J'étais sur mes resserves, je n'en peu plus, j'en ai ras le bol de voir les conditions dans lesquels nous somme actuellement, enfermer sous terre, a chasser de pauvres proies sans peau sur les os, surveiller constamment par la horde et obligé de suivre un sois-disant alpha de merde s'appelant Skull ? nan mais faut pas abuser non plus ... je m'écarte du camp, pour me calmer, si je croise un hordien je crois que sa va mal se finir, alors écartons nous sans faire d'histoire.

Je soupire, essaye de me calmer, les égouts était un endroits ou je risquais de ne croiser personne. Cette puanteur, cette eau horrible et l'air impure. Qui voudrais venir ici ? je voulais réellement rester seule. Je m'assis, face a l'eau dégoulinant vers un endroits, je ne sais pas lequel. L'odeur me venant au nez me donnait la nausée. On ne peu pas rester dans ses conditions plus longtemps, il faut se rebeller et virer les hordien, vite très vite ! avant que cela dégénère.

Cette façon de vivre au sous-sol était véritable infernale. Maintenant avec les bombardements plus forts, et plus nombreux, l'accès à la surface est interdit. Même pour la chasse. C'est trop suicidaire. J'étais beaucoup trop négative, et trop dans mes pensées, je n'entendis pas le loup s’approcher, ce loup noir qui se montre devant moi, de ses airs supérieurs. Sa façon de marcher, fière et motivé, il sait déjà ce qu'il veut faire. Moi je suis là, dos aux murs. Pourtant il n'est pas seul ... en tendant l’oreille une respiration me vint, une seconde personne cachée plus loin, sans doute joue-t-il avec la pénombre... mauvaise pioche, quand on est aveugle l'ombre ne sert à rien ... mais les bruits de tes pas me suffissent à te repérer. Il laissa un léger rire sortir de sa gueule, comme s'il était fier de pouvoir se mesurer à moi.
Une pauvre Sekmet face à deux hordien... Peux être que si tu t'enfuis maintenant tu auras une chance d'en réchapper...

Je me tournai vers eux, debout, me posant fièrement et haute, deux hordiens ? je n’espérais pas tant ... j'avais bien envie de faire sortir toute cette haine, toute cette colère en moi. Après tous, il faut un début à tous. J'avais envie de les faire fuirs de notre meute, alors, il suffit d'y aller un par un ... Un par un vous tomberez, un par un vous mourrez.

" Fuir ? m'échapper ? tu me fais bien rire, chien galeux. Un, deux ou trois je m'en contre fiche. Vous ne partirez pas indemne, je vous le promet. "

Comme si une bonne étoile m'avait amené ce que je voulais détruire. Je n'avais qu'une envie, leur arracher la peau du cou, sentir l'odeur de leurs sangs couler jusqu’à remplir les égouts tel un bain de sang. Je me léchai les babines, de leurs pas et leurs paroles je connaissais maintenant leurs positions. En particulier le loup que se tenait devant moi. J’avançais lentement, et bifurquai sur un côté, le fixant de mes yeux blancs quasi transparent. Lui laissant entendre des grognements, j'enregistre leurs pas, leurs odeurs, et surtout leurs physionomies. Je ne comptais pas attendre qu'il se jette sur moi en premier. C'est à moi de faire le premier saut... et ça ne saurais tarder. Je bondis sur le loup noir le plus près de moi, accrochant mes griffes sur son pelage noir, lui fessant écouter mes grognements de près, de très près, Juste a côté de son oreille, le bloquant au sol de tous mon poids, j'attendis le second, et laissai ma gueule libre au cas où il faudrait le mordre.

Ses deux hordiens ne sont pas si nul qu'il ne paraît, ce ne serait pas amusant sinon. Néanmoins je ne m'amuse pas, si j'arrive à les prendre à deux, eh bien nous sommes plusieurs à pouvoir en prendre et donc les anéantir ... mais j'imagine que cela n'est pas aussi simple. Alors que j'attendais le second loup tandis que le premier était coincé sous mon poids il me toucha à un endroit sensible, les oreilles. Cela ne me fit pas mal, mais me déstabilisa. Celui qui se trouvait sous moi réussit à s'échapper pendant que j'essayais de retrouver ou j'étais. Je n'entendis pas ce qu'il c'était dit pendant ce court instant, néanmoins j'ai pu sentir l'un des loups s'approcher trop près, me frôlant, croyait-il que parce que je ne le voyais pas et qu'il marchait lentement et sans bruit je ne savais pas où il était? sais-tu que je connais mieux mon handicap que toi, que vous ... j'ai su trouver de nouvelle qualité, mon ouïe est beaucoup plus fine que la vôtre, alors même si vous marcher lentement j'entends légèrement vos pas, et mieux ... j'entends l'intérieur de vous, votre respiration, votre cœur, même si marcher discrètement vous ne pouvez arrêter de respirer... Tous ses signes je les entends.

Pourtant il bondit et s'accrocha au mon dos, même si je l'avais entendu je ne pensais pas qu'il t’attaquerait à cet endroit, une gordienne visée bien les endroits de lâche ... Il finit par planter se croit dans ma nuque, l'horreur, je pouvais sentir ce liquide tomber vers l'avant de mon coup, avec l'odeur je pouvais quasiment sentir ce sang. Je finis par le secouer plus fort et il tomba au sol. Il ne fallait pas les sous-estimer. Je pense que l'échauffement est terminé ... Alors qu'il voulut me rattaquer, je le dépassai et me mis dans son dos, lequel vais-je mettre au tapis en premier. L'un était plus intelligent, et l'autre beaucoup plus corps à corps ... je décidai de viser le second, celui qui se cachait depuis le début et avais évité l'affrontement. Je me retournai, lui grognant bruyamment, je ne pouvais prendre mon temps au risque de tomber sur le loup noir qui venait de me mordre. Je courru et me mis face à lui, le bousculant de mon poids pour le faire tomber, je ne comptais pas le laisser tel quel sans rien après avoir trouvé mon handicap tellement évident ... Je le pris au cou, un endroit suffisamment haut pour éviter qu'il me morde et le bloquer au sol. Je ne pense pas avoir le temps de lui broyer le cou, l'autre voudra surement le protéger, mais j'aurais le temps de sentir ses poils, son sang, et sa chair dans ma gueule. Je n'attends que le moment où il essayera de me faire lâcher prise, je risque de repartir avec un bout de sa chair comme souvenir !

Cela fessait longtemps que je n'avais pas combattu aussi longtemps, et surtout avec une passion acharnée. Cela me manquait des combats ou le sang coulait, où les blessures prenaient des jours à guérir. Même si j'avais mal, et que nos sangs à tous, coulais au sol, au bout de nos crocs, nos griffes, nous ne nous arrêtons pas avant qu'un ne tombent ou ne s'enfuient. Une chose est sur, je ne serais pas la première ... Le loup que j'avais sous mon entreprise, gigotait dans tous les sens, il avait beau me frapper, me griffer, ou bouger, la chaire que j'avais dans mes crocs ne lâchera pas aussi tôt, bien trop gros pour s'arracher aussi facilement ... Je me doutais que l'autre loup noir, positionner derrière moi n'allait pas rester les bras croiser, je lui lançai un regard noir ce qui le fit hésiter. Mais il finit par m'attaquer, voulant me faire lâcher prise son compagnon. Il m'attrapa le bas du coup et laissa une pression assez forte pour que je lâche le loup à mes pattes.

Je grognai, les muscles de mon dos et de mon cou se contractaient, il fallait le faire descendre de son perchoir, et surtout en finir avec lui. Il fallait qu'un de mes deux adversaires soit mis Ko, se battre sur deux fronts est possible, mais en finir est toujours mieux. Je me posai debout, fière, gardant le loup sur mon dos, il fallait le sonner, le rendre incapable de se battre. Je réfléchis et finis par me lancer vers un mur, cognant mon dos et donc le loup contre le mur avec une grande force. Il essaya de se relever mais comme je le pensais, suffisais à le sonner. Je m'acharnai sur le loup pour qu'il reste allonger là au sol, pourtant je savais que cela ne suffisait pas à le mettre hors d'état de nuire, le mur qu'il avait heurté était fragile, et des morceaux de pierres voulaient tomber mais était retenu par une autre pierre légère ... Je m'attaquai à cette roche, pour en faire tomber quelqu'une sur le loup noir. Recevoir des pierres de cette taille n'allait pas le tuer, mais le sonner voir le rendre inconscient. Pour un bon moment, le temps d'en finir avec le second. Je me retournai, dégoulinant de sang de la tête, passant par le ventre, finissant par les pattes, me crocs crachaient du sang, les miens, et le vôtre ... grognant sur le dernier loup qui s'opposait à moi. Que choisira tu ? de récupérer ton camarade et de partir ? de fuir ? ou de m'affronter ? le choix est tien ... Je suis prête.

Je le laisse choisir, s'enfuir seul ? m'affronter ? ou aider son camarade quitte a ce que je le gène ? pourtant il fit mine de se soumettre, tapette ... pourtant il me porte un coup se qui me bascula sur le côté. J'évita de justesse quelque pierre, pourtant une me tombe sur la tête ... je voyais encore mais j'attendis avant de bouger. Le hordien partie vers son camarade, le pris et commençà a partir, a fuir. Je me leva, les fixa, pourtant je reste là sans bouger, je ne souhaitais pas les courser, chacun avais ses propres blessures. Je pense pas les revoir avant un moment, même si j'aurais envie de les charrier un bon coup ...

FIN