ZWEY • ‘coz ain’t all elastic hearts baby.

Mar 31 Mar - 17:19

• • • oh death, won't you spare me over 'til another year ?
for I'd devour those days over and over again.

force •••••••••• ; agilité •••••••••• ; endurance ••••••••••

NOM : Zwey.
AGE : 3 ans.
SEXE : ♂
MEUTE : Esobek.
RANG : Sentinelle.
AUTRES INFORMATIONS : Zwey affiche un boitement caractéristique quand il marche, qui disparaît dès qu’il part au trot.

PHYSIQUE

Zwey est, disons. Reconnaissable. Pas spécialement beau et pas plus costaud qu’un autre, mais il possède quelques traits caractéristiques. Le jeune loup aurait peut-être préféré être moins identifiable parmi ses congénères, mais après tout il n’y peut rien. Ce n’est pas sa faute à lui si la nature n’en fait qu’à sa tête. Assez haut sur pattes, il arbore la fourrure grise traditionnelle, quoiqu’en version assez peu fournie - même lorsque s’étoffe son pelage d’hiver. Cependant, plutôt que de se marbrer de noir ou de blanc comme celui des loups du Nord, son poil est plutôt parcouru de motifs discrets allant du brun au roux, fonçant à l’encolure et sur les pattes. Rien de très remarquable, puisque bien d’autres canidés arborent les mêmes, mais pas les coloris les plus fréquents non plus. Son ventre et son museau sont plus clairs, et ses yeux brillants et alertes d’une banale couleur entre la noisette et le jaune. Quelques traînées sombres s’impriment vaguement sur son crâne autour de deux longues oreilles mobiles.

Niveau corpulence, Zwey se situe dans la saine norme des sous-alimentés post-apocalyptiques. C’est-à-dire qu’il n’est pas naturellement doté d’une carrure d’ours, mais que ses réserves de muscle l’empêchent de ressembler à un squelette dès qu’il se retrouve à la diète forcée. Ni brute épaisse ni agile harceleur, le loup brun est pour ainsi dire équilibré et un prédateur assez classique. Seule ombre au tableau : une postérieure droite qu’il a gardé raide et légèrement tordue en raison d’une ancienne blessure, infligée par un piège à loup alors qu’il n’était encore qu’un chiot. Vu son jeune âge, et puisque la vie a bien voulu qu’il y survive, il a eu la chance de voir ses os se replacer à peu près correctement, et n’en garde aujourd’hui qu’une allure un peu bancale et un pas boitillant. En réalité, le jeune loup n’éprouve aucun problème à courir, ayant toujours vécu avec cette blessure qui n’est plus douloureuse depuis longtemps : sa course est simplement – disons – assez originale à regarder. Mais pas moins efficace. Cependant, quoi qu’il en dise, Zwey part avec un défaut d’équilibre assez notable, qui le handicape parfois lors des chasses ou des bagarres. De plus, après d’intenses efforts prolongés, il lui arrive de ressentir quelques élancements dont il ne parle jamais. En revanche, il ne manifeste aucun problème à râler que ses os lui font mal dès lors qu’un peu trop d’humidité pointe le bout de son nez.

Parlons attitude. La position la plus fréquente dans laquelle on peut trouver Zwey est malheureusement : avachi sur un rocher, les yeux mi-clos, à se taper une sieste discrètement en pensant que personne ne le voit. A part ça, quand monsieur daigne prendre la position dynamique, il se tient généralement encolure légèrement baissée, regard en coin, comme s’il se préparait discrètement, très discrètement à une quelconque esquive. Attentif. Il est rare de voir le loup brun prendre physiquement les devants.

CARACTÈRE

Sauf conflit d’intérêts, au quotidien, côtoyer Zwey se vit assez bien. Le canidé n’est pas spécialement difficile sur les interactions au sein de la meute : mieux, il a tendance à éviter de mettre le bazar ou de provoquer les disputes. Pourtant, on pourrait en douter, au vu de son ravageur sens du sarcasme : monsieur a un penchant addictif à l’ironie qui sera peut-être difficile à supporter pour les loups rigoureusement dépourvus de second degré. Mais malgré cela, il est plutôt clair que Zwey ne cherche pas la bagarre : il préfère rester tranquillement dans son coin, piquer une sieste quand l’envie l’en prend, suivre le mouvement lorsqu’on l’enrôle et faire ce qu’on lui dit. Sous-fifre idéal ? Un peu plus compliqué que cela.

Zwey n’est pas sociable. Zwey est égoïste et hypocrite. Zwey est un opportuniste.

Sa docilité, ses congénères la doivent à un principe bien simple : tout ce que désire Zwey dans la vie, c’est un endroit sûr où dormir et de quoi se remplir le ventre. Appartenir à un groupe étant pour un loup le meilleur moyen de rester confortablement en vie, il suit cette logique de base : respecter sans broncher l’ordre hiérarchique lui convient car, malgré son jeune âge, il n’a rien d’un conquérant, et son taux d’ambition est proche du zéro absolu. Il se moque du pouvoir et du commandement comme des premières brindilles à être passées entre ses crocs et, à fortiori, des autres loups qui l’entourent. Car même si Zwey est confortablement amical, voir même un camarade amusant, il n’est pas intéressé par l’idée de lier des relations poussées. La communion entre loups ne lui vient même pas à l’esprit : dans son monde, il est celui qui passe en premier, et cela en toutes circonstances. On le voit tout de même manifester l’instinct de meute nécessaire, et s’astreindre sans trop rechigner à l’entraide : il paraît même avoir un léger faible pour les louveteaux.

Sa plus grande difficulté dans la vie est son rapport à la nourriture : à son époque, tous connaissent évidemment les rigueurs d’un ventre vide, et nombreux sont ceux à avoir frôlé la mort faute de gibier adéquat. Zwey est de ceux-là, mais l’expérience l’a marqué au point que se nourrir se trouve tout en haut de ses priorités personnelles. Si cela ne tenait qu’à lui, il ne partagerait pas, il ne cèderait pas une once de ce qui est à lui. Les rares moments où on peut le voir s’énerver sont d’ailleurs en général liés à une histoire de gibier. Même s’il arrive assez bien à le cacher, son rapport à la nourriture est presque obsessionnel. Les graves disettes le mettent donc naturellement d’une humeur massacrante (ce qui fait que parfois, on peut en venir à oublier qu’il peut même être de bonne humeur).
On notera que Zwey est paresseux, et qu’il n’est pas rare de le dégoter en train de pioncer où/quand il ne faut pas. De fait, Zwey est aussi un voleur/pilleur naturel. Lorsqu’il a faim, rien ou presque ne pourrait l’empêcher d’aller se servir là où c’est possible. Louveteau, il s’est d’ailleurs fait prendre plusieurs fois dans le garde-manger ; aujourd’hui, il déplace ses talents chez les autres lorsque les chasses ne sont pas satisfaisantes. Jusque chez les hommes. De toute façon il mangerait n’importe quoi pour ne pas avoir cette foutue impression de digérer sa propre carne jusqu’à en crever.

Quelque part, Zwey n’a pas peur de la mort. Il veut juste bouffer.
Respirer aussi un peu, c’est bien. Mais après qu’elle vienne. Tant qu’il a le ventre plein, il s’en fout.

Le fait, malheureux certes, est que Zwey n’a pas encore trouvé de motif à laisser sa meute en plan. Sous sa peau de sentinelle attentive et obéissante se cache celui qui vendrait père et mère pour trois bouchées de rat ; son bon caractère n’y change rien. Zwey est intelligent et rusé. Il n’est pas dangereux, ni de ces fous sanguinaires qui tuent pour rien ou machinent des plans retors pour le plaisir de voir les autres s’entredéchirer. Mais acculé, affamé, tenté, il serait le premier à franchir le pas de l’atroce. Influençable, pas vraiment : il sait juste où est la place la plus enviable, et c’est du côté des vainqueurs. Pas besoin de préciser ce que les mots honneur et loyauté signifient pour lui face à un daim fraîchement égorgé ou la perspective d’une protection plus solide. Zwey fait ses choix en toute connaissance de cause.
Et franchement, pour l’instant, il le vit bien.

HISTOIRE

tell me something I don’t know yet. eat me, eat me.

Les particules terreuses soulevées par le vent s’engouffraient librement dans sa gueule et obstruaient ses bronches, mais il n’avait pas la force de les expulser. Une quinte de toux compressa faiblement la poitrine du chiot, le balançant douloureusement entre les puissantes mâchoires sombres qui le retenaient. Il était trop grand et trop lourd déjà.
Déjà si grand, et pourtant il allait mourir.
Comme ça. Son frère aurait mieux fait de le poser par terre au lieu de s’obstiner à le porter.
Le louveteau referma les yeux sur un paysage dévasté, de toute façon brouillé par sa vue enfiévrée depuis longtemps. Il avait mal à la patte. Elle brûlait si fort, si fort. Il avait mal partout. Le feu s’était concentré dans son estomac. Il se tordait, tordait, tordait de douleur, et le chiot n’avait plus de bile acide à recracher.
En fait, il aurait préféré que ça s’arrête tout de suite. Il aurait pu le demander s’il était encore capable de penser autre chose que de pitoyables couinements qui ne franchissaient même pas sa gueule.
Lorsque le grand loup noir le posa soudain sur le sol, le chiot sentit ses os toucher la terre. Il resta immobile, mobilisant tous ses efforts pour respirer, sans comprendre les hurlements qui résonnaient autour de lui. Sa mère sans doute, et ses sœurs ou ses frères, il ne se souvenait pas qui était encore là et qui avait disparu. Il ne se souvenait pas. Il ne se souv-

eat me alive.

Poussé par un aîné têtu et une mère persévérante quoiqu’épuisée, le petit groupe familial disparate parvint jusqu’aux terres Esobek. Ils venaient du Sud, fuyant des rigueurs intenables : sœurs, frères, nièces, petits… certains s’étaient dispersés sur le chemin, d’autres n’avaient pas survécu. La plupart des chiots étaient morts dans les dernière semaines, tué sur la route, ou d’un faim lancinante.
Zwey faisait partie des louveteaux les plus âgés, dont la plupart avaient survécu au voyage : la rencontre infortunée de ses petites pattes insouciantes avec une monstrueuse gueule de fer avait failli avoir raison de lui. Le piège à loup manqua lui emporter la patte et l’achever du même coup : cependant, l’entêtement de son frère aîné à le porter sur la fin de la route paya, car le guérisseur de la meute qui les accueillit parvint à sauver le louveteau.

Puisque leur groupe comptait plusieurs membres vigoureux, ils furent autorisés à rester. Le groupe se fondit à la meute et s’y homogénéisa. Zwey se remit de ses blessures, tout comme ses frères et sœurs. L’incident était clos.
Quasiment.

2 ans plus tôt.

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Mar 31 Mar - 17:25

Bienvenue toah ! =D

Mar 31 Mar - 17:39

Bienvenue ! Bonne chance pour la suite. c:

Mar 31 Mar - 17:58

Thanks guys o\

Mar 31 Mar - 18:01

Bienvenue. ^^
(Ou re ?)

Mar 31 Mar - 18:23

Bienvenuuuue (:

Mar 31 Mar - 18:34

Re. Bon courage pour ta fiche Wink

Mar 31 Mar - 18:35

Nonon, je suis new xD
Merci ~

Mar 31 Mar - 18:40

Tu utilises la même connexion qu'un autre membre ?

Mar 31 Mar - 18:44

Hmmm non ? Ou alors pas que je sache Wink

Hinhin, comment vous stalkez les ip 8D
+ ce machin est pas très précis btw

Mar 31 Mar - 18:49

Welcome o/ (joli ton avatar)

Mar 31 Mar - 19:03

Bah même ip que Nocturne, un ordi' ça se trompe pas ... ^^
~~(par contre ça bug)~~

Mar 31 Mar - 19:08

Thx ♥
True 8D Well who knows. Sinon je suis Nocturne et je me souhaite moi-même la bienvenue, mais là faut sérieusement que je me penche sur ma vision du monde alors *dies*
+ ça pose un problème ? °-°

Mar 31 Mar - 19:23

Bienvenue !

Mar 31 Mar - 19:26

Non du tout t'es inscrit depuis plus d'un mois donc t'as le droit à un DC ^^, mais faut juste le signaler avant pour que les admin' t'ajoutes à la pitite liste après =p

Mar 31 Mar - 19:32

(Mais je suis vraiment pas Nocturne... ^^")
Merci Allen =)

Mar 31 Mar - 19:34

Re bienvenue du coup!
J'adore ton avatar

Mar 31 Mar - 19:37

Ah d'accord XD

Mar 31 Mar - 20:33

Bienvenue Zwey ! Je suis ravie de voir la meute des Esobeks compter un nouveau membre ! Une sentinelle qui plus est !

:3396105995:

J'ai hâte d'en savoir plus sur ton personnage Wink

Mar 31 Mar - 20:49

? °^°
Vous vous connaissez du moins ? Nocturne t'as parrainée ? Ça me paraît étrange tout ça. :1205017639: