Every day an opportunity [solo]

Sam 18 Avr - 13:51

Every day an opportunity

Solo

F 16 | A 14 | E 24

Si Koschei veut avoir une chance de survivre dans ce monde et de réaliser ses plans, il va bien falloir qu’il s’entraîne. C’est une activité qu’il a toujours évitée, il préfère le combat verbal plutôt que physique, mais si jamais il tombe nez à nez avec un des loups les plus forts de la terre, ses mots ne suffiront peut-être pas à le sauver ; et puis, un physique plus intimidant peut toujours aider à gagner une bataille sans en venir aux pattes. Il faut donc bien qu’il se résolve à s’entraîner s’il veut devenir quelqu’un.

Il se retrouve donc maintenant à la Fête Foraine, comme souvent ces jours-ci depuis que la Ville en Ruines, son endroit préféré, a été presque rasée de la carte.

Avant de commencer à s’entraîner, il fait rapidement le tour de l’endroit pour vérifier s’il n’y a aucune proie à chasser.

Sam 18 Avr - 13:51

Dédédé

Sam 18 Avr - 13:51

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'Dé de chasse' : 12

Sam 18 Avr - 14:16

Every day an opportunity

Solo

F 16 | A 14 | E 24

Heureusement qu’il a pris cette initiative, car son museau capte une odeur singulière de cadavre et d’oiseau qui le mène à un comité de vautours fauves qui se tient non loin de là, entourant la carcasse défigurée de ce qui devait autrefois être un petit rongeur, ou peut être un opossum. Les oiseaux chauves au bec ensanglanté se disputaient chaque petite part du malheureux animal. Pathétique, mais voilà à quoi tout le monde est réduit dans ce monde dévasté. Sous leurs airs civilisés, les loups ne valent pas mieux que cette bande d’oiseaux malodorants.

Koschei va profiter de leur dispute comme diversion pendant qu’il s’approche sans qu’ils le voient. L’astuce avec les oiseaux, c’est de leur tomber dessus, comme ça ils ont moins de chance de s’envoler, il bondit donc promptement sur un vieux stand de friandises qui dégage encore une odeur sucrée sans faire de bruit, puis avance le long de celui-ci. Arrivé presque au bord, il effectue en bond en arrière pour éviter un projectile qui allait lui tomber dessus, et qui s’écrase sur la tôle en laissant un éclat blanc malodorant. Koschei se retient de grogner contre le piaf qui a ainsi osé faire ses besoins juste devant son nez. Il est déjà chanceux qui le bruit qu’il a fait lors de son sursaut n’aie pas alerté le comité.

Il s’avance prudemment jusqu’au bord en évitant de marcher dans la fiente. Juste en-dessous de lui se trouvent les oiseaux chauves, toujours en train de se disputer les restes du même cadavre. Koschei jette son dévolu sur le vautour qui a l’air le plus grassouillet et se prépare à bondir en bandant ses muscles.

Il attend que le cou se sa proie soit exposé avant de passer à l’action. Ses crocs se referment à la base de la nuque de l’animal tandis que les autres s’enfuient dans un vacarmes de bruissements d’ailes et de piaillements. Celui qu’il tient entre ses mâchoires se débat et lui donne plusieurs coups d’ailes qui le déstabilisent, mais il tient bon et laboure le poitrail de l’animal avec ses griffes, arrachant des plumes brunes ensanglantées. D’un sec mouvement de tête, il envoie l’oiseau à terre et grimpe sur son dos pour l’y maintenir. La bête se débat dans tous les sens, sa tête voltigeant dans toutes les directions, mais le loup noir tient bon jusqu’à ce qu’il réussisse à planter ses crocs dans le cou du volatile, et perce une de ses artères principales. Quelques secondes plus tard, et l’oiseau expire pour la dernière fois.

Koschei saute au sol et inspecte le cadavre que les oiseaux se disputaient tout à l’heure : ce n’est plus qu’un tas d’os sans chair.

Un cri au-dessus de lui attire son attention et, levant la tête, il aperçoit le reste du comité tourner en cercles concentriques juste au-dessus du loup noir et du vautour mort. Il devine que les oiseaux charognards lui envient sa proie, sans distinction pour le fait qu’elle était l’une des leurs il y a à peine une minute.

Sam 18 Avr - 14:16

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'Dé de chasse' : 6

Sam 18 Avr - 15:14

Every day an opportunity

Solo

F 16 | A 14 | E 24

Le loup noir renverse la tête en arrière et lance un hurlement guttural pour signaler sa possession du cadavre. intimidés, les vautours s’éloignent avec des coassements indignés. Koschei ne doute pas qu’il reviendront si jamais il laisse sa proie en plein air sans surveillance.

Pour éviter cela, il traîne l’oiseau, qui est plus lourd qu’il ne le paraît, jusqu’à un carré de terre et l’enterre, ce qui ne masque que partiellement son odeur, puis urine sur la terre fraîchement retournée.

Ce n’est pas très glamour, mais au moins l’odeur forte de l’urine cache celle du vautour, et avertit que quiconque aurait l’idée de déterrer ce qui se trouve là-dessous aura affaire à Koschei. Ca devrait dissuader les vautours qui l’auraient observé de loin d’essayer de lui voler ce qui est à lui.

L’heure est à l’entraînement maintenant qu’il a trouvé de quoi remplir son garde manger.

Il avait décidé de se concentrer sur sa force et son agilité, son endurance étant bien en avance sur ces deux-ci, sans trop qu’il sache comment. C’est comme s’il s’était réveillé un jour et était subitement devenu plus endurant ... Un des mystères de la vie qui ne sera jamais résolu.

Son regard s’attarde sur l’immense roue de métal qui gît à quelques mètres de là. Il faudrait la force d’un Dieu pour soulever une telle chose ... Mais qui sait, peut-être qu’un jour, Koschei aura cette force. En attendant, il a beaucoup d’efforts à faire pour y parvenir.

Un peu plus loin se trouve une vieille balançoire rouillée qui tient toujours debout, semblant narguer le monstre de fer allongé juste à côté. Koschei trottine jusqu’à elle. Il se demande s’il pourrait attraper d’un saut la haute barre sur laquelle sont accrochées les chaînes de fer qui maintiennent les sièges. Le loup noir se recroqueville un instant puis bondit en étendant ses pattes arrières autant qu’il le peut et en allongeant de cou, mais il retombe au sol après avoir raté la barre d’une dizaine de centimètres. Son deuxième essai n’est pas plus couronné de succès.

Résolu à toucher cette haute barre de fer, il se dirige vers une des extrémités de la balançoire. Une autre barre de fer, une trentaine de centimètres plus basse que la première, se trouve de chaque côté de la balançoire, maintenant la solidité de la structure en joignant les pieds métalliques de celle-ci. D’un bond, Koschei agrippe celle en-dessous de laquelle il se trouve avec ses antérieurs et se hisse à la force de ses pattes jusqu’à poser ses postérieurs sur la barre. Il a besoin de toute sa force pour tenter de maintenir son équilibre précaire et déplace sa queue et sa tête pour mieux répartir son poids jusqu’à ce qu’il soit stabilisé.

Il détend alors un peu ses muscles tandis qu’il se demande comment atteindre la barre du haut. Après délibération, il décide de très lentement se déplacer vers l’extrémité droite de son perchoir en glissant sur ses coussinets, s’arrêtant quand il se sent tanguer trop dangereusement. Une fois arrivé à destination, il tourne un peu sur lui même de façon à se tenir le plus en diagonale possible par rapport à la barre de fer la plus haute et un moment pour se stabiliser et se préparer avant de bondir.

Il agrippe la barre avec ses antérieurs comme il l’avait fait plus tôt, mais sa patte droite glisse et il se retrouve pendu avec sa seule patte gauche, qui menace de céder. Dans un grand effort, il ramène sa patte droite sur sa prise et se hisse jusqu’à être à nouveau perché. Il sent ses muscles commencer à se plaindre, mais il se force à faire tout pour se maintenir en équilibre à nouveau, ce qui lui prend moins de temps que la première fois.

Une fois assuré, il prend quelques secondes pour observer le paysage dévasté qui s’étale devant lui avant de redescendre en un saut. Le choc se répercute à travers tout son corps et ses antérieurs se plaignent à nouveau. Ce sera assez d'entraînement pour un moment.

Sam 18 Avr - 15:18

BILAN 1

3

1 chasse réussie + 1 entraînement

en cours