Zone protégée /Quête/

Mar 14 Avr - 15:17

Zone protégée, défense d'y pénétrer.

F . 15 / A . 15 / E . 15

Installé bien confortablement sur son promontoire d'épave, la sentinelle surveillait. Tel un garde d'acier, il analysait les allers et venus de chaque Sekmet, comme si cela avait beaucoup d'importance pour lui. Il lui arrivait de voir des têtes hordiennes passées ici et là, mais ça restait plus rare. Du sol, on ne distinguait que ses poils noirs hérissés. Ah ! Il pouvait paraître menaçant vu d'en bas, même si aucune once d'agressivité ne vint effleurer son visage noir. Aimant par-dessus tout son rang au sein de sa meute, il se sentait enfin important pour quelques-uns, chose qui n'était jamais arrivé depuis sa venue au monde, il y a de ça maintenant quatre longues et ennuyeuses années. Doucement, il gonfla ses poumons d'air frais, mais polluée. Ses prunelles d'acide brun tournèrent vers la frontière entre son territoire et celui des Esobek, avec qui son clan était toujours en guerre froide. Par ailleurs, cela remontait à une année maintenant la dernière fois qu'il avait un des leurs, ou dirons-nous une, qui répondait au doux nom d'Eden. Ah! La belle en avait fait voir de toutes les couleurs à notre canidé, lui brisant le cœur et le recollant dans la foulée, pour lui briser de nouveau. Depuis leur rencontre, il ne savait pas ce qu'elle était devenu. Ni même si elle était en vie.

Brusquement, le prédateur se leva, prenant soin d'étirer ses muscles et tendons avant de leur infliger le moindre mouvement. Des heures s'étaient écoulées depuis qu'il était monté ici et il ne voulait pas risquer une crampe. D'un bond, il descend de l'épave où le garde-manger se trouvait. Sous son poids, la poussière jaune s'éleva autour de lui, se mêlant à son pelage d'ébène. Beurk! Qu'il n'aimait pas qu'on souille son corps ainsi! Secouant sa tête, il prit doucement le chemin pour commencer sa ronde. Il ne savait que trop bien que les temps avaient changés. Le danger avait redoublé d'ardeur et maintenant, la Horde pesait au-dessus des siens. Le loup soupira puis observa les environs, très concentré. Il ne devait rien laisser passer. Il en avait le devoir.

Code by Reira.

Lun 20 Avr - 22:36

ft Duagolth.

come on, you don't know me yet.
F : 10/100 • A : 16/100 • E : 18/100

Zwey inspira profondément une goulée d’air pollué. Ca fleurait bon le métal rouillé et la poussière âcre des terres où plus rien ne pousse. En une seule respiration, n’importe qui était capable de saisir à quel point le monde dans lequel il vivait, d’hostile, était devenu quasiment inhabitable. Les plantes l’avaient compris les premières, en abandonnant leurs carcasses noircies au soleil dans un cimetière jaune et gris : il n’y avait pas grand-chose qui pouvait encore survivre sur un sol en souffrance comme celui-ci.
D’aucuns auraient décrété, moroses, qu’ils étaient irrémédiablement en voie d’extinction.

Le loup brun battit des paupières, cherchant à discerner une quelconque silhouette canine à l’horizon ; il se tenait là où les odeurs s’entremêlaient en un combat virtuel et acharné, quasiment insoutenable. Un assaut de signaux olfactifs qu’il supportait tous les jours, en vertu de sa condition de sentinelle : après tout, faire le tour du territoire Esobek était son rôle, et ce tour impliquait la frontière avec les Sekmets.
A force, il avait fini par décréter que leurs ennemis n’avaient pas une odeur si ignoble que ça, en fait. C’était juste une trace un peu agressive, mais c’était normal.
« Reste chez toi. » était en peu de mots le message principal.
Sagement debout derrière la barrière invisible, Zwey flaira les quelques pierres qui portaient la trace immatérielle des deux meutes avec précaution. Non pas qu’il ait vraiment l’intention de traverser.
Ah. En fait, si.

Le fait est que la race lupine pouvait bien être en totale voie d’extinction, Zwey s’en foutait royalement. Ce qu’il voyait, lui, en revanche, c’était que les lapins et les rats étaient cruellement en voie d’extinction sur ses terrains de chasse habituels. Que le garde-manger soit encore plus ou moins bien garni n’y changeait rien : le loup brun était stressé par cette raréfaction du gibier. Ça le tiraillait dans le ventre. La bouffe, la bouffe, toujours la bouffe. Oh, il ne voulait pas risquer de manquer de bouffe.
Et comme souvent, le stress le poussait à faire des choses assez stupides.
Comme, par exemple, sauter innocemment la barrière de pierres qui séparait son territoire de celui des Sekmets, et aller faire un petit tour en reniflant çà et là, histoire de voir s’il n’y avait pas quelque chose à manger dans les parages.
Parce que les Sekmets ignorent le concept de sentinelles, c’est bien connu.

Ven 22 Mai - 14:10

Lun 29 Juin - 13:33