Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Mais où était-elle ? Où diable avait-elle pu se perdre ? Freux cherchait. Il cherchait déjà depuis de longues, très longues heures. Des heures interminables pour lui. Et à chaque pas qui l'écartait du campement de sa meute, son cœur se serrait de plus en plus dans son corps. Il cherchait une louve qu'il aimait de tout son cœur. Une louve qui avait définitivement changé sa vie, et ce, à jamais. Elle lui avait fait découvrir ce qu'était une véritable vie de meute. Dans un premier temps, en lui offrant une amitié qui, de nos jours, allait bien plus loin qu'une simple amitié. Ils étaient devenus des Frères et des Soeurs. D'abord de cœur, puis de véritables liens de familles s'étaient roulé autour d'eux lorsque le mâle s'était attaché à la sœur de Plume. Depuis, ils formaient une véritable famille. Une grande famille dans une belle meute.
Mais revenons en arrière. Quelques temps avant qu'un massif loup à la fourrure grisâtre ne parte du campement, l’œil brillant. Fou d’inquiétude plus de rage. Même si, en un sens, il sentait une pointe de haine naître dans son estomac. Elle n'était destinée à personne. Personne, sauf à lui même. Il s'en voulait. Pour une fois qu'il n'avait pas suivit Plume, elle disparaissait.
Les jours étaient passé. Les uns après les autres. Et les nouvelles de Plume n'étaient toujours pas arrivées. Elle n'était pas rentré. Elle avait tout simplement disparut. Comme ça, sans raison. Elle n'avait même pas dit où elle était partie ! Rien ! Et, pendant ce temps là. Freux tournait en rond. Il savait que quelque chose s'était mal passé. Il se sentait mal.
Et ce malaise n'était pas normal. Etant donné qu'il n'avait eu que des bonnes nouvelles depuis quelques jours. Malgré l'environnement extérieur qui était devenue encore plus apocalyptique qu'avant. Yroen avait reprit son rôle d'Alpha. Elle était de nouveau sur ses quatres pattes, et ce, pour le plus grand plaisir du Mâle Grisâtre. Lui qui aimait tant sa chef, il était des plus heureux. D'autant plus qu'il avait accédé au cercle privé de la meute. Il avait monté en grade. Et pas qu'un peu.
Mais l'heure n'était pas aux fabuleux moments de détente et de réjouissances. Malgré son bonheur. ,Une ombre planait dans son cœur.
Voilà pourquoi, à l'heure actuelle, notre loup marchait à pas feutré dans un recoin d'une partie de leur territoire. De son territoire. Il n'était plus loin de le quitter d'ailleurs. Mais il cherchait l'odeur de sa camarade perdue. Elle lui manquait terriblement...
Mais il ne sentait qu'une odeur de chien et d'humain... Un faible grognement monta dans sa gorge. Il ne montrait pas les crocs. Il restait méfiant, mais ne voulait faire aucun bruit.
Alors que tu étais en train de chercher ta camarade de meute, un coup de feu retentit, te glaçant le sang. Des humains? Si près? Des éclats de voix te parviennent difficilement, le tout accompagné des jappements nerveux des chiens qui suivent leurs maîtres comme des ombres. Visiblement, ils sont en pleine chasse pour se réapprovisionner, tuant le gibier - ô si rare - de ta meute. Puis, comme si les conditions n'étaient pas assez difficiles comme ça, le vent est en leur faveur, c'est-à-dire qu'il n'est qu'une question de temps avant que les molosses ne détectent ton odeur. Le Destin semble avoir une dent contre toi, car l'un des chiens se met à aboyer comme un forcené en tirant sur la laisse qui le retient, amenant son maître dans son sillage. Ta présence a été remarqué, comme le démontre le cor qui annonce la future chasse à courre dont tu vas être la proie. Les chiens sont lâchés et se séparent pour mieux te traquer ou te rabattre vers les traqueurs. Peu importe la stratégie qu'ils ont en tête, tu ne tiens pas à la découvrir.
Les chiens des traqueurs t'ont pris en chasse, essaie de les ruser avant qu'ils ne te poussent dans un piège ou te dirigent vers leurs maîtres. Je répondrai suite à ta réponse, bonne chance pour ta fuite.
Invité
Invité
En savoir plus
Ven 3 Avr - 17:52
Maudit débiles !
Feat
Le cor. C'était peut-être la seule chose qui aurait pu offrir une once de peur à Freux. Et encore. Il n'avait que faire de la peur. Il n'avait jamais peur, d'ailleurs. La seule crainte qu'il pouvait avoir était le fait qu'on puisse faire du mal à ceux qu'il aimait. Sa compagne, ses enfants, Plume. Sa meute. Les siens. C'est pourquoi il savait qu'il devait survivre. Aussi. Car il avait adopter une place dans la meute très importante. Il était Bras-Droit à présent, et se devait de rentrer en un seul morceau. Pas comme son idiote de Soeur qui, ça y est, avait rendu ses droits à Yroen et s'était permise d'aller faire la fête et d'en oublier de rentrer.
Le pire dans tout ça ? C'est que, quand Freux pensait à ça, il lui en voulait terriblement. Non pas d'oublier de donner des nouvelles. Mais de ne pas l'avoir invité dans son escapade discrète. Drôle de raison de maudir le nom de sa soeur de coeur. Mais pourtant... C'était tout à fait ce qui faisait enfler de rage le coeur du mâle.
Mais pour l'intant. Il avait d'autre chats à abattre. Il entendait clairement le hurlement des chiens des hommes. Le vent dans son dos avait dû leur offrir son odeur. Ainsi donc le chasseur devenait la proie ? Non. C'était amusant. Mais Freux ne serait jamais une proie. Affichant un sourire garnit de tout ses crocs blancs, il fit demi-tour rapidement, afin de partir en courant. Devalant les Collines Escarpées, il allait rapidement prendre la direction d'un endroit où il pourrait possiblement tendre un piège aux hommes et leurs débiles de clébards.
Il ne jetterait en aucun cas un coup d'oeil en arrière. Son choix était fait. Il était certain que ces hommes n'allaient pas le laisser en paix. Fallait-il donc les éloigner de son territoire. Voilà pourquoi il prenait la direction du Territoire Sekmeth. Se dirigeant grâce à ses souvenirs de ce à quoi ressemblaient les zones avant ce cataclysme.
Malgré tout, tandis qu'il courait, il s'éfforcait de chercher d'autres options. De grosses flaques pleine d'une eau étrange se dévoilaient par-ci, par-là. Il faisait donc, exprès, le tour de certaines, sautant au dessus d'autres. Peut-être qu'avec de la chance, certains humains ou certains chiens pourraient glissé dans ces flaques de poisons.
Il n'avait que faire de savoir si ces hommes allaient mourir dans la course à cause d'un piège naturel. Si un des chiens allait se casser une patte dans un trou. Sa seule concentration était de les empêcher de l'attraper, et surtout, de les faire s'éloigner de chez lui. En quel cas, il devrait se retourner sur eux et les attaquer de plein fouet.
Ce serait sa décision de dernier recourt. Mais il n'attaquerait pas un groupe d'homme au complet. Il les traquerai lentement... Il ferait tout pour les avoir. Tout pour retourner la situation qui s'était imposé à lui. Il ne serait pas la proie. Eux allaient le devenir !
Ces maudits molosses te talonnent et ne semblent pas décidés à abandonner la traque. Les traqueurs suivent la meute de chien au pas de course, armes à feu aux mains, prêts à te prendre en joue à la moindre occasion. Tu as beau avoir un plan, mais les humains sont des créatures qui s'adaptent rapidement, l'un d'eux - sûrement celui qui dirige les molosse - utilise un sifflet strident qui te surprend sur le coup, certainement pour donner un ordre à ses bêtes. L'un des chiens te bondit alors dessus pour te faire dévier dans ta course, suicidaire ou beaucoup trop obéissant, tu ne sais pas vraiment laquelle de ces deux options est la bonne. Bientôt, un autre chien lui vient en aide, et leurs assauts répétés te contraignent à dévier de ton objectif initial, te faisant rester dans les collines, qui, tu le devines maintenant facilement, sont le territoire de chasse du jour.
Ton plan est compromis, bats-toi avec tes crocs face aux molosses en risquant de te faire avoir par les humains pendant ce moment-là, ou continue de fuir, surpasse-toi!
Invité
Invité
En savoir plus
Ven 3 Avr - 23:52
Flash back
Feat
Bon. Là pour le coup. C'était relativement la merde. Mais Freux n'allait pas se laisser faire. Mordu, le sang coulait de quelques blessures que ces enflures de clébards lui avaient fait. Mais rien de grave, encore heureux. Le loup pouvait continuer sa petite course. Par contre, ni lui, ni ses ennemis ne pourraient courir éternellement. Et un jour, ils finiraient bien par devoir s'arrêter. Qui allait abandonner en premier cette poursuite ? Le grand mâle grisâtre avait le goût du sang en gueule, et l'odeur lui emplissait le museau à n'en plus finir. Ou peut-être est-ce simplement sa folie sanguinaire qui, petit à petit, enivrée par cette course et ce risque de mourir à tout moment... Avait bousculer l'instinct primaire de Freux.
Pour le coup. Il commençait à avoir un peu peur. Mais juste un peu. S'il se faisait capturer, il n'arriverait jamais à aider Plume. Voilà pourquoi il avait peur. C'était le bordel. Le gros bordel même ! Et ce scénario lui fit remonter un moment de son passé.
Freux se trouvait dans une grotte. L'air était gelé. Mais saturé d'une étrange odeur. Le jeune loup, à l'époque, le connaissait. Il l'avait apprit dès son plus jeune âge. Du sang. Et en quantité. L'air était saturée. Saturée d'une odeur métallique. Le temps que ses yeux s'adaptent à l'environnement. S'adaptent à l'ombre. Le jeune mâle arrivait à remarquer deux corps au sol. Deux corps de loups étendu dans une énorme flaque de sang.
Leur fourrure était maculée de ce liquide poisseux. Déjà coagulé à certains endroits. Les yeux ronds, Freux fixait le corps de ses parents morts. Gisant devant lui. Tandis qu'un gros mâle, haletant et blessé, fixait d'un regard sombre et fou.
A l'époque, Freux avait fait une chose simple. Terriblement simple. Mais Ô combien efficace. Il s'était élancé sur le loup déjà en mauvais état, suite à son double meurtre. Et lui avait donné un coup de patte sur le crâne de toutes ses forces. Dans un craquement, le corps du mâle s'était effondré.
Freux avait tiré le cadavre dans la montagne où il vivait avec ses parents, ses deux sœurs et son frère. Et il avait simplement lâché ce corps dans une crevasse, où il avait attendu d'entendre chaque os se briser en s'écrasant bien plus bas.
Il avait agit par instinct. Rapidement. Le premier chien qui s'approchait à nouveau de lui recevrait ce même coup de patte. Freux aurait agit en un instant. Rien qu'un seul battement de cœur. A présent, il n'était plus le simple mâle qu'il semblait être, tout les jours. Il offrait un terrible grondement, tout en gardant la gueule fermée.
Partant au galop, le sang battant aux temps. Les prochains à s'approcher de lui recevraient le même coup que ce chien là.
La mort du chien ne semble pas affecter la meute et les traqueurs plus que ça. Ils se sont juste contentés d'éviter le cadavre qui roulait au sol. Des mâchoires claquent juste derrière toi tandis d'une fléchette siffle à tes oreilles. Les traqueurs ont l'air de s'arrêter à tour de rôle pour te prendre en joue et tenter de t'anesthésier. Tu sembles être considéré comme une menace qu'ils doivent arrêter le plus rapidement possible. Tu entends un couinement plaintif, visiblement l'un des chiens a glissé dans l'une de tes flaques empoisonnées et s'est blessé lors de sa chute, l'empêchant de continuer la poursuite. Un autre de moins.
Les humains semblent décidés à t'attraper avant que tu ne causes trop de pertes du côtés de leurs chiens, continue de te surpasser pour leur échapper ou les décimer, bonne chance ! Je répondrai après ta réponse.
Invité
Invité
En savoir plus
Dim 5 Avr - 22:23
La folie d'Autrefois ... Se répercute de nos jours
Feat
Freux s'était retourné d'un bond en entendant le couinement d'un des chiens qui étaient à son cul. Dévoilant d'un coup d'un seul ses crocs. L'heure n'était plus à la fuite. Il n'avait plus aucun endroit où fuir. L'endroit où il continuait à courir n'était pas le meilleur endroit où partir. Il allait presque s'enfoncer dans ses propres terres. La seule option qui lui restait était de, soit bouffer tout ces connards d'humains qui essayaient de lui tirer des trucs à la con sur la tronche, ou alors de courir comme un démon, encore et encore.
Mais il n'aurait jamais la force de courir si longtemps. Il était peut-être un des loups les plus forts de sa meute. Mais il n'était pas un Dieu. Du moins, pas encore. Mais il le deviendrait bientôt. Il n'avait qu'à réussir l'exploit de vaincre cette troupe de bras cassé. D'idiots sans cervelles. C'était SON heure de Gloire. L'heure où Freux, le guerrier de la meute Esobek deviendrait un Loup connu de tous ! Pour ses exploits martiaux ! Bref. Là, fallait arrêter d'en rajouter une couche, il fallait plutôt foncer dans le tas et arracher des bras ! Mon gars, le Destin est à tes côtés !
Freux fondit sur les ennemis. Un ouragan. Les yeux brillant de haine. D'une haine sans nom. Ces humains allaient servir de défouloir à un mâle qui n'avait eu la chance de pouvoir ventiler sa frustration pendant quelques jours. Lui qui en avait pourtant si souvent besoin. Ce mâle était une bombe à retardement. La folie qui rongeait son cœur, petit à petit. Chaque jour. Devait trouver un exutoire. Et cet exutoire était les hommes qui tentaient de lui faire on ne sait quoi. Mais Freux ne comptait pas le découvrir. Ce qu'il voulait découvrir, lui, c'était le goût de la chair des bipèdes.
Lâchant un hurlement à la Lune. Le mâle avait fait un bond vers les humains. Plaqué au sol, prêt à bondir à nouveau. Il envoyait son museau vers les membres inférieurs des gens les plus proches de lui. Les chiens n'étaient plus un soucis pour lui, il ne faisait totalement plus attention à eux. Une erreur ou au contraire ? Il se concentrait sur les maîtres plutôt que de se concentrer sur les esclaves. Un chien sans maître était comme un louveteau sans dents, il n'avait plus d'ordre à suivre et devenait rapidement inutile. Désordonné. Paniqué. Ils seraient facile à dévorer une fois le cerveau tué dans l’œuf.
Ses crocs cherchaient les cuisses de ces démons à deux pattes. Ces hommes dans leurs combinaisons. Dans leurs secondes peau abominables. Ils ne ressemblaient à rien. Et Freux ne frappait qu'avec plus d'ardeurs encore. S'il se faisait attraper, qu'adviendrait-il de lui ? De sa meute ? De sa compagne ? De ses petits ? De sa Sœur ?
Trop de questions. Trop d'aléa'. La peur lui nouait le cœur. Lui retournait l'estomac. Il se battait avec une fureur sourde. Aveugle, ivre d'une envie de tuer qu'il avait jusque là gardé sous contrôle. Contrôle éphémère. Car, à chaque bataille que le loup livrait. Elle l'entourait, tel une seconde fourrure. Une couverture chaude, agréable. Lui offrant une confiance en soi démesurée. Mais Ô combien utile. Car une fois lancée dans la bataille, il se croyait invincible. Un idiot aurait eu peur. Il aurait pu hésiter. Et l'hésitation en combat offrait la mort. Freux lui, n'hésiterai plus jamais. Depuis la mort de ses parents. Depuis la mort d'une de ses sœurs sous ses yeux … Il ne laisserait plus jamais le choix au Destin de SA vie !
Mordant, griffant, grondant, rageant, hurlant. Freux continuait à tenter d'offrir une boucherie inégalée... Jusqu'à ce que ses yeux soient brouillé dans le sang. Le sang de ses ennemis ? Son sang à lui ? Quoi qu'il en soit. Quelque chose l'aveuglait. En cet instant. On ne saurait dire si c'était une blessure, la fatigue, ou alors le contre-coup de cette rage qui prenait définitivement contrôle de son corps ?
Mais une chose était certaine. Il n'abandonnerait jamais tant qu'il lui resterai une parcelle de vie. Une once d'un souffle de fraîcheur. Freux était un battant. Un Esobek. Et un Démon.
Tu as décidé d'attaquer les hommes, très bien, à tes risques et périls. Tu décides d'attaquer la tête en ignorant le reste du corps, sauf que si tu considères cette escadron comme une créature, c'est une créature à plusieurs têtes et à plusieurs bras. Alors que tu t'acharnes sur l'un des traqueurs, les chiens que tu as si bêtement oublié s'acharne sur toi pour défendre leur maître, te lacérant du mieux qu'ils le peuvent comme si tu n'étais qu'une carcasse qu'ils doivent nettoyer le plus vite possible. L'humain, même affaibli par ses blessures, ne se laisse pas faire, il a sorti un couteau et tente de défendre le peu de vie qu'il lui reste. Inutile de te dire que c'est un véritable carnage ; le sang macule les environs, le tien, celui des chiens ou encore des traqueurs, il n'y a pas de différence, le liquide vermeil teinte les environs sans faire aucune distinction. L'hominidé finit par céder sous ta hargne, et les chiens redoublent d'efforts pour te blesser comme pour se venger. Les autres traqueurs, eux, ont aussi dans l'idée de venger leur compagnon et l'un d'eux te prend en joue pour t'administrer un tranquillisant mais semble peiner à te viser à cause du combat...
Tu prends de plus en plus de dégâts même si tu en infliges beaucoup aux hommes et leurs chiens. Continue ton combat au risque de te faire attraper sous peu, ou fuis pour ta vie... Je répondrai après ta réponse, choisis bien.
Invité
Invité
En savoir plus
Lun 6 Avr - 17:16
Le soupire... S'éteind.
Feat
Il y avait des moments pour devenir un Héros. Devenir un Dieu. Mais fallait-il croire que ce moment n'était pas encore venu. Ces humains et leurs chiens étaient une terrible menace. Une menace qui ne faisait qu'augmenter. Et même avec la mort d'un homme, le groupe n’avait pas semblé ébranlé. Bien au contraire, ils redoublaient d'efforts. Et Freux devrait redoubler d'effort, lui aussi !
Il devrait se tirer de ce guêpier. Ou il en serait réellement terminé de lui. Mourir au champ d'honneur. Voilà une mort digne d'un Guerrier comme lui ! Mais le Glas n'allait pas encore sonner pour le mâle. Il avait encore tellement de chose à accomplir ici bas. Sa mort ne serait qu'un handicap pour sa meute. Et pas que, il le sentait mal, ce plan.
Il fonça sur l'humain qui pointait une sorte de truc étrange sur lui. Et, dans sa course, chercha à le bousculer de toutes ses forces. Et, bien sûr. À lui offrir un magnifique souvenir dont il porterait à jamais la marque sur son corps. Le mâle tenta de donner un coup de crocs dans la jambe la plus proche de l'humain. Un terrible coup de croc.
Une fois l'attaque terminée. Une fois l'homme passé. Il ne lui restait plus qu'à courir, droit devant lui Qu'importe les obstacles. Qu'importe le reste. Qu'importe la vie. Il ne voulait pas se laisser avoir. Il avait le sentiment qu'il abandonnait Plume. Le sentiment qu'il abandonnait leur amitié, leur lien. Qu'il abandonnait la règle de leur meute. Toujours être là pour ses compagnons …
Et tandis qu'il prenait la fuite. Son corps se mit à lui brûler. Après de longues, très longues minutes d'une fuite à tue tête. Le loup s'écroula de toute sa masse. Baignant dans son sang. Son corps était parsemé à chaque endroit de morsures, tantôt ici, tantôt par là. Certains endroits avaient même rencontré les couteaux des humains.
Il était dans un sale état. Le voile sombre de l'inconscience tombait devant ses yeux. Il se revit. A la période froide. Recouvert d'une petite couverture de neige. Tandis que ses forces l'abandonnaient et qu'il sombrait dans les bras de la mort.
Cette fois. La situation était identique. Sauf qu'il était blessé. Suite à un violent combat.
Il y croyait. Le loup pensait qu'il allait mourir. Ici. Seul. Des faibles forces qu'il lui restait; il offrait ce qu'il pensait être ses dernières paroles.
- Désolé... je n'ai pas réussi ... à être à la hauteur ... Patte... Plume ... La meute ... Adieu ...
La mort lui tendait les bras à nouveau. Mais cette fois, ce n'était pas une étreinte agréable et chaude qui l'attendait.
Les traqueurs battent en retraite pour sauver leur camarade qui n'est pas encore mort, l'autre est une cause perdue. Rien ne pourra enrayer l'hémorragie qui semble appeler la mort, mais pour la jambe de l'autre, il y a encore de l'espoir. Les chiens ne te poursuivent même pas, ils sont partis aux côtés du canidé qui lâche des gémissements plaintifs pour que l'on vienne l'aider. Ils se souviendront de toi, pour sûr. Mais tu n'es pas sorti d'affaire pour autant, tes blessures te font souffrir...
Bravo, les traqueurs ont renoncé à te poursuivre. A toi de te faire secourir par n'importe quel lupin, ou de clore ce RP, quoiqu'il en soit, je n'interviendrai plus ici, bonne chance pour la suite !
Invité
Invité
En savoir plus
Ven 24 Avr - 5:05
/Il devrait avoir -ou avoir eu, donc, irp- une intervention d'Yroen sauvant Freux ! :3/