi ... Non, il n’avait même plus la force de se poser des questions. Tout n’était que chaos et incompréhension dans son esprit.
Quelqu'un entra dans la Cabane. La guérisseuse, si on pouvait vraiment l'appeler ainsi, de la Horde. Il y eu du mouvement à l'extérieur, Reaven devina que beaucoup de personnes approchaient. Des négociations, pensa-t-il. Il jeta un regard vers les pièges de fer hérissés de piques qui l'entourait. Des négociations à propos de sa libération. Si seulement il avait eu un peu plus de force, si Rake Maar n'avait été là à côté de lui, il se serait traîné jusqu'à une de ces abominations de métal. Il savait comment tuer instantanément. Lui n'aurait rien senti, il aurait épargné aux Meutes de devoir négocier avec la Horde, et ce serait un payement juste pour avoir laissé entrer l'ennemi chez les Esobeks.
Il glissa subrepticement et à moitié inconsciemment une patte vers un piège. Si Rake Maar pouvait avoir juste un moment de distraction ...
Invité
Invité
En savoir plus
Dim 17 Mai - 17:48
Dénouement
Feat
Tout n'était pas terminé. Non. L'idée que ce soit finit si vite aurait rendu tout ça trop simple. Dissoudre une meute ne pouvait en effet pas se faire si simplement. C'était idiot, en un sens. Ils avaient gagné la guerre. Mais à chaque fin de guerre, il fallait à chaque fois un tribut. Qu'allait-il être, ce Tribut, cette fois ? Ils demandaient la liberté contre Reaven ? C'était bien beau. Mais Freux se doutait que tout n'allait pas être si simple. Il avait un mauvais présentement. Et cette simple idée lui mettait les tripes en tout sens.
Il avait eu la chance de n'être pas blessé gravement lui, au contraire de sa meilleure amie. En effet, Plume Rousse et quelques autres Esobeks avaient dû prendre le chemin du retour. Trop frappé par leurs blessures pour pouvoir continuer de marcher comme des idiots vers un probable danger qu'ils n'avaient même pas estimer. Et Freux avait prit la tête du groupe Esobek. Fièrement.
Sa fourrure grisâtre était maculée de sang quasi partout. Lui qui était fier de sa magnifique teinte grise, elle avait tourné à une sombre masse coagulée. C'était gênant. Ça collait. Le mâle avait prit le temps de se donner quelques coups de langue, afin de se débarrasser du plus gros des bêtises qui se collaient à sa fourrure. Il devait se montrer fier, frais, et encore fort.
Ils suivaient donc tous Isha, à présent. Freux n'aspirait plus qu'à une chose. La paix. Bien qu'il se doutait qu'elle allait être éphémère. Ne durer qu'un très court temps. A son goût, le sang n'avait que trop coulé, aujourd'hui. Des loups et des louves avaient perdu la vie pour leurs idées. Pour leur liberté. C'était triste. Mais la vie marchait comme ça. Lors des révolutions. Il y avait souvent des pertes.
Quoi qu'il en soit. A présent Freux marchait en tête de file. Son rôle de Bras-droit le lui permettait. Du moins, il évitait surtout à son Alpha de prendre des risques, s'il y en avait. Il pouvait se sentir presque comme elle, au final. Avant les membres de sa meute dans son dos. Cette position fit gonfler le cœur du mâle. Mais pas que, un endroit qu'il voulait garder pour lui même. Son ambition. Ses désirs profonds. Mais ça, c'était une autre histoire !
Les voilà arrivé. Tous. Et devant eux se dressait une Skull. Solitaire. Si ce n'est les quelques loups qui pouvaient la rejoindre. Isha était le seul plus ou moins frais. Tybalt n'aurait jamais la force de retourner au combat. Le pauvre loup qu'ils avaient traîné n'avait plus beaucoup de temps devant lui sans des soins. Freux secoua tristement la tête. Cette vision lui offrait de la pitié. Ils avaient fait beaucoup de mal. Mais à présent. Ils faisaient simplement pitié. Une meute détruite. Ses membres arrachés. Déchirés. Ils allaient sans doutes vouloir sauver leur vie. C'était ce qu'avait demandé Tybalt.
Freux se posa, à son tour. En avance. Bien plus près que ses camarades de meute. Il fixait l'Alpha Hordienne. Les négociations allaient donc pouvoir débuter. Alors. Il prenait les risques pour sa meute, en s'étant approché seul. Le devoir avant tout.
- Bien. Nous voilà tous réunit, faut-il croire. Du moins, ceux encore en vie, ceux encore capable d'agir. Que voulez-vous, en échange de notre guérisseur. Je suppose que vous y avez déjà songé ? Ou alors tout ce petit stratagème n'est-il qu'un plan de dernière minute, pensée à la va-vite ? Je serais curieux d'entendre ce que vous avez à dire.
Ce furent les seuls mots de Freux. Tandis qu'il observait Skull sous toutes ses coutures. Ses oreilles s'agitant. Celle déchirée par Tybalt lui offrit une pointe de douleur, mais le mâle ne dévoila rien de ce qu'il pouvait ressentir. Il devait rester de marbre. Montrer qu'il était impossible pour lui de flancher. C'était les points clefs d'une image d'un gradé. Le contrôle de Soi. Yroen lui avait fait confiance en lui offrant ce rôle. Il allait montrer à tous, qu'il était capable d'endosser ces responsabilités.
Ils étaient sortit des tunnels accompagnés par un loup Hordien mais surtout par Empress, sa mère qu'il aidait désormais à marcher. Elle était un piteux état... Les Hordiens l'avaient "ridiculisé" ils avaient profité du fait qu'elle était en vie pour la faire souffrir, si ils n'étaient pas intervenus combien de temps cette mascarade aurait-elle encore durée ? Fourrant son museau dans le cou de sa mère pour l'encourager à continuer d'avancer il retenait sa rage... Il avait envie d'hurler, de demander au monde pourquoi ? Pourquoi et comment des loups, des membres de son espèces pouvaient-être aussi cruels ? Et surtout... Oui, surtout comment pouvait-on être autant horrible avec une personne de sa famille ? Elle n'avait même pas eu le courage d'offrir une mort digne à Empress, non, elle avait préféré la rabaisser plus bas que terre, montrer aux Sekmets la dite "force" de la Horde... Oh qu'il la haïssait, c'était une haine sans nom qui était en train de refaire surface chez lui... Une haine qu'il avait apprit à cacher avec le temps...
Mais tout ceci l'avait mit face à la réalité... A la triste réalité. Empress ne serait pas capable de faire face à Skull dans cet état, oh que non... La laissant donc avec un guérisseur Torka suivait désormais Atom qui était en train de les mener sur le "champ" de bataille pour rejoindre l'autre groupe qui était en train de se mettre en marche. Il observait les cadavres qui jonchaient le sol, un plaisir malsain était présent à ce moment là, ils n'avaient que ce qu'ils méritaient... Oui, les Hordiens qui étaient là, crevés sous ses pattes. Mais le groupe avait aussi eu des pertes, tout comme Aion que Torka venait de reconnaitre, le pauvre loup était si jeune... Mais l'adversaire qu'il avait eu en face n'avait sans doute ressentit aucune pitié en son égard. Plaquant légèrement ses oreilles tout en retenant un grognement une fois en face d'un Hordien d'une carrure assez imposante, il attendait de voir ce qu'ils devaient faire.
Ils allaient donc bel et bien à la Cabane du Chasseur pour aller sauver un foutu "guérisseur", mais ça l'arrangeait quelque part bien qu'il n'en avait que faire de ce guérisseur... Skull allait-être là-bas, oh oui cela faisait tellement de temps qu'il attendait de nouveau ce moment... Celui de la revoir... Il était excité, excité rien qu'en pensant qu'il allait avoir, à un moment ou un autre la possibilité de se "jeter à sa gorge", qu'il allait enfin pouvoir venger tout ces loups qui avaient souffert à cause de cette folle qui se revendiquait comme étant une louve de la famille "Agonie", non, elle n'en était pas digne... Il apercevait quelques silhouettes, des Hordiens blessés qui étaient là en train de se reposer, puis Skull assise le regard de marbre, savait-elle ce qui l'attendait ? Peut-être... Mais pour le moment il n'en ferait rien, il devait attendre qu'ils sortent le guérisseur de la cabane pour agir... S'installant avec les autres en cercle autour de la louve alpha il l'observait, écoutant au passage ce qu'ils allaient demander en échange du guérisseur...
Spoiler:
68/69/73
Code by Reira
-->
Invité
Invité
En savoir plus
Dim 17 Mai - 18:34
La fin approche ...
F : 66 - A : 68 - E : 63
Empress sauvait, tu accompagnes Torka ainsi que votre Alpha jusqu'à l'un de vos guérisseurs afin d'assurer les soins de celle qui est en tête de votre meute. Empress n'est plus qu'une ombre actuellement mais, avec du temps, elle redeviendra la louve qu'elle était autrefois. Les escortant plus pour être sûr qu'aucuns loups ne viendra vous déranger, tu te rend ensuite jusqu'au champ de bataille avec le reste de ton groupe. Tu ignores ce que le Hordien de la grotte a dit au reste du groupe mais, pour sûr, ils retiennent toujours le guérisseur Esobek et, c'est lui que vous allez chercher désormais …
Jetant un coup d’œil autour de toi, la terre souillé par le sang des blessés mais, également des morts. Dans ces morts, des Sekmet, ce qui te fit baisser les oreilles face à cette vue. Ainsi vous avez perdu certains loups … Tu détournes le regard de cette triste scène pour continuer de suivre le reste du groupe, quittant les terres Sekmet pour rejoindre celle neutre et, au bout d'un moment, vous finissez par arriver jusqu'à cette petite cabane dressé au milieu de nul-part, escorté par un Hordien qui en traîne un autre. Vous vous arrêtez, tu laisses les loups gradés prendre les devant, observant ce qu'il se passe. Skull est là, dressé devant l'entrée fermé de la cabane, un Hordien près d'elle, l'autre gisant au sol. Restant debout, tes sens en alerte, tu gardes ton regard fixé sur la louve, sur l’usurpateur qui vous a tenté de vous contrôler. Désormais, qu'allait-elle faire ? Ceux qui ont participé à la guerre sont peut-être en piètre état mais, ce n'est pas le cas de ceux qui sont partie chercher les prisonniers. Vous ne vous êtes pas battu, vous êtes frais, près à en découdre. Vous pourriez vous jeter à la gorge de Skull sans le moindre problème et la mettre en pièce sans que son garde du corps ne puisse faire quoique ce soit.
Attendant, ce fut l'un des Esobek qui prit en premier la parole, visiblement il en a hâte d'en finir, comme vous tous probablement … Tu tournes la tête vers Torka, il semble calme, étrangement calme, attend-il de savoir ce que veulent la Horde ? Que se passe-t-il dans la tête de ton prince ? Qu'a-t-il ressenti en voyant l'état de sa mère et, maintenant, se retrouver devant son bourreau ? Chose sûr, bientôt tout ceci sera terminé ...
J'aurais pourtant essayé de rester loin de tout cela. Guérisseuse, je pouvais encore me permettre de rester éloignée des champs de bataille. Sourde aux plans d'attaques, muette durant les stratégies. C'était ce que je faisais depuis longtemps à vrai dire. En tant que presque bras droit de Skull, j'aurais peut-être du m'impliquer davantage. Je n'en ai rien fait. Certains me mépriseront peut-être. Je m'en fiche. J'avance sur ce chemin de terre battue. Le passé me rattrape. Ils me rattrapent. Ils sont derrière moi.
Le chant du Bourreau s'est tu.
Lorsque Skull a fondé la Horde, j'étais déjà là. Il faut croire que je me dois d'être encore là à sa fin. Qui j'en ai l'impression, ne tardera pas un instant de plus. C'est le chaos là-dehors. Autour de nous. Autour de moi. Je songe fréquemment, je soupire, je pense. Plus rien ne me raccroche à la Horde, qu'est ce qui me retient encore ici ? Je l'ignore. Je resterais. Skull a confiance en moi, je ne peux me permettre de l'abandonner. De les abandonner, tous. J'ai conscience que la Horde était un projet incertain, mais il est hors de question de me l'avouer. Je relève la tête. Elle m'attend.
J'émerge des ténèbres dans lesquelles je me tenais jusque-là. La lumière pourtant faible me frappe le visage avec force. Je m'étais posée non loin d'ici, à proximité de la Leader. Et dans quel but ? Je devais servir d'infirmerie, si l'un des combattants aurait eu besoin, de moi. Je soupire ; personne ne s'est présenté. Skull se tient là, assise, droite, le regard sombre. Vide, mais sombre. Mon regard croise le sien. Elle sait ce qu'il signifie. Un signe de tête, un ordre et je me dirige vers la Cabane. C'est l'endroit dans lequel est détenu Reaven, le guérisseur ... Esobek. Guérisseur, comme moi. Cette pensée m'est dure. Mes idées sont embrouillées, mon esprit sombre. Je ne sais que penser. J'avance tête basse et pénètre dans l'endroit. C'est vraiment une pièce angoissante, d'autant plus que mon stress ne fait qu'appuyer cette sensation.
Mon regard se plante dans celui du guérisseur. Il est à moitié mort. Depuis tout ce temps que nous l'avons en train de dépérir dans la Grotte ... Je me souviens encore de son arrivée, en plein hiver. Nous sommes au printemps. Il y en a du temps que l'assaut aurait du avoir lieu, du moins, si j'avais été Esobek ou Sekmet, c'est ce que j'aurais suggéré. Je ne le suis pas.
Je m'allonge sur le flanc et laisse mon dos toucher le mur. Ma tête et mes oreilles s'y collent, je suis en plein ... Dépit. Je fixe le plafond intensément. « Toi aussi, tu préférerais mourir qu'avoir à subir ça. N'est-ce pas ? » Ma voix est lasse. C'est vrai. La situation me dépasse totalement. Hélas, j'ai beau n'avoir rien suivi, je ne suis pas assez stupide pour ne pas comprendre que la fin de la Horde est toute proche. Seulement, et après ? que va t-il se passer après la fin ? Je pense suivre Skull. Je refuse de penser à l'autre possibilité.
Mes oreilles se dressent soudain. J'entends des voix retentir dehors.
Tybalt
Mange Lumière
Fiche de personnage force: (105/100) agilité: (105/100) endurance: (105/100)
En savoir plus
Messages :
1610
Points :
6
Âge Personnage :
8 ans
Rang :
Guerrier
Niveau Rang :
Leader
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+4
Bonus Agilité :
+4
Bonus Endurance :
+4
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : 6
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
BONUS COMBAT (Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Dim 17 Mai - 19:44
Le râle du bourreau
Force :92 - Endurance : 81 - Agilité : 71
Tu marcher aux côté de nombreux loups, et plus précisement aux côté d'isha, ton meilleur amis qui trainait le corps inconcient de Fjorgur tel un louveteau ou un simple cadavre. Tu boitait à ses côté, la fourrure maculé de sang et de boue. Le tien et celui de tes victimes. Tes yeux ambré fixeaient la cabane que vous atteigniez en premier. Tu aperçus Skull, assise, tu retint un grognement, et resta de marbre, impassible. C'est alors qu'Isha déposa le corps du jeune loup et échengea quelques mots avec Skull. Tu t'approcha d'eux et à ton tour te mis aux côté de ton meilleur ami et de ta chef. Les ennemis sont en demi cercle autour de vous, c'est angoissant il faut le dire, avoir toute ces pairent d'yeux vous fixant. Et pourtant le vent de la liberté souffle sur ton pelage. Ce moment dois être très délicat pour Skull, mais cela t'importe peu. Tu observe tout ceux qui son face à toi, tu observe tout ces guerriers ainsi que le groupe furtif du côté des prisons qui prend place. Tu coule un léger regard à ta gauche ou se trouve à tes côté Skull et Isha.Où sont les autres, on t-il lâchement fuit? ou êtes vous les seul survivants? Ton poitrail te fait mal, ton flan te mets au supplice, ta croupe est a vif, ta gorge laisse place à un trou béant, profond mais pas mortelle. Tu n'en peu plus, mais tu n'en laisse rien paraitre. Tu n'avais même pas chercher à essuyer la boue et le sang de ton pelage. Tu peu aperçevoir ta compagne Helya, Elros ton fils...Liar ton autre fils doit certainement être un peu plus loin. Il y a Hige, tu le vois arriver, le faut père de vos nouveau nait avec ta compagne Sekmet. Mais maintenant que la fin de la horde est proche, va tu pouvoir vraiment révéler à tes enfants ta vraie identité, ou au moin les voir? qu'importe, autant se concentré sur l'évenement présent. Assis, droit tu fait face à l'assemblé avec ton Alpha et ton meilleur ami.
Code By Reira
Invité
Invité
En savoir plus
Dim 17 Mai - 20:58
“ le râle du bourreau „
rp évènement
F. 65 | A. 69 | E. 63
Un tas de zombies. Un misérable, immonde et petit tas de zombies. Voilà ce qu’ils étaient tous. Les uns, couverts de boue et maculés de sang, boitaient en suivant le « cortège » qui s’était installé derrière Isha, qui traînait péniblement son camarade à moitié mort dans son sillage. Les autres, sortis tous droits des tunnels où ils avaient passé de longs mois, semblaient plus frais, moins éprouvés, mais nul ne disait mot. Palladium n’avait pas encore eu le loisir d’apercevoir Empress, hélas. Dans quel état se trouvait-elle ? Sûrement pas dans ses meilleurs jours… Le loup brun ne tarda pas à apercevoir Torka et Hige qui se faufilaient dans la foule, silencieux et dignes. Enfin des visages connus, qui lui inspiraient confiance. Palladium se sentit moins étranger qu’il ne l’était auparavant, au milieu de cette tripotée d’Esobeks en reste et de Hordiens déchus. Il se sentait profondément las, et surtout n’éprouvait plus qu’une immense vague de mépris et de dégoût envers tous les loups présents ici. Qu’ils soient Esobeks, Sekmets ou Hordiens, tous le répugnaient autant qu’ils étaient. La bataille l’avait écœuré et ses plaies sanguinolentes le faisaient souffrir à chaque pas. Enfin, ils arrivèrent à destination. Devant eux se tenait Skull, droite comme un i et fière comme un prince. Comment aurait-il pu en être autrement ? Le Pantin avait secrètement espéré la voir déchue, abattue et soumise mais ce n’était là qu’une vaste rêverie. Skull garderait la tête haute, jusqu’au moment où son cœur cesserait de battre, Palladium le savait. Il n’en éprouva pas moins une vague de haine qui lui comprima le cœur lorsqu’il la vit. Elle était là, plantée devant eux, et nul n’avait le droit de planter ses crocs dans la chair de sa gorge, alors qu’elle était le monstre responsable de tous leurs maux. Comment était-il possible que des machines à tuer comme eux ne cèdent pas à leurs impulsions les plus sauvages face à cette infâme créature ? Elle était plantée là, les toisant fièrement, et pas une goutte de sang ni de boue ne maculait son pelage. Elle était gentiment restée à l’écart, de peur qu’on la tue. Le Bourreau d’Agonie aurait-il donc peur de la mort ? Le Pantin s’assit le plus loin possible de la Hordienne, à côté de Hige. Sa présence le rassurait et son aura avait le don de l’apaiser. Il ne lui adressa toutefois pas un mot, il n’avait plus le cœur à parler à qui que ce soit, après le massacre qu’il avait enduré. Il jeta un bref coup d’œil à Tybalt, qui était visiblement lui aussi très amoché. Comme quoi, le Pantin était peut-être capable de se battre aussi bien que les autres, après tout… Freux semblait s’être imposé en chef de file, et lorsqu’il parla, Palladium se rendit compte que la situation des Esobeks rendait tout règlement de compte impossible. Les Hordiens allaient s’en tirer, avec un petit marché stupide pour que les autres loups récupèrent leur guérisseur. Mais au fond, quel intérêt avait ce mystérieux Reaven pour les Sekmets ? Aucun. Pourquoi étaient-ils là, attendant devant cette cabane comme de stupides moutons au lieu de se tirer ? Sa meute n’avait plus rien à faire ici. Plus simple encore que cela, pourquoi ne donnait-on pas lieu à l’exécution immédiate de Skull, qu’on en finisse ? Ces pensées meurtrières et dénuées de tout raisonnement stratégique se heurtaient les unes aux autres dans le crâne de Palladium, aveuglé par la haine et la douleur.
BY ACCIDENTALE
Invité
Invité
En savoir plus
Dim 17 Mai - 21:18
Ebène, Sekmets, Esobeks et Hordiens
La bataille est finie. Mais est ce la fin de la guerre ? Je n'en ai aucune idée. Je l'espère. Je suis las de combattre. La désolation, le sang et la mort donnaient au champs de bataille une atmosphère lugubre et macabre. Une atmosphère d'ailleurs parfaitement adapté à la situation. Bon pour être honnête, je ne suis plus en état de me battre contre qui que ce soit. Mème un louveteau aurait raison de moi en cet instant. On peut le dire Tybalt ne m'a pas raté et mes blessures me tirent et me font grimacer de douleur. Lorsque je me relève enfin, je vois les survivants se diriger vers les terres neutres. Je décide de les suivre, intrigué. Il semblerait que les hordiens n'ont pas été abattus. Je suis un peu déçu. J'ai vu un jeune frère de meute se faire sauvagement abattre par un Hordien à quelques pas de moi. Pas n'importe lequel non, Mange lumière, le responsable de mes blessures. Une question reste en suspens dans mon esprit embrumé par les plaies qui parcourent mon corps. Ou se trouve la leader Hordienne ? Était elle trop lâche pour combattre auprès de ses loups ou attendait elle quelque part prête à nous tendre une embuscade avec le reste des hordiens ? J'avais du mal à suivre le groupe mais ne renonçais pas pour autant. Mon instinct me soufflait que j'étais stupide de suivre les autres. Que j'aurais mieux fait de rentrer au camp pour me faire soigner. Mais, ma curiosité maladive a pris le dessus sur ma raison. Nous arrivons devant la cabane du chasseur et les hordiens vont se placer autour de Skull. Quant à moi, je m'installe à coté des Sekmets. Je suis soulagé de voir que les membres de l'autre groupe sont sains et sauf. J'attends impatiemment la suite. Peu importe les événements, ce qui se passe aujourd'hui est historique. Bon, il faut dire que j'ai une autre raison d’être venu. Une raison personnelle; Atom faisait partie de l'autre groupe celui des libérateurs. Et, j'avais eu une discussion intéressante avec la louve au pelage immaculée il y a quelques jours. Je vivais peut être mes derniers instants en tant que Sekmet. Je jette un coup d’œil à Skull. La louve se tient droite toujours aussi hautaine alors que ses fidèles ont saignés pour elle. Certains sont peut être mort pour elle. Et elle semble n'en avoir rien à faire. La haine envahit mon esprit alors que je l'observe là à quelques pas de nous. Car, c'est elle la responsable de tout ce chaos, de cette désolation, de ce funeste jour. Les autres hordiens ne sont que des pantins entre ses mains. Alors, si une louve doit mourir aujourd'hui c'est bien elle. Si jamais nous devons laisser partir les hordiens, j'espère au moins que la leader sera exécutée. Ce ne serait qu'une juste contrepartie pour ces mois d'humiliation, de maltraitance et pour ce qu'elle a fait à Empress.
Code By AFTERGLOW
Invité
Invité
En savoir plus
Lun 18 Mai - 16:57
Jauges:
F:6/100 A:21/100 E:15/100
Ça y est, la Horde s'est rendue. Du moins, elle veut nous faire croire ça. Est-ce vrai ? Aucune idée... En tout cas, il y a eu beaucoup de blessés, et même des morts dans les deux camps. Esobeks, Sekmets, Hordiens... Empress a été sauvée, mais pas Reaven. Ce n'est pas encore fini... Dommage, moi qui rêvait d'un avenir paisible... Enfin, on peut pas tout avoir... Le groupe des discrets a rejoint les attaquants. Beaucoup moins nombreux d'ailleurs. Plume Rousse avait dû partir. Trop blessée... Mais Freux était toujours là. C'était rassurant de le sentir ici. Avec Tybalt et Isha devant lui qui nous guidaient, nous avons rencontré Skull. Elle était assise devant une cabane. Elle fut rapidement rejointe par les deux Hordiens. Isha était assez en forme. Tybalt ne pourra pas se battre. Du moins, pas longtemps. L'Alpha Hordienne était au mieux de sa forme. Elle ne s'était sûrement pas battue. En tout cas, ce sera nous qui gagnerons s'il venait à y avoir un combat. Ce fut Freux qui prit le premier la parole :
- Bien. Nous voilà tous réunit, faut-il croire. Du moins, ceux encore en vie, ceux encore capable d'agir. Que voulez-vous, en échange de notre guérisseur. Je suppose que vous y avez déjà songé ? Ou alors tout ce petit stratagème n'est-il qu'un plan de dernière minute, pensée à la va-vite ? Je serais curieux d'entendre ce que vous avez à dire.
Il avait hâte d'en finir, ça ce voyait. À vrai dire, je pense que tout le monde était pressé d'arrêter ça. Mais tous les Esobeks voulaient partir, avec leur guérisseur. Pas sans...
Invité
Invité
En savoir plus
Lun 18 Mai - 18:05
❝ Le râle du Bourreau ❞
RP évènement - Attaquants, furtifs et Hordiens
74/51/61
Ils sont presque tous là. Skull ne les connait pas tous; elle reconnait cette idiote de Tungstene, Torka, Ebène… Son regard se fixe sur le chef de file, un loup gris imposant. Elle n'a pas bougé d'un centimètre, la louve brune. Elle se contente d'embrasser l'assemblée qui se forme autour d'elle, cette assemblée de poils ternis et ensanglantés, de regards haineux et de crocs luisants. Pour cet évènement, Esobeks et Sekmets ont oublié leurs vieilles rancœurs, ce qui ne manque pas de flatter l'égo de l'Alpha. Ils ont beau se souhaiter puissants et invincibles, ils ont toujours eu peur de la Horde, Esobeks comme Sekmets. Sinon, pourquoi s'associer à l'ennemi ? Leurs lois et leurs honneur leur interdisait pourtant. Sans le montrer, Skull ne peut cependant se retenir de ricaner intérieurement. Ils resteront à jamais un ramassis de chiens galeux, à ses yeux. Son regard ambré glisse calmement sur Torka, qu'elle reconnait immédiatement. Bien que sa fourrure soit noire, il ressemble en beaucoup de point à Empress, ce qui le rend encore plus détestable. D'ailleurs, elle ne l'a pas aperçu, ce qui projette quelques doutes en elle. Ses pairs se rassemblent à ses côtés. Fjorgur est dans un état pitoyable, et Tybalt ne vaut guère mieux malgré le fait qu'il arrive encore à tenir debout. Isha glisse quelques mots à son oreille: _ Bourreau d'Agonie, je te laisse la parole face à nos ennemis. La Leader lui accorde un unique regard puis se concentre à nouveau sur le petit comité en face d'elle. Ils sont là pour faire son procès, elle en est consciente. Plus que quiconque, elle est en danger en cette heure. Malgré le profond mépris qu'elle ressent pour ces loups, elle se doit d'être diplomate, et seulement diplomate. Sa vie pourrait en dépendre. Freux s'avance, sûr de lui: _ Bien. Nous voilà tous réunit, faut-il croire. Du moins, ceux encore en vie, ceux encore capable d'agir. Que voulez-vous, en échange de notre guérisseur ? Je suppose que vous y avez déjà songé ? Ou alors tout ce petit stratagème n'est-il qu'un plan de dernière minute, pensée à la va-vite ? Je serais curieux d'entendre ce que vous avez à dire. Skull se garde bien de répondre immédiatement. Son regard reste vide de toute émotion, allant d'un loup à l'autre, comme si elle n'avait pas entendue les paroles du Bras-droit Esobek. Il fut un temps où l'ancien Bras-droit était son allié; il faut croire que cela a changé. Ils peuvent dire et faire ce qu'ils veulent, ces combattants aux ardeurs réprimées, mais personne ne l'a jamais forcé à parler. Cependant, Skull finit par se redresser et à s'approcher de l'assemblée. Un léger sourire étire ses traits, son pas est mesuré. _ Je ne suis pas certaine de pouvoir satisfaire toute votre curiosité, brave guerrier, commence l'oratrice d'un ton mielleux. Cependant, quant à la question de votre cher guérisseur, je peux vous répondre. Elle s'arrête quelques instants et reprend: _ Voyez-vous, vous n'avez plus rien à craindre de nous désormais. Vous l'avez vaillamment montré: nos maigres ressources ne valent rien face à vos forces combinées. Ironique s'il en est, jamais encore les deux Meutes ne s'étaient ainsi associées. Ses yeux captent ceux des Esobeks et des Sekmets, brillants d'une lueur étrange. Vous dîtes avoir oeuvré pour le bien commun; la Horde oeuvrait pour son propre bien. Etait-ce chose mal ? Les Meutes elles-même n'ont-elles pas eu quelques désaccords quand chacune voulait préserver son intégrité ? Vous l'avez jugé ainsi, et nous nous inclinons devant tant de puissance et d'intelligence. Je reconnais devant vous, que la Horde n'est plus une menace. La louve fait mine de s'incliner et couche les oreilles. Elle est consciente d'utiliser l'euphémisme, mais rien ne l'arrête. Jamais elle n'aurait montré quelque signe de respect auparavant, mais il fallait bien amadouer ces loups. Alors, son expression se modifie, se fait grave, exagérément lamentée: _ Il est si désolant de voir qu'ainsi les choses se terminent, de nous voir rattrapés si rapidement par nos natures de loups... s'exclame Skull, secouant la tête avec une tristesse feintée. Les malheurs n'ont que trop frappés, et je sait que vous le pensez aussi. La victoire vous est assuré, et vos vies reprendront bientôt leur cours. En soit, vous avez tout gagné, et nous, Hordiens, nous avons beaucoup perdu. Laissez-nous faire amende honorable et partir loin d'ici. Laissez-nous quitter vos terres pour ne jamais y revenir. Telle est la chose que je demande en l'échange de votre guérisseur Reaven. L'Alpha stoppe sa marche lente, l'air sincère. L'est-elle réellement ? Certainement, car son échappatoire dépend de cela. Le silence s'est fait dans la clairière, peut-être a-t-elle su capter l'attention de l'assemblée - bien qu'elle ne doutât pas une seconde que ses paroles intéressaient ses ennemis.
Code by Reira
Invité
Invité
En savoir plus
Lun 18 Mai - 18:22
Je te vois
Esobeks, Sekmets, Hordiens et Torka
Assis, tous autour de cette louve grisâtre qui les terrorisait temps avant... Du moins les autres, Torka n'avait ressentit que de la haine depuis le départ envers elle, alors qu'il avait sûrement du la connaitre en étant louveteau... Il ne s'en souvenait guère de toute manière et s'en était mieux ainsi, comme ça il ne serait nourrit d'aucuns remords après ce qu'il s'apprêtait à faire. Dressant ses oreilles il observait l'Esobek qui avait parlé, il était grand, fort et n'avait aucunes blessures ou que très peu... Ce qui plus en faisait un ennemi de taille pour plus tard. Car après "ça", les Sekmets et Esobeks redeviendraient ennemis et tout ces loups qui s'étaient battu à leurs côtés devenaient des futurs adversaires. Au moins, ils savaient tous à quoi s'attendre pour plus "tard". Hige était toujours à ses côtés, Palladium venait de les rejoindre, lui aussi respirait la haine, lui aussi devait rêver de se jeter à la gorge de Skull ce qui était compréhensible, tout le monde ici la détestait.
_ Je ne suis pas certaine de pouvoir satisfaire toute votre curiosité, brave guerrier, cependant, quant à la question de votre cher guérisseur, je peux vous répondre. Voyez-vous, vous n'avez plus rien à craindre de nous désormais. Vous l'avez vaillamment montré: nos maigres ressources ne valent rien face à vos forces combinées. Ironique s'il en est, jamais encore les deux Meutes ne s'étaient ainsi associées. Vous dîtes avoir oeuvré pour le bien commun; la Horde oeuvrait pour son propre bien. Etait-ce chose mal ? Les Meutes elles-même n'ont-elles pas eu quelques désaccords quand chacune voulait préserver son intégrité ? Vous l'avez jugé ainsi, et nous nous inclinons devant tant de puissance et d'intelligence. Je reconnais devant vous, que la Horde n'est plus une menace. Il est si désolant de voir qu'ainsi les choses se terminent, de nous voir rattrapés si rapidement par nos natures de loups... Les malheurs n'ont que trop duré, qu'en pensez-vous ? La victoire vous est assuré, et vos vies reprendront bientôt leur cours. En soit, vous avez tout gagné, et nous, Hordiens, nous avons beaucoup perdu. Laissez-nous faire amende honorable et partir loin d'ici. Laissez-nous quitter vos terres pour ne jamais y revenir. Telle est la chose que je demande en l'échange de votre guérisseur Reaven.
Elle se moquait ouvertement des deux meutes, mais Torka n'en montrait rien, il attendait... Si il avait apprit une chose de cette "histoire" c'était bel et bien le fait qu'il fallait-être patient. Il laissait donc Skull se permettre de les rabaisser indirectement, elle avait un talent oratoire et la majorité ne devait même pas se douter qu'elle se foutait de leurs gueules... Mais c'était compréhensible, même lui "riait" de l'état actuel de sa meute, ils avaient été obligés de faire alliance avec des Esobeks c'était le comble du comble... Mais si ces imbéciles de Hordiens n'avaient pas prit leur foutu guérisseur il y aurait déjà eu un problème en moins et aucunes raisons de faire alliance avec qui que ce soit. Le Bras Droit Esobek était toujours installé devant la grande louve, allait-il accepter ? Bien sûr qu'il allait accepter, il tenait trop à son guérisseur ce qui était logique... Torka rabattait donc légèrement ses oreilles, il était prêt, il n'attendait qu'une chose... Qu'ils sortent le guérisseur.
Spoiler:
68/69/73
Code by Reira
-->
Tybalt
Mange Lumière
Fiche de personnage force: (105/100) agilité: (105/100) endurance: (105/100)
En savoir plus
Messages :
1610
Points :
6
Âge Personnage :
8 ans
Rang :
Guerrier
Niveau Rang :
Leader
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+4
Bonus Agilité :
+4
Bonus Endurance :
+4
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : 6
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
BONUS COMBAT (Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Lun 18 Mai - 18:26
Le râle du bourreau
Force :92 - Endurance : 81 - Agilité : 71
Tu tend les oreilles quand tu entends Freux articuler quelques mots: " Bien. Nous voilà tous réunit, faut-il croire. Du moins, ceux encore en vie, ceux encore capable d'agir. Que voulez-vous, en échange de notre guérisseur ? Je suppose que vous y avez déjà songé ? Ou alors tout ce petit stratagème n'est-il qu'un plan de dernière minute, pensée à la va-vite ? Je serais curieux d'entendre ce que vous avez à dire."
Bien que tu n'appercie pas ta chef, tu sais que c'est une bonne diplomate. Non tu ne l'apprecie pas car elle s'est cacher ici pendant que vous risiquez vos vies...Mais depuis bien longtemps de cela tu prévoyait de l'assassiner...pour prendre sa place, jeux de pouvoir. Tu ne répond pas, n'adresse même pas au bras droit un regard, tu te contente de regarder droit devant, visage de marbre sans expressions tandis que Skull pars alors dans ces discours:
"Je ne suis pas certaine de pouvoir satisfaire toute votre curiosité, brave guerrier. Cependant, quant à la question de votre cher guérisseur, je peux vous répondre. Voyez-vous, vous n'avez plus rien à craindre de nous désormais. Vous l'avez vaillamment montré: nos maigres ressources ne valent rien face à vos forces combinées. Ironique s'il en est, jamais encore les deux Meutes ne s'étaient ainsi associées. Vous dîtes avoir oeuvré pour le bien commun; la Horde oeuvrait pour son propre bien. Etait-ce chose mal ? Vous l'avez jugé ainsi, et nous nous inclinons devant tant de puissance et d'intelligence. Il est si désolant de voir qu'ainsi les choses se terminent, de nous voir rattrapés si rapidement par nos natures de loups...Les malheurs n'ont que trop duré, qu'en pensez-vous ? La victoire vous est assuré, et vos vies reprendront bientôt leur cours. En soit, vous avez tout gagné, et nous, Hordiens, nous avons beaucoup perdu. Laissez-nous faire amende honorable et partir loin d'ici. Laissez-nous quitter vos terres pour ne jamais y revenir. Telle est la chose que je demande en l'échange de votre guérisseur Reaven."
Paroles emplis de sous entendues et de fourberies qui te font sourire. Un sourire moqueur que tu jette à tes ennemis comme une ultime provocation. Tes yeux ambre parcours la foule tandis que toi et Isha rester à vos poste, assis de chaque côté de Skull. Mais celle ci avais bouger, marcher, tandis que vous etiez rester à votre place sans dire mots. Et pour le moment, vous n'aviez mots à dire.
Code By Reira
Invité
Invité
En savoir plus
Lun 18 Mai - 18:58
Du temps en plus
Feat
Le regard de Freux s'était petit à petit assombrit. La louve face à lui venait en un rien de temps de faire s'envoler l'une de ses défenses personnelles. Celles qu'il avait monté afin de pouvoir résister à l'envie de tuer des gens, pour aujourd'hui. Et elle ne l'avait fait qu'en quelques secondes. Au final, la diplomatie, ce n'était réellement pas pour le Grisâtre, lui qui aurait cent fois plus aimé se trouvé à nouveau au milieu du champ de bataille plutôt que là, les fesses posées au froid, à écouter japper une louve qui cherchait à sauver sa peau. Amande honorable, hein ? Ils voulaient acheter toutes leur faute rien qu'en rendant Reaven ? Sérieusement... Freux hésitait. C'était horrible, dit comme ça. Mais la vie d'un loup contre la liberté d'une meute de meurtrier ? Le grand mâle secoua le museau un instant. La meute avant tout. Le reste viendrait de lui même.
Il prit la parole, aux suites de Skull. Se mettant à bouger à son tour. Passant devant le rang des loups qui étaient ses alliés.
- Tu demandes donc votre survie à tous. Contre la vie de notre camarade. Si je comprend bien. Ce doit pouvoir être faisable, en effet. Mais avant de prendre une décision. J'aimerai être sûr et certain que je ne me fais pas rouler. Faites venir Reaven. Et vous pourrez partir. Chacun dans son coin. Sans soucis. D'accord ?
Freux continuait de bouger. Il en avait besoin. Ses pattes allaient s'ankyloser à force de rester au même endroit sans rien faire. Le gris était un mâle d'action. Non pas un mâle passif. Il jeta un coup d'oeil à chaque loup autour de lui. Comme pour les mettre au défis de s'interposer dans son choix. Agitant les oreilles, dressé fièrement. Le discours de Skull ne l'avait en rien touché. Il sentait plutôt senti fortement insulté. Mais il n'en montrait rien.
Les paroles n'effleurent pas ma Leader, qui garde son silence aussi longtemps qu'elle le souhaite. Puis, elle se joue d'eux, autant qu'elle s'en octroie le droit depuis toujours. Défaite oui, mais pas sans une assurance puissante donnée par deux meutes ennemis qui se sont associées pour l'occasion. Nous ne sommes pas de simples meurtriers. Nous sommes la Horde, et tous nous craignent, même s'ils se refusent à se l'admettre à eux-même. Je me sens aussi flatté que ma Leader, en ce moment-même. J'ai détruit des vies pour protéger celle de ma soeur, et ça ne m'aura fait ni chaud ni froid. La Famille avant tout. Envers et contre le monde entier, je recommencerais si les miens en avaient besoin. Elle semble toucher l'auditoire, pendu à ses lèvres. Moi, j'entends derrière ses paroles les véritables pensées de mon Alpha, et lorsqu'elle s'incline devant nos ennemis, mon corps est un miroir qui reflète automatiquement chacun de ses gestes. Elle se redresse, j'en fais autant. Le silence est mon tombeau, mais je ne suis pas encore mort.
Et puis, Freux accepte. Il veut Reaven, et alors nos vies seront épargnées, nos existences oubliées. Et si je sens la fureur de tous dirigée contre ma Leader, moi je ne ressens qu'une infinie reconnaissance pour elle. Elle n'est pas cette louve qui semble vouloir sauver la vie des siens. Et je sais au fond de moi, que ce n'est pas par loyauté envers eux qu'elle tente de protéger leurs vies. Je sens qu'elle a déjà choisi la voie qu'elle suivra après cette guerre, et pourtant je reste silencieux. Je n'oublierais jamais mon dévouement pour elle, pas plus que je ne le regretterais. J'ai fais ce qu'il fallait. Je n'oublierais jamais le respect qu'elle m'a inspiré durant cette moitié d'année que j'ai passée à ses côtés. Tybalt reste silencieux, tout comme moi, et alors que j'ai bu ses paroles durant tout son discours, comme le dernier fruit de l'Honneur, je me tourne enfin vers l'assemblée et je détaille chacun des loups présents. Tous furieux, tous endeuillés, et pourtant d'aucun ne bouge. Mais si je ne l'ai jamais vu, je reconnais les traits de sa foutue mère sur le visage du loup noir, tout aussi silencieux que le reste du monde. Je sens sa colère sourdre par tous les pores de sa peau, et je vois ses oreilles imperceptiblement menaçantes. Je le tiens à l'oeil, mes dents se découvrent par instinct et je me reprends aussitôt. Le temps n'est pas venu de faire une esclandre.
Alors, je prends l'initiative. Je me lève, je me tourne de dos à l'assemblée sans la moindre crainte, et je pénètre dans l'antre de l'Homme. Rake Maâr est affalée contre un mur, ce qui lui vaut un grondement déplacé de ma part. Je n'ai pas mon mot à dire la concernant, mais je ne peut m'empêcher d'éprouver une certaine déception à son manque d'implication. Ne devrait-elle pas déjà s'affairer à soigner nos blessés ? Je fixe alors Reaven, ce loup presque mort qui gît au fond de la tanière. Je m'avance vers lui d'un pas lourd, le regard sombre et menaçant. Je l'invite à se lever, montrant la porte d'un petit coup de museau dans le vide. Sors, ami. Sors et libères-nous des chaînes qui nous entravent. Je fais déjà demi-tour, je rejoins les côtés de ma Leader. Et j'écoute les pas de ma victime sur les planches de bois qu'il foule.
Le râle du bourreau If you cut a man's spirit he will bleed just the same
Négociations
F 11 | A 14 | E 17
Son regard croisa celui de son homologue Hordienne. La fatigue se lisait dans son regard, une fatigue d’esprit ; était-ce de la compassion qu’il y trouvait également ? Elle s’allongea et se détourna vers le plafond.
“Toi aussi, tu préférerais mourir qu’avoir à subir ça, n’est-ce pas ?”
Il ne répondit pas. Il n’y avait pas de réponse à fournir, c’était une évidence. Il n’avait de toute manière pas la force de parler. Le loup gris ramena sa patte vers lui, résigné, n’ayant d’autre choix que d’attendre et de voir ce qui allait se passer.
Une voix résonna à l’extérieur, et si Reaven ne pouvait en comprendre clairement les mots, il reconnut le timbre de Freux. Un grand attroupement devait s’être formé devant la cabane. Le guérisseur espérait de tout son coeur que les Esobeks ne se laisseraient pas mener par leurs sentiments et qu’ils penseraient d’abord à la Meute dans sa globalité avant de penser à ses individus. Qu’ils le laissent mourir plutôt que de compromettre leurs avenirs à tous.
Skull commença à parler après de longues minutes de silence. Elle avait un ton calme, mesuré, celui d’un leader aux mots qui inspiraient la confiance aveugle de ceux qui la suivaient. Ses propos étaient des coquilles vides de sens ; à l’extérieur ses arguments paraissaient censés, mais dès qu’on grattait un peu sous la surface et ils volaient en éclats. Comment justifier un tel règne de terreur ? C’était tout bonnement impossible. La Horde n’avait rien à voir avec les Meutes.
Elle proposait de quitter les terres en échange de la vie de Reaven ... Cela semblait équitable, mais la Horde allait-elle vraiment tenir sa promesse ? N’allait-elle pas revenir un jour, et tenter à nouveau de semer le chaos parmi les Meutes ? Mais si on refusait cette proposition, qu’est-ce que les membres allaient devenir ? Enfermés comme Reaven l’avait lui-même été ? Tué ? Si les Meutes en venaient aux meurtres, alors elles n’auraient pas plus de dignité que la Horde. Ses membres restaient des êtres vivants, autant qu’ils furent déséquilibrés, ils étaient encore des loups. Même si leur soif de sang était irrécupérable, ils restaient des êtres à part entière. Mais encore, si on ne les tuait pas, si on les laissait repartir et qu’ils revenaient, le nombre de morts ne serait-il pas bien plus haut ? Des innocents ne seraient-ils pas massacrés ? L’éradication totale de la Horde n’était-elle pas la voie la plus sûre pour l’avenir de ces terres ?
Jamais il n’aurait eu de telles pensées auparavant. Jamais il n’aurait cautionné la peine de mort, mais les temps avaient changés, il l’avait vu au premier plan ... Il avait changé, tout avait changé.
Reaven se traîna lentement vers la porte de la cabane, pour mieux entendre la réponse de Freux.
“Tu demandes donc votre survie à tous. Contre la vie de notre camarade. Si je comprends bien. Ce doit pouvoir être faisable, en effet. Mais avant de prendre une décision. J'aimerai être sûr et certain que je ne me fais pas rouler. Faites venir Reaven. Et vous pourrez partir. Chacun dans son coin. Sans soucis. D'accord ?”
Intelligent, de demander à le voir avant de prendre une décision. Freux avait toujours été un loup respectable, et bien que Guerrier il n’avait jamais montré un quelconque plaisir à perpétrer la violence. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il prenne la bonne décision, mais Reaven n’avait pas beaucoup de doute. Peu importe ce qu’il choisirait, ce serait la bonne marche à suivre, et le Guérisseur y consentirait.
La porte s’ouvrit lentement en grinçant et la silhouette d’un loup massif se découpa dans la lumière. Reaven sentit son regard froid et menaçant peser sur lui et un frisson lui parcourut l’échine. Le loup s’approcha, presque silencieusement, offrant un grognement à la Guérisseuse affalée dans un coin. Ne comprenait-il pas qu’on pût être las de ce calvaire ? Reaven comprenait, lui. Il envoya un regard compatissant vers Rake Maar. Elle avait encore une conscience, elle, il pouvait le sentir.
Le loup fauve arriva près de lui et lui fit silencieusement signe de sortir. Il dût puiser dans ses forces pour réussir à se relever, tous ses membres étaient engourdis et il peinait à tenir debout. Mais il avança. Même si ses membres tremblaient et menaçaient de céder à tout moment, il avança. Il traversa la porte et fut inondé de lumière. Ses pattes ne pouvaient plus supporter son poids, elle se dérobèrent sous lui et il s’effondra à quelques pas de la Cabane, son corps décharné et sa pathétique faiblesse offerts au regard de tous. Il détailla chaque loup de l’assemblée. Il reconnut ses frères Esobeks, le prince Sekmet, et deux Hordiens en piteux état dont un jeune, allongé, qui avait l’air d’avoir perdu beaucoup de sang. Reaven aurait voulu se lever et courir à son aide, colmater ses plaies et remboîter son épaule, le réconforter et l’amener à la guérison, mais il n’en avait pas la force. Tous les loups qui s’étaient assemblés en demi cercle devant lui étaient couverts de sang et de blessures. Comment avait-on pu en arriver là ? Si seulement ses pattes lui obéissaient encore, si seulement il pouvait se lever et aider tous ces blessés, Esobeks, Sekmets, Solitaires ou même Hordiens ... Mais il ne pourrait jamais soigner tout le monde. Il s’en rendait compte maintenant. Il ne pourrait jamais guérir le monde de tous ces maux qui le rongeaient ...
Tybalt
Mange Lumière
Fiche de personnage force: (105/100) agilité: (105/100) endurance: (105/100)
En savoir plus
Messages :
1610
Points :
6
Âge Personnage :
8 ans
Rang :
Guerrier
Niveau Rang :
Leader
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+4
Bonus Agilité :
+4
Bonus Endurance :
+4
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : 6
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
BONUS COMBAT (Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Lun 18 Mai - 19:47
Le râle du bourreau
Force :92 - Endurance : 81 - Agilité : 71
Tu écouta les paroles de freux. Le mâle jappa: "“Tu demandes donc votre survie à tous. Contre la vie de notre camarade. Si je comprends bien. Ce doit pouvoir être faisable, en effet. Mais avant de prendre une décision. J'aimerai être sûr et certain que je ne me fais pas rouler. Faites venir Reaven. Et vous pourrez partir. Chacun dans son coin. Sans soucis. D'accord ?”
Ingénieux, malin. Isha te decança et disparut dans la cabanne de bois. Il revint à sa place au bout de quelques secondes. Il fallut attendre un certain temps avant que Reaven sorte et s'écroule lamentablement à peine avait-il franchis la porte. Ainsi tu te leva et t'approcha de son corps, l'attrapa par la peau du cou et le traina juste devant l'assemblé avant de revenir à ta place. Sans dire mot. Là, était-il satisfaient? pouvaient-il les liberés enfin de ces chaines qui les rattaché à Skull? Malgrès tout il était pris d'une admiration envers le leader, elle avais fait preuve de diplomatie digne de ce nom.
Code By Reira
Fjorgur
Mémoire des Mondes
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
En savoir plus
Messages :
846
Points :
0
Âge Personnage :
X ans
Rang :
Rang
Niveau Rang :
Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+0
Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
+0
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Lun 18 Mai - 20:01
Le râle du bourreau I can see above the sky's getting clearer
War
F 36 | A 34 | E 39
Le jeune Hordien avait perdu conscience par intermittence lors de leur lente procession vers la Cabane du Chasseur. A chaque fois qu’il se réveillait, il lui fallait quelques secondes pour se rappeler d’où il était et de pourquoi ils avançaient. Il est si fatigué ...
Skull est là, intouchée, intouchable. Elle domine l’assemblée. Où était-elle lors de la bataille ? Se terrait-elle ici ? ... Elle devait avoir une bonne raison, Fjorgur refuse de croire qu’elle n’est qu’une lâche. Elle ne peut pas l’être. Elle est leur leader, leur modèle, leur raison d’être.
Combien de loups l’entourent-ils ? Peu de Hordiens sont présents, il n’y a que lui, Tybalt, et Isha, qui l’avait porté jusque là. Dans l’assemblée, il reconnaît le loup gris et la louve rousse, et bien sûr tous les Sekmets ... Il n’a qu’une envie : leur sauter à la gorge, les massacrer tous, se venger, et tant pis si on l’immobilise, tant pis si on le blesse, tant pis si on le tue. Plutôt mourir en combattant les Sekmets que soumis à eux, que de s’avouer vaincu et de se replier. Mais il ne peut faire ce qu’il voudrait, ses membres sont toujours trop faibles.
Il n’entend pas distinctement ce qui se dit, il ne reçoit que des bribes de conversation. Ses yeux se ferment sans son avis, et ne se rouvrent qu’à force de pénibles efforts. Il comprend seulement que Skull propose un marché : la dissolution pacifique de la Horde contre le Guérisseur. Le gros gris demande la preuve que celui-ci est toujours vivant. Isha entre dans la Cabane.
Fjorgur a le temps de détailler les visages de tous avant qu’il ne ressorte : celui de Skull, empli de résolution -il est fier, aujourd’hui plus que jamais, d’avoir servi sous ses ordres. Il aimerait le lui dire, mais il ne peut-, celui de Torka, qui ne respire que la rage et la colère envers la leader de la Horde. S’il regardait un peu en lui même, s’il regardait du côté de sa mère, peut-être ne serait-il pas aussi rapide pour juger Skull.
Le Guérisseur sort, chancelant, en piteux état. Fjorgur croise son regard empli de sagesse et de compassion, et surtout d’inquiétude, mais pas d’inquiétude envers sa propre situation, non, il semble plutôt inquiet pour Fjorgur. Est-ce qu’il comprend ? Est-ce qu’il comprend que la Horde n’est pas la fautive dans l’histoire, mais juste une autre victime ? Est-ce qu’il comprend que la faute revient réellement aux Sekmets ? Que ce sont eux qui ont poussé la Horde à faire ce qu’elle a fait ? Le Guérisseur regarde tous les blessés avec la même inquiétude. Fjorgur voit son corps bouger, comme s’il aimerait se lever mais ne le pouvait pas. Il aimerait l’aider, aller le voir et lui demander s’il comprend la Horde, s’il le comprend, ... Mais lui aussi est cloué au sol, muet et presque sourd.
Tybalt se lève, agrippe le Guérisseur avec ses crocs et le traîne comme on aurait traîné un vulgaire gibier au milieu de l’assemblée. Fjorgur a un pincement au cœur. Tybalt ne voit-il pas qu’il comprend ? Ne voit-il pas qu’il est peut-être comme eux ? Il y a comme une connexion entre Fjorgur et le Guérisseur, comme si leurs esprits étaient liés d’une manière ou d’une autre, comme s’ils étaient tous les deux une partie d’un tout. Il s’imagine alors que chacun des loups ici présent possède une sorte d’esprit créateur qui leur donne vie, et que certains partagent le même esprit : lui et Reaven par exemple. Ne serait-ce pas possible ? N’y aurait-il pas des puissances là-haut qui dirigent leurs vies ? Pourquoi pas ? La fièvre doit le faire délirer. Il secoue légèrement la tête pour chasser ces idées folles.
Invité
Invité
En savoir plus
Lun 18 Mai - 21:04
“ le râle du bourreau „
rp évènement
F. 65 | A. 69 | E. 63
Le loup brun écoute avec une attention teintée de lassitude la longue litanie de Skull. Elle se contentait simplement de les provoquer, de se foutre ouvertement de leur gueule, une fois de plus. Elle était cependant en fâcheuse posture et cela, ici, tous le savaient. Crève donc, tu empestes déjà la viande faisandée. L’initiative qu’avait prit Freux semblait des plus raisonnables et des plus sages. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Avec une lenteur qui sembla infinie, le guérisseur Esobek apparu enfin. Il était dans un piteux état, et une moue dégoûtée fronça le museau du Pantin à sa vue. Cette bande de loups étrangers s’étaient réellement battus pour cette vieille loque qui ne tenait même plus sur ses pattes ? Palladium eût pitié de lui. Il n’était plus apte à éprouver la moindre compassion ni la moindre patience, à l’égard de quiconque. Ses griffes se plantaient dans la terre et dans un mouvement rythmique et machinal, qui traduisait son impatience. N’avaient-ils pas déjà gaspillé assez de temps ? Mais que faisaient-ils ici, bordel ? N’étais-ce pas une affaire entre Esobeks et Hordiens ? Pourquoi Torka avait-il pris la peine de se déplacer ? Comme s’il en avait quelque chose à carrer de ce guérisseur aux portes de l’agonie. Le loup brun lança un coup d’œil insistant au prince Sekmet. Il ne voulait pas commettre l’offense de s’éclipser sans sa permission, mais la situation s’éternisait et les loups Sekmets n’en tireraient aucun avantage. Leur combat à eux, avait été pour Empress, et il était gagné depuis un moment à présent. Ses prunelles jaunes restaient ostensiblement fixées sur Torka. Allons-nous en, semblait-il supplier. Ou alors parle, fais quelque chose, n’importe quoi mais cette situation devient horriblement ennuyeuse et lassante. Le Pantin restait désespérément accroché à la fourrure noire de Torka, dans l’espoir d’un signe quelconque qui aurait enfin mis fin à cette odieuse mascarade. Il n’osait même plus reporter ses yeux sur cette Horde qui le dégoûtait, et encore moins sur leur leader qu’il se serait fait un plaisir d’égorger comme un goret. Le simple fait de la regarder éveillait en lui une colère qu’il n’avait jamais soupçonnée. Ne parlons même pas du reste de la Horde, ou de ce guérisseur qui avait perdu toute dignité. C’en était réellement trop. Pitié, que quelqu’un ordonne l’évacuation des Sekmets. Ou mieux, que quelqu’un ordonne l’exécution en règle de tous ces misérables Hordiens. Voilà une bonne raison qui aurait pu le pousser à rester en leur compagnie.