Retrouvailles

Ebène et Elerina

Cela faisait maintenant plusieurs jours que j'étais rentré de mon exil. J'en avais vraiment besoin et cela m'avais fait un bien fou. J'avais pu prendre de la distance et de la hauteur. J'avais pu réfléchir à un certain nombre de choses. Durant cette période, j'avais tenté de ne pas penser à ce et ceux que j'avais laissé derrière moi. Je me disais que mes frères et sœurs de meute s'en sortiraient très bien sans moi. Ce sont des Sekmets après tout. Peu importe ce qu'il puisse arriver, ils feront face. Je n'étais pas un Sekmet depuis très longtemps pourtant j'avais vite compris que ma meute était fière et indomptable. Quant à ma perle, la louve qui faisait palpiter mon cœur blessé j'avais eu beau essayer de ne pas penser à elle afin de ne pas être tenter de retourner sur mes pas, je n'y étais pas parvenu. Et je m'endormais chaque soir en pensant à elle. Mais, j'avais réussi à tenir le choc. Malgré l'impression de manque qui me dévorait. C'était comme si il me manquais quelque chose d'essentiel. Mon oxygène. 
Mais, tout cela était derrière moi à présent et je devais me concentrer sur l'avenir. Et, je ne concevais pas mon avenir sans elle. Sans ma belle, tendre et délicieuse compagne. J'espérais de tout cœur qu'elle ne m'en voulait pas. J'avais peur qu'elle me rejette parce que je l'avais plus ou moins abandonné. Je ne l'avais pas encore croisé au camp de la meute. J'avais eu un peu peur. Peur qu'elle soit partie. Peur qu'elle ai fait une bêtise. Mais, son odeur était bien présente au camp. Je la reconnaîtrais entre toute. 
Je ne m'étais pas attardé au camp et avais décidé d'aller me promener sur ces terres qui m'avais tant manqué. Peut être la croiserais je quelque part. Je ne regarde même pas ou je vais. Je laisse mes pas me guider jusqu'au bunker éventré. Soudain, je me fige sur place. Cette odeur ! Je relève la tète et la vois de dos. Elerina mon amour, mon soleil. Il faut croire que tous les chemins que j'emprunte mène à ma louve. Un grand sourire étire mes babines. Je suis si heureux là tout de suite que je pourrais sauter de joie. Mais, je reste immobile malgré mon envie de m'approcher, de passer ma tète dans son collier, de respirer son odeur délicieuse. Elle se retourne finalement vers moi. Je marche lentement vers elle. Son expression de surprise pure m'amuse un peu. Je lui avais pourtant promis de revenir. Et,il se trouve que je suis un loup de parole.Mon sourire s'élargit. Cela veut dire qu'elle ne m'en veut pas. Elle s'élance et se jette sur moi. Nous roulons sur le sol. Ma belle me lèche le museau et frotte sa tète contre mon pelage. Mon sourire semble parti pour être graver sur mon visage. Je lui lèche le museau et respire son odeur au creux de son cou. Puis, je lui dis : Alors, je t'ai manqué ma belle ?
Après une courte pause, je reprends : Tu m'as terriblement manquée. J'ai penser à toi pendant chaque secondes passé loin de toi. C'est si bon de te voir. Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs. 

Elerina et Ebène
Force:24
Agilité:20
Endurance:25

Je suis collé à ma belle louve. Je peux sentir la chaleur de sa peau. Je peux entendre les battements de son cœur. Je peux sentir sa délicieuse odeur. Je peux mettre mon museau dans le creux de son cou. Non, il n'existe pas de meilleur endroit que celui ci à mes yeux. C'est près d'elle que je dois être,vivre et mourir. Si ce n'était qu'une idée il y a quelques semaines, c'est désormais une certitude qui s'impose à moi avec force. Un loup très sage m'a dit un jour qu'il faut parfois s'éloigner pour se rendre compte de l'importance de certaines choses ou de certaines personnes. Tu avais parfaitement raison mon oncle. Une fois de plus. Le sourire qui était venu étirer mon visage lorsque j'avais reconnu mon soleil s'est élargit avec cette proximité physique. Elerina enfonce son visage dans mon coup tandis que je brise le silence et lui avoue à quel point cela fut dur pour moi d’être séparé d'elle.Elle ne fait pas un geste et reste immobile comme si elle ne voulait pas mettre fin à cet agréable moment. Je suis tout à fait d'accord avec elle. Je pourrais rester ainsi pendant des jours. Puis, elle me répond finalement d'une petite voix : - Oui tu m'a manquer....bien plus que tu ne le pense. J'ai cru que tu ne reviendrais jamais. Je n'est pas cesser de penser à toi non plus. Tu n'a plus intérêt à me faire un coup pareil. Je te l'interdit. 
Mon sourire disparaît en un instant. Et, une pointe de tristesse s'allume dans mon regard. Je m'en veux terriblement de l'avoir abandonné. Je me suis comporté comme un vrai con. J'ai été égoïste et je ne pensais pas que cela la blesserait à ce point. Mais, je ne m'éloignerais plus jamais d'elle, de ma moitié. J'ai sans doute bien plus besoin d'elle qu'elle n'a besoin de moi. Elle m'a sauvé de moi même alors que j'aurais pu basculer dans les méandres de la folie, rongé par la douleur de la perte des miens. Oui, cette louve tient mon équilibre émotionnel entre ses pattes. Mais, bizarrement cela ne me fait pas peur. Cette vulnérabilité face à elle n'est absolument pas un problème car je sais qu'elle ne me fera jamais de mal. Après un petit moment, je plante mes yeux dans les siens et lui dis : Je te promets de ne plus jamais te quitter ma belle. Je te le jure. Je resterais à tes cotés dans le joie comme dans la douleur. Je t'aimerais et te protégerais jusqu'à  ma mort. 
Après m'avoir écouté, elle se redresse, s'ébroue puis s'étire longuement et j'en profite pour l'admirer sous toutes les coutures. Me rincer l’œil moi. Je ne vois vraiment pas de quoi vous parler. Je me lève à mon tour et m'ébroue. Puis, elle me dit : "Sa te dirais de passer la journée ensemble, rien que nous deux ?"  
Je réponds : Bien sur Lele avec plaisir. Qu'aimerais tu faire ?

Rp:

A perfect day in a world of chaos

Force : 24 
Agilité : 20
Endurance : 25

Ma déclaration arrache un petit rire amusé à ma compagne. Ce n'était pas le but mais ce n'est pas plus mal. Elerina heureuse et souriante, c'est tout ce que je désire. J'en conclus donc que je suis pardonné. Le soulagement emplit mon cœur. Pour être honnête, je n'aurais pas eu la force de me prendre la tète avec ma belle. Alors, un sourire satisfait vient étirer mes babines. Je sens que cela va être une bonne journée. De toute manière, chaque journée passée à ses cotés est une bonne journée. Cependant, je sens que celle ci sera particulière. Elerina me sourie puis me lèche le menton. Elle s'étire avant de venir me lécher le museau et se frotter contre mon cou. Je fais de même tandis qu'elle me fixe avec un air d'interrogation. Elle se demande ce que nous pourrions faire. Il est vrai que c'est une question difficile sachant que notre simple présence nous suffit l'un à l'autre. Vas y choisis bien ma belle, c'est ta journée. Je dois me faire pardonner. Le silence s'installe entre nous alors que je savoure le contact de ma compagne. Un silence calme et apaisant qui me fait beaucoup de bien. Après quelques minutes, elle me dit : -Enfaite...je sais pas...j'ai juste envie de rester avec toi. 
Son ton est presque suppliant et une fois de plus la culpabilité refait surface et je me traite mentalement de tous les noms. Mais, elle ne me laisse pas le temps de me morfondre puisqu'elle me propose :  -s'allonger au soleil et dormir ou du moins se reposer ?
Je me contente d'hocher la tète pour acquiescer et lui adresse un sourire éclatant. Puis, je l'observe se diriger vers les débris du bunker qu'elle escalade avec grâce. J'attends un moment avant de suivre son appel. Quelques instants plus tard, je suis allongé à ses cotés. Je sourie en la voyant s'étirer et soupirer d'aise. Puis, lui dis d'une voix langoureuse : Tu n'as pas une idée derrière la tète ?  

A Pure Moment Of Hapiness

Force : 24 Agilité : 20 Endurance : 25

J'observe attentivement ma sublime compagne alors qu'elle m'écoute. Je vois bien qu'elle tente de ne pas sourire mais n'y parviens manifestement pas. Elle se met sur le flanc puis colle sa tète contre ma fourrure. En cet instant, je me sens si bien que j'oublie que le monde dans lequel nous vivons n'est qu'un amoncellement de ruines. Que dans le monde dans lequel nous survivons chaque jour peut être le dernier et que la mort rode implacable et insatiable. Sentir la chaleur de ma belle, sentir sa délicieuse odeur et me tenir là à ses cotés est un bonheur à la fois simple et indescriptible. Elerinna se met à ricaner et me réponds d'un ton enjoué : -Peut être....Tu en a une toi ?
Oui, j'en avais effectivement une. J'espérais de tout cœur qu'elle avait la même que moi. Ma belle me lèche la joue puis le museau avant de poser sa tète sur mon cou. Je pose ma tète sur la sienne, savourant pleinement ce moment de bonheur. Mais, elle se redresse me sourit puis me mordille l'oreille avant de se replacer contre moi. Là ce ne fait plus aucun doute que nous avons la même chose en tète. Elerinna ferme les yeux. Et, j'observe cette louve qui est si importante pour moi. J'observe l'expression de son visage. Elle a l'air simplement heureuse et un grand sourire vient éclairer mon visage. Je lui réponds : Oui, ma belle. Et je pense que nous avons la même idée.  
Puis, je place ma tète contre la sienne et ferme les yeux à mon tour. 

Notre Avenir

Force : 24 Agilité : 20 Endurance : 25

Je m'endors quelques instants seulement après avoir fermé les yeux. C'est si facile de s'endormir avec Elerinna près de moi. Tout mes soucis se sont envolés dès que je l'ai vu. Je dors très bien. En fait, je fais un très beau rêve. Je n'avais jamais fait un rêve pareil ou du moins pas depuis très longtemps. Non, d'habitude ce sont des cauchemars qui hantent mes nuits. Soudain quelque chose d'humide sur mon museau me tire de mon sommeil. J'écarquille les yeux. Je reconnais l'odeur d'Elerinna et me calme instantanément. Un grand sourire vient étirer mes sombres babines. Il y a plus désagréable que se faire réveiller par la personne que l'on aime d'une lèche sur le museau. Il fait désormais presque nuit et la température est même agréable. Ma compagne frotte sa tète contre mon cou puis se mets sur le ventre. Je m'étire et m'ébroue. Ma belle me lèche le cou. Puis roule sur le dos avant de se positionner contre moi et de grogner d'impatience. Et bien, j'avais vu juste. Je m'approche de ma compagne et me place contre elle. Et nous faisons ce que nous avions prévu de faire. C'est encore meilleur de le faire avec la personne que j'aime le plus au monde. Mais tout en profitant de l'instant présent, je ne peux m’empêcher de me demander si je serais un bon père pour mes petits. Balayant mes doutes, je me concentre sur ce que je fais et lèche tendrement le cou de ma belle. 
Une bonne douzaine de minutes plus tard, je me laisse tomber sur le flanc haletant. C'est que c'est plus fatiguant qu'un entrainement de faire des petits. C'est aussi bien plus agréable. Quelques instants plus tard, je m'approche d'Elerinna et une fois collé à elle, je lui dis : Viens avec moi. 
Je laisse passer quelques instants afin de trouver les mots : Je compte quitter la meute une fois la guerre contre la Horde terminée. Viens avec moi. Rien ne te retiens dans cette meute qui t'a fait tant de mal. 
Mon ton est presque suppliant. En fait, il l'est mais à juste titre. Je viens juste de la retrouver. Je ne veux pas être séparé d'elle, plus jamais.  

Le Soulagement

Force : 24 Agilité : 20 Endurance : 25

Elle me fixe pendant un bon moment avant de répondre. Je sais qu'elle est en train de réfléchir, en train de peser le pour et le contre. Je ne la quitte pas des yeux tout du long de ce moment qui sans en avoir l'air est l'un des plus angoissants que j'ai jamais vécu. Je réfléchis en même temps qu'elle, tentant d'anticiper sa réponse. J'imagine que cela ne doit pas être facile de quitter la meute dans laquelle on est venu au monde, mais cette meute ne lui apporté que des mauvaises choses, l'a traitée d'une façon plus que cruelle. Je suis aussi marqué par ce fait qu'elle, je ne laisserais jamais mes petits grandir dans une meute pareille. Je n'ai personnellement rien contre les Sekmets. Bien au contraire mais vivre jusqu'à ma mort avec les personnes qui ont fait du mal à ma compagne pendant tant d'années. Non, je n'en serais tout bonnement pas capable. Mon self control et ma discipline ont tout de même certaines limites. Après un moment qui n' a en fait duré que quelques instants mais qui m'a paru être une éternité. Ma belle me sourie et hoche la tète. Le soulagement m'envahit et je suis conscient que je dois avoir une de ses tètes là tout de suite mais je m'en moque. Un sourire satisfait étire mes babines. Mon soleil se remets contre moi et grogne un peu. Puis, elle s'allonge sur le ventre. Je m'allonge à mon tour et nous sommes flanc contre flanc. Je lui adresse un sourire, lui lèche le cou avant de lui dire : Je suis le loup le plus heureux du monde. 
Puis, après quelques secondes, j'ajoute avec un clin d’œil : On remets ça ?