Les Sekmets. Quels bouffeurs de chair humaine ceux-là, encore. J'en connais qui auraient très bien su s'intégrer là-dedans. Mambo, mon père, bref. Je n'ai pas suivi tout le bordel de Skull et les autres pour m'en trouver nostalgique. Le présent, le présent. Comme je le dis si souvent ... Oh au pire, ta gueule Rake.

Les souterrains commençaient vraiment à me taper sur le système. On était vraiment trop enfermés, confinés là-dessous. Ça sentait l'homme, le déchet, la mort. Finalement, ça aurait pu me plaire si j'y avais vécu seule ou avec juste quelques gens. Mais là ... Non pas que ça me déplaise d'asseoir ma fierté sur les Sekmets (Même si j’assois que celle de la Horde, parce que moi, j'ai pas d'amour propre.) mais trop de loups ... C'était trop. Tout ça pour dire que quitter les sous-sols, ça m'a fait du bien.

Ça n'influe pas sur mon humeur extérieure, oh, ils sont fous eux. Mais on se sent si libres, si ... vivants, là-haut. Ça aura été de courte durée, parce qu'on a eu la joie (Je souligne que c'est de l'ironie, on sait jamais.) de découvrir ce qui servait de camp aux Sekmets. Pour une fois que je préfère quelque chose des Esobeks aux Sekmets (Ce n'est pas de l'ironie.) ... Je préfère amplement vivre dans une cave aérée, perdue dans les collines, que dans cette ... Épave, humaine. Oui, je ne suis pas totalement inculte, j'ai déjà eu l'occasion de découvrir le camp de ces moutons poilus.

Pour en venir à quoi déjà tout ça ? Parce que, là, je parle, je parle (Enfin non mais je me comprends.) mais je n'évoque pas les humains. Ils terrorisent tout le monde et sillonnent tous les territoires, on apprécie. Et puis ...

Je relève la tête. Moi qui pensais pouvoir ressasser au calme tout le baratin que je me fais, je découvre qu'on peut encore venir m'embêter. Je me suis trouvée une place de choix, à l'ombre, non loin du camp Sekmet. Et bah voyons, voilà un loup qui s'approche de moi. Comme je m'y attends, il est mal en point et cela se voit.
« Rake Maâr … Puis-je te parler s'il te plait ? »

Non, j'suis pas là. Qu'est ce qu'il pense que je peux répondre, l'autre ? Même s'il est blessé, c'est pas comme si ça se voyait pas qu'il était un guerrier entraîné ... À moins qu'il ai peur de moi ? Peu probable.
« C'est moi, je lance avec un soupir en me relevant. Qui fichtre a besoin de mes services ? Toi, j'imagine ? »

« Oui. J'ai entendu dire que tu es guérisseuse et, j'aurais besoin de tes services pour une plaie que je traîne depuis un moment. »
Non, jure ? Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel. Les Sekmets ne se font-ils pas confiance entre eux ? Ils ont bien des guérisseurs chez eux. Tiens, Doyle, mon meilleur ami, il est mort ou ?

Évidemment, je ne vais pas refuser. Ce serait idiot de laisser traîner une potentielle dette qu'il me vaudrait. Mais qu'il ne s'estime pas sauvé pour autant, hein. Je ne vais pas commencer à être gentille non plus.
« Ok, laisse-moi examiner ça. »

Ouais, bon, y'a mieux comme pique, c'est vrai. Je le fais se coucher et commence à examiner son entaille. Je ne sais pas qui ou quoi lui a infligé ça, mais il n'y a pas été de main morte. Elle est sûrement pire que celles d'Isha, quoique le Sekmet n'en a qu'une. Quel est son nom, déjà ?
« Bon, ok. Je vois ce qu'il te faut, juste un désinfectant et une aide pour la cicatrisation. Tu penses pouvoir tenir jusqu'à là-bas ? »

À moins qu'il ne soit déjà idiot, il a tout intérêt à comprendre que je compte aller directement à ma tanière. Qui on va dire ne se trouve pas très prêt, et qu'il va devoir m'accompagner. Hors de question d'aller chercher par ici, tout est mort de toutes façons. Alors que dans ma caverne, haha. Je sais qu'il me reste un peu de sève de sapin, ça sera utile.

| Désolée pour cette réponse médiocre. o/ Tu veux répondre et je déplace le sujet près de ma tanière ? :3 |