HRPG:

La chasse, voilà quelque chose qui peut - je dis bien "peut" - me permettre d'oublier un peu mes soucis. Oui, génial. Sauf que je n'avais pas prévu le coup d'être attirée par cette grotte. Bon, c'était pas bien méchant. Mais en entrant dans celle-ci, j'ai vite remarqué que je n'étais pas seule. En inspirant l'air, j'ai vite compris qu'il y avait un Sekmet et un Hordien non loin. Évidemment, j'ai voulu re-sortir et me mettre vraiment à chasser. Oui, je le jure. Sauf que, et prenez ça pour une excuse si vous voulez, ça ne s'est pas passé exactement comme prévu ...

L'odeur de brûlé s’immisce dans toute la pièce, courant entre les parois et glissant dans l'air. La lave commence déjà à avancer sur le sol, telle une ombre menaçante. Je recule de quelques pas, apeurée. Et là, c'est l'explosion. Tout au même moment. La lave jaillit des murs dans d'immenses giclées lumineuses ... Ça aurait été beau, si ... Bien, voilà, si je n'avais pas été au milieu. Avec la lumière flamboyante qui illumine la grotte, je peux enfin apercevoir les deux autres loups. Je crois deviner que la femelle blanche est la Sekmet - l'autre mâle, noir, doit être le Hordien. Je n'en suis pas si sûre, avec l'odeur brûlante qui m'emplit les sens. La chaleur ambiante m'épuise, mais je me force à m'élancer derrière la femelle. Je cours comme je n'ai jamais couru et arrive à la hauteur de la louve. Je tousse par moments, mais je ne dois pas m'arrêter. Pas besoin d'avoir la science infuse pour deviner qu'il va être difficile de sortir d'ici.

HRP:

hrp:

C'est la peur. La peur qui m'encercle, la peur qui me traverse jusqu'au fond des entrailles. La mort, tel un puissant monstre de feu et de magma, nous pourchasse à travers les couloirs de pierre. Je - et j'imagine que le mâle Hordien fait de même - me suis élancée sans réfléchir à la suite de la louve Sekmet et depuis, je ne la distance plus. Bientôt nous nous retrouvons face à un cul-de-sac ... De lave. Nous faisons demi-tour en quatrième vitesse. Dans ces courts instants, la seule chose à laquelle je pense est de courir. Je me concentre sur mes pattes, j'essaie d'oublier mes poumons brûlants et ma gorge brûlée qui me hurlent de ralentir. On ne sait pas vraiment où se trouve la sortie. Mais nous courrons uniquement car l'on sait que si nous restions sur place, nous finirions engloutis par une vague de lave. Un moment, je sens une puissante brûlure me traverser le coussinet. J'ai marché sur des braises. Je serre les crocs et essaie d'oublie cette horrible douleur et me force à continuer de courir sur ma patte calcinée. J'ai déjà connu ce genre de brûlure par le passé, il y a très longtemps. Je sais que ça passe vite, mais c'est ... Handicapant. Très handicapant.