Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Les humains vous ont laissé vous reposer pendant quelques jours pour reposer dans le but d'un événement précis visiblement. Vos cages ont été ramenées sur les véhicules et ces derniers sont partis à l'aube en direction des usines qui semblent avoir été le terrain choisi pour leur dessein. Avec vous, un autre véhicule transporte une meute de chien, meute avec laquelle Plume est désormais familière puisque c'est la sienne dorénavant. Votre véhicule s'arrête et les hommes débarquent ta cage Nymeria et un petit groupe monte la garde à côté tandis que les autres se remettent en route avec ton amie et la meute. Que comptent-ils faire? Tu n'en sais rien, tu ne peux qu'attendre l'estomac noué par l'angoisse. Plume, quant à toi, tu sais parfaitement ce qui est au programme, tu as soigneusement été préparée pour ça après tout, et tu comptes bien briller aux yeux de ton maître. Après quelques minutes de trajet, tu es débarquée à ton tour avec la meute. Ton maître s'approche de toi pour te gratifier d'une caresse de sa large main gantée puis te pique en t'injectant la drogue à laquelle tu t'es habituée. Tu ne sais pas pourquoi ils te piquent aussi souvent, mais à tes yeux ça ne peut qu'être pour ton bien, pourquoi le feraient-ils sinon? On te retire ta muselière et ta laisse et tu peux ressentir une certaine excitation, tu sais pertinemment ce que cela signifie. Tu vas devoir te lancer sur la traque d'un loup, ou plutôt d'une louve dans le cas présent. Le traqueur sort un cor avant d'y souffler, déchirant le silence du signal de la chasse. De ton côté Nymeria, les humains ouvrent ta cage à l'entente du cor après t'avoir débarrassée de ta muselière et de ta laisse. Tu ne te fais pas prier pour sortir hors de celle-ci, or tu ne te doutes pas que tu es en réalité la proie de cette chasse...
Les Humains vous ont déplacées aux usines pour un entraînement spécial. Nymeria, t'ayant jugée trop rebelle à leurs goûts, ils ont décidé de faire de toi la proie de leur chasse, ton but est de fuir la meute et Plume, tu as donc la possibilité de fuir les hommes par la même occasion. Néanmoins tu peux toujours tenter de faire reprendre les esprits à Plume. Quant à toi Plume, tu es toujours sous l'emprise de cette drogue qui t'aide plus facilement à accepter les ordres. Ton but est d'appliquer les entraînements que tu as subi et de retrouver Nymeria et de l'immobiliser. Il te suffira d'hurler pour appeler les traqueurs à votre position, bien que ces derniers vous suivront de loin. Cette dernière peut te faire reprendre tes esprits et vous aurez alors la possibilité de fuir les humains. Je répondrai éventuellement pour débloquer le RP ou le faire avancer ou encore en cas de réussite de l'entraînement pour Plume, bon RP !
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Mar 7 Avr - 7:17
début de panique
f. 35 - a. 44 - e. 32
Cela fait plusieurs jours maintenant que la louve se trouve enfermé dans cette cage, nourrit chaque jour avec cette chose infâme qui malgré tout lui permis de reprendre des forces. Chacune des interventions des Hommes pour s'approcher d'elle s'est voué en échec ou en morsure dans quelques cas. La louve ne se laissait pas touchée, elle tentait de s'échapper par moment, obligeant les Hommes à être plus vigilent et, ouvrir la cage quand elle est occupée. Au bout d'un moment, la louve avait cessé de tenter de fuir, une question lui venant à l'esprit … Où est Plume ? Elle ne l'a pas revu depuis leur arrivée dans cet endroit, est-elle encore en vie … ? Oui, impossible que la rousse se soit faite avoir aussi facilement, après tout, des deux, c'est elle la plus forte, elle ne peut avoir été terrasser par l'Homme. Bientôt, elle pourra enfin revoir son amie et, dans quelle condition … ?
Un jour, sa cage ne toucha plus terre et, se réveillant dans un sursaut, remarque qu'on était en train de la transporter. Regardant partout autour d'elle, elle cherche à comprendre ce qu'il se passe. Débouchant dans les couloirs avant d'arriver à l'extérieur où la lumière du jour l'éblouit. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas vu le ciel ou du moins, le soleil … Elle ferma les yeux un moment avait de les entrouvrir, les laissant s'habituer à cette luminosité nouvelle. Voilà bien deux mois qu'elle n'a pas pu profiter pleinement de l'extérieur, enfin, profiter … Dans ses conditions actuel elle ne peut profiter de rien … Depuis le début des bombardements, elle n'avait plus sauter sa truffe des souterrains, hormis le soir où elle croisa la Esobek, ce fameux soir où les Hommes les avaient prise au piège.
Sa cage fut lourdement déposer sur l'un de ces étranges véhicules créé par l'Homme et, bientôt, elle remarque la présence de la louve rousse et, tourne la tête vers celle-ci. Muselé et en laisse, elle fut mené sur un autre véhicule et mit en cage sans qu'elle ne semble montrer le moindre signe de rébellion. La louve se jette alors sur les barreaux émettant divers couinements l'égare de l'autre, elle essaye d'attirer son attention, de savoir ce qu'il lui est arrivé ces derniers jours mais, la conversation se coupa lorsque l'engin se mit en route. Une autre voiture suivait, une plus grosse avec une cage remplit de chiens, que se passe-t-il ? Déménagent-ils de place ? Elle n'en savait rien …
Au bout d'un moment de trajet, alors que ses yeux étaient rivés vers la rousse, ses oreilles en arrière, elle ne comprenait pas le soudain changement de son amie. Que lui était-il arrivé tout ce temps ? Elle ne pourra avoir la réponse, pas maintenant car, on la sépare de nouveau d'elle, provoquant une nouvelle panique auprès de la solitaire qui s'acharne dans sa cage à vouloir sortir mais, en vain …
L'engin à l'arrêt, sa cage fut ouverte plusieurs minutes après que le véhicule de la rousse et des chiens furent mené ailleurs. Sortant sans se faire prier, libre d'une quelconque laisse ou muselière, la louve fit face aux Hommes qui s'étaient rapidement reculé, leurs armes pointés sur elle pour la tenir à distance. Le poil hérissé, elle gronde après eux, jusqu'à ce que le cor retentisse, comme ce soir là … Levant la tête, ses oreilles bien dressés sur le haut de son crâne, elle se demandait pourquoi le cor se mit à hurler d'un seul coup et, ce fut probablement par instinct de survie ou, à cause de l'odeur de molosse s'approchant dangereusement d'elle, qu'elle se mit à courir à leur opposé alors qu'ils entraient désormais dans son champ de vision ...
Les chiens bougeaient de plus en plus dans la salle, ils attendaient que les maîtres viennent... La louve rousse commençait tout doucement à retrouver ses esprits, elle devait partir au plus vite, mais pour aller où ? Nymeria ne donnait plus signe de vie et les autres... Ceux qu'elle considérait comme sa famille l'avaient lâchement abandonné... Plaquant ses oreilles sur son crâne à cette idée, elle s'y faisait petit-à-petit, le Destin avait scellé son sort, elle ne pouvait partir et elle n'était devenue qu'un pion... Un sifflement appelait alors les chiens, sortant la louve rousse de ses esprits. Où les emmenaient-ils ? Et surtout pour quoi faire ? Qu'allait-il encore se passer ? Et surtout, allait-elle encore une fois perdre la boule ? Elle ne se souvenait guère de ce qui lui était arrivée hier... Ou avant hier, elle était encore victime de ses pertes de mémoire... De ses trous noirs... Avec la présence des hommes ceux-ci étaient devenu encore plus fréquent. Elle qui avait tant couru derrière son passé voudrait désormais le fuir de nouveau, elle aurait du se contenter de ce vide qui la hantait au lieu de chercher à ne plus en avoir. Seulement elle ne pouvait pas faire grand chose. Apercevant alors une espèce d'engin humain, elle comprenait enfin, elle allait devoir partir chasser, et la proie était Nymeria.
Celle-ci couinait alors légèrement en apercevant la louve rousse, seulement Plume ne voulait pas qu'elle vienne vers elle, elle devait partir et pour ça elle ne devait pas faire attention à elle, il en était mieux ainsi, surtout qu'elle allait devoir la chasser, elle n'avait pas le choix car elle savait qu'elle n'allait plus se contrôler... Pourtant elle ne connaissait pas la cause de cette perte de contrôle, qu'est-ce-qui faisait que c'était le cas ? Était-ce les Hommes qui provoquaient ça ? Il y avait de grandes chances pour que ce soit le cas. Elle était condamnée, elle avait tout perdue, et désormais elle n'était qu'un stupide pantin aux pattes des hommes... La liberté... Elle ne connaitrait sûrement plus jamais cette sensation d'être libre, elle vivait dans un autre "monde", un monde qui n'était pas du tout rose et qu'elle avait en quelque sorte choisit en restant aux côtés de la solitaire. Restant allongée dans sa cage elle attendait alors que l'engin s'arrête pour descendre et rejoindre son "maître", elle avait été séparée de Nymeria pendant ce moment là... La caressant alors, l'homme venait ensuite la piquée, la chasse allait malheureusement commencer.
Sa laisse ainsi que sa muselière retirée, la louve pouvait commencer. Attendant alors que le cor retentisse, elle s'élançait ensuite. Elle devait trouver la louve et l'immobiliser. Pourquoi ? Parce qu'en échange son maître la félicitait, et ça, ça en valait la peine. Marquant alors un arrêt elle humait l'air, elle cherchait tout simplement des traces de la louve grise. Un des chiens de la meute semblait avoir trouvé une piste, Plume le fixait alors, celui-ci prenait finalement la tête du groupe pour pouvoir mener la louve à l'origine de cette odeur. Des hurlements se faisaient alors entendre, la louve était toute excitée, elle ressentait le besoin d'attraper la grise, c'était plus fort qu'elle et elle ne pensait au passage qu'à ça... Elle sentait alors à son tour l'odeur de la louve grise, elle n'était plus très loin. Redoublant d'effort, Plume n'avait eu aucun mal à dépasser, voir même "semer" la majorité des chiens de sa meute. Elle était tout simplement en chasse et rien ne semblait pouvoir l'arrêter, et ça, au plus grand malheur des autres.
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Mer 8 Avr - 18:56
faire face
f. 35 - a. 44 - e. 32
La chasseur chassé, le loup chassé par un autre loup, chassé par une amie … La louve courrait, prise de panique depuis qu'elle avait sentie les chiens s'approchaient dangereusement d'elle, elle ne savait où aller, elle était perdu sur ce terrain miné et, de toute manière, elle avait perdu toute notion en restant tant de temps sous terre. Elle courait mais, à quoi bon ? Elle pouvait entendre les aboiements des chiens qui avaient trouvé sa tracé. Elle court, tourne en rond, cherche un endroit où se cacher mais, quelque chose l'empêche de partir trop loin. Elle peut sentir l'odeur de la rousse sur ses traces … A-t-elle réussi à s'enfuir et cherche-t-elle à rejoindre la solitaire ? Elle ralentie alors le pas. Les chiens ne semblait plus la suivre également, avait-elle réussi à les distancer ? Espérons-le …
Langue pendante, la louve essaye de reprendre son souffle. Malgré qu'elle ai pu se refaire des forces, elle n'en est pas moins peu endurante et, s’essouffle très vite, là est l'un de ses désavantages, quoique autrefois, cela n'était guère le cas … Pour sûr, son point fort reste l'agilité mais, à quoi sert l'agilité si ce n'est de réussir à se tirer d'une sale affaire ? Quoique pour le coup, cela ne lui était d'aucune aide. Face à ces Hommes et leurs chiens, elle n'est qu'un louveteau inoffensive et, savoir que la Esobek la rejoins bientôt la rassure, au moins elle ne sera plus seule …
Un détail lui revint alors à l'esprit, la réaction de la rousse tout à l'heure … Celle-ci l'a complètement ignoré et, elle ne sait pas ce qui lui est arrivé ces derniers temps. La louve espérait que son ami ne soit pas devenu l'allié des Hommes … Suite à cette pensée, elle secoua la tête pour chasser cette idée idiote de son esprit. Impossible … La rousse ne pouvait avoir finit par être leur allié, elle est un loup, elle ne trahira pas les siens et, une meute a besoin d'elle ! Baissant les oreilles, la louve vit enfin la silhouette de la Esobek se découper au loin, fonçant dans sa direction. Quelque chose n'allait vraiment pas … Plus elle se rapprochait et, plus la louve voulait fuir mais, non, elle ne devait pas, elle devait être sûr, sûr que tout ceci n'est que comédie ...
Elle continuait de courir après la louve grise, la rage montait en elle, cependant une odeur venait la perturber... Celle de la louve, c'était une odeur qu'elle connaissait... Mais d'où ? Pourquoi ? Elle ralentissait alors son allure, elle était seule dans cette forêt, seule... Elle se sentait libre mais elle n'arrivait pas à véritablement réfléchir... Perdue elle finissait par totalement s'arrêter, les pattes tremblantes... Que devait-elle faire ? Était-ce bien ce qu'elle faisait ? Et surtout, pourquoi faisait-elle ça ? Cependant elle continuait, et avait repris sa folle course, l'odeur de la louve grise se rapprochait, celle-ci s'était arrêtée, elle observait notre Plume, affolée, elle ne savait visiblement pas quoi faire, et était bien sûr tentée de fuir en voyant la rousse lui foncer dessus de la sorte. Grognant légèrement, à la fois haletante Plume s'était cependant arrêtée, face à elle, dans ses yeux on pouvoir voir cette lueur folle, elle n'était plus elle même et semblait se battre contre un ennemi invisible.
Continuant son petit "jeu" elle tournait autour de la louve, puis s'arrêtait parfois, comme pour tenter de lutter, de réfléchir... C'était malsain ce qu'ils lui faisaient subir, et elle était sur le point de craquer... Elle n'en pouvait plus. Regardant alors autour d'elle elle cherchait les traqueurs du regard, ils n'étaient pas encore là... Elle pouvait fuir ? Retrouver sa liberté ? En avait-elle seulement eu une fois dans sa vie ? D'où venait-elle ? Avait-elle toujours été comme ça ? Ce trou noir... Ce foutu trou noir était revenu ! Pourtant elle jurerait avoir déjà vu cet endroit, avoir connu cette louve ! Son nom... Il lui fallait son nom, elle devait se souvenir de son nom et surtout de l'endroit où elle l'avait rencontré, on oublie pas une odeur, et si elle connaissait bien cette odeur c'était pour une raison, autrement elle l'aurait déjà oublié, avec tout le reste d'ailleurs et puis... Pourquoi la louve l'aurait-elle attendu si elles ne se connaissaient pas...?
-Je... Je... Qui... Qui es-tu ?
Elle tremblait toujours, elle avait peur... Peur de ce qui lui arrivait, peur de ce qu'elle allait découvrir... Peur de ce qu'elle allait devenir. Il lui fallait des réponses, elle devait comprendre pourquoi elle avait envie de faire plaisir à un Humain... Pourquoi elle n'avait pas peur d'eux et surtout pourquoi elle voulait rester avec eux au lieu de fuir avec l'un de ses semblables... Mais était-elle seulement un loup ? Plaquant alors ses oreilles en arrières elle entendait les hurlements des chiens, de sa meute... Ils étaient encore loin mais n'allaient pas tarder à arriver avec les traqueurs, avec son maître... Baissant légèrement sa tête, laissant alors involontairement paraitre une espèce de petite plaque rouge... Comme-ci quelque chose avait pour habitude de la piquer à cet endroit là. Mais bon, ce n'était rien de grave et à peine visible. Se redressent ensuite tout en grognant de nouveau, elle était tout simplement en train de perdre la tête.
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Mer 8 Avr - 21:50
souviens-toi ...
f. 35 - a. 44 - e. 32
La rousse arriva enfin près d'elle, le poil hérissant, les babines retroussaient et, un grondement sortant de sa gorge malgré que celui-ci ne soit pas aussi puissant qu'il voulait l'être, probablement était-elle elle aussi essoufflé par cette course qu'elle venait de faire pour rattraper la solitaire. Pour sûr, elle se montrait hostile envers elle, ce qui força la louve grise à adopter une posture de défense, juste au cas où mais, elle espérait ne pas avoir à se battre face à elle, sachant pertinemment qu'elle n'a aucune chance de pouvoir la battre … La louve ne comprenait toujours pas ce changement d'attitude de la part de la Esobek, que diable les Hommes lui ont-ils fait ?! Lui tournant autour, comme si il s'agissait d'une vulgaire proie, la grise la suivait du regard, faisant en sorte que la rousse ne passe jamais dans son dos. Non pas qu'elle n'est pas confiance en elle mais … Tant qu'elle ne saura pas ce qui lui est arrivé elle ne peut baisser sa garde vis à vis d'elle …
La louve fut soudainement rassuré, quoique surprise aussi, du fait que la rousse lui demande qui elle est. Ainsi, les Hommes lui ont bel et bien fait quelque chose pour qu'elle ne se souvienne pas d'elle, elle n'a donc pas rejoint leur rang de son propre gré, par contre, elle ignorait comment réveiller son amie désormais … Jusqu'où l'influence des Hommes la soumettait-elle ? Chose sûr, elle semblait lutter contre cette chose qui lui faisait oublier qui elle était. La solitaire doit en profiter, profiter de cet instant pour tenter de lui faire reprendre ses esprits et, au plus vite …
« Nymeria … Je suis Nymeria, et toi Plume Rousse, tu t'en souviens ? »
Lui dit-elle d'un couinement, les oreilles légèrement en arrière, lui montrant divers signes d'apaisement afin de lui faire comprendre qu'elle ne lui ferait rien, qu'elle ne lui serait en aucun cas hostile, à moins bien sûr de ne pas avoir le choix mais, chose sûr, elle ne l'abandonnerait, elle ne la laissera pas alors qu'elle avait un moyen de l'aider à se tirer de cette affaire. Les aboiements des chiens se rapprochaient peu à peu, faisant tourner la tête de la louve dans leur direction en lâchant un grondement puis, repose ses yeux ambrés sur la rousse.
« Rappel toi … Rappel toi qui tu es … Ta meute, ta véritable meute t'attend, des loups, ils ont besoin de toi ! »
Il fallait faire vite, elle espérait pouvoir la réveiller, faire ressortir ses souvenirs, aura-t-elle seulement le temps avant que la meute de chien ne viennent ? Cette fois-ci se contenteront-ils seulement de les encercler ou, avaient-ils l'ordre de tuer la solitaire ? Elle n'en sait rien mais, elle ne peut se permettre de fuir, d'abandonner celle qui est resté debout à ses côtés alors qu'elle était en piètre état, faisant face aux chiens qui les encerclaient. Non, impossible de l'abandonner à son sort, pas alors que la liberté se trouve juste devant leur yeux ...
La louve qui lui faisait face était sur la défensive, était-elle dangereuse à ce point ? L'intimidait-elle ? Ou était-ce plutôt à cause des chiens ? Dans tout les cas la louve redressait la tête attentive à ce qui l'entourait, pourquoi attendait-elle avant d'agir ? Elle pouvait en finir en l'espace d'une seconde mais quelque chose la retenait, quelque chose qui lui disait que ce n'était pas tout... Qu'elle n'était pas ainsi à la base, en soit qu'elle ne devait tout simplement pas faire ça. Mais elle n'arrivait toujours pas à retrouver ses esprits, elle entendait tout simplement la voix de son maître dans sa tête qui lui disait "d'attaquer", si elle le faisait elle était félicité, autrement elle était battue et punis... En soit elle était enfermée dans sa cage et ne mangeait pas. Est-ce que sa vie se résumait-elle à ça ? A obéir pour avoir une chance de survivre ? Plaquant alors ses oreilles elle entendait ses compagnons de chasse se rapprocher dangereusement.
« Nymeria … Je suis Nymeria, et toi Plume Rousse, tu t'en souviens ? Rappel toi … Rappel toi qui tu es … Ta meute, ta véritable meute t'attend, des loups, ils ont besoin de toi !»
Gardant ses oreilles collées contre son crâne la louve rousse semblait perturbée. Nymeria, elle connaissait ce nom... Elle l'avait entendu plusieurs fois, elle connaissait cette louve... Et celle-ci confirmait ça en lui annonçant son nom, son véritable nom et non le nombre que lui donnait les Hommes... Mais devait-elle lui faire confiance ? Oui, autrement elle ne serait pas restée là, à attendre que celle-ci la rejoigne. Tombant de haut, elle venait de réaliser qu'elle avait en plus de cela une meute, des loups comme elle qui l'attendaient... Elle les avait abandonner...? Détournant son regard pendant quelque seconde, elle apercevait les traqueurs qui approchaient et ceux-ci semblaient avoir compris que quelque chose n'allait pas... Elles devaient partir et vite avant qu'ils n'agissent, même si elle ne se souvenait pas encore, son instinct lui soufflait à l'oreille de fuir avec cette louve.
-On doit partir, vite, ils sont là !
Pas une, ni deux, elle s'était mise à courir, vérifiant bien sûr au passage que la grise la suive. Elles devaient fuir, loin, loin de ces fous, loin de ces hommes, loin de son maître... Les aboiements des chiens raisonnaient alors dans la forêt, ils étaient derrière, pas loin, mais la louve n'allait pas les laisser les rattraper, elle prenait donc des sentiers peu praticables pour des canidés de petite taille comme ces chiens de chasse. La forêt, elle était dans la forêt... Elle ne reconnaissait rien ici, certes, mais elle n'allait pas s'arrêter pour demander son chemin. Laissant alors la louve grise passer devant, elle la regardait, cela voulait tout simplement dire "où est-ce-qu'on doit aller ?", car bon, elle ne savait pas où elle devait aller... Du moins pas encore, car elle était un peu perdu... Peut-être que ses esprits allaient revenir par la suite ? Elle l'espérait... Autrement elle serait dans de beaux draps, surtout si elle n'était pas capable de reconnaitre sa soit disant "meute"...
Les traqueurs ont bien remarqué que la meute a été distancée par toi, Plume. Ils ont d'abord ressenti un genre de fierté, leur nouvelle drogue fonctionne bien, le seul problème restant doit être la durée de l'effet, mais maintenant qu'ils ont la parfaite candidate... Puis ils remarquent votre petit manège, du moins, ils vous soupçonnent. C'est alors qu'ils comprennent. La drogue ne doit plus faire effet. L'un des traqueurs souffle dans son sifflet avec force pour regrouper la meute et l'exhorter à vous retrouver au plus vite. Ils ne peuvent tout simplement pas vous laisser fuir. Les molosses aboient d'excitation en comprenant le message et accélèrent leur allure. Ils n'ont qu'un but en tête, vous attraper. Les traqueurs se beuglent des ordres divers et variés pour vous prendre à revers tandis que les chiens doivent vous contourner pour vous rabattre vers leurs maîtres. Ils ne vous laisseront pas vous échapper.
Les humains se sont rendus compte de votre tentative de fuite, semez les avant qu'ils ne vous rattrapent et ne vous capturent à nouveau sans quoi la sanction risque d'être à la hauteur de votre "trahison" ... Je répondrai suite à vos réponses, bonne chance !
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Jeu 9 Avr - 22:27
se dissimuler
f. 35 - a. 44 - e. 32
Avait-elle réussi ? La louve se souvenait-elle d'elle ? Ses oreilles étaient abaissées, son regard semblait perdu, elle est tendu, cherche à comprendre ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, quant à la solitaire, elle attendait, non sans crainte, après tout, elle avait pu entendre au loin le cor raisonner et, désormais, les aboiements faisaient de nouveau rage dans leur direction, se rapprochant dangereusement. Pitié souviens-toi !! Pensa-t-elle alors qu'elle fermait les yeux, se demandant si elles n'allaient pas finir comme la dernière fois une fois encore ou, si les chiens n'ont pas été envoyé pour la tuer elle, la louve rebelle qui refuse de se plier à la volonté des Hommes, elle qui tente de ramener à la raison la louve rousse sous l'emprise de ces bipèdes.
Soudain, la rousse réagit et, partir, elle voulait qu'elles partent, toutes les deux, qu'elles fuient. Ainsi, elle avait retrouvée ses souvenirs ? La solitaire rouvrit les yeux et, sans rien ajouter, suivis la Esobek dans sa course contre les molosses lancés à leur trousse. Elles devaient les fuir, les semer, faire en sorte qu'ils perdent leur trace mais, la louve était perdu dans ce décors qu'elle ne reconnaissait plus, tout avait tellement changé depuis le début des bombardements … Suivant la rousse, la solitaire tentait de se repérer, d'autant plus que, rapidement, l'autre louve la laissa prendre les devants, visiblement, elle non plus ne savait pas où aller. Et merde ...
Continuant de courir, s'enfonçant davantage à ce qui aurait dû ressembler à une forêt autrefois mais qui, aujourd'hui, se contente d'un arbre ci et là perdu dans ce terrain miné, calciné pour certains, mort pour la plus part. Ses yeux passaient d'un endroit à un autre, cherchant un éventuel endroit où se cacher mais, cela ne servait à rien … Il ne s'agit pas que d'un seul molosse qui les poursuit mais, d'une meute entière, probablement une dizaine d'individu à leur trousse, non, il leur faut trouver un moyen pour que les canidés alliés aux Hommes perdent leur trace et, rapidement. A force de regarder autour d'elle, elle finit par remarquer les différents cratères créés par les bombardements et, l'eau des pluies passaient qui se sont accumulés dedans, créant de la boue dans certains endroit. Peut-être est-ce là la solution ?
« Suis moi, j'ai une idée ! »
La louve guida son amie jusqu'à l'une de ces crevasses où se situé un petit fond d'eau. Elle huma l'intérieur, méfiante mais, en entendant les aboiements des chiens au loin, cela suffit à la motiver à descendre jusqu'au point d'eau. Trempant une patte, puis l'autre, elle finit par s'enfoncer dedans et, se laisse tomber sur le bord boueux, se roulant dedans pour être imprégné de cette immonde vase, elle posa ensuite son regard sur la rousse, lui intimant d'en faire de même. Une fois ce « bain » de boue prit, elles n'auraient plus qu'à reprendre leur course et, trouver un endroit où se cacher jusqu'à ce que les chiens s'éloignent. Ce plan marcherait-il seulement ? Elle l'espérait ...
Les Hommes... Ses maîtres avaient compris... Ils savaient, ils savaient qu'elle les trahissait ! Le fouet... Elle allait-être frappée, non... Elle ne pouvait pas l'envisager, elle avait peur... D'eux. Regardant alors brièvement la louve qui était toujours devant elle elle comprenait qu'elles étaient toutes les deux perdues. Plume reprenait cependant petit-à-petit ses esprits, elle se souvenait... Oui, elle vivait chez les Esobeks, ils étaient sous terre et en sortant elle avait revu cette solitaire, Nymeria... Puis un trou noir, et elle s'était retrouvée enfermée, battue, puis encore un trou noir. Des morceaux de sa vie revenaient belles et bien, mais elle ne se souvenait pas de tout et ça ça commençait à devenir problématique... Mais la question était, que pensaient les autres d'elle ? Pensaient-ils qu'elle les avait trahis ? Qu'elle avait préféré laissé tomber sa meute...? Surtout qu'Yroen était blessée et qu'elle était sensée diriger la meute... Le véritable soucis, c'était ça...
« Suis moi, j'ai une idée !»
Nymeria bifurquait alors avec rapidité avant de s'enfoncer et de se rouler dans de la boue... Pourquoi de la boue ? A quoi cela allait-il servir ? Réfléchissant quelques instants elle se souvenait alors de ce qu'apprenait Minuit à ses disciples, la boue masquait les odeurs et donc les chiens allaient perdre leur trace. S'enfonçant alors à son tour dans la boue elle s'y roulait dedans, en l'espace de quelques secondes les deux louves étaient devenues marron... Magnifique couleur non ? En tout cas cette boue puait vraiment... Bon au moins ça sentait comme les alentours, vu que tout était "humide", les chiens n'allaient sûrement pas pouvoir les trouver. Entendant que les chiens n'étaient plus très loin, les deux louves reprenaient leur folle course, elles devaient trouver un endroit où se cacher... Plume était déjà venue ici, avec un loup de sa meute... Elle savait qu'un trou menant a une vieille cave inutilisée était présente en ces lieux.
-Nymeria je connais un endroit abandonné, viens...
Elle accélérait alors sa course, elles devaient y être rapidement. Tournant alors pendant quelques secondes pour tenter de se repérer elle trouvait enfin le chemin qu'elle avait prit autrefois. Le trou... Le trou, il était derrière un espèce de tunnel inutilisé... Ce trou... Une fois le tunnel passé elle ne l’apercevait pas encore, ce fut le cas seulement au bout de quelques minutes, et tellement la peur lui nouait le ventre elle ne sentait pas la fatigue envahir ses muscles... C'était l'effet "miracle" de la montée d'adrénaline. Se faufilant alors à l'intérieur, vérifiant que Nymeria la suivait bien, elle s'enfonçait de plus en plus dans ce lieu entièrement noir. Entrant ensuite dans la dite "cave", elle vérifiait que la sortie de secours soit toujours là, au cas ou les chiens les retrouves, ce qui au passage serait un miracle. Dans tout les cas elles étaient tranquilles ici et pouvaient fuir si elles venaient à être repérées, que demander de plus ?
Les chiens piaffent d'impatience, ils vous voient déjà à leur merci, sous leurs crocs, puis ce ne sont pas les traqueurs qui vont les empêcher de vous infliger des morsures en guise de punition. Ils savent que leurs maîtres courent à leurs côtés, ils les entendent, ils les sentent, ils ont été entraînés pour ça. Ils ont juste à remonter la piste, et le tour sera joué. Vous retournerez sûrement à l'arène le temps de vous racheter de quelque manière qui soit. Ou peut-être ont-ils prévus bien pire. Excellente question. La meute s'élance sur vos traces, peinant légèrement, mais le lâchant pas l'affaire. Hors de question d'abandonner, du moins pas sans l'ordre des maîtres. Au fur et à mesure de la course, un grognement de frustration gagne les molosses. Votre piste s'est atténuée jusqu'à disparaître. Ils se séparent alors pour couvrir les environs, mais rien. Aucune odeur à proximité si ce n'est de celle de la boue non loin. Où est-ce que vous avez bien pu vous enfuir? Comment? Ils ne comprennent pas, et ça les rend furieux. Les humains finissent par se montrer puis sifflent le ralliement de la meute. Ils vous laissent partir pour cette fois, mais n'oubliez pas que vous portez toujours vos colliers, ils sauront vous reconnaître la prochaine fois...
Félicitations, votre fuite a été un succès, vous avez su ruser les chiens et les traqueurs ! Pensez à essayer de vous défaire de vos colliers car ils restent un moyen d'identification pour les humains, ou gardez les en guise de trophée, le choix est vôtre. Libre à vous de continuer de poster mais je n'interviendrai plus, et n'oubliez pas de demander vos points.