La truffe en l'air, je continuais d'essayer de sentir quelque chose. Mais rien de parvint à mon odorat. Cependant, je ne perdis pas espoir et m'approchai à pas de loup de la voiture tombant peu à peu en ruine. Les muscles tendu, mes mouvements réglés au millimètre près, j'avançais dans le plus grand des silence, si bien qu'il me surprit moi-même. Le regard fixe, je ne pensais qu'à pouvoir me rassasier au point d'en saliver. La faim avait vraiment pris le dessus sur moi car je n'étais même pas sûre que se cache quelque chose sous ce tas de ferraille. Il n'y avais aucun son, mais je m'en fichais, je continuais. A mesure que j'approchais, je baissais ma tête afin d'observer le dessus du véhicule, mais n'y vit rien. Ma recherche visuelle ne cessa pas et j'inspectais ainsi tout l'auto. Profitant du fait qu'il manque une porte, je posai mes antérieurs sur l'un des sièges -ou du moins ce qu'il en restait- et grimpai dessus en me propulsant avec mes pattes arrières. Je fouillai tout l'intérieur, sans succès. C'est à ce moment-là que je compris que mon imagination m'avais joué des tours et je me couchai sur la banquette arrière en soupirant. Me reposer quelques minutes ne me ferait pas de mal