NOM : Hatchepsout
AGE : 5 ans
SEXE : Femelle
MEUTE : Esobek
RANG : Sentinelle
AUTRES INFORMATIONS : Elle ne peut plus utiliser sa patte arrière droite, brulée et blessée par une explosion. Elle la tient légèrement repliée et ne peut s’appuyer dessus.

JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 9
Agilité : 7
Endurance : 4


CARACTÈRE : Je ne suis pas des loups que l’on remarque par leur caractère flamboyant ou leur répartie. Plus ombre que véritable présence, je ne sais pas m’attacher aux autres loups. Ou plutôt je ne sais plus. Je n’en ai plus la force, ni l’envie. M’imposer n’est pas dans ma nature et la rébellion n’est pas ma spécialité ; car je suis les ordres sans me poser la moindre question sur le bien ou le mal fondé des actions que l’on me commande. Je suis toujours en retrait des conversations et surtout de la vie de la meute. Si je ne parle pas souvent, cela ne signifie pas que je suis timide, bien au contraire, si un jour vous arrivez à me provoquer véritablement vous comprendrez, mais me faire sortir de mes gonds n’est pas aisé. Car si quelque chose me caractérise c’est bien mon sang-froid. Je suis de nature calme, calculatrice, ou réfléchie plutôt, je sais déjà faire preuve de sagesse. Je suis froide aussi. Et mon franc-parler ne m’attire pas souvent l’affection de mes pairs. Certains impétueux diraient que je me prends la tête et ce comportement me fait souvent sembler plus âgée que je ne le suis en réalité. Il n’y a qu’une seule chose qui me met hors de moi sur cette terre. Ce ne sont pas les hommes, ni leurs chiens ou leurs machines. Ce sont les louveteaux. Je les hais de toute mon âme.

PHYSIQUE : Je suis une louve de taille moyenne, mais mes longues pattes et ma silhouette élancée me font souvent passer pour plus grande que je ne suis. Il fut un temps où j’avais une certaine allure, élégante, mais désormais, du fait de ma patte blessée je tiens mon bassin un peu plus bas, démarche à trois patte oblige. Ma fourrure est plutôt courte sur l’ensemble de mon corps sauf sur mon cou où elle forme une masse fournie. Sa couleur tient de toutes les nuances de gris, virant presque au noir sur mon cou, mon dos, et le bout de mes pattes, les teintes plus claires s’ornant souvent de reflets bleutés. Mes yeux sont d’une couleur assez indéfinissable, gris, verts, dorés, bruns, peu importe leur lueur reste perpétuellement froide.


HISTOIRE :
" J'entends au-dessus de moi dans les cieux Les anges qui chantent entre eux Ils ne peuvent trouver de mot d'amour plus grand Que celui-ci : Maman "

Mon histoire, à son commencement est assez banale. Je suis née dans une meute de l’union de deux parents chasseurs et j’ai grandi comme des dizaines de louveteaux grandissent, entourée de l’amour de mes frères de meute. Puis arriva ce jour où ma vie prit un nouveau tournant et où toute mon existence allait être chamboulée. Alors que j’avais environ deux ans, je pris une importante décision : je quittais ma meute afin de suivre un mode de vie qui correspondait mieux à mon caractère effacé et distant. C’est lors de mon périple à travers les terres dévastées que je fis la rencontre de mon compagnon. Fenris était un loup au pelage gris fer, et son courage était remarquable, cependant l’amour que je portais au solitaire était des plus neutre et loin d’être passionnel. Mais je m’unissais à lui, plus par instinct que par amour. Puis le miracle se produisit. Je donnais naissance à une fille. Médjès. Une louvette adorable au pelage argenté et aux yeux gris. Elle devint toute ma vie, je me consacrais entièrement à elle, je lui dévouais mon existence, sans me rendre compte que l’amour fusionnel que j’entretenais avec elle se rééquilibrait avec le dédain que je portais à Fenris, qui, vexé, en colère ou encore lassé, parti un matin pour ne jamais revenir. Mais à l’époque, je ne m’en souciais guère. J’avais ma fille en bonne santé, et c’était tout ce qui comptait. Mais la vie est cruelle. Alors que Médjès coursait un petit rongeur sur une plaine de terre sombre, la main du destin s’apprêtait à nous frapper toutes les deux. Je galopais aux côtés de ma fille, réjouit par son bonheur et par sa force grandissante. J’étais heureuse de la voir si fière, si forte. Puis tout alla très vite. Elle pila de ses quatre petites pattes pour tourner sur sa gauche. Un éclair de lumière. De la terre qui vole en éclat. Un tonnerre assourdissant. Je me retrouvais projetée à plusieurs mètres de là. Ma fille venait d’être tuée par une de ses bombes sournoises cachée sous la terre, mines comme les hommes les appellent. Mais lorsque je trouvais enfin la force de me trainais jusqu’au lieu de l’horreur, je ne trouvais rien, pas une trace du corps de ma fille. Morte vous dites ? Emportée, calcinée par la chaleur intense de la bombe ? Je n’y crois pas. Ou plutôt mon cœur de mère refuse de le croire. C’est pourquoi j’ai encore la force de survivre, car mon ame reste persuadée que ma fille est quelque part sur ces terres abandonnées, attendant mon aide. Quasiment estropiée, je n’avais pas de grande chance de m’en tirer seule alors je rejoins la meute des Esobeks. Et depuis j’attends, un signe, un indice de la présence de Médjès. Mais si je suis patiente, ma frustration reste grande et je la passe sur ces idiots de louveteaux choyés par la meute comme des seigneurs alors que ma fille est livrée à elle-même, quelque part au loin.