Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Vous vous réveillez comateuses, comme si vous reveniez d'entre les morts. Vos idées sont embrouillées, s'enchevêtrent les unes aux autres, se mélangent pour former une bouillie infâme de pensées incohérentes. Où êtes vous? Luttant contre les effets secondaires des tranquillisants qui vous rendent encore groggy, vous vous rendez compte que vous êtes dans deux cages séparées et que l'une de vos pattes arrières est attachée à l'un des barreaux par une petite chaîne, ne vous laissant que peu de leste. Vous sentez un poids supplémentaire autour de votre cou avant de remarquer qu'autour de ceux-ci se trouvent des colliers avec un genre de plaque d'immatriculation. Nymeria, tu peux sentir une vive douleur dans ton oreille gauche, tu viens d'être marquée. Quant à toi, Plume, les deux traqueurs qui sont devant ta cage t'envoient des coups d’œil à la dérobée tout en parlant. Inutile de vous dire que vous ne saisissez rien à leur charabia. Mais vous n'avez pas besoin d'être devins pour comprendre que vous n'êtes pas en situation de force ou quoique ce soit. Les humains se dirigent vers vous munis de petites lampes torches, vêtus de leur habituelle tenue militaire et leurs masques à gaz. L'un d'eux vous ausculte à travers la grille puis échange quelques mots à son acolyte. Même sans voir son visage, vous devinez une expression agacée et surprise tirer ses traits. Finalement l'autre beugla quelque chose et d'autres traqueurs arrivèrent pour vous observer. Visiblement ils ne savent pas trop quoi faire de vous, ou ils hésitent. Un traqueur ouvre vos cages tandis que d'autres vous encerclent pour vous munir d'une muselière et d'une laisse. Bientôt, ils vous traînent dans les couloirs des caves, vous motivants avec un drôle d'objet ressemblant à une cravache lorsque vous refusez de leur emboîter le pas. La douleur brûlante vous "encourageant" à suivre vos nouveaux maîtres, vous débouchez dans une nouvelle cave où se trouvent différents mannequins en mousse, et divers autres objets qui sont visiblement destiné à l'entraînement. Dans la salle, plusieurs jeunes chiens s'entraînent à attaquer des figures en cuir de vos semblables, et il vous semble entendre des bruits de combat non loin... Une arène? Peut-être...
Malgré les muselières, vous pouvez toujours communiquer. Les traqueurs ont pour but de vous dresser en temps que parfaits chiens de chasse afin que vous les aidiez dans leurs traques. Libre à vous d'essayer de vous rebeller et de vous enfuir mais prenez garde aux conséquences... Je répondrai après votre réponse et agirai selon vos actions puis éventuellement entre chacune de vos réponses selon l'attitude de votre louve. Bon RP !
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Ven 3 Avr - 19:36
Retour dans le passé
Nymeria et Plume Rousse
Un trou noir, elle avait de nouveau été victime d'un trou noir. Plus rien, figée sur place elle ne pouvait plus agir. Son coeur s'était embalé, comme-ci inconsciemment elle savait qu'un drame était en train de se produire. Un bruissement de moteur, puis plus rien pendant des heures qui avaient été vécues comme une éternité pour la louve. Ses yeux s'étaient enfin ouverts, tout était noir, elle voulait alors se redresser pour pouvoir observer les alentours mais ses muscles ne répondaient plus, ils étaient tout engourdies. Puis au bout de plusieurs essaies elle était enfin parvenue à se redresser. Où était-elle ? Que faisait-elle ici ? Ses poils avaient doublé de volume, elle vivait comme un déjà vu mais ne comprenait pas pourquoi, car elle n'avait aucuns repères ici... Plaquant ses oreilles elle sentait quelque chose lui entouré le cou ainsi que sa patte arrière droite, elle était attachée et avait visiblement un collier. Ça lui revenait enfin, les Hommes l'avaient enlevé elle et Nymeria en surface... Ils ne voulaient donc pas les abattre, mais dans ce cas qu'allaient-ils faire d'elles ?
Une cage, elle était dans une cage, séparée de celle de Nymeria, elles étaient enfermées... Elles allaient donc bientôt avoir une réponse, elle allait avoir une réponse à sa question. Son estomac se nouait et comme ci cela ne suffisait pas deux hommes s'étaient dirigés vers elle, d'où venaient-ils ces deux là ? Se blottissant contre le fond de sa cage Plume respirait la peur, elle était tellement perdue... De plus ces deux là lui jetaient des coups d’œil emplie de curiosité, qu'avait-elle de si spécial ? Ils semblaient communiquer entre-eux, ils complotaient en fin de compte, mais bon il valait mieux se faire petit dans ce genre de situation et c'était ce qu'elle comptait faire. Se reprenant petit-à-petit et non sans mal elle regardait rapidement Nymeria qui semblait encore être sous le choc de ce qu'ils leur avaient fait subir avec leurs produits. Au moins, la solitaire n'était pas loin d'elle et elles allaient pouvoir se soutenir, et la rousse s'était promis qu'elle allait l'aider à sortir d'ici, toute les deux elles allaient tout faire pour rentrer chez-elle... Mais avant cela il ne fallait pas se faire remarquer, et elles allaient devoir les écouter sans broncher si elles ne voulaient pas avoir plus d'ennuis qu'elles n'en avaient déjà.
Nymeria...
A peine avait elle tenté de lui parler qu'une lumière était venue l'aveugler, un petit grincement et la porte de sa cage s'ouvrait. Ils s'approchaient alors d'elle avec une drôle de chose dans la main. Un crie, puis elle était déjà au milieu d'un regroupement d'humain, ils vivaient donc en meute eux aussi constatait la louve rousse totalement horrifiée. Mais elle restait calme, ses oreilles plaquées sur son crâne elle sentait qu'on lui mettait quelque chose autour de la gueule ainsi qu'au cou, et hop, en l'espace d'à peine quelque seconde elle se retrouvait enchaînée à un Homme. Nymeria s'était retrouvée dans le même état qu'elle, enchainée à un Homme elle aussi. N'osant ouvrir sa gueule la louve rousse se contentait de lancer un regard à celle qu'elle considérait actuellement comme sa camarade, ce regard voulait tout simplement dire qu'il ne fallait rien faire de travers au risque de le regretter. Donc, elle avançait sagement aux côtés de l'homme, observant un maximum le lieu qui l'entourait, tentant de retrouver quelque chose, un indice qui lui indiquerait l'endroit où elle se trouvait... Mais rien. Leur trajet se finissait enfin, elles étaient arrivées dans une salle où se trouvait des chiens, ceux-ci étaient aux côtés d'Homme et attaquaient des espèces de loups inertes... Ça sentait mauvais toute cette histoire...
Spoiler:
Jauges: 100/100/100
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Ven 3 Avr - 20:40
en enfer ...
f. 35 - a. 44 - e. 32
La fatigue, des nausées, un moment de faiblesse et la louve s'était effondrée. Voulant que la Esobek s'enfuit, celle-ci était enfin de compte resté auprès d'elle, malgré ses protestations et, rapidement, les chiens les avaient encerclés sans les attaquer. Trop épuisé et mal en point intérieurement, la louve n'avait pas chercher à comprendre ce qu'il se passait et, bientôt, la silhouette des Hommes s'étaient découpés dans le paysage. Les voyants avancer avec leur arme cracheur de feu, la solitaire pensée sa dernière heure arrivé. Ses pensées furent tourner vers son loup et son petit avant qu'elle ne sente une vive douleur dans les côtes avant que tout devienne noir dans son esprit …
Des goûtes d'eaux tombaient doucement au même rythme sur le sol dur, l'odeur de l'humidité, l'odeur de la peur et, une autre odeur se mêle dans cet endroit … Des bruits se pas se firent entendre, pas des bruits habituels et, bientôt, un coup se fit sur la cage de fer, faisant ouvrir un œil à celle qui se trouvait à l'intérieur. Encore ensuquer, la louve reprenait doucement connaissance, ses sens se réveillant un à un. Son odorat, son ouïe, sa vue et, bientôt, une étrange douleur qui la saisie au niveau de l'oreille droite. Qu'est-ce ? Quant a-t-elle été blessé ? Pourquoi n'est-elle pas morte d'ailleurs ? Elle regarda autour d'elle, toujours dans le flou total sans comprendre, essayant de recomposer le puzzle qu'était son esprit actuellement. Une silhouette apparut alors devant les barreaux de fer et, une lumière l'éblouit d'un seul coup. Bondissant en arrière, ses oreilles plaqués sur sa tête et, ses babines se retroussant dans un grondement. Elle comprit enfin ce qu'il se passait, du moins, elle comprit qu'elle se trouvait en présence d'Homme. Se jetant alors sur les barreaux pour tenter d'attaquer celui qui était en train de l'éblouir, l'Homme se recula alors qu'elle se prit les barreaux de fer. Elle se mit à tourner dans sa cage, remarquant alors qu'elle n'avait aucun échappatoire et, voyant la chaîne à sa patte, tente de l'attraper entre ses crocs pour essayer de s'en défaire mais, cela ne servait à rien … Quelque chose d'autre attira de nouveau son attention, quelque chose lui serrait le cou, c'était désagréable, très désagréable. Peu à peu, alors qu'elle se rendait réellement compte de la situation dans lequel elle se trouve, elle fut prise de panique et la peur la fit reculer au fond de la cage.
Continuant de gronder, le dos rond, la porte de sa cage s'ouvrit alors qu'elle se tapit à l'autre bout, ouvrant la gueule en montrant davantage les crocs quant un Homme voulu aventurer sa main. Non, hors de question qu'elle sorte, malheureusement, ils ne lui laissèrent pas le choix … Quelque chose buta dans son dos, la forçant alors à se tourner, une barre de fer. Elle gronde, la barre la forçant à reculer jusqu'à la sortie et, à peine eut-elle mit une patte à l'extérieur que les Hommes en profitèrent au moment où elle tourna la tête. Une sorte de cage de fer miniature adapté à son museau l'empêchait de pouvoir mordre ses agresseurs et, alors qu'elle tentait de reculer de nouveau, quelqu'un la tire en avant. Une chaîne la retenait désormais par le collier qui orne son cou, maintenu par un Homme. La panique et la peur s’amplifient, elle tente de se débattre avant que quelque chose ne claque non loin d'elle, lui faisant tourner la tête. Un Homme tenait un étrange objet dans la main et, visiblement, le claquement a été produit par celui-ci. La louve gronda tout en fixant l'Homme et son objet puis, elle fut tiré une nouvelle fois en avant.
Forcé d'avancer malgré qu'elle essayait tant bien que mal de tirer en arrière, quelque chose claqua sur sa hanche, lui arrachant un couinement et la faisant avancer. Elle se prit quelques autres coups avant de comprendre qu'elle n'avait pas d'autres choix que d'avancer mais, surtout, ce fut la vue de la louve rousse à ses côtés qui la calma et, le regard qu'elle lui lançait. La Esobek semblait capituler face aux Hommes, du moins pour le moment. La solitaire fit alors de même, de toute manière, attaché comme elle l'était, elle ne pouvait rien faire …
Les deux louves arrivèrent dans une pièces où aboiements et grondements résonnaient. Plusieurs chiens se trouvaient là, attaquant ce qui semblait être la silhouette d'un loup. La louve baissa alors les oreilles, diable où se trouvaient-elles ? Elle lança un regard paniqué vers la rousse sans oser émettre le moindre bruit. Qu'allaient-ils faire d'elles maintenant ?
Les autres canidés présents arrêtent leur entraînement après avoir senti votre odeur, et, comme une seule bête, ils se mettent à grogner. C'est comme s'ils savaient que vous apparteniez à l'espèce qu'ils doivent traquer jusqu'à ce que la mort les prenne. Ils quittent les ateliers auxquels ils avaient été assignés pour s'approcher de vous, vous encerclant comme il leur a été appris. Les humains, eux, ne font pas un geste pour intervenir, que ce soit en votre faveur ou la leur. Ils se contentent d'observer, peut-être éprouvent-ils une joie malsaine à le faire, au fond, vous préférez ne pas le savoir. Pourtant vous savez que si cela devient un affrontement, il y aura peu de chances que vous vous en sortiez entières à cause des muselières qui vous entravent la mâchoire. Les jeunes chiens s'approchent toujours, bave aux lèvres, le regard féroce. Encore quelques pas et ils pourront vous bondir sur le dos... Vos "maîtres" font un signe de tête aux autres traqueurs présents dans la salle avant de sortir un sifflet. Un son strident vous vrilla les tympans et visiblement vous n'êtes pas les seules car plusieurs couinements de protestations se font entendre en réponse et les chiens finissent par retourner à leurs précédentes occupations. Une certaine tension quitte vos épaules mais ne vous êtes toujours pas détendues. Les humains se remettent à parler, d'étranges sons de gorges se faisant entendre de temps à autre et vous comprenez que ce sont en fait des rires. Pourquoi rient-ils? Leurs regards inquisiteurs glissent souvent sur vous tout en échangeant différents commentaires, visiblement, ils vous jugeaient, et peut-être qu'ils faisaient des paris sur vos chances de survies ou de réussites au sein de leur communauté. Néanmoins, ils manifestent clairement leur méfiance envers toi, Nymeria. Trop sauvage, dangereuse. Ils tenteront sûrement de te briser avant de te dresser, c'est même plus que probable. Tandis que toi, Plume, ils ont bien remarqué que tu portais déjà la marque, ils sont surpris de t'avoir retrouvée à vrai dire. Mais ils ne peuvent pas te faire confiance comme si tu ne les avais jamais quitté. Ils te reformeront comme le parfait petit soldat que tu étais avant ton accident, et de la manière la plus dure qui soit. Vos maîtres semblent d'accord avec la suggestion de l'un des leurs grand et massif, peut-être était-il comme un bras-droit? Les humains semblent d'étranges créatures à vos yeux, et vous pouvez maintenant découvrir leur mode de vie. Tirant d'un coup sec sur vos laisses, ils vous guident vers le fond de la salle où se dessinait une porte, ils ont l'air d'avoir une idée en tête. Une fois la petite pièce traversée, un spectacle macabre s'offre à vous. En effet, l'odeur métallique du sang imprègne l'air lui donnant la désagréable impression d'être sale et poisseux, mais ce n'est pas ça le pire. Non, le pire, c'est ce petit bâtard qui est étalé au sol, en sang tandis qu'un molosse noir beaucoup plus imposant que lui le domine. Le petit a sûrement été jugé trop frêle pour les traques et n'est donc d'aucune utilité, vous voici dans l'Arène. Un autre petit est amené au colosse noir sous les acclamations du public qui se trouve à l'abris. Voici le spectacle auquel vous allez devoir assister, et sûrement participer. En effet, Nymeria, ton maître te tire durement vers l'arène, te retirant ta muselière une fois à l'intérieur de celle-ci.
Nymeria, survis à l'arène ! Tu n'as pas le choix, c'est un combat à mort. Plume, il va falloir que tu fasses un choix... regarder ta camarade sans rien faire, tenter une fuite, ou essayer d'aller la sauver au risque d'être punie en retour..? J'interviendrai après vos réponses.
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Ven 3 Avr - 23:18
dans l'arène ...
f. 35 - a. 44 - e. 32
Les chiens commencèrent à encercler les deux loups, instinctivement, la louve se recula, montrant les crocs malgré la muselière de fer et fit même claquer sa mâchoire dans le vent pour intimider les molosses afin qu'ils ne tentent pas de l'approcher. Malgré sont avertissements, ses cousins canidés n'en avaient que faire des menaces d'une louve en piètre état car, oui, la solitaire n'est pas au meilleur de sa forme depuis quelques jours, sûrement dû à ce lièvre éventré qu'elle a mangé, peut-être aurait-elle dû s'abstenir, enfin, c'était bien trop tard maintenant pour regretter … En reculant, la louve percuta les jambes de celui qui la maintenait par la chaîne, la poussant d'un coup de pied. Se retournant vers lui en grognant, voulant le mordre, elle se heurte à sa jambe sans pouvoir faire plus, à son plus grand malheur …
Un bruit horrible fit soudainement vibrer les oreilles de la louve qui les plaquèrent sur le haut de son crâne, émettant un léger couinement face à ce bruit assourdissant. D'où est-ce que cela venait-il ? Chose sûr, cela fit reculer les chiens qui encerclaient les deux louves et, ils retournèrent à leurs occupations d'avant comme si les deux lupins n'étaient pas présentes … Tournant la tête dans la direction où le bruit de sifflet à retenti, elle remarqua que cela provenait de l'un des Hommes. Les chiens leur obéissaient-ils réellement au doigt et à l’œil ? Comment ont-ils fait pour réussir ainsi à domestiquer ces molosses ? Plus elle les regardait, plus elle avait l'impression que, enfin de compte, ces êtres bipèdes sont plus intelligent qu'elle ne l'aurait cru. Pour sûr, ces Hommes vivaient en meute et, semblaient eux aussi obéir à un individu supérieur à eux. Ces Humains sont étranges mais, même si une partie d'elle est curieuse de les observer, une plus grosse ne veut qu'une chose, partir d'ici !
Perdu dans ses pensées pour tenter de trouver un moyen de sortir de cette sale affaire, les Hommes la ramenèrent sur terre alors qu'on tirait d'un coup sec sur la chaîne qui la maintient, la forçant à les suivre non sans tenter une fois encore une rébellion mais en vain. Pénétrant dans une tout autre sale, la louve baissa la tête alors qu'une forte odeur de sang et de mort l'assaillisse. Lorsqu'elle redressa la tête, ce fut pour poser son regard sur une macabre scène, un molosse s'en prenant à un autre mais, au gabarit plus petit que lui et, en sang. Rapidement, la louve comprit à quoi servait cet endroit et, elle se mit à tirer comme une acharnée sur la laisse mais, à chaque fois, elle fut rappelé à l'ordre. Non, hors de question qu'elle reste ici ! Hors de question qu'elle participe à un truc pareil ! Elle se mit à grogner férocement alors qu'elle tentait de se libérer de l'emprise de l'Homme et, bientôt, un coup de fouet claqua sur son flanc avant qu'elle ne soit mené de force vers cette arène, vers cette tombe et probablement sa tombe …
Terrorisé, la louve essaya de luter mais, cela ne servait à rien, elle n'avait pas la force nécessaire, elle était bien trop faible pour cela. Faible, oui … Comme toujours … Se débattant alors qu'on lui retire sa muselière ainsi que sa laisse, elle tenta de se retourner pour s'attaquer à ceux qui l'ont capturé mais, ils s'étaient déjà reculé pour éviter d'être prit en cible. Le poil hérissé, la femelle déployé ses crocs en fixant d'un air menaçant ces Hommes qui semblent rire de cette situation. Les yeux rivés vers les Hommes, elle ne vit pas immédiatement ce qu'il se passait derrière elle … Les deux chiens s'approchaient peu à peu, grondant dans sa direction. Se retournant enfin, elle les vit et, fit un pas en arrière en répondant à leurs grognements. Allait-elle devoir se battre contre eux ? Elle ne voulait pas, elle ne se sentait pas de combattre et, encore moins contre le molosse noir …
Ils continuèrent de s'approcher alors qu'elle se mit à longer les bords de l'arène, essayant de trouver un moyen de fuir de cet endroit. A peine eut-elle posé son regard dans une autre direction que le plus petit des deux lui sauta à la gorge. Rapidement, la louve réagit et l'esquive d'un bond. Elle se remit à longer l'arène en ne quittant pas du regard le plus petit qui la suivait et, lorsque ce dernier tenta un nouvel assaut, la louve répliqua … Elle chopa le plus faible à la gorge après s'être baissé pour feinter une esquive, le ramenant sous elle en resserrant sa mâchoire sur la gorge de sa victime et se met à la secouer alors que le goût métallique du sang commence à se déverser dans sa gueule, un goût qui lui fit perdre les pédales, à elle comme au molosse noir qui se précipitait désormais dans sa direction, sûrement devenu fou à cause de l'odeur du sang. Le molosse la percute sans qu'elle n'est le temps de réagir, la faisant rouler plus loin. Se redressant en grognant, la louve se jette alors sur le canidé noir, une lutte acharné débuta entre les deux cousins lointain mais, la louve n'avait pas l'avantage, loin de là … Dominé par le molosse, elle tentait tant bien que mal de se défendre ...
Des chiens, il y avait des chiens partout... Des grands molosses, des chiens énormes, des chiens dangereux des... Des chiens. La rousse commençait alors à tirer sur la laisse, elle voulait partir, elle savait instinctivement que ce n'était pas bon pour elle de rester ici, pourquoi ? D'abord parce que ce n'était pas sa place, parce qu'elle avait une famille, parce qu'elle avait une impression de déjà vue... Parce qu'elle savait que l'homme dont elle se souvenait était sûrement l'un des leurs... Elle ne pouvait pas accepter ça, non, pas cette triste réalité, elle n'avait pas pu être comme eux, non... Elle ne pouvait pas être comme l'un de ces chiens, totalement dépendante de ces hommes, pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi avait-elle tant couru derrière ce passé ? Pourquoi n'avait-elle tout simplement pas songer à le laisser là où il était ? Poussant un grognement, elle apercevait les chiens les encercler, Nymeria était aussi affolée qu'elle, mais Plume commençait à avoir sa dose... Et alors qu'elle allait tirer comme une folle sur sa laisse un sifflement strident la remit rapidement à sa place... Ce bruit, elle le connaissait, oui, tout ses souvenirs commençaient à revenir, et la peur ne faisait qu'augmenter chez-elle.
Une autre pièce, elle aurait préféré l'éviter celle là... Une odeur de sang était présente, une odeur qui prouvait qu'un innocent avait été massacré en ces lieux, ce sang qui avait coulé pour la simple folie des Hommes qui ne respectaient visiblement aucun être vivant... Dressant alors ses oreilles, elle voyait un énorme chien dominer un petit chien qui fut rapidement écarté de ce lieu macabre... Mais le pire dans cette histoire, c'était que Nymeria allait devoir participer, l'homme qui la tenait prisonnière la tirait dans l'arène et lui enlevait alors la muselière. Le cœur de Plume s’emballait alors, elle avait peur pour la louve, pour cette louve qu'elle considérait comme une amie, elle savait très bien que celle-ci était épuisée et comme ci un chien ne suffisait pas, un autre fut ajouté dans l'arène, pourquoi les humains faisaient-ils cela ?! Ils étaient vraiment bornés, elle n'allait pas survivre avec deux molosses sur elle ! Certes l'un était plus petit mais l'autre était énorme et en pleine forme...
Impuissante elle observait la scène, Nymeria cherchait tout d'abord à sortir du lieu, elle longeait les bords. Cependant l'arène étant légèrement plus basse que le sol de base, celui où se trouvait Plume, ne laissait aucune chance à la louve de fuir, sauf si un Homme daignait d'ouvrir la porte... Restant calme les premiers instants notre rousse réfléchissait rapidement, que devait-elle faire ? Laisser Nymeria se faire massacrer ? Non, ce n'était pas possible, quitte à prendre des coups elle devait tenter de l'aider. Attendant alors le bon moment, elle fixait la louve qui n'avait eu aucun mal à massacrer le premier chien, l'odeur du sang était donc de plus en plus présente. Cela semblait avoir rendu fou les deux canidés qui se rentraient alors sauvagement dedans, mais le molosse avait prit le dessus sur la louve et la dominait clairement. Tirant alors un coup sec sur sa laisse, Plume avait réussi par on ne sait quel miracle à faire lâcher l'humain qui la tenait et qui ne s'y attendait sûrement pas pour le coup.
C'était le moment, elle sautait alors dans l'arène bousculant par la suite sèchement le chien qui, prit de surprise, chutait violemment contre le sol. Mais un soucis persistait, elle avait encore sa muselière. Elle devait donc faire en sorte que le molosse s'en prenne à sa gueule, même si elle allait avoir des marques elle devait se dégager de ce truc. Elle fixait donc le chien qui venait de se jeter sur elle, faisant en sorte de se prendre le coup la louve se retrouvait en dessous. Mais au moment ou il voulait atteindre sa gorge elle baissait légèrement la tête, et là, elle avait vu juste, la muselière était entre les crocs du chien qui, en secouant sèchement sa prise la fit céder, libérée de cette muselière mais la gueule entièrement en sang Plume reprit le dessus, inversant les rôles elle saisissait la nuque du chien dans le but de le maintenir au sol avant de s'en prendre à sa gorge secouant sa prise avec rage. Un hurlement d'agonie retentissait alors, puis... Plus rien, elle l'avait littéralement massacré, l’adrénaline étant présente elle ne sentait pas encore la douleur au niveau de sa gueule, mais cela n'était pas beau à voir et elle risquait d'en garder de belles cicatrices... Les Hommes quant-à eux hurlaient, de joie ou de rage elle ne savait pas encore, mais elle fixait Nymeria, les pattes tremblantes, est-ce que la louve allait pouvoir se relever...? C'était la seule question qu'elle se posait actuellement.
L'atmosphère est lourde et glaciale. C'est à peine si vous osez respirer, pourtant ce n'est pas comme si c'était silencieux. Non, pas du tout. Les acclamations résonnent autour de vous, qu'elles soient chargées de haine ou de joie en fonction du résultat de leurs paris. Vos nouveaux maîtres semblent vous clouer sur place d'un regard - qui même en ne le voyant pas directement à cause du masque - glacial. Les ennuis s'annoncent, aussi menaçants qu'un orage. Un humain s'approche avec un fouet, et nombreux sont les coups cinglants qui vous brûlent les flancs en punition. La règle est simple avec les humains, à vrai dire c'est un peu du « Marche ou Crève.» et vous venez de briser cette règle. Malheureusement pour vous, vous allez en subir les conséquences dès maintenant... La morsure du fouet s'est arrêtée, et il vous semble que vous saignez, mais la fatigue fait trembler vos pattes, à moins que ce ne soit l'adrénaline qui vous exhorte de fuir loin de ces humains. Mais vous ne pouvez pas fuir, du moins pas maintenant. Vos muselières vous sont remises ainsi que vos laisses, vous rappelant votre nouvelle condition. La poigne de fer qui vous guide semble irradier de mécontentement, jouer les rebelles n'est absolument pas la bonne solution... Une seule question vous taraude. Que vont-ils faire de vous? Vous torturer? Vous affamer plus que vous ne l'êtes déjà? Pire encore..? On vous renvoie dans vos cages, vous rattachant la patte arrière et emmêlant votre laisse aux barreaux du haut, visiblement pour vous immobiliser le plus possible, étrange, que planifient-ils? Un hominidé en blouse s'approche de vous puis vous examine avec attention tout en communiquant avec les traqueurs qui vous ont sous leur garde. D'après ce que vous comprenez, c'est l'équivalent de vos guérisseurs, sauf qu'il ne fait pas un geste pour vous soigner. Il a juste l'air de juger la gravité de vos blessures. Peut-être ne s'occupe-t-il que des hominidés? Il se redresse en prenant appui sur ses genoux puis échange quelques mots, conseillant sûrement les traqueurs sur la marche à suivre. Ces derniers opinent du chef, avant de retourner à vos cages pour vous prendre àl leurs côtés. Apparemment vous n'êtes pas assez blessées pour mériter des soins. Dommage pour vous. Cela veut dire que vous allez soit retourner à l'arène, soit subir l'entraînement. Plume, tu te retrouves tirée à l'écart en direction d'une nouvelle salle que tu ne connais pas encore. Tu découvres avec un certain soulagement que c'est une salle d'entraînement comme tout à l'heure, mais vide cette fois-ci. Le traqueur auquel tu semble avoir été assignée se penche à tes côtés pour t'injecter un étrange produit qui te rend... plus... Groggy, presque docile. Nyméria, quant à toi, il te tire dans la salle juste à côté de l'arène, celle où les jeunes chiens s'entraînent, comme si le fait de les côtoyer et d'être aussi près de l'arène pouvait te motiver à lui obéir.
Vous venez d'être séparées, vous allez donc devoir soit réussir à vous rejoindre, soit marcher avec les humains le temps de gagner leur confiance. En tout cas ces derniers ne vont pas vous lâcher dans le but d'atteindre leur objectif ; Nymeria, leur but est de te briser par la force. Plume, ils semblent vouloir te droguer pour éveiller cette vieille confiance oubliée que tu leur accordais auparavant... Je répondrai éventuellement entre chacune de vos réponses selon vos choix.
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Dim 5 Avr - 8:21
feindre le malaise
f. 35 - a. 44 - e. 32
Cloué au sol, le molosse au-dessus d'elle, sa mâchoire imposante fermé sur la gorge de la louve, celle-ci cru sa dernière heure arrivé et, ferma instinctivement les yeux en laissant un long couinement s'échapper. Quelle fin pitoyable que de finir sous les crocs d'un de ces chiens galeux … Elle aura pourtant tout fait pour survivre jusqu'au bout … Une fois encore, ses pensées se tournèrent vers le loup roux qui a partagé sa vie même si ce n'est pour pas longtemps. Où se trouvait-il à l'heure actuel ? Allait-il bien ? Et le louveteau ? Que va-t-il devenir ? Elle qui l'a prit sous son aile pour que rien ne lui arrive, pour qu'il ne soit plus seul, voilà qu'il va l'être de nouveau, dans ce monde hostile et impitoyable …
Alors qu'elle avait abandonnée, son heure ne semblait pas être pour aujourd'hui … Elle sentie les crocs du molosse lâcher son cou et, son poids se retirer de sur elle. Ouvrant les yeux et, se redressant tant bien que mal, elle remarque la louve rousse à ses côtés. La Esobek venait de lui sauver la vie … Plaquant ses oreilles en arrière en lâchant un léger couinement en remerciement, leur calvaire n'était pourtant pas terminé, ce fut même pire …
Les acclamations continuèrent autour de l'arène, tout comme les protestations et, voilà que les deux Hommes qui maintenaient les deux louves depuis leur sortie de cage arrivent près d'elles, accompagnés de d'autres bipèdes, sûrement au cas où l'une des deux louves tentent de les attaquer. La solitaire montra les crocs mais, elle n'était plus apte à se défendre pour le moment, bien trop épuisé par ce qu'il venait de se passer et, ses nausées et crampes d'estomac la malmenant toujours. De plus, ils étaient armés, de cet même objet dont elle avait déjà goûté le mordant en venant jusqu'ici. La liane de cuir claqua plus d'une fois sur les deux louves, arrachant bien des hurlements de douleurs à la solitaire même si elle réussit à serrer les dents à certains moment. De son corps, elle sentie de son précieux liquide carmin s'échapper, ses flancs la brûle, elle est meurtrie et, visiblement, cela contentait les Hommes … L'Homme qui semble l'avoir prise « sous son aile », n'eut aucun mal à lui remettre cette cage de fer pour emprisonner son museau, la seule chose qu'elle puisse faire, c'est gigoter la tête en tout sens pour ne pas se laisser faire mais, cela était peine perdu … La chaîne de fer lui fut remise aussi et, le même traitement a été fait à la rousse. Les deux louves furent désormais traîné …
De retour dans sa cage, la louve cru enfin à un moment de repos pour se refaire des forces avant de trouver un autre moyen mais, non, elle fut attaché autrement cette fois-ci et, un bipède blanc se posta devant elle pour l'analyser. Malgré son manque de force, elle ne cessa de grogner mais, malheureusement, elle ne pouvait rien faire pour l'empêcher de la toucher, elle n'était plus qu'un louveteau inoffensive entre les mains de ces Hommes … La louve ne comprenait rien à leur charabia et, lorsqu'ils passèrent à la seconde cage, la solitaire tourna la tête pour fixer la louve rousse. Que cherchaient-ils sur elles ? Rien d'intéressant visiblement vu qu'ils les font ressortir de leur cage, pour les mener où cette fois-ci ? Chose sûr, elle n'émit aucune résistance cette fois-ci, essayant d'oublier la douleur et reprendre ses forces pour après … Arrivant près d'une porte, on tira un coup sec sur la laisse qui la maintient, la forçant à changer de direction, ce changement de programme eut l'effet de la faire paniquer en voyant que son amie et elle seraient séparés. Elle tira de nouveau, essayant de se défaire, hors de question d'être séparé de la rousse ! Elle se débat mais, elle n'avait plus la force pour lutter et ils n'eurent aucun mal à la faire entrer avant de refermer la porte derrière elle …
Couper de tout maintenant, elle se retrouve dans une pièce où divers chiens se trouvaient là, tous plus jeunes les uns que les autres. Visiblement, aucuns ne semblent encore hostiles envers sa présence mais, elle ne se sentait pas à l'aise entourer de tous ces jeunes, futur tueur et pisteur de loup … Désormais, la louve ne savait quoi faire pour de se tirer de là. Elle regarda partout autour d'elle, cherchant un moyen de sortir de cet endroit. Si elle ne pouvait le faire par la force, elle devrait feindre pour pouvoir mieux s'en tirer, à moins de refuser tout bonnement de bouger. Réfléchissant rapidement, la louve cherchait une solution et, le plus rapidement possible, elle ne pouvait rester ici davantage mais, en même temps, elle sait pertinemment qu'elle n'est pas en position de force et, que son état de faiblesse avant son arrivé ici ne l'aide guère, cela couplé à ses nouvelles blessures. Et si elle tirait un avantage de tout cela justement ? Une idée germa dans son esprit et, elle se laissa guider sans broncher cette fois-ci. Ils étaient intelligent ? Elle agirait avec plus d'intelligence qu'eux ! Du moins, elle espérait que cela fonctionne …
Dans ta marche, ton pas se met à chanceler, du moins tu tentas d'y mimer, même si cela n'était pas bien difficile vu que ton état te le permettait. Rapidement, tu perds l'équilibre et t'écroule au sol, laissant un léger couinement sortir pour montrer mon malaise. Se laisseraient-ils seulement prendre ?
Des hurlements, voilà ce qu'elles entendaient, de joie ainsi que de mécontentement. N'étaient-elles finalement qu'une attraction pour ces Hommes ? Ne réalisaient-ils pas à quel point ils étaient monstrueux avec elles ? Plaquant alors ses oreilles tout en reprenant peu à peu ses esprits, elle voyait ceux qui les avaient emmenés ici ouvrir l'espèce de porte et s'approcher. Poussant un grognement tout en dévoilant ses crocs la louve rousse était prête à mordre, elle ne voulait plus se laisser faire. Mais malheureusement quelque chose l'avait saisit au cou et l’empêchait de s'en prendre à l'un d'eux, et avant même qu'elle n'ait le temps de faire quoique ce soit une violente douleur venait lui parcourir le dos à plusieurs reprises, elle était en train de se faire frapper par son "maître", il avait effectivement quelque chose de long dans la main... Il n'était même pas capable de s'en prendre à elle autrement qu'en faisant en sorte qu'elle ne puisse pas répliquer...
Puis, ça y était, une nouvelle fois la muselière, elle n'avait même plus la force de lutter. Elle jetait alors un coup d’œil à Nymeria qui avait elle aussi été frappée, comme-ci elle n'avait pas été suffisamment blessée. Se redressant alors, énervée, fatiguée, les pattes tremblantes elle regardait celui qu'elle considérait comme le "coupable" dans cette histoire. Ne luttant alors plus, elle se laissait mener par cet homme, comme la belle marionnette qu'elle était devenue... Un jouet, elle n'était rien de plus que le jouet de ce jeu malsain... La tête basse elle apercevait les cages, elles allaient devoir retourner la dedans... Entrant, elle sentit de nouveau sa patte arrière se faire attacher, mais on ne lui ôtait pas la muselière, et on profitait même de son état là, avec bien sûr sa laisse pour encore plus l'immobiliser, et son amie n'avait d'autre choix que de subir le même sort qu'elle alors qu'au final elle n'avait été qu'une victime dans toute cette histoire, elle n'avait rien fait... Elle.
Un homme vêtu de blanc était venu les voir, avec une espèce de petite lampe il regardait tout d'abord Nymeria, puis elle. Que vérifiait-il celui là ? En tout cas, ses plaies commençaient à la gratter mais elle ne pouvait même pas le faire... En même temps comment pouvait-elle se gratter la gueule avec cette foutu muselière ? Après que celui-ci ait fait son petit tour il retournait vers les traqueurs pour leur dire quelque chose qui était bien sûr incompréhensible pour les louves. Mais contrairement à ce qu'elle pensait, ils les sortit une nouvelle fois des cages, mais pour les emmener où cette fois-ci ? Elles repassaient dans l'espèce de couleur, et même la grise qui avait été particulièrement rebelle au départ n'avait plus la force de lutter. Marquant un léger arrêt, elle remarquait qu'ils étaient en train de les séparer, Nymeria tirait sur sa laisse en vain, il en était de même pour la rousse mais ce ne fut pas un grand succès...
Finalement elle était donc obligée d'accepter son sort et elle suivait l'humain contre son grès... Elle arrivait alors à la salle d'entrainement qu'elle avait remarquée au départ. S'arrêtant l'humain passait sa "patte" dans le pelage de la louve, après avoir sentit un petit picotement et avoir bien sûr manifester son mécontentement, elle se sentait "bizarre"... Luttant contre cette "attaque" invisible elle voyait le monde qui l'entourait légèrement floue... Petit-à-petit, cette chose qu'il lui avait injectée lui enlevait une grande partit de son stress envers l'homme, elle ressentait même une espèce d'affection pour lui. Ne sachant ce qui lui arrivait elle tentait de garder la raison, mais c'était peine perdue, elle n'arrivait plus à raisonner, elle ne pouvait plus juger cet homme, et au fur et à mesure que le temps passait, elle se sentait bien à ses côtés et ne ressentait aucunement l'envie de partir, elle en avait même oublié son amie...
Nymeria. Tu t'es effondrée sous les yeux étonnés des traqueurs. Ils n'ont pas prévu ça, tu es supposée pouvoir encaisser les blessures que tu as subi, même si tu es dans un état de fatigue et famine avancé à cause des mauvaises conditions de ces derniers temps. Ont-ils mal calculé? Non, impossible. C'est de ta faute, forcément, ça ne peut pas être autrement, voilà. Si tu ne conviens pas à leurs attentes, ils te trouveront un autre rôle, c'est tout aussi simple que ça. Ton maître hèle l'homme en blouse blanche pour lui dire d'approcher et t'ausculter à nouveau, au ton de sa voix tu devines aisément qu'il est agacé. L'homme blanc te soulève les paupières d'un air suspicieux afin de voir si tu as minimum de conscience, mais par chance, tu sembles le leurrer. Le Destin est de ton côté pour cette fois-ci. Il te tapote le flanc comme si cela pouvait t'encourager avant de se redresser et d'expliquer à ton maître la marche à suivre, il n'a pas l'air ravi, c'est pour dire, mais il abdique. Ils t'attrapent par les pattes pour te transporter jusqu'à ta cage où ils te rattachent la patte avant de placer un bol rempli de nourriture à l'odeur infâme et de te retirer ta muselière. Ils referment ensuite la cage puis s'éloignent en te laissant seule dans ta prison.
Tu as réussi à leurrer les humains pour le moment, félicitation. Ces derniers te laissent donc reprendre des forces et te donnent de la nourriture mais qui sait quand est-ce qu'ils reviendront te solliciter? Profite ce de moment d’accalmie en attendant.
Plume Rousse. Grâce à la drogue qu'ils t'ont injecté, tu es devenue le candidat idéal pour rejoindre leur meute de chiens de chasse. L'humain qui t'a prise sous son aile t'a entraîné toute la journée faisant resurgir de vieux souvenirs que tu croyais oubliés. Leurs méthodes te reviennent toutes seules et bientôt tu les maîtrises comme si tu n'avais jamais quitté les hommes. Ton maître semble éprouver une certaine fierté, chose qui te fait plus plaisir que tu ne l'aurais cru. La drogue t'a transformée en parfait petit soldat mais tu n'en as guère conscience. Il finit par te guider dans une salle où se trouve une de leur meute qui s'entraîne puis retire ta laisse et ta muselière après s'être assuré que la drogue soit toujours active, de toute façon, même si ce n'est plus le cas, tu ne tiendrais pas longtemps face à la meute. Il sort un sifflet pour regrouper les molosses puis t'encourage à les rejoindre en te tapotant le flanc. Maintenant tu faisais partie de cette meute, ta nouvelle famille. Tu étais une louve aux côtés des traqueurs.
Tu viens d'être entraînée par le traqueur puis introduite dans une de leur meute, libre à toi d'écrire les divers entraînements et ton intégration au sein des chiens. Tu es maintenant dépendante de la drogue qu'ils te donnent assez régulièrement pour s'assurer de ta loyauté.
Je vous propose de clore ce RP après vos réponses et d'en ouvrir un autre sous peu, je vous enverrai le contexte du prochain sujet par MP, vous choisirez si l'on clôt le sujet pour en ouvrir un autre ou pas au final, ne vous inquiétez pas.
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Lun 6 Avr - 15:59
moment de repos
f. 35 - a. 44 - e. 32
Visiblement, la feinte de la louve marche à merveille, les Hommes viennent auprès d'elle, semble regarder son état. Par chance, elle n'a besoin de simuler qu'à moitié … Elle ne réagit pas lorsque les Hommes posèrent leur main sur elle, non, il fallait qu'elle continue de rester inerte, elle ne peut leur sauter dessus comme cela alors qu'ils sont armés puis, de toute manière, où irait-elle et que ferait-elle ? Elle ne se sent plus de combattre pour le moment, alors, elle attend de savoir ce qu'ils comptent faire, avisant au fur et à mesure … Tout ce qu'elle espère toutefois, c'est qu'ils ne tentent pas de l'achever en croyant qu'elle ne sert plus à rien, que pourrait-elle face à une arme façonné par l'Homme après tout ? Surtout ces armes cracheurs de feu.
Essayant de réfléchir malgré la tête qui lui tourne horriblement, elle sentie qu'on la saisissait par les pattes arrières et, elle fut alors traîné. Gardant les yeux clos, elle huma discrètement l'air, reconnaissant le couloir dans lequel ils sont passés plusieurs fois puis, la salle où se trouve les cages. Son corps fut soulevé du sol et, bientôt, elle fut déposé sur les barreaux froid de la cage en fer. La laisse lui fut retiré puis, la cage de fer. Elle n'ouvrit toujours pas les yeux, enfin de compte, elle était réellement épuisé. Non … Pour le moment, elle ne pourra rien faire … Elle ne se sentait pas de sauter à la gorge de l'un de ses bourreaux, elle resta plutôt là, inerte, une respiration faible, elle profite de ce moment de répit que lui offre les Hommes.
Alors qu'elle pensait enfin être tranquille, quelque chose fut déposer non loin de sa truffe. Elle se mit à humer, cela ressemble à l'odeur de nourriture mais, de la nourriture à l'odeur infâme. Elle ouvrit à peine les yeux et, remarque le récipient devant elle. Elle releva doucement la tête pour regarder ce qu'il se trouve à l'intérieur avant de la laisser retomber lourdement sur ses pattes. Elle n'avait pas la force de goûter à cette mixture que lui ont donné les Hommes, non, elle avait besoin de se reposer puis, après, elle reprendrait des forces, même si pour cela elle doit se repaître de la nourriture infâme que les Hommes donnent aux molosses et, enfin, elle réfléchira à un moyen de sortir d'ici …
H.R.P. On fera le RP dans un autre topic, ça sera mieux nop ? =3
Elle le regardait, oui, elle attendait qu'il la guide, elle n'était plus libre d'action et c'était lui qui commandait. Un geste, un mot, et la voilà qui s'élançait sur un "mannequin" ressemblant à un loup, elle saisissait alors la nuque de celui-ci le plaquant contre le sol. Un rappel, elle lâchait alors, puis elle recommençait cette action plusieurs fois avant de passer à autre chose... Attaquer les pattes arrières du loup, les cuisses. Ce qui était horrible c'était qu'elle savait qu'elle avait déjà fait ça, en fait, elle commençait à retrouver ses souvenirs. Cet Homme qui lui donnait des ordres était celui qu'elle avait perdu autre fois, celui qu'elle appréciait tant, celui pour qui elle avait été prête à donner sa vie. Lui, il l'avait reconnu au premier coup d’œil alors qu'elle, elle en avait été incapable. Retournant alors à ses côtés, tout en baissant légèrement la tête elle poussait de légers couinements tout en remuant sa queue. L'homme sortit alors une espèce de corde, la louve eu l'ordre de mordre dedans, elle tirait en même temps que lui, cela avait visiblement pour but de vérifier la force de sa mâchoire.
Elle lâchait enfin et voyait une lueur dans le regard de cet Homme, il était fier d'elle et donc, elle aussi était fière de savoir qu'elle lui faisait plaisir. Il devait sans doute se rendre compte qu'elle était dix fois, voir vingt fois plus douée qu'avant. Maintenant, il tâchait visiblement de voir si elle se souvenait des ordres de base, le "pas bouger" qui était nécessaire lors des tours de gardes et bien sûr le fameux "attaque", et "lâche", voilà les mots qu'elle connaissait et dont elle se souvenait parfaitement, c'était ici son passé, et sa famille c'était lui. L'appelant de nouveau tout en lui donnant la "caresse" de félicitation, il lui remettait la muselière et la laisse, il l'emmenait quelque part, mais elle savait déjà où elle se dirigeait, vers les chiens. Là-bas il n'y avait pas de cage, simplement parce qu'aucun d'eux ne voulaient fuir... Ils étaient bien ici après tout non ? Ils avaient tout ce qui leur fallait, une famille et un être aimé qui les aimait.
Remuant une nouvelle fois sa queue elle attendait alors qu'il la détache, c'était ce qu'il faisait, enlevant la laisse ainsi que la muselière tout en vérifiant quelque chose qui échappait à la louve. Regardant alors les chiens elle n'osait pas y aller, du moins pas pour le moment. Son maître prit alors un sifflet et appelait ensuite les chiens avec ça, tapotant le flanc de la louve qui n'avait eu aucun mal à comprendre qu'elle devait les rejoindre. Aucun des chiens n'avaient montrer les crocs ni grogner, après tout certains la connaissait déjà... Ce n'était pas comme-ci elle était louve à cent pourcent de toute manière. Se trouvant alors un petit coin elle s'allongeait et attendait qu'on daigne de l'appeler pour aller "jouer". Le jeu c'était la chasse, le moment ou elle et les chiens étaient lâchés pour dénicher les loups... Elle aimait particulièrement ça, ça lui permettait de courir à l'air libre... Inconsciemment elle savait qu'elle était prisonnière, mais de quoi ? Fermant alors doucement ses yeux elle prenait un repos mérité après avoir mangé et bu. Une dure journée s'annonçait demain.